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Le mariage islamique face aux autres religions
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- Titre
- Le mariage islamique face aux autres religions
- Créateur
- Karamoko Sylla
- Editeur
- Fraternité Hebdo
- Date
- 11 avril 1985
- Page(s)
- 20
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007768
- contenu
-
Le mariage islamique
face aux autres religions
Il est fréquent que des coréligionnaires, tenus d'épouser une non-musulmane, posent comme condition «première» la conversion à l'Islam.
Pour une femme athée, c'est un moindre mal, mais s'il s'agit d'une Juive ou d'une Chrétienne, contrainte à l'apostasie (abandon public de la religion) l'affaire prend une autre dimension. C'est ce dernier cas qui nous intéresse.
Certes la religion musulmane ne permet le mariage entre un musulman et une chrétienne, que dans des conditions bien définies.
Parmi les divers aspects de ce problème capital soulevé, trois méritent de retenir l'attention : d'une part le mariage d'un musulman avec une femme païenne ou bien avec une femme athée.
Ce mariage est proscrit par l'Islam. Car les convictions de l'époux musulman resteront à jamais en ce cas incompatibles avec celles de l'épouse. Il en résultera pour la famille des dangers de dispute ou de désagrégation. Pour l'Islam, «Le divorce est ce que Dieu déteste le plus parmi les choses licites». L'Islam ne saurait donc en aucune façon y encourager, et c'est la raison substantielle pour laquelle il interdit le mariage dans des situations similaires.
Le mariage d'un musulman avec une femme Chrétienne ou Juive : ce mariage est autorisé par la religion musulmane. Car cette religion vénère le Seigneur Jésus, en sa qualité d'envoyé de Dieu, né d'un prodige ; elle vénère également sa mère la Vierge Marie et rejette les calomnies dont elle fut l'objet de la part des juifs. Ainsi l'épouse Chrétienne ou juive qui désire garder sa religion ne trouverait rien qui soit de nature à l'éloigner de son mari musulman ou bien à exposer sa famille aux dangers des brouilles et de la dissolution. C'est pour cette raison que de tels mariages sont autorisés par l'Islam en dépit de la différence de la part des juifs.
L'avenir de la famille
Le mariage d'un non-musulman, Chrétien ou Juif par exemple, avec une musulmane est interdit par l'Islam. L'interdiction est motivée par le fait que le chrétien et le juif ne croient pas à la sainteté de Mohamed, prophète de l'Islam.
Il en résultera, par la force des choses, que l'épouse musulmane sera portée à prendre en répulsion son mari ; ce qui mettra en danger l'avenir de la famille : telle est la raison pour laquelle l'Islam interdit ce mariage.
SYLLA KARAMOKO