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Contre-indication médicale du jeûne : que doit faire le jeûneur malade?
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- Titre
- Contre-indication médicale du jeûne : que doit faire le jeûneur malade?
- Créateur
- Foussény Diaby
- Editeur
- La Voie
- Date
- 24 février 1995
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007494
- contenu
-
RELIGION
CONTRE-INDICATION MEDICALE DU JEUNE
Que doit faire le
jeûneur malade ?
Dieu le Miséricordieux a dit, en instituant le jeûne aux musulmans, que "... Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage devra jeûner un nombre égal d'autres jours..." SII, V 184.
C'est pour cette raison que le Secours médical islamique (SEMI) a produit un petit document à l'intention des malades musulmans. Dans ce document, il est conseillé de ne pas jeûner en cas d'hospitalisation, et c'est à la sortie de l'hôpital que le malade jeûne en fonction de sa santé.
Ainsi, en cas de maladies aigües, dites "évolutives", le jeûne est absolument contre-indiqué. En effet, les urgences médicales ou chirurgicales, notamment l'accès les 8 heures. Donc, se référant à cet autre verset du saint Coran : "Nulle contrainte en religion", le SEMI conseille de ne pas jeûner.
Par contre, l'état de santé de certains malades peut être stabilisé par des prises médicamenteuses en 24 h. Ainsi, ceux-ci répartiront leur prise de médicaments entre la rupture du jeûne et 4 heures du matin, lors des repas dit Souhour.
Pendant le jeûne, un malade peut faire des injections, des massages, des pansements de plaies ou tout autre traitement qui ne permet pas l'accès des médicaments dans la gorge ou l'estomac par la bouche, les voies respiratoires, les yeux. Si, en cas de force majeure, le produit parvient dans la gorge ou dans l'estomac, le jeûne n'est pas valable. Ceux qui subissent une
Dimanche prochain, les musulmans vont célébrer la nuit du destin.
palustre, le syndrome fébrile, la diarrhée aiguë, le vomissement, les syndromes douloureux aigus et la hernie étranglée mettent en péril la vie du malade quand il n'y a pas de traitements immédiats. Il en va de même des maladies chroniques comme le diabète, l'ulcère gastro-duodénal, les rhumatismes dégénératifs (lombalgies, gonalgies) où le jeûne est absolument contre-indiqué. En effet, l'état de santé de ces malades exige la prise, à plusieurs fois dans la journée, des médicaments pour calmer le mal. La dose totale des médicaments prescrits est étalée sur les 24 h, à raison d'une prise toutes perfusion pendant l'hospitalisation doivent rompre immédiatement le jeûne.
Le Secours médical islamique (SEMI) conseille vivement à toute personne inquiétée par son état de santé de consulter un médecin.
Rappelons que depuis le lundi soir, certains musulmans sont rentrés en retraite spirituelle pour les dix derniers jours du Ramadan, dans les mosquées. Ils se consacreront entièrement à l'adoration d'Allah, suivant la pratique pieuse du Prophète Mohamed (SAW).
Diaby Foussény