-
Titre
-
Jeune du Ramadan : top départ pour un mois d'adoration intense
-
Date
-
17 novembre 2001
-
Résumé
-
Les musulmans de Côte d'Ivoire ont débuté le jeune hier vendredi 16 novembre. Cette année, le croissant lunaire a été observé à Bouaflé le jeudi 15 novembre dernier par deux fidèles musulmans. Pendant un mois, les fidèles vont multiplier les oeuvres de bienfaisance à l'égard des personnes démunies. Le jeune du Ramadan est une prescription divine faite au prophète Mahomed (salut et paix sur lui), dans la deuxième année de l'hégire (exil du prophète à Médine). Soit quinze ans après la prophétie du prophète à Médine.
-
Droits
-
-
Identifiant
-
iwac-article-0008060
-
contenu
-
Les musulmans de Côte d'Ivoire ont débuté le jeune hier vendredi 16 novembre. Cette année, le croissant lunaire a été observé à Bouaflé le jeudi 15 novembre dernier par deux fidèles musulmans. Pendant un mois, les fidèles vont multiplier les oeuvres de bienfaisance à l'égard des personnes démunies. Le jeune du Ramadan est une prescription divine faite au prophète Mahomed (salut et paix sur lui), dans la deuxième année de l'hégire (exil du prophète à Médine). Soit quinze ans après la prophétie du prophète à Médine. «Oh vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit tel qu'il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés, afin que vous croyez en Allah», rappelle l'imam de la Mosquée Hadja Nabintou de Treichville, El Hadj Mamadou Cissé. Le jeune est un acte de purification de l'âme, d'élévation de l'esprit et de dynamisation du physique. Il est bon de rappeler que le Ramadan fait partie des cinq piliers de l'islam, en plus de la profession de foi, la prière, la zakat (aumône) et le pèlerinage à la Mecque. Le Ramadan vient en quatrième position. Selon, El Hadj Mamadou Cissé, pendant de mois le purification, le musulman doit s'abstenir de manger, de boire, d'entretenir des rapports sexuels avec son conjoint (e) dans la journée. Il doit aussi s'abstenir de mauvaises intentions, et ne doit pas tenir des propos infamants. Les cas de dispense du jeune Comme beaucoup ont tendance à croire, le jeune n'est pas une pénitence par laquelle Dieu punit son serviteur. Mais, une épreuve comme tous les actes d'adoration. Dieu tient compte des incapacités et des défaillances. C'est ainsi que certains sont dispensés de jeûner, notamment les malades, les vieillards affaiblis, les femmes enceintes, les femmes en menstrues, celles en lochie (l'écoulement du sang après l'accouchement), celles qui allaitent. A cela s'ajoute les voyageurs de longue distance et les personnes d'une extrême pauvreté. Les compensations du jeune Dans les cas d'incapacité absolue, selon l'imam Mamadou Cissé, «le dispensé» compense son jeune par un sacrifice qui équivaut à la nourriture d'un individu par jour. Soit l'équivalent de 350 Fcfa au minimum. Mais, s'il s'agit d'incapacité relative qui se limite à la période du Ramadan, le fidèle doit jeûner après le mois (du carême), les jours qu'il aurait sautés. Par ailleurs, concernant les accoutrements des femmes musulmanes, il leur est conseillé d'éviter les extravagances, de rester chastes, pour ne pas tenter.
Le Jour
Frédérick Madore