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Tabaski : la fête du sacrifice d'Abraham célébrée le 6 septembre
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- Titre
- Tabaski : la fête du sacrifice d'Abraham célébrée le 6 septembre
- Créateur
- Karamoko Sylla
- Editeur
- Fraternité Hebdo
- Date
- 6 septembre 1984
- Page(s)
- 12
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007770
- contenu
-
TABASKI
La Fête du sacrifice d'Abraham célébrée le 6 septembre
Lorsque Dieu ordonna en rêve à Abraham d'offrir son fils en sacrifice, celui-ci s'exécuta aussitôt, et Dieu lui dit « oh Abraham, tu as cru à ta vision, et voici comment nous récompensons les vertueux. Nous rachetâmes son fils par une grande victime ».
L'ordre reçu par Abraham n'était qu'une épreuve et une tentation de la part de Dieu. Il voulait montrer aux créatures la belle manière dont Abraham obéissait à son seigneur et se conformait à ses ordres, ce qui lui valait la position honorable et le rang éminent qu'il occupait ; et cela, afin qu'elles l'imitassent dans la recherche des mérites et le rapprochement vers la Divinité.
C'est en mémoire de ce sacrifice que le prophète Mahomet, nous a recommandé d'offrir des hosties à Dieu et a instituté en cet honneur une fête pour tout le monde musulman : l'Aïd al Adha.
Cette fête est ainsi appelée à cause des animaux qu'on égorge pour s'approcher de Dieu.
Aïd signifie en arabe fête. Les lexicographes le désignent : ce qui revient périodiquement. On appelle aussi cette fête l'Aïd El Kebir, la grande fête. On l'appelle en Côte d'Ivoire : Tabaski. Elle se célèbre le 10 du mois Dzoul Hidja au mois de pèlerinage, le jour pendant lequel les pèlerins immolent des victimes dans la vallée de Minane.
PRESCRIPTION
C'est une pratique traditionnelle individuelle, très recommandée. Celui qui l'accomplit est récompensé et celui qui l'abandonne n'est pas non plus puni.
Celui qui est à mesure de se procurer une victime, c'est le fidèle qui possède cent dirhems ou une valeur équivalente indépendante de ce dont il se sert pour sa nourriture. C'est aussi le fidèle dont le prix de la victime n'a pas fait défaut durant toute l'année.
Les voyageurs n'ont pas le droit du sacrifice, même s'ils ont les moyens de se s'en procurer.
CONDITIONS REQUISES POUR LA VALIDITE DU SACRIFICE
Pour les validité du sacrifice, les victimes doivent avoir un certain âge et être exemptes de certains défaut corporels. Ne peuvent servir au sacrifice, la victime borgne, aveugle boiteux, la victime gravement malade, la victime extrêmement maigre, la victime qui a l'oreille fendue, à moins que ce ne soit légèrement, la victime qui a des dents lassées. S'il manque à la victime plus d'un tiers d'une oreille ou de la queue, elle ne peut servir au sacrifice.
Peuvent servir légalement au sacrifice : la victime légèrement malade, la victime châtrée, la victime édentée par suite de vieillesse, la victime qui a la corne brisée mais cicatrisée.
Tout musulman qui n'est pas dans le besoin doit immoler une victime ; cependant, si cette offrande le gênait il pourrait s'unir avec six autres personnes pour l'offrande d'un bœuf ou d'un chameau.
La chair de ces victimes doit être mangée et distribuée en aumône aux parents et amis. Il est interdit de vendre quoi que ce soit de la victime.
COMMENT IMMOLER
Celui qui fait le sacrifice, doit lui-même égorger de sa propre main sa victime. Cependant, il peut se faire remplacer dans cet acte
Celui qui immole doit tourner la victime vers la Kaba et prononcer les mots « Bismillah » et Allahou Akbar ». Il peut ajouter : « Mon Dieu, accepte de moi ce sacrifice, comme tu as accepté celui d'Abraham ».
SYLLA KARAMOKO