La communauté musulmane chez Houphouët : les six doléances des musulmans
- Titre
- La communauté musulmane chez Houphouët : les six doléances des musulmans
- Créateur
- Charles Bédé
- Editeur
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La Voie
- Date
- 28 janvier 1993
- nombre de pages
- 2
- Sujet
- Idriss Koudouss Koné
- Mosquée Salam du Plateau
- Hadj
- Félix Houphouët-Boigny
- Congrès CNI (1993)
- Yopougon
- Conseil National Islamique
- Droits
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- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007532
- contenu
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La communauté musulmane a été recueillie, hier, en fin d'après-midi par le chef de l'Etat, Son Excellence M. Félix Houphouet-Boigny. Plusieurs doléances lui ont été adressées.
Vingt jours après le congrès constitutif du Conseil national islamique, la communauté musulmane a été reçue, hier, à 18 h 40, par le chef de l'Etat, en sa résidence privée de Cocody. Conduite par El Hadj Koudouss Idriss Koné, président du Conseil national islamique, iman de la mosquée Bilal de Yopougon Port-Bouët II, la délégation musulmane était composée des représentants du Conseil supérieur des imans, du bureau provisoire du Conseil national islamique, des représentants des associations des femmes musulmanes et de la jeunesse musulmane. Au cours de la rencontre avec le chef de l'Etat, le porte-parole de la communauté musulmane, El Hadj Koudouss Idriss Koné, a exprimé au président de la République les préoccupations des musulmans. Six doléances ont été présentées au président Houphouet-Boigny, à savoir : disposer d'un terrain à Cocody pour la construction du siège du Conseil ; d'un lieu de culte dans la commune du Plateau ; bénéficier de la prise en charge de l'organisation matérielle du pèlerinage à la Mecque, en collaboration avec l'administration. Le porte-parole des musulmans a sollicité l'introduction de la langue arabe comme seconde langue dans l'enseignement secondaire ; la programmation de l'émission télévisée religieuse Allahou Akbar jeudi, à 20 h 30, après le journal télévisé de la première chaîne. La dernière doléance des musulmans stipule que le lendemain de la nuit du destin soit décret jour férié.
Le Président, sans faire de commentaires, a simplement promis de se prononcer sur toutes ces doléances, très prochainement.
Charles Bédé
