Fête de la Tabaski : le sacrifice du mouton... une offrande à Allah!
- Titre
- Fête de la Tabaski : le sacrifice du mouton... une offrande à Allah!
- Créateur
- Maurice Lohourignon
- Editeur
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La Voie
- Date
- 25 juin 1991
- nombre de pages
- 1
- Droits
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- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007543
- contenu
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FETE DE LA TABASKI
Le sacrifice du mouton…
une offrande à Allah !
Le dimanche 23 mai, la communauté musulmane de Côte d'Ivoire a connu une journée particulièrement gaie ; ce fut un moment de recueillement et de grande méditation. Allah est grand !
Le prophète Mahomet a dit, un jour : "Que l'homme n'accomplit pas une action plus agréable que celle d'offrir un sacrifice, le jour de la résurrection et l'offrande viendra intacte avec…" Et depuis des millions d'années, la communauté musulmane, à travers le monde, célèbre la Tabaski, en souvenir du sacrifice qu'Abraham a voulu accomplir en offrant son fils unique, Ismaël, à Allah. En effet, à 66 ans, le Prophète Abraham reçut l'ordre d'immoler son fils unique, Ismaël. Satan tente alors de l'en dissuader, à plusieurs reprises. Mais sa foi inébranlable en Dieu eut raison du démon et il prit la décision d'accomplir, sans remords, la volonté du Tout-Puissant. Et la reconnaissance d'Allah fut accomplie : Dieu lui envoya, par l'entreprise de l'ange Gabriel, un bélier à immoler, en lieu et place de son fils ; c'est en souvenir de ce sacrifice que la communauté musulmane ivoirienne a sacrifié, le dimanche dernier, à travers le pays, et par milliers, une bête pour l'amour de Dieu. A travers le souvenir de l'acte d'Abraham, les musulmans de Côte d'Ivoire sollicitent la grâce du Tout-Puissant. Ils ont mangé et fêté la Tabaski, dans l'allégresse générale. Ils ont partagé les repas avec leurs familles et leurs amis. En ce jour saint, les musulmans sont venus au secours des malheureux et des pauvres.
Le sacrifice du mouton, au-delà de la tradition abrahamique est un acte chargé de symboles. C'est un acte de reconnaissance à Allah et un geste louable envers les pauvres. Il faut penser à ceux des Ivoiriens qui, par milliers, sont sans travail, sans école et sans bourse aucune pour vivre et élever convenablement leurs enfants. Au moment où la Côte d'Ivoire traverse des périodes de turbulences socio-politiques, c'est un appel en direction du pouvoir, pour accepter de discuter avec tous les partenaires sociaux. Il faut chercher des solutions négociées avec tout le corps social. En déplaçant les solutions des problèmes dans le temps, pour gagner du temps, on sacrifie ainsi des milliers d'Ivoiriens et ce sacrifice, Allah n'en veut point.
Maurice Lohourignon
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