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Titre
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Islam : préceptes et philosophie du jeûne
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Date
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31 décembre 1997
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Résumé
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Historique du jeûne
Le jeûne par définition est une abstinence. Autrement dit une privation du corps et de l'âme de certains besoins naturels les plus appréciés, comme la nourriture, la boisson, les relations sexuelles et la parole. Exemple, le jeûne de la parole de Marie. Il serait tout d'abord :
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nombre de pages
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2
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Identifiant
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iwac-article-0002815
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Droits
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contenu
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Historique du jeûne
Le jeûne par définition est une abstinence. Autrement dit une privation du corps et de l'âme de certains besoins naturels les plus appréciés, comme la nourriture, la boisson, les relations sexuelles et la parole. Exemple, le jeûne de la parole de Marie. Il serait tout d'abord :
- Un rappel des événements et des faits sociaux importants comme le jeûne de la date de la chute de Jérusalem chez les juifs par exemple ;
- l'expiation de certains péchés volontaires ou involontaires, ou bien, pour être délié de certains devoirs ou obligations religieuses. Exemple le jeûne d'Adam (Adama) en guise de dot pour Eve (Awa) ;
- un recours pour éloigner un dommage individuel ou collectif comme une épidémie, une disette. Bref, le jeûne est donc une ancienne forme d'adoration reconnue par tes religions antérieures y compris le paganisme.
Parmi les païens, le jeûne a été pratiqué par les anciens égyptiens de l'époque pharaonique, puis emprunté par les grecs et ensuite par les romains. Il fut aussi pratiqué par les brahmanistes et les boudhistes. Quant aux religions monothéistes, le jeûne a été ordonné à Adam le père de l'humanité, aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans. Preuve que le jeûne est licite dans toutes les religions. Un passage du Saint Coran confirme cela en ces termes : “ô vous qui avez cru ! On vous a prescrit le jeûne comme on l'a prescrit à vos prédécesseurs peut-être seriez-vous pieux” verset 183 du chapitre 2.
Définition du jeûne musulman
Le jeûne musulman consiste en l'abstention par obéissance à l'ordre d'Allah (exalté soit-il) de l'aurore jusqu'à la nuit, de neuf choses à savoir :
1 - Manger et boire ;
2 - l'acte sexuel ;
3 - la masturbation qui aboutit à l'émission du sperme ;
4 - attribuer quelque chose de faux à Allah ou à son prophète (PSLF) même si on se rétracte tout de suite et on s'en repent ;
5 - laisser pénétrer la poussière jusqu'à la gorge ;
6 - plonger seulement la totalité de la tête dans l'eau (il n'est pas interdit de se doucher)
7 - rester en état d'impureté due à l'acte sexuel, aux règles ou aux lochies ;
8 - le lavement purgatif, médicamenteux (l'injection intraveineuse ou sous cutanée est permise sauf si elle vise à neutraliser l'objectif du jeûne) ;
9 - le vomissement volontaire.
Le jeûne musulman a pour but la recherche de l'équilibre entre les deux natures bipolaires de l'homme : le corps (matériel) et l'âme (spirituelle), afin de lui permettre d'être “maître de soi-même”. Il est une école pour l'âme et un hôpital pour le corps en ce sens que le jeûneur reçoit des leçons pratiques de la privation, de la patience, de l'endurance, des peines, de l'affermissement de la volonté et, un repos des appareils et glandes digestifs. Le jeûne constitue donc un acte d'adoration et de purification.
Les catégories du jeûne musulman
Le jeûne comporte trois catégories auxquelles les musulmans prêtent davantage attention.
Primo : Le jeûne légal
C'est le jeûne de figh, le jeûne commun. Le jeûne de tous les jeûneurs comprend cet aspect -là. Il consiste en ce que l'estomac jeûne et que l'on s'abstienne de ce qui est mentionné dans les manuels de jurisprudence comme annulant le jeûne. (cf. définition du jeûne musulman). Il est évidemment agréé, et a un effet, à la fois en ce monde et dans l'au-delà. Seulement ce type de jeûne n'a pas de portée véritable.
Secundo : Le jeûne moral
Le jeûne d'akh-lâq ou moral, requiert qu'outre l'estomac, les autres parties du corps jeûnent. Notamment les organes de sens tels que : les yeux, les oreilles, le nez, la langue et les membres. C'est-à-dire éviter à tout prix de garder le regard sur ce qui est impudique, de remplir les poumons de bonnes odeurs des cuisines afin de tromper la faim, d'éloigner ses oreilles des paroles insolentes ; sans oublier aussi les baisers et les futilités tels que les jeux de loteries, dames, etc. et même les lieux où cela se fait.
Notons aussi que “cinq actions rompent le jeûne : le mensonge, la médisance, la calomnie, le faux serment et la concupiscence” a dit le prophète Mouhammad (paix et salut sur lui et sur sa famille). En outre, est nul et non avenu le jeûne de quiconque se met en colère, crie ou injurie autrui. Sur ce, selon un hadice, “un jour, le prophète vit une femme qui, de colère insultait sa servante, à grands cris. Il fit apporter de la nourriture et dit à la femme : “Mange” ô envoyé de Dieu ! protesta la femme. C'est le mois de Ramadhân ; je fais le jeûne !
Si tu fais le jeûne, reprit le prophète, pourquoi ta langue ne jeûne t-elle pas ! Pourquoi insultes-tu ? En somme, le jeûne d'akh-lâq est une abstinence de ce qui est communément interdit, abstinence de ce qui est déconseillé, et de ce qui est douteux. Ainsi, à travers ce jeûne, lorsque le jeûneur vient au moment de la rupture du jeûne (ifthâr), il doit avoir mérité l'exaucement d'une doua (supplication, prière de demande) et doit avoir acquérir quelque piété.
Tertio : Le jeûne mystique
Il consiste en ce qu'outre le jeûne de l'estomac et des autres parties du corps, le coeur “jeûne” aussi. C'est-à-dire s'abstenir des pensées vaines. Des dispositions viles à savoir, qu'on veille : à ce que le coeur et la jalousie ne s'embrasent pas, à ce qu'il ne s'embrase pas avec fa méfiance, à ce qu'il ne s'attise pas avec l'orgueil, à ce qu'enfin le coeur ne dispense d'attention à tout autre qu'Allah le très haut.
Celui qui s'acquitte du jeûne légal et moral peut espérer atteindre un tel grade au terme du mois de Ramadhân. Etant difficile à observer, il n'est donc pas à la portée de n'importe qui, c'est le jeûne des mystiques. Le mystique est donc quelqu'un qui, lorsqu'il jeûné, atteint un degré où seul la lumière de Dieu brille dans son coeur. Tel est le Summum du jeûne. Le jeûneur doit aller de l'avant, pour enfin parvenir au terme du mois de Ramadhân, selon le noble Coran au rang de ces “hommes que nulle affaire, nul commerce ne distraient de l'invocation d'Allah” verset 37 du chapitre 24.
Cela est faisable si on le veut véritablement
Pourquoi le jeûne durant le mois de Ramadhân ?
Le jeûne fut prescrit le lundi 2 du mois de cha'abane en l'an II de l'Hégire ou en 624 de l'ère chrétienne. Cependant, le mois de Ramadhân fut choisi par Dieu pour devenir le mois du jeûne musulman parce que c'est au cours de ce mois que le St Coran fut descendu du “Lawhé Mahfouz" (table gardée) au ciel le plus bas, et de là il l'a révélé par fragment et par circonstance sur une étendue de 23 années à partir de 611 de l'ère chrétienne. “(Le mois du jeûne) est le mois de Ramadhân au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc, quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne !” verset 185 du chapitre 2.
Et selon un hadice du prophète Mouhammad (PSLF) “le mois de Ramadhân est le meilleur des mois pour Dieu, ses jours, les meilleurs des jours, ses nuits, les meilleures des nuits, ses heures, les meilleures des heures, ses minutes, les meilleures des minutes” donc un mois par excellence pour les bonnes actions, pour les actes de piété. Ouvrons ici une parenthèse pour dire que si pour certaines personnes “le temps c'est de l'argent” chez le musulman digne de foi “le temps c'est la vie”. Aussi, a-t-il dit (PSLF) : “Lorsque le mois de Ramadhân arrive, les portes du Paradis sont largement ouvertes et celles du feu hermétiquement fermées tandis que les démons sont enchaînés”.
Comment faire le jeûne ?
La validité du jeûne requiert l'intention la veille du jour du jeûne car “les actes de l'homme sont jugés d'après son intention” a dit Mouhammad (PSLF). Autrement dit celui qui jeune sans intention n'obtient de son jeûne que la faim. Exemple, on peut prendre chaque jour l'intention suivante “Allahoumma innî nawaïtou Sawma lillahi ta'ala" c'est-à-dire : ô mon seigneur, je prends l'intention de jeûner pour toi.
On peut aussi prendre l'intention de jeûner tout le mois de Ramadhân, s'il n'y a pas de rupture due à un voyage, règle, etc. Il est préférable de prendre le repas du matin dit “Sahour" à la dernière heure de la nuit. Car le prophète (PSLF) a dit “prenez le repas de l'aube car la baraka est dans le repas de l'aube". “Nos jeûnes et ceux des gens du livre (juifs et chrétiens) se diffèrent par le Sahour" a-t-il encore dit. Ensuite s'abstenir des neuf actes sus-cités qui invalident le jeûne (cf. définition du jeûne musulman).
Puis, la précaution recommandée veut que celui qui observe le jeûne ne le rompt qu'après la disparition totale à l'horizon des lueurs rouges solaires conformément à la prescription divine qui dit : “Manger et buvez jusqu'à ce que se distingue pour vous te fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit. Puis accomplissez le jeûne à la nuit". En d'autres termes rompre le jeûne après avoir accompli ces prières obligatoires.
Toutefois, s'il a faim et qu'il ne pourrait pas accomplir avec tranquillité d'esprit ses prières, ou si quelqu'un d'autre est en train de l'attendre, il vaut mieux qu'il rompe son jeûne d'abord, et qu'il accomplisse les prières ensuite. Toutefois, autant que possible, il devrait accomplir ses prières pendant l'horaire recommandé. Enfin, notons qu'il est recommandé de manger sobrement à l'heure de la rupture du jeûne (ifthâr), car le jeûne a pour but de diminuer les envies permanentes au profit du spirituel. Alors, si le jeûneur récupère dans le repas du soir ce qu'il a perdu dans la journée, en ce moment il n'a fait que changer l'heure de son repas. Et comment atteindra-t-il le but du jeûne ?
Avantages et mérites du jeûne
Le jeûne musulman contient d'innombrables avantages dont les principaux sont :
Sur le plan physique
Il a un impact positif sur la santé car, en état de jeûne l'esto-mac se repose, permettant ainsi une adaptation parfaite entre apport et dépense énergétiques. En effet, selon les données de la médecine moderne, lorsque les matières alimentaires s'amoindrissent dans le corps par le jeûne, le corps commence par consommer les cellules malades à cause de leur affaiblissement créé par l'inflammation.
Il est non seulement une mesure préventive contre les maladies de surcharges, mais aussi très efficace dans le traitement des troubles intestinaux chroniques, de l'hypertension et du diabète mellêtis. Il est utile dans le traitement : de la réduction du poids des personnes lourdes, do l'inflammation aiguë et chronique des reins et des maladies du coeur, des maladies dermatologiques épidermiques inflammables aiguës. Il est également un médicament contre l'allergie et les maladies de graisse qui s'attaquent à la peau. Enfin, il accroît la production car, la circulation du sang ne s'éloigne pas du cerveau pour la digestion, rendant ainsi plus aisée la production intellectuelle.
Sur le plan social
Le jeûne entretient l'affection mutuelle de compassion et de la sympathie à cause des multiples sacrifices à consentir durant le mois de Ramadhân. Il amène la paix et l'amour à travers la tolérance qui devient la règle entre les hommes ; puisque le jeûneur s'abstient des injures, des propos malveillants, des manquements et des turpitudes. Cultivant ainsi dans la société l'union et la tolérance. Il permet aussi de jeter un regard consolateur sur les pauvres, les nécessiteux et les orphelins
Sur le plan économique
Le jeûneur, en principe, mange sobrement. En termes clairs, aux repas de l'aube (Sahour) et de la nuit (Ifthâr). Ce qui veut dire que les dépenses vivrières du jeûneur se réduisent. Ce qui lui permet également de penser aux nécessiteux.
Sur le plan spirituel
Le jeûne permet de goûter la joie de l'obéissance à Dieu, car le corps est privé de tout ce qui est licite au profit de l'alimentation de l'âme spirituelle à travers les actes de dévotion tels que : la lecture du Saint Coran, le Zikr ou invocation, les prières surerrogatoires, etc.
Bref, bien que nous bénéficions de plusieurs avantages par l'intermédiaire du jeûne, l'avantage principal est que nous apprenons d'abord la retenue, que nous rendons plus souple nos habitudes. Car, se laisser aller trop librement à manger, à boire et aux relations sexuelles rend esclave de ses désirs et de ses habitudes. Par le jeûne, on se libère de cet esclavage. En effet, dans un hadice goudsi, Dieu (exalté soit-il) a dit : “L'homme abandonne son repas, ses boissons et son plaisir pour moi. Le jeûne est Mien. Et c'est moi qui en récompensera. Un seul bienfait est payé par dix”. Autrement dit, les Anges notent toutes nos actions à l'exception du jeûne. Ensuite, si dans les autres mois lunaires, l'homme nourrit plus son corps que son âme, alors le mois de Ramadhân est pour lui le printemps de son développement spirituel afin de lui permettre d'être “maître de soi-même”. “Grosso modo”, notons que “si les serviteurs de Dieu savaient la valeur du mois de Ramadhân, ils souhaiteraient que l'année entière soit un mois de Ramadhân” a dit le prophète Mouhammad (PSLF).
Maintenant au Summum des bienfaits et mérites du jeûne “l'une des portes du Paradis s'appelle “Ar-rayyan” et seuls les jeûneurs seront autorisés à y entrer. On dira où sont les jeûneurs ? Le jour de la résurrection. Après leur passage, cette porte sera fermée” a déclaré le Saint prophète (PSLF). Enfin, le jeûne a été prescrit par Dieu, non seulement pour éprouver la sincérité des croyants, mais aussi pour qu'ils puissent en tirer profit dans ce monde éphémère et dans l'éternité.
Qui doit jeûner ? Et quels sont ceux qui ne sont pas tenus à l'obligation du jeûne ?
“Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage devra jeûner le même nombre de jours passés en voyage ou pendant sa maladie. Mais, pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si quelqu'un en fait plus, de son propre gré, c'est pour lui, mais il est mieux pour vous de jeûner ; si vous saviez !” verset 184 du chapitre 2 du Saint Coran.
D'office, le jeûne du mois de Ramadhân est une obligation pour tout musulman pubère. Ainsi, les filles commenceront le jeûne lorsqu'elles verront leurs règles entre 9 et 15 ans, et les garçons lorsqu'ils feront la pollution nocturne entre 15 et 18 ans. Autrement dit, chaque musulman adulte et en pleine possession de ses facultés mentales doit jeûner le mois de Ramadhân à l'exception :
1 - Des enfants mineurs. Mais ils peuvent jeûner en guise d'apprentissage ;
2 - des voyageurs non professionnels, et que la distance à parcourir, aller-retour soit au moins 44 km et que la durée du voyage n'excède pas les dix jours. Alors la compensation des jours manqués se fera jour pour jour.
3 - des personnes rendues définitivement incapables de jeûner un jour à un autre. Il s'agit des gens trop âgés et trop faibles, puis des personnes atteintes de maladies incunables ;
Ils doivent offrir la mesure d'un moudd (entre 708 et 750 g) de nourriture courante à un pauvre pour chaque jour non jeûné ;
4 - des personnes qui peuvent récupérer d'un moment à l'autre leur disponibilité à accomplir le jeûne comme les personnes atteintes de maladies curables;
Elles doivent offrir un “moudd” de nourriture à un pauvre pour chaque jour. Et la précaution recommandée commande qu'elles accomplissent le jeûne manqué ;
5 - les femmes enceintes dont l'accouchement est proche et pour qui, jeûner serait nuisible à l'enfant qu'elles portent ou à leur propre santé ; elles doivent offrir un “moudd” de nourriture à un pauvre pour chaque jour de jeûne manqué et observer plus tard le nombre de jeûnes non accomplis ;
6 - des mères nourricières dont le lait diminue et que le jeûne soit nuisible à l'enfant ou pour elles. Elles devraient seulement offrir un “moudd” pour chaque jour de jeûne non observé ;
7 les femmes en état de menstruation ou de lochies doivent renvoyer le jeûne pour après ces périodes et seulement les remplacer un jour pour un jour.
Enfin, il est détestable, pour un voyageur, ainsi que quiconque ne peut pas jeûner pour une raison quelconque d'avoir des rapports sexuels, de manger ou de boire à satiété pendant la journée au mois de Ramadhân.
Le rachat d'un jeûne manqué (Kaffâra)
Celui qui rompt expressément un jour de jeûne fera une réparation ou expiation dite Kaffâra. Il doit soit affranchir un esclave, soit jeûner deux mois en plus du jour manqué, soit nourrir soixante pauvres en offrant à chacun un “moudd” de nourriture courante (Maïs, riz, pain, etc.). Et s'il se trouve dans l'impossibilité de s'acquitter de ses trois modes de rachat, il doit se contenter de donner une aumône, selon ses moyens, et demander le pardon divin. Et la précaution obligatoire veut qu'il s'acquitte du rachat lorsque cela lui est possible.
Hamadi BARO
Le Pays
Frédérick Madore
