Hadj 98 : 484 Burkinabè sont déjà à Djedda

Titre

Hadj 98 : 484 Burkinabè sont déjà à Djedda

Créateur

Lucien Sawadogo

Editeur

Sidwaya

Date

18 mars 1998

Résumé

Conformément aux cinq piliers de l'Islam, tout musulman est astreint s'il en a les moyens, au moins une fois dans sa vie, au pèlerinage de La Mecque.

Sujet

Hadj

Couverture spatiale

Bobo-Dioulasso

Koudougou

Ouagadougou

Droits

Langue

Français

Source

Institut de Recherche pour le Développement

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-article-0002934

contenu

Conformément aux cinq piliers de l'Islam, tout musulman est astreint s'il en a les moyens, au moins une fois dans sa vie, au pèlerinage de La Mecque.

Ainsi, au Burkina Faso, les «hadjis» et les «hadjas» sont de plus en plus nombreux, signe que le pèlerinage fait partie intégrante des adeptes de Mahomed. Cette année encore, ils étaient nombreux, ces fidèles burkinabè à entreprendre le long et combien sacré voyage sur La Mecque. Le premier groupe de pèlerins a quitté Ouagadougou, le lundi 16 mars dernier aux environs de 20h45 minutes pour Djedda, à bord d'un des plus gros appareils de la compagnie multinationale Air-Afrique «la TF-ABG».

Estimés à 1 400 fidèles, les musulmans burkinabè se rendront à Djedda avec à l'esprit, de sacrifier à un des devoirs fondamentaux qui s'imposent à leur option islamique. A l'aéroport international de Ouagadougou, lundi soir, on peut dire que toute la population de la ville était sur l'aire du grand parking de l'aéroport. La raison était que tous les candidats au Hadj, au regard de la grandeur de l'acte, bénéficient du soutien de leurs parents, amis et connaissances qui les accompagnent du reste jusqu'à l'aéroport, les appuient dans l'accomplissement des formalités afférentes au voyage. C'est pourquoi l'ambiance était toute particulière à l'aéroport, obligeant force de l'ordre à faire le pied de grue de dimanche à lundi jusqu'à l'heure du départ des fidèles musulmans. Ils auraient (les policiers) été d'un apport inestimable aux pèlerins en ce sens que la plupart d'entre eux ne savent ni lire, ni écrire. Les policiers se sont transformés en guides, arpentant tous les couloirs de l'aéroport, dossiers de pèlerins en mains afin de compléter les formalités pour les fidèles qui attendaient tout bonnement. La fatigue se lisait sur plusieurs visages des candidats aui Hadj 98, d'autant que certains ont passé près de 24 heures à l'aéroport. Certains étaient très âgés au point que se déplacer est une véritable épreuve. Après toutes les formalités, les dames ont été les premières à embarquer. En file indienne, elles ont été conduites à la passerelle Aidées par les agents de sécurité, elles étaient immédiatement reçues par les hôtesses d'Air-Afrique qui prenaient sérieusement soin d'elles. Après les femmes, les hommes ont pris place et le Boeing TF-ABG s'éleva avec 484 pèlerins vers les Lieux-Saints.

Ils seront rejoints le jeudi 19 mars prochain par 484 autres. Selon le planning, les tout derniers pèlerins quitteront notre pays le 22 mars prochain. Leur vol partira de Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina Faso.

Lucien SAWADOGO

Photos: Moussa

KOUDOUGOU