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Rencontres du premier ministre avec les chefs religieux : portez la "Bonne nouvelle" de la dévaluation aux fidèles
- Titre
- Rencontres du premier ministre avec les chefs religieux : portez la "Bonne nouvelle" de la dévaluation aux fidèles
- Créateur
- Jean-Claude Ablet
- Editeur
- La Voie
- Date
- 29 janvier 1994
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007620
- extracted text
-
mane.
Suite à la dévaluation du franc CFA et ses conséquences futures, au plan social, le Premier ministre a rencontré, ces deux derniers jours, des délégations des communautés catholique, protestante et musul-
"Allez partout-dans synagogues, cathédrales et mosquées-dire aux fidèles chrétiens et musulmans que le franc CFA a été dévalué et annoncez, en expliquant, les conséquences positives que cette opération pourra provoquée", a dit, en substance, le Premier ministre, M. Kablan Duncan, aux hommes de Dieu, en les recevant à la Primature. Peu rassuré que sa conférence de presse et les multiples campagnes de presse sur le sujet ait porté, le Premier ministre qui connaît la force de persuasion des prédicateurs, ne pouvait trou-
RELIGION
RENCONTRES DU PREMIER MINISTRE AVEC LES CHEFS RELIGIEUX
Portez la "Bonne nouvelle" de la dévaluation aux fidèles
Mgr Paul Dacoury-Tabley, évêque auxiliaire d'Abidjan. ver meilleurs alliés ailleurs. Hommes de foi et de paix, chrétiens et musulmans ont promis apporter leur contribution dans cette campagne d'explication. Mais si, à en croire l'Evangile, "L'homme ne saurait vivre seulement de pain…", il n'est pas
non plus faux de savoir que la connaissance des versets, même les bénéfiques, ne peut se substituer au pain de chaque jour. C'est pourquoi, après avoir écouté les préoccupations du Premier ministre, Mgr Paul DacouryTabley, président de la Commission épiscopale de l'Enseignement catholique, n'a pas manqué de mettre sur le tapis le problème des arriérés de subvention que l'Etat doit à l'école catholique et sa conséquence, le versement irrégulièr des salaires aux enseignants.
Au total, 1 milliard 200 millions de francs sont dus par l'Etat au titre d'arriérés en subvention de l'année 1993. "Si l'Etat apure ses dettes, nous pourrions être de bons échos auprès de nos partenaires", a semblé répondre Mgr Paul Daucoury qui, pour être homme de "paroles de Dieu", ne sait pas moins que "ventre affamé n'a point d'oreilles".
Jean-Claude Ablet
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