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Religion : la morale islamique
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- Titre
- Religion : la morale islamique
- Créateur
- Karamoko Sylla
- Editeur
- Fraternité Hebdo
- Date
- 25 avril 1985
- Page(s)
- 21
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007773
- contenu
-
Religion : la morale islamique
La morale est une conduite qui cherche à atteindre le bien et à éviter le mal ; elle s'avance dans la voie de la vertu et s'écarte de celle du vice.
C'est une conduite qui comporte quatre dimensions ou la relation de l'homme à quatre objets :
La relation de l'homme à Dieu ;
La relation de l'homme à lui-même ;
La relation de l'homme avec les autres hommes de la société ;
Enfin la relation de l'homme avec son travail.
Dans chacune de ces directions, la conduite comporte une vertu cardinale islamique originale.
a) - sa conduite à l'égard de Dieu, c'est la piété.
b) - sa conduite à l'égard de lui-même, c'est la tempérance.
c) - sa conduite à l'égard d'autrui, c'est l'altruisme.
d) - sa conduite par rapport à son travail, c'est la perfection.
La base de toutes ces vertus, c'est la piété. C'est pourquoi Dieu dit dans son Livre qu'il est avec les pieux. Il y dit encore que la piété est la voie du succès et que c'est elle qui nous tire des impasses.
La piété consiste à tenir de ce qui est bien et à rejeter ce qui est corrompu.
La tempérance, la vertu de l'homme envers lui-même l'empêche de suivre ses passions. La tempérance est premièrement cette juste mesure dans les désirs et en second lieu, elle défend à l'homme de désirer ce qui est à autrui ; c'est elle qui l'empêche de voler, frauder, de corrompre par des présents de dépenser follement ; autant de vices qui causent la désintégration d'une société.
L'altruisme est une grande vertu sociale.
Il est la base même du socialisme, le lien qui unit étroitement les divers membres de la société. L'égoïsme est, en effet, le plus grand vice qui puisse atteindre la société.
C'est l'égoïsme qui donne naissance à l'individualisme, qui pousse l'homme à ne chercher que son intérêt particulier en ne tenant aucun compte du bien général. Tandis que l'altruisme engage à se tourner vers autrui ; il cherche le bien de la société.
L'altruisme se concrétise dans l'Islam dans les préceptes concernant la dépense liberale donnée pour la cause de Dieu et dans l'aumône (ZAKAT).
Si la Zakat est, au point de vue religieux une obligation, la dépense liberale y ajoute un mérite supplémentaire.
L'altruisme est un sacrifice en faveur de la société et, plus encore, en faveur de l'humanité entière.
Quant à la perfection, elle est la vertu cardinale qui se rapporte au travail.
Il est rapporté dans la tradition : « Dieu aime que, lorsque vous faites quelque chose, vous le fassiez à la perfection ».
Dans notre lutte actuelle pour l'accroissement de la production, pour augmenter notre revenu national, nous avons le plus pressant besoin de ces vertus cardinales qui se rattachent étroitement au travail pour qu'il soit réalisé à la perfection, évitant toute négligence toute apathie.
SYLLA KARAMOKO
(A suivre)