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Le CNI devant le tribunal, ce matin : que la justice arrête la provocation de Diaby Koweït
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- Titre
- Le CNI devant le tribunal, ce matin : que la justice arrête la provocation de Diaby Koweït
- Créateur
- Gnaka Lagoké
- Editeur
- La Voie
- Date
- 27 juillet 1994
- Page(s)
- 4
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Idriss Koudouss Koné
- Conseil Supérieur Islamique
- Procès CNI-CSI
- Front populaire ivoirien
- Diaby Moustapha
- Conseil National Islamique
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007594
- contenu
-
LE CNI DEVANT LE TRIBUNAL, CE MATIN
Que la justice arrête la provocation de Diaby Koweit
C'est ce matin, à 8h, que le Conseil national islamique (CNI), dirigé par l'imam Idriss Koudouss, comparaît devant le tribunal de première instance d'Abidjan, statuant en matières civile et commerciale, à la requête du Conseil supérieur islamique (CNI), dirigé par M. Diaby Moustapha Koweit qui réclame la dissolution du CNI.
M. Diaby Moustapha Koweit, président du Conseil supérieur islamique (CSI), a traduit devant le tribunal de première instance, qui statue sur les litiges civils et commerciaux, le Conseil national islamique (CNI), dirigé par l'iman Idriss Koudouss. Le CSI s'est attaché les services d'un huissier de justice. Le Conseil supérieur islamique, qui existe depuis 1979 et qui prétend être une association fédérative, n'a jamais caché son dédain pour le CNI. L'assignation en nullité et en dissolution faite par le CSI contre le CNI, sous les bons conseils de l'avocat de la maison, Me Kadidia Touré, est suffisamment claire. Le CSI ne tolère pas l'existence du CNI qui a vu le jour en janvier 1993. À dire vrai, l'assignation en nullité et en dissolution du CNI par le CSI est particulièrement surprenante. À la lecture des motifs, l'on ne peut s'empêcher de sourire car pour M. Diaby Moustapha Koweit, le CNI a été reconnu, après avoir exercé des pressions sur l'État ivoirien.
Alors, question : comment une organisation, comme le CNI peut-elle réussir à contraindre un État à reconnaître son existence ? Surtout quand on tient compte de la toute-puissance de cet État qui dispose d'une police, d'une armée et d'une administration. C'est un secret de polichinelle, le pouvoir ivoirien est en train de fomenter un complot contre la communauté musulmane et le CNI. Comment ne pas penser que l'assignation en justice du CNI par le couple Diaby Moustapha Koweit - Kadidia Touré est une béquille pour le pouvoir qui chancelle dans son combat contre l'organisation d'Idriss Koudouss ? Comment ne pas penser à un complot du pouvoir contre le CNI ?
La connivence entre le CSI et l'État ivoirien semble être claire. Car le CNI œuvre pour la conscientisation des fidèles d'Allah. Le pouvoir, par ses bras séculiers, M. Diaby Moustapha Koweit et Me. Kadidia Touré..., orchestre une propagande dont l'objectif est de présenter le CNI comme une organisation qui va mettre l'intégrité nationale en péril. Ainsi, le pouvoir voudrait le faire passer comme une association "d'intégristes enragés". Ce n'est donc pas un hasard que le préjugé soit inscrit dans le chapelet des motifs pour lesquels le CSI demande la dissolution du CNI. Le danger d'une déchirure sanglante est réel. Que dire alors de ces sectes qui foisonnent au nom du christianisme ? Espérons que la justice arrêtera simplement la provocation de ce Diaby Koweit.
Gnaka Lagoké