Article
Islam et éducation : revaloriser la langue arabe
- Titre
- Islam et éducation : revaloriser la langue arabe
- Créateur
- Aimée Florentine Kaboré
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 27 février 2001
- Résumé
- Pour redonner à la langue arabe sa place d'antan, un stage de formation est organisé à l'intention des enseignants de cette langue. Cela se passe au lycée technique de Ouagadougou, du 23 février au 1er mars 2001.
- Sujet
- Coopération arabe
- Enseignement confessionnel islamique
- Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture
- Association Mondiale de l'Appel Islamique
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0002850
- contenu
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Pour redonner à la langue arabe sa place d'antan, un stage de formation est organisé à l'intention des enseignants de cette langue. Cela se passe au lycée technique de Ouagadougou, du 23 février au 1er mars 2001.
Initié par l'Organisation islamique pour l'éducation, la science et la culture (ISESCO), en collaboration avec l'Association mondiale de l'appel islamique (AMAI) ce stage permettra pendant une semaine à trente (30) enseignants de la langue arabe de bénéficier d'une formation méthodologique. Le but visé est d'enseigner aussi bien la langue arabe que la culture islamique dans les pays non arabophones. L'ISESCO entend ainsi mettre la culture islamique au service de l'éducation pour une meilleure compréhension entre les peuples. Le secrétaire général du ministère des Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS) M. Hanitan Jonas Yé a exprimé sa gratitude à l'ISESCO et à l'AMAI respectivement représentées par le docteur Hassan Hamawi et le docteur Omar Almichri. Les différentes associations islamiques et les écoles coraniques étaient représentées selon M. Hanitan Jonas Yé «la tenue de ce séminaire revêt une importance pour la langue arabe à laquelle notre système éducatif accorde une grande place». Elle est enseignée dans plus de 31 établissements secondaires au Burkina. En plus, on y totalise plus de 500 écoles coraniques ou mardersas. Toutefois, l'arabe connaît des problèmes, pour sa diffusion.
N'empêche, a reconnu le docteur Miloud Ahbéddou, l'avenir de cette langue dépend d'abord des musulmans, particulièrement de l'importance qu'ils accordent à leur culture, à leur religion. Pour lui l'arabe fait partie de leur histoire et aura sa place tant qu'elle répondra aux besoins des peuples».
Aimée Florentine KABORE
Fait partie de Islam et éducation : revaloriser la langue arabe