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Le centre culturel arabe libyen fête ses 20 ans
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Burkina Faso
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- Titre
- Le centre culturel arabe libyen fête ses 20 ans
- Créateur
- Casimir Ki
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 28 octobre 1997
- Résumé
- Les relations entre la Libye et le Burkina Faso se sont toujours bien portées. Elles se sont renforcées avec l'avènement du processus démocratique et populaire engagé dans la nuit désormais historique du 4-Août. La présence libyenne au Burkina se matérialise par la représentation diplomatique (Bureau populaire), la Banque commerciale du Burkina, mais surtout par le centre culturel arabe libyen qui fête son 20e anniversaire.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0002858
- contenu
-
Les relations entre la Libye et le Burkina Faso se sont toujours bien portées. Elles se sont renforcées avec l'avènement du processus démocratique et populaire engagé dans la nuit désormais historique du 4-Août. La présence libyenne au Burkina se matérialise par la représentation diplomatique (Bureau populaire), la Banque commerciale du Burkina, mais surtout par le centre culturel arabe libyen qui fête son 20e anniversaire.
Le centre culturel arabe libyen a ouvert ses portes le 7 juin 1977. A ce jour, il a formé 887 élèves et ce chiffre va crescendo et cela tient en une logique implacable. Car d'une part il y a des frais de scolarité qui coûtent les yeux de la tête, accompagnés d'une fonte comme neige au soleil du capital culturel du personnel enseignant D'autre part, même si la qualité de l'enseignement était potable, il y aura toujours au bout du tunnel le casse-tête des débouchés.
Une solide formation pratique peut permettre aux jeunes de faire des projections concrètes sur l'avenir. C'est pourquoi le centre culturel arabe libyen, dirigé par M. Mohamed Salem Al-Baid forme des dactylographes en français en un an. A la sortie, avec ce diplôme de 2e degré, ces dactylos peuvent se présenter sans complexe à n'importe quel test de recrutement.
Ensuite, il y a le volet couture dont la formation dure également un an, formation sanctionnée par un diplôme. Là aussi, la couturière peut sans complexe exercer aux côtés d'aînés qui ont dix ans de pratique.
Toutes ces deux formations sont en fait des formations de trois ans ramenées à une seule. Il s'agit de formations intensives et sélectives.
Enfin, il y a l'étude de la langue arabe qui dure trois ans, avec la lecture et la récitation du Coran. A leur sortie, les impétrants ont la possibilité de bénéficier de bourses d'études supérieures pour approfondir leurs connaissances des Saintes Ecritures en Libye, Arabie Saoudite, Koweit ou Algérie.
Le centre met également à la disposition du grand public les 2 510 ouvrages de sa bibliothèque. Ces ouvrages (empruntés ou compulsés par 342 abonnés et 7 842 consultants occasionnels) sont multidimensionnels, puisqu'ils concernent aussi bien l'éducation, la science que la culture. Ils sont rédigés en français, arabe et français.
Pour cette année, le centre, selon son directeur M. Mohamed Salem Al-Baid prévoit certaines activités qui ont d'ailleurs démarré depuis le 1er octobre.
- Formation de secrétaires de direction en neuf mois. Il y a déjà 90 inscrits;
- Etude en langue arabe: 153 élèves répartis en 3 cycles;
- Lecture et récitation du Très saint al-coran.
Bien d'autres disciplines viendront enrichir ce qui est déjà dispensé. Pour ce faire, la bonne coopération qui existe entre les deux pays est nécessaire. Il s'agit d'une contribution de la Jamahyria arabe socialiste libyenne la Grande aux efforts d'éducation de l'Etat burkinabè. Cette coopération pourra toujours être élargie selon la volonté du Burkina. Signalons que tous ces enseignements sont absolument gratuits. C'est ça aussi l'amitié entre les peuples.
Casimir KI