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Titre
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Afrique-Islam : la jeunesse musulmane face aux défis du XXIe siècle
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Date
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16 août 1999
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Résumé
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L'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) s'est réunie hier matin à la maison du Peuple.
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0002874
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contenu
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L'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) s'est réunie hier matin à la maison du Peuple.
Il s'agit d'un séminaire de formation islamique axé sur le thème «Jeunesse musulmane face aux défis du XXIe siècle». Il devra se poursuivre jusqu'au 22 août prochain.
La présente rencontre a réuni plus de 300 participants venus des provinces du Burkina du Mali, du Niger, du Togo, du Sénégal et de l'Ile Maurice.
Prenant la parole, le parrain du séminaire, représentant de l'Association mondiale d'appel islamique de la Lybie a salué l'initiative de la jeunesse musulmane.
Selon lui, ces séminaires permettent aux musulmans de mieux connaître l'islam et de savoir qu'ils appartiennent à une grande religion loin de tout extrémisme et intégrisme comme on a souvent tendance à le croire. «L'islam est une religion de tolérance, de paix, de quiétude et d'acceptation de l'autre. Il sera la religion de tout le continent africain car gagnant chaque jour du terrain», a-t-il ajouté.
Le représentant de la société islamique de l'île Maurice a également, au nom de toutes les délégations étrangères, souligné l'importance de l'islam dans la résolution des grands maux qui minent l'Afrique à savoir la pauvreté et la dépendance de l'aide étrangère.
L'Afrique doit, selon lui, se suffire et résoudre ses problèmes sans pour autant tomber dans le piège de «solutions africaines aux problèmes africains».
Etant majoritairement musulmane, l'Afrique doit se tourner vers des solutions islamiques. Cela passe d'abord par une étape de conscientisation et de responsabilisation puis l'entraide, la solidarité, la concertation et la coopération pour promouvoir l'excellence à tous les niveaux.
C'est le président du comité exécutif de l'AEEMB, Sanfo Marou, étudiant en 4e année de médecine, qui a prononcé le discours d'ouverture.
Il a évoqué les raisons qui les ont poussés au choix de ce thème et qui sont multiples. Il y a en outre la délinquance, la dépravation des mœurs et le vagabondage sexuel.
«En effet, la fin d'un siècle et le début d'un autre ont toujours été des moments d'angoisse, d'inquiétude d'interrogation pour le genre humain... Le virage du XXIe siècle sera vertigineux, mais cela ne doit pas étonner les musulmans car Dieu nous a signalés cela dans le Coran à la sourate 90 du verset 4 en ces termes: «La Kad Khalaq Fî Kabadine», (certes nous avons créé l'homme pour une vie de lutte).
Il a par ailleurs ajouté que les défis n'ont pas d'époque contrairement à ce qu'enseignent les millénaristes. Ils sont actuels et ont pour noms le sous-développement, la pauvreté, les guerres, l'ignorance, la crise morale et l'oubli du vrai créateur, source majeure de nos maux. Et pour les relever, le retour de l'être humain à la source réelle, vers la chaleur réelle de l'homme qui est le retour vers le seigneur «Allah Soubhana Wa ta'Allah».
La fin de la cérémonie d'ouverture a été marquée par l'intervention du grand Imam, M. Aboubakar Sanou, président de la communauté musulmane du Burkina qui a demandé la bénédiction divine pour les séminaristes. Il a souhaité que ce séminaire atteigne les objectifs escomptés et qu'il permette de rassembler et de renforcer la cohésion entre les musulmans du Burkina et ceux du monde en général.
Armand NIAMEOGO (Stagiaire)
Sidwaya
Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
Association Mondiale de l'Appel Islamique
Frédérick Madore
