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CERFI : hisser la femme au même diapason que les hommes
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Burkina Faso
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- Titre
- CERFI : hisser la femme au même diapason que les hommes
- Créateur
- Idrissa Nogo
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 10 mars 1998
- Résumé
- Les 7 et 8 mars 1998, le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) a organisé ses troisièmes journées pour «saluer», à l'occasion de la date commémorative de la Journée internationale de la femme, la femme musulmane. Cette rencontre a eu pour cadre la maison du Peuple qui a accueilli toutes les représentantes des cellules féminines du CERFI des 45 provinces du Burkina Faso et celles des associations islamiques sœurs venues du Togo, du Mali, du Niger, du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, et de la Suisse... Ces journées de réflexion dont le thème portait sur «La femme musulmane face au planning familial et aux maladies sexuellement transmissibles» étaient présidées par la présidente nationale de la cellule féminine du CERFI. La cérémonie d'ouverture a enregistré la présence effective du secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le Sida et les MST.
- Sujet
- Femme en islam
- Journées de la femme musulmane
- Mamadou Alioune Diouf
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Couverture spatiale
- Togo
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0002871
- contenu
-
Les 7 et 8 mars 1998, le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) a organisé ses troisièmes journées pour «saluer», à l'occasion de la date commémorative de la Journée internationale de la femme, la femme musulmane. Cette rencontre a eu pour cadre la maison du Peuple qui a accueilli toutes les représentantes des cellules féminines du CERFI des 45 provinces du Burkina Faso et celles des associations islamiques sœurs venues du Togo, du Mali, du Niger, du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, et de la Suisse... Ces journées de réflexion dont le thème portait sur «La femme musulmane face au planning familial et aux maladies sexuellement transmissibles» étaient présidées par la présidente nationale de la cellule féminine du CERFI. La cérémonie d'ouverture a enregistré la présence effective du secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le Sida et les MST.
Ces troisièmes journées du CERFI rentrent dans le cadre de l'exécution du programme d'activités annuel de la cellule féminine qui se bat depuis 1993 pour insérer la femme musulmane dans le vaste courant mondial dont les maîtres à bord sont les hommes. En tout cas, la femme, quelle soit musulmane, chrétienne ou non-croyante a longtemps été victime des préjugés dévalorisants et défavorisants qui l'ont toujours reléguée au second rang de la société. Dans cette «ambiance», les femmes, de plus en plus avisées n'ont jamais manqué l'occasion idoine pour revendiquer la place qui est leur. Légitime défense ou pur féminisme? En tout cas, en attendant, beaucoup de pesanteurs socio-culturelles pèsent sur elles. Par exemple, au Burkina Faso (3e rang de séropositivité dans la région ouest-africaine) parmi les couches les plus touchées par la séroprévalence, il y a malheureusement les femmes (15 % de séroprévalence). Deux jours durant, les conférences, les débats et les exposés ont permis des échanges fructueux éclairant ainsi davantage la femme, sur les fléaux sociaux du XXe siècle en perpétuelle mutation.
Idrissa NOGO