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Le Rendez-Vous #301
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Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #301
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 30 mars 2017
- numéro
- 301
- nombre de pages
- 8
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001500
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-
Le Ministre
Boukpéssi
TOGO
ORGANISER LE CINQUIEME PILIER DE L'ISLAM
L'Arabie Saoudite relance la
attellent, le Togo observe
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 301 du 30/03/2017 Prix 250 F CFA
Rendez-Voz
INSTRUMENTALISATION DE
LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE
Bain de foule au fils, hommage
régional au père
Le 6è anniversaire de feu
Antoine L. relance les débats autour de Bodjona
Lancement de la 7ème édition du concours national de l'humour
Litiges communautaires dans la région. centrale
DE LAMA-TESSI A TINDIASSI, LE DANGER D'UNE
Le mystère du vieillissement
machine, les membres s'y Pourquoi vieillit-on ?
Vue partielle de la foule au meeting disperssé
Les préfets militaires de Faure, souffre douleur de la démocratie
Après l'épisode de Mango, BAKALI empêche un meeting du PNP à KARA
Réforme constitutionnelle au Bénin
Mandat unique
de 6 ans,
Talon s'exclut
Les Gendarmes emportant le groupe électrogène après avoir semer du bordel
Tchodie
Le Commissaire
21
Décidément, le PNP d'ATCHADAM
Tikpi a des soucis à se faire. Au bout du rouleau les prédateurs doivent donc finir avec le peuple avant de finir avec lui car tous les jours qui passent le PNP devient un parti du peuple. Il y a à peine un mois, un de ses militants tombait sous les balles dans une manifestation pacifique militairement réprimée. Malgre les fortes pressions et menaces pour réduire la famille du martyre au silence, le parti n'a pas voulu en faire une quelconque récupération politique, et à continuer à égrener son agenda politique tout en faisant le deuil. Le PNP a donc poursuivi la semaine surpassée sa tournée à
l'intérieur du pays. Ce 11 mars au matin, une caravane a parcouru les artères de la ville Mango en prélude au meeting du 12. Tout était mis en
Hebdomadaire Togolais d'Informations
et d'Analyses
Récépissé N° 0160/18/06801/HAAC
www. rv-togo. info
Rendez-Vo
place et les organisateurs locaux Ob 9102_91
avaient déjà mobilisé les populations pour la circonstance. C'est sans compter avec la hargne d'une bande d'une dizaine de jeunes a solde du préfet militaire de la ville. Instrumentalisés par le préfet, des jeunes surexcités disent ne pas être d'accord avec la tenue du meeting et que les organisateurs avaient démobilisé leurs installations avant qu'il ne soit trop tard. Ils étaient arrivés à bord de motos trépieds chargées de cailloux. L'atmo-
Vous
Rédacteur en Chef : Sebou Nouroudine
Rédacteurs :
Ali Ouro-Bossi Mouzammilou Bang'na Dossey S.
sphère était électrique et suite au rapport des organisateurs, l'étatmajor du parti a décidé de sursoir à la rencontre. Précédemment c'était le préfet en personne qui a planté le décor. Au bout du fil, le préfet exprime son désaccord par rapport à la tenue du meeting sous le fallacieux prétexte qu'il n'a pas vu une autorisation à ce sujet. Toutes les explications du PNP ont rencontré un refus militaire, la suite on la connait. A peine née, le parti prend du terrain, il ne nous appartient pas de le démontrer.
A Kara, le commandant a reçu l'ordre d'empêcher le meeting. Ceci a été une manigance entre lui le pré-
fet et le maire de la ville. Ceux qui ont interdit le meeting n'ont avancé aucun argument pour le faire. Quand la démarche administrative a été faite à Lomé dans le cadre de
Reporter photo : Soulé M. Fadalou
Infographie : Benjamin K Tchabi Imprimerie : la Colombe Tirage : 2000 exemplaires
Directeur de Publication : Abi-Alfa Izotou
Tél : 90053841/900292 :45 Mail : abialfa@gmail. com
PIP
Atmophère tendue avec les Gendarmes
RV REPORTAGE
Les préfets militaires de Faure, souffre douleur de la démocratie
Après l'épisode de Mango, BAKALI empêche un meeting du PNP à KARA
ce meeting, l'autorité devait appeler le parti pour luis faire part de ses inquiétudes si inquiétudes il y avait aussi bien dans la démarche que dans les dispositions à prendre pour le meeting. Le parti n'a reçu aucune remarque. Rédigée le 09 février, une lettre a pourtant été
reçue par la mairie de Kara le 06
mars à toute fin utile. Le maire de
Kara aurait pu aussi appeler le parti
s'il y avait des appréhensions, ceci n'a pas été le cas. L'officier de la gendarmerie arguait que le préfet ne leur a pas informé de la tenue du meeting. Le PNP de lui répondre qu'il n'appartenait pas au préfet de les informer mais au préfet, s'il ne l'a pas fait cela ne les engage pas. Il dit, s'il arrivait que le préfet ne soit pas informé. Le PNP lui a répondu que cela est de la responsabilité du ministre. La loi est claire et le PNP l'a observée. L'officier poursuit que la mairie soulève quelques inquiétudes, et pourtant la lettre lui a été déposé depuis le 06 dernier, elle aurait pu saisir le parti. Et c'est sur le terrain du meeting qu'il faut le signaler au parti ? Les hommes politiques ont fait usage de loubards pour semer le désordre et trouver un argument à un refus pour cette manifestation politique. Fort heureusement tout a été clair et les échanges avec le commandant dépêché sur les lieux disent tout. La loi sur les manifestations publique n'a pas de secret pour le président du PNP, juriste et consultant, il a été plusieurs fois sollicité par la COPED pour former les officier de gendarmerie et de
police à Nosté et à Kpalimé. Mais comme il fallait à tout prix empêcher la manifestation, Bakali et ses hommes n'ont pas manqué de subterfuges. Premièrement les milices préparées pour troubler le meeting ont débranché à la station la prise du fils conducteur qui alimentait le meeting en électricité. Ensuite, le PNP a branché son groupe électrogène mais là encore ils sont revenus à la charge en coupant les câbles. Pendant que les militants cherchaient à savoir ce qui n'allait pas, les gendarmes ramassent le groupe électrogène et détalent. C'était vraiment ridicule comme ne scène. Faute d'arguments valables, c'est donc manu militari que les installations du parti ont été dé-parfaitement que "le deux" (2) est
etc.
Le Pdt du PNP à son arrivée au meeting
KARA, le 25 mars 2017 Brave et laborieuse population de la ville de Kara et ses environs ; Chers compatriotes ;
Prendre la parole ici même et maintenant est une opportunité pour laquelle le Parti National Panafricain (PNP) ne manquera pas d'être infiniment reconnaissant.
Pour cela, nous nous inclinons devant la mémoire des ancêtres, ceuxlà même qui ont fondé le pays Kabyè avec sa culture comme apport à la diversité qui fait la richesse de notre pays le Togo
Ensuite, je voudrais rendre un hom mage mérité aux femmes et hommes du troisième âge, les vieillards qui constituent la mémoire du pays Kabyè. Certes, Ils n'ont pas pu faire le déplacement de ce matin. Mais je sais que de leur chambre, ils nous écoutent leurs oreilles de sages.
A présent, c'est avec un réel plaisir que je me tourne face à la jeunesse, filles et garçons, présents et non présents à ce rassemblement. M'adres sant à vous, je pense à la jeunesse togolaise dans son ensemble. Au bout d'un demi-siècle de pouvoir, et d'une minorité à une autre autour du noyau Gnassingbé, le peuple togolais est une société traversée par des conflits divers dont il aurait pu être épargné.
En fait, les conflits que connaissent nos sociétés sont le résultat de la stratégie conçue autour de la division savamment inoculée, d'une part, et de la pauvreté créée de toute pièce et administrée aux Togolais, d'autre part.
La méfiance et les rivalités sont par-
100 tout entre régions, entre préfec-
tures, entre villes, entre quartiers d'une même ville, entre cantons d'une même localité, entre villages d'un même canton, entre ethnies répondant au fond à une communauté d'histoire et de culture (monde négro-africain), entre professions,
mobilisées et le groupe électrogène emporté par les gendarmes. Le parti n'est pas dupe et le PNP observe ces difficultés créées de toutes pièces autour de ses activités. Depuis ses premières sorties politiques, le parti du cheval ratisse
Pour s'en convaincre, point n'est besoin d'aller chercher loin. Il suffit de penser à la manière dont le Sud de notre pays a été artificiellement opposé au Nord de notre pays. Pour y arriver, le laboratoire d'Eyadema a tout simplement ignoré, volontairement, bien entendu, le Centre. Ce laboratoire chargé de la manipulation des consciences sait
Le Rendez-vous N° 301 du 30 Mars 2017
Discours du Président du PNP à l'attention des population de Kara
large et il y a de quoi soulever des inquiétudes dans les rangs de ceux qui dirigent. Le Togo reste toujours émaillé de ces poches de résistance où des préfets, souvent militaires, apparemment nommés pour des besoins de la cause, jouent bien leur rôle. Avec ce quadrillage militaro-politique du pays, on peut sérieusement redouter des incertitudes politiques à venir et les comportements des valets locaux ne démentent pas les appréhensions. En attendant que le chien aboie au Togo, la caravane du PNP est attendue en Allemagne du 08 au 22 avril 2017. Le président national du déferlant rouge animera un meeting à Cologne, Hambourg et à Munich. Lisez pour le moment en intégralité le message que le PNP devait livrer aux populations de Kara quand les portes de la ville lu ! ont été fermées.
toujours conflictuel.
Pensez aux critères non écrits à par-. tir desquels sont créés les préfectures et les cantons. N'oubliez pas non plus la manière dont la chefferie traditionnelle est administrée et la composition des différents gouvernements.
Eyadema disait aux militaires, aux forces de l'ordre et de sécurité : C'est vous qui êtes au pouvoir, puisque le Président que je suis est militaire. Si Eyadema était sincère avec luimême, c'est un militaire qui l'aurait remplacé en 2005.
Eyadema disait aux membres du RPT C'est votre parti qui est au pouvoir. Si Eyadema était sincère avec lui-même, c'est un membre du RPT sans discrimination aucune, qui l'aurait remplacé en 2005. Eyadema disait à ceux qu'il considérait comme les "Gens du Nord C'est le Nord qui est au pouvoir. Selon Eyadema, les "Gens du Sud" ne sont pas bons : Pendant ce temps, quatre épouses d'Eyadema sur cinq (4/5) sont Ewé ; nombre de ses ministres et de ses conseillers sont Ewé. Si Eyadema était sincère avec lui-même, c'est une femme du Nord" ou un homme du Nord" (tout court) qui l'aurait remplacé en 2005. Eyadema disait aux populations de Kara C'est vous (les Kabyè) qui êtes au pouvoir. Si Eyadema était sincère avec lui-même, c'est un Kabyè d'un village quelconque de Kara qui l'aurait remplacé en 2005. Eyadema disait aux populations de Pya C'est vous (les Gens de Pya) qui êtes au pouvoir. Si Eyadema était sincère avec lui-même, c'est un homme ou une femme de Pya qui l'aurait remplacé*
Au final, rien de tout cela. Ce fut une savante manipulation des consciences. N'avez-vous pas vu que celui qui l'a remplacé n'est personne d'autre que son propre enfant ? C'est la légitimité par simple filiation qui l'a emporté.
Si nous ne sortons pas de ces ghettos, et si nous ne nous éloignons pas de l'identification au pouvoir, nous ne pourrons pas bâtir un Togo pour tous De surcroit nous serons inca pables de construire une Afrique digne et respectée. Aujourd'hui, il urge de revenir à la cohabitation pacifique antérieure à la
Suite à la page 4
La Rédaction
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Ils sont parfois désignés sur des motifs politiques et occupent leurs postes souvent au détriment de la tradition. Du coup, la plupart de ces messieurs ne valent plus que par leurs couronnes, si ce n'est leurs cannes. Mais devant certaines circonstances, ils savent se mettre debout pour défendre le reliquat des US et coutumes. Les chefs traditionnels démontrent présentement à Sokodé qu'on ne peut
pas tout leur retirer ils ont un honneur à conserver. Au-delà de ce triste tableau, les soucis ethnico-communautaristes portent un coup à la tradition. Au Togo, la tradition ne fait pas seulement pitié mais elle fait peur puisqu'elle devient, au gré des problèmes, un danger public. Depuis longtemps, dans nos écrits, nous vous avions démontré comment la Région centrale est victime de ses terres, présentement elle meure de sa coutume.
La Plaine de MÔ d'abord
Contrairement aux habitudes, les populations de la plaine de Mô, principalement celles de la zone de Tindjassi, font parler d'elles. Le constat qui se dégage à la première analyse est que, très souvent, nos populations, dans leurs différences communautaires, ont souvent appris à vivre en harmonie et à se respecter réciproquement chacune dans ses limites. Mais quand leurs fils, bombardés, du ronflant titre de "cadre", souvent basés à la capitale, fourrent le nez dans leur quotidien, les sujets qui faisaient rire deviennent des soucis communautaires. La plaine de Mô, notamment Tidjassi ou Tindjasi selon qu'on soit du Togo ou du Ghana, est une tragicomédie dont le metteur en scène est le commissaire Tchodiè du service matériel de l'OTR. Les populations sont venues du Ghana pour s'installer à Tidjassi. Ceci suite à une guerre fratricide entre les communautés Kpamkpama et Dagomba. Au gré des deux phases de la guerre, l'installation se fera en deux étapes. D'abord celle de 1968-1969 et ensuite celle de 1983.
Les réfugiés s'installaient progressivement vers le Togo car les Ghanéens occupaient le territoire en avançant, ce qui les obligeait à se déplacer au fur et à mesure de la conquête territoriale. Les Ghanéens visaient la montagne de Boulow, situé du côté ouest au niveau de Fazao. Mais, grâce à la vaillante armée togolaise sous Eyadema et aux combattants civiles levés ici et là, les conquérants se sont arrêtés à Tidjassi désormais divisés en deux zones,
M 08 ub
"Tindjassi" côté togolais et "Tindjasi" côté Ghanéen. Cette guerre est un passé encore récent. Elle a tellement mobilisé des sacrifices en milieux tem que, jusqu'ici, des chansons épics circulent dans les danses traditionnelles en mémoire des braves citoyens tombés pendant cette mauvaise passe de l'histoire commune des Togolais. Mais avant cette guerre ethnique qui a permis au pays voisin d'empiéter sur le territoire togolais, tout Tidjassi était togolais. C'est pendant ces mouvements que les communautés togolaises, tem, kabyè, Losso et autres, venant du Ghana se sont installées sur le territoire Djarikpaga dont les tem sont les propriétaires.
Pour s'installer, ils sont venus naturellement solliciter la terre aux populations de Djarikpanga. Ces populations togolaises, déplacées par la guerre et en quête de nouveaux territoires étaient, dans leurs démarches, représentées auprès des autochtones par Adam Sibabi Akpo, résident à Kparatao présentement, au nom de la communauté tem et les doyens Kabissa, Mabafeyi, Kadjido, au nom de la communauté Kabyè. C'est une affaire des années 70-80. Ainsi, quand ils s'y rendaient, ils ont été accompagnés par des témoins encore en activité : le cas du jeune GNOZITCHAOU Salissou, présentement technicien des TP. Afligés, ils ont été accueillis et installés par les frères tem de Djarikpaga. Depuis, ces communautés Tem, Losso et Kabyè, vivent côte à côte et chacune connaît les limites de l'autre dans le respect du droit des au-
tochtones. Indépendamment des autochtones, chaque commu-présentant de la communauté nauté avait son responsable communautaire. Les tem ont toujours eu pour chef un fils de Djarikpaga qui représentait aussi bien les Tem installés que les autochtones de Djarikpaga. Tout récemment, à ce titre, Monsieur Daoud ADOLE est désigné chef. Daoud ADOLE est non seulement l'actuel chef de la communauté tem allogène mais il est aussi originaire de Djarikpaga et donc dépositaire des us et coutumes du milieu. Les chefs spirituels de la tradition Djarikpaga s'apprêtent à lui faire les cérémonies d'installation, comme ça se fait souvent. Mais les communautés voisines commençant à avoir une cohabitation difficile, la cérémonie prend du plomb dans l'aile, parce que des cadres le veulent ainsi. Tchodiè s'oppose à toute cérémonie de la part des autochtones. Il estime que chacun est autochtone là où il occupe, pas question d'un quelconque autochtone qui ferait des cérémo-
RV DOSSIER VA
Litiges communautaires dans la région centrale tableaub ew 10. Sagngel sb stive
DE LAMA-TESSI A TINDJASSI, LE DANGER D'UNE INSTRUMENTALISATION DE LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE
La chefferie traditionnelle n'est pas encore sortie de l'auberge au Togo. Devenue un simple outil au service des hommes politiques, s'il existe un pan de l'organisation sociale qui a perdu de sa valeur et son originalité, c'est bien la chefferie traditionnelle. Au Burkina-Faso voisin, le Moro-Naba est et restera encore une autorité morale nationale, un symbole du caractère inaltérable d'une tradition indomptée par les politiques. Inutile de rappeler le rôle capital joué par le Moro-Naba lors de la dernière révolution. Au Ghana, la succession Ashanti est encore une force vivante qui incline, le cas échéant, un chef de l'Etat, quel qu'il soit. Malgré son ancrage dans la démocratie, le Dahomey n'a pas encore divorcé avec sa légendaire tradition royale. Où en est-on au Togo ? D'abords, de la lignée Nambiema de Mango au chef Kpelenga de Lama-Kara pour aboutir aux Agokoli dans le Sud en passant par les chef supérieurs Ouro ISSO dans la région centrale, les chefferies centrales ont purement et simplement disparu. A quelques exceptions près, pour des motifs politiques, la gestion traditionnelle des affaires publiques, si elle existe, est émiettée entre les mains de petits valets, d'abord en mal de popularité parce qu'ils n'arrivent pas souvent à se démarquer des accointances politiques et ensuite sans charisme parce que leur mourante autorité est monnayée entre les mains de parrains. Des parrains, eux aussi politiques, à qui ils doivent leur "trône" souvent usurpés.
nies au nom des différentes communautés allogènes. Il faut relever que si l'islam a pris du terrain en milieu tem, il reste encore qui sont attachés à la tradition ances-
trale surtout quand il est question des problèmes fonciers et communautaires. Au nom du nouveau principe qui veut que chacun soit autochtone sur sa portion, il est
Le Commissaire Tchodié.
arrivé un moment où, les différentes communautés qui se partagent cette plaine ont senti le besoin de faire des cérémonies aux mânes de la localité. Le fétiche qui reçoit cette offrande s'appelle "TCHAA DIDJORE", c'est-à-dire, ancêtre des rochers, en tem. Il est installé par le peuple Djarikpaga, spropriétaires terres et dépositaires de la coutume.
Les communautés se réunissent
autour de ce fétiche et s'apprêtent à procéder au cérémonial. Le re-
Losso de soulever quelques inquiétudes. Il a voulu qu'on lui rappel « le nom du fétiche qui va recevoir le sacrifice » . On lui fait savoir que c'est TCHAA DIDJORE. II continue, « < cette appellation que porte l'idole est dans quelle langue » ? On lui répond que « c'est en langue tem » . « Est-ce qu'il y a le représentant des Tem avec nous présentement » ? On lui répond « non » . « Comment comptons-nous faire des cérémonies à un fétiche en excluant ses propriétaires ? » . Il s'est lever pour partir et la cérémonie est ainsi avortée. Ce n'est qu'un exemple des incongruités que les autochtones endurent sans comprendre le fond. Mais les masques vont vite tomber.
A l'occasion des voeux de fin d'année, ce 02 janvier 2017, à son domicile à Lomé, l'actuel commissaire général du service matériel recevant les communautés de la localité, plante le décor.
des
sence
Le commissaire est en effet le chef des ressortissants de la plaine de Mô à Lomé.
C'est à ce titre qu'il a reçu les ressortissants du Mô, toutes ethnies confondues. A la fin de la fête, il dit avoir « < un discours qui ne va pas plaire mais, c'est ça la réalité » . Il dit alors être au courant du fait que suite à la nomination du chef Daoud ADOLE, les originaires de Djarikpagna s'apprêtent à faire le déplacement de Tindjassi pour l'intronisation de celuiupci. S'ils sont garçons, poursuit-il, qu'ils aillent. C'était des propos
publics qu'il a tenu en réunion devant des témoins tels que Messieurs BAWINAYI, chargé de mission à la Présidence de la Ré-
publique, GNOZITCHAOU Salissou technicien des TP, BAYI, traducteur de profession, MAGNITIME A. , ancien agent d'administration pénitentiaire et présentement professeur à l'université de Kara, ASSABO, diplomate de profession, pour se limiter à quelques-uns. Suite à ces propos, personne n'a eu le temps de lui répondre, il est en même temps intervenu des altercations entre lui et le Sieur GNOZITCHAOU. Il a fallu l'intervention d'une dame pour calmer la tension. Après cette réunion, une autre s'est tenue au CEG Agoe-, Centre. Là aussi, n'eu été la prédu commandant SOUFOULOUM, l'athmosphère n'allait pas être gérable. Entre ces deux communautés sœurs, depuis que ceux qui se font passer pour des cadres ont commencé par défiler leurs demi-vestes, les litiges fonciers aux élans communautaire ont commencé par faire jour. C'est sur la base du foncier qu'ils se disent autochtone, si quelqu'un veut traiter du foncier, il va le croiser sur son passage. De-
chées, la tension est perceptible, le légendaire tissus social dont la cohésion permettait l'exploitation des riches terres de la plaine pour nourri la région, brûle. On n'a pas besoins d'être un centenaire pour connaître l'histoire de cette région, les témoins sont encore en service et ils peuvent être interrogés. Le commissaire menace ceux qui détiennent la toute récente histoire de leur installation pour les réduire au silence.
ne zabusident aon à noitieoqe La controverse de KPARIYO, dit Lama-Tessi ensuite
elaimele me ans2
Aujourd'hui, si dans la zone de Tindjassi ce sont les soucis fonciers sur fond de non reconnaissance aux autochtones qui restent une préoccupation, c'est la représentation traditionnelle qui fait parler d'elle dans la zone sud de Tchaoudjo. A cheval entre abus de pouvoir, non-respect des textes de lois, de la tradition et soucis de masturber la tradition à des fins politico-communautaristes, il est difficile à certains hommes politiques de faire une frontière entre la politique et la tradition. Peu importe si la paix sociale doit prendre un coup. Le Ministre Boukpessi Bayadowa de l'administration territoriale est bien cité dans une ingérence biaisée par rapport à la succession dans le canton de Lama-Tessi. La ten-
Le Rendez-vous N° 301 du 30 Mars 2017
Après la rencontre avec les chefs, l'un des chefs présents, notamment celui d'Agouloudè, faisait le compte rendu audio dont voici la transcription à un de ses leaders d'opinion : « Chef Sibabi bonjour. On vient de finir une rencontre avec le préfet, c'est grave. C'est pourquoi il faut vous en informer. Au niveau de la désignation du chef canton de Lama-Tessi le ministre vient de nous faire informer. par le préfet que nous les chefs, nous devons sortir de cette affaire. Que c'est la population, ellemême, qui cherche son chef. Alors que, jamais jamais jamais de l'histoire du pays tem, ça ne s'est produit. Ils veulent faire la magouille sous prétexte qu'il faut être présentement résident dans le canton pour être candidat. Alors que de nous les 12 chefs réunis, il n'a qu'un seul qui a été désigné chef pendant qu'il était résident dans la localité. Il suffit normalement qu'il soit autochtone. Moi qui te parle je vivais à Sokodé quand je suis appelé à la chefferie d'Agouloudè, le chef de Kparataou vivait aussi à Sokodé, celui de Kadambara était à Lomé, celui de Kpassouwadè vivait à Anié, celui de Kpangalam à Dapaong où il vivait avec l'actuel chef de KOLINA, celui de Tchalou vivait à Kadambara, celui d'Aléhéridè est aussi venu d'ailleurs pour gérer présentement les affaires de sa communauté. C'est quoi on veut donc de nos populations ? C'est ce que le ministre de l'administration territoriale prépare ici. On
puis que ces velléités se sont afe nous a fait croire que les cadres
up
mêmes lui ont adressé une lettre acceptant que la chefferie soit remise aux frères kabyè. Nous ne voulons même pas savoir lequel des cadres a adressé une lettre. Nous n'avons même pas répondu, nous sommes sorties et nous tiendrons une réunion pour savoir la conduite à tenir » . Ce problème, les populations le voyaient venir, il a aussi ses racines même dans le découpage géopolitique en cours dans la région, le moment opportun nous en parlerons.
Le ministre a donc demandé au préfet d'informer les 12 chefs concernés par cette succession de se désengager de leur traditionnel rôle et de laisser les populations de Lama-Tessi se choisir un chef par consultatior, populaire alors que dans ce milieu le choix d'un chef est dévolu au conseil des chefs traditionnels. Interpelé par cette confusion, sur un blog intéressé aux questions juridiques, politiques et à l'actualité, le frère Shalom Abel, à la lumière des textes encore en vigueur dans notre pays, publiait une tribune dont nous vous citerons une partie.
Suite à la page
sion est perceptible en territoire tem à Lama-Tessi. La tradition est classée au placard d'un côté, le bon sens au tiroir de l'autre côté, le ministre veut bien tordre le coup à l'histoire. Pour y parvenir, il a transmis un message clair au préfet de Tchaoudjo à l'endroit des chefs traditionnels.
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Suite de la page 2
Le cycle de vie se divise en trois phases, le développement, la reproduction et le vieillissement, cette dernière phase de la vie aboutit à la mort non accidentelle. Le vieillissement se définit donc comme un ensemble de processus moléculaires, histologiques, physiologiques et psychologiques inéluctable qui accompagne l'avancée en âge.
Caractéristiques du vieillissement
Le vieillissement se caractérise par la défaillance de différents organes ainsi que leurs fonctions avec des particularités spécifiques. Ainsi, outre
gouvernance divisionniste de RPT/UNIR. L'étranger qui vient d'arriver obtient, sans procédure, la terre pour son habitation et la terre pour son champ avant même que son intégration ne commence. Cette hospitalité généreuse doit rester en vigueur. Quant à la pauvreté généralisée et déshumanisante, celle-ci a été créée pour maintenir le peuple dans une recherche perpétuelle de solutions immédiates, à travers une vie au jour le jour. Le Togo est riche, la minorité de Faure est opulente et la majorité du peuple est pauvre.
Pourtant le Togolais est reconnu partout pour être sérieux et travailleur. Aujourd'hui, malheureusement, personne, en dehors de la minorité paresseuse, ne travaille à sa satisfaction.
Au Togo, le travail a cessé d'être libérateur et anoblissant. Il est devenu plutôt avilissant. A chaque jour ne suffit même pas sa peine.
Nous avons déjà exposé la vie (carrière) d'un agent de la fonction publique relevant de l'administration générale. Nous avons déjà exposé la vie de Zémidjan. Dans un cas comme dans l'autre, c'est une vie de misère. Le travail décent exigé par le Bureau international du travail (BIT) est une chimère.
Aujourd'hui, je voudrais échanger avec vous sur la carrière d'un militaire togolais que j'ai rencontré ces derniers jours à Lomé. Voici son récit :
Très jeune à l'âge de vingt et un (21) an, j'ai été recruté en 1982 dans l'armée de mon pays. Le métier des armes est un métier noble par excellence. J'ai donc proposé et offert ma vie pour protéger et défendre mon pays le Togo.
Revenu de mes illusions, je me souviens comme si c'était hier, dans le processus de recrutement, de la phase au cours de laquelle tous les candidats se retrouvent, qui en culotte, qui en sleep. Cette phase m'a rappelé les clichés de l'esclavage dans les livres d'histoire.
Après le recrutement, j'ai suivi six (06) mois de formation sans salaire. Je recevais seulement, comme les autres camarades, des pains de savon. Sans aucun centime à la fin du mois, j'étais un véritable fardeau pour ma famille qui m'apportait de temps en temps des vivres.
Après la formation, mon premier salaire était de mille huit-cent (1. 800) francs CFA Comment vivre en 1982 avec un salaire de 1800F CFA par mois ? Peut-on parler de salaire ? Et ceci a duré pendant dix-huit (18) mois.
Après les dix-huit (18) mois, mon salaire était de dix-huit mille (18000) francs CFA. A ce salaire est appliquée une retenue de six mille cinq-cents dix (6510) francs CFA pour la cuisine. Finalement, mon salaire était de onze mille quatrecent quatrevingt-dix (11490) francs CFA. Et ceci a duré pendant cinq (05) bonne années.
Puis enfin mon salaire était de vingt et un mille (21000) francs CFA. Mais dès les premiers galons, en première classe, je recevais vingt-deux mille (22000) francs CFA.
Devenu Caporal, donc à présent gradé, je percevais vingt-sept mille (27000) francs CFA par mois.
A la retraite ma pension est de quarante-deux mille (42000) francs CFA. Et c'est en ce moment que mon premier enfant a obtenu son Baccalauréat. Mais comment rentrer à l'Université pour se former
Le mystère du vieillissement
Le monde bouge, la science et la technique avec, l'environnement de plus en plus insupportable, la nature de moins en plus clémente, les êtres humains toujours pléthoriques. L'espérance de vie décline devant une médecine impuissante, riche ou pauvre, on vieillit. Les nouvelles techniques facilitent le quotidien et assujettissent le corps humain. Plus la science perce le mystère de la physiologie humaine, plus les solutions s'éloignent, tant les causes d'un mal se trouvent être parfois les facteurs atténuantes d'un autre. L'entretient de la charpente humaine. est une énigme imbattable. Tout est pour l'homme et contre l'homme. Des produits pharmaceutiques à notre disposition à nos habitudes en passant par l'alimentation, les causes de la dégénérescence du corps humain s'imbriquent et se chevauchent. Faut-il pour autant abdiquer ? Il faut s'informer et sauver ce qui peut l'être. Sans être alarmiste, ailleurs, on vous dira carrément que « l'homme creuse sa tombe avec ses dents » . Sauf qu'ici on ne parle pas encore de la mort, mais du vieillissement. Lisez plutôt cette rubrique santé que des médecins promettent de vous servir désormais chaque semaine pour apporter un plus à vos traditionnelles colonnes, incha Allah.
Pourquoi vieillit-on ?
les vaisseaux qui deviennent rigides avec l'âge ; le cœur devient fibreux ; la fonction rénale et la défense immunitaires déclinent ; les risques de cancer, de diabète et la dégénérescence du tissu cérébral augmentent. Tous ces évènements en cascades aboutissent à un déclin des capacités fonctionnelles de l'organisme 120 (respiration, locomotion, vision, cognition, …) et à une baisse de l'aptitude de l'organisme à s'adapter aux situations d'agression (stress, infections…).
Les conséquences du vieillissement sont très variables d'un individu à l'autre (variation interindividuelle), et
on 290
ment.
RV POLITIQUE
C'est vrai, je me suis débrouillé pour construire une hutte à la périphérie de Lomé. Habitant très loin de l'Université, je dois offrir une moto à mon enfant, ou alors lui payer son déplacement depuis mon quartier à l'Université.
J'ai été incapable de l'assumer Conséquence, cet enfant très brillant sur qui je comptais, a arrêté ses études, juste à la porte de l'Université. Son élan fut arrêté net. Pourquoi ? Son père n'est qu'un caporal à la retraite dans un pays où l'école publique est morte, l'éducation devenue une marchandise.
A la retraite, je n'ai pas le droit de me reposer. Pour survivre, je me suis fait recruter gardien de nuit. Mon fils espoir de la famille, afin de m'aider à supporter ses petites sœurs et petits frères, cherche à devenir Zémidjan.
Dites-moi : quel est l'avenir de ma postérité ? Mais enfin : Pourquoi ai-je travaillé toutes ces longues années ? De ma classe (classe 1982), nombreux se sont convertis dans le Zémidjan, travaillant pour des patrons.
Malgré tout, on peut dire que moi, j'ai eu plus de chance qu'un de mes compagnons de misère décédé avant sa retraite. Nous étions à l'époque logés au camp RIT.
Je me rappelle la manière très cavalière et extrêmement expéditive dont sa famille a été ramenée au village. Dans ce camion Benne de l'armée, furent embarqués sans détail : femmes, enfants, jarres, marmites, mortiers, pilons, tables, chaises, lits, matelas, sacs d'écolier, valises, balais, etc. Trouvez-vous le sort de militaire digne d'un citoyen qui offre sa vie pour protéger et défendre sa patrie ?
Ce citoyen a-t-il eu tort d'accepter le risque réel de laisser sa vie dans un incendie au cours duquel il brave les flammes pour sauver hommes, femmes, enfants et vieillards ?
A-t-il eu tort de risquer sa vie pour sauver des vies en cas d'inondation ?
A-t-il eu tort d'exposer aux balles de l'ennemi sa poitrine bombée, gonflée par le courage pour défendre sa patrie en cas de conflit armé ?
Eyadema et les officiers supérieurs qui le reprenaient, nous répétaient sans cesse « Votre métier n'est pas un gagne-pain, mais un sacerdoce » . Aujourd'hui, comme Eyadema, ils sont tous très riches
J'ai vu de mes propres yeux un soldat escorte faisant partie du convoi d'Eyadema (Lomé II-Présidence-Lomé II) revenir, sur un vieux vélo, à la maison dans un quartier insalubre.
A présent, il est clair que de l'armée, Eyadema en a fait unbouclier personnel dans son ambition dynastique du pouvoir. Ce faisant, il a non seulement dénaturé l'armée, mais il l'a aussi et surtout détournée de ses fonctions nobles.
Faisons remarquer que si la situation a évolué, c'est grâce à la Conférence national souveraine, Ceci démontre à suffisance que la situation évoluerait davantage positivement en cas d'alternance dans notre pays.
A la suite de la Conférence nationale, le peuple a arraché la Constitution de 1992 qui posa les bases de la démocratisation dans notre pays. Cette constitution consensuelle fut révisée uniJatéralement.
Et quand nous nous sommes mis à réclamer les réformes constitutionnelles et institutionnelles consacrées par l'Accord
d'un organe à l'autre (variation interorgane). Ainsi, les conséquences du vieillissement peuvent être très importantes chez certaines personnes et être minimes chez d'autres. Trouver les causes du vieillissement permettra d'entreprendre les recherches dans l'optique de moduler la chronologie de ce processus. ne
Si les conséquences physiques du vieillissement sont visibles et bien connues, les causes déclencheuses demeurent à ce jour controversées. Actuellement, il existe plusieurs causes du vieillissement érigées en théorie (plus de 400), qui prises individuellement ne peuvent expliquer à elles seules l'ensemble des mécanismes du vieillissement. Cependant, certains facteurs comme les radicaux libres producteurs de stress oxydatif, les hormones, l'alimentation, la génétique semblent plus représentatifs des causes du vieillissement.
1. Le stress oxydatif ou les radicaux libres Le stress oxydatif est la conséquence d'une augmentation des radicaux et d'une diminution des antioxydants. Sa production est indissociable avec une vie aérobique,
Discours du Président du PNP à l'attention des population de Kara
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et le tabagisme, l'alcoolisme, la consommation excessive de sucre sont également des facteurs qui aug-mones. C'est cette chute de produc-of mentent sa production. C'est un élément très toxique pour les cellules car il entraine des dommages cellulaires en s'attaquant aux composants de celles-ci (protéines, lipides, acides nucléiques), d'où son implication dans le processus de vieillissePourquoi vieillissons-nous ?ment. sb al nú L'implication du stress oxydatif dans Les causes biologiques du vieillisse-le processus du vieillissement a été OHOL développée en 1954 par Denham Harman. En effet, d'après cette théorie, le vieillissement est dû à l'augmentation de stress oxydatif avec l'âge et à l'amplification des dommages cellulaires. Cette augmentation des dommages cellulaires entraine des altérations fonctionnelles à l'origine du vieillissement. Cette théorie propose également qu'avec l'âge, le nombre de système antioxydant devient insuffisant pour réduire l'accumulation délétère des radicaux libres. Cependant, le rôle des DRO dans le vieillissement cellulaire, reste controversé car certaines études ont démontré que l'apport d'antioxydants exogènes serait inefficace sur le vieillissement. 2. Les Hormones : Les travaux sur le rôle des hormones dans le processus du vieillissement portent le nom de la théorie neuroendocrine. Cette
Le Rendez-vous N° 301 du 30 Mars 2017
politique global (APG), non seulement le pouvoir fait la sourde oreille, mais, en plus, il nous propose une cinquième République. Mais en fait de cinquième République, il s'agit tout simplement d'une monarchie,
Ceci est inacceptable. Nous ne pouvons continuer encore longtemps à contempler l'alternance et la démocratie à nos frontières (Ghana, Bénin, Burkina Faso), et puis nous accommoder d'une dictature abjecte qui nous soumet à un système d'irrigation goutte à goutte.
Puisque le pouvoir RPT/UNIR parlede la cinquième République, nous en déduisons que les réformes ne sont plus à l'ordre du jour aujourd'hui.
Nous estimons que, comme sur un champ de karaté ou un ring de boxe, l'opposition doit bouger au fur et à mesure que l'adversaire bouge, jusqu'au moment où elle pourra prendre l'initiative, pour enfin renverser, en sa faveur, les rapports de forces. s Ainsi, pour le Parti National panafricain (PNP), continuer à revendiquer les reformes constitutionnelles et institutionnelles esta une attitude aujourd'hui dépassée et pérmée.
Nous devons, au lieu de continuer à revendiquer les reformes jetées aux calendres grecs au profit de la cinquième Répull blique, nous battre pour le retour à la Constitution de 1992 et le vote de la diaspora où qu'elle se trouve de par le monde Et si le pouvoir n'accède pas à cette revendication légitime du peuple togolais, nous n'avons pas autre chose à faire que de le chasser. Vous vous demandez comment ? Evidemment par des mouvements populaires pacifiques.
La force, vous le savez, se trouve dans le nombre et non dans la violence. Nous l'avons toujours rappelé. Si nous voulons regler le problème du Togo avec la certitude de ne plus y retomber s à l'avenir, la seule voix qui s'offre à nous est la voix pacifique. C'est pourquoi nous ne voulons ni les larmes, ni le sang, encore moins la tête de personne. A la fin, nous sommes tous Togolais devant jouir des droits égaux dans un pays pour tous. Notre adversaire, dans la logique du mouton (peuple) et du piquet (armée, force de l'ordre et de sécurité), n'est ni les forces de l'ordre et de sécurité, ni l'armée. Nous nous battons contre la minorité privilégiée et pour le Togo.
Seulement, en dehors d'un élan national contre ja minorité de Faure, point de salut. Le moment venu, le Parti National Panafricain (PNP) sait qu'il pourra compter sur Kara comme sur d'autres villes du pays et sur la diaspora. Il n'y a pas d'autre voieface à un pouvoir sourd, muet, aveugle.
Jeunesse togolaise ! De ce que sera le Togo demain, il te revient d'en décider aujourd'hui. Arracher l'alternance, faire du Togo une démocratie modèle et contribuer de façon significative et remarquable à la construction d'un Etat à l'échelle du continent voilà ta mission. Tu n'as pas le droit de t'en détourner. En dehors d'une telle mission, point de dignité pour vous en tant que jeunesse togolaise et en tant que jeunesse africaine. Togolais debout ! Luttons sans défaillance. Vainquons ou mourrons, mais dans la dignité.
théorie stipule qu'avea l'âge on note une chute de production des hor
tion hormonale qui expliquerait ie vieillissement. Sachant qu'il existe un équilibre entre les hormones, la chute de production d'une hormone déséquilibre l'ensemble du mécanisme de production hormonale. Par exemple, alors que le cortisol ou l'insuline devient excessive avec l'âge le niveau d'œstrogène ou de testostérone baisse.
3. L'alimentation Des études ont montré qu'une alimentation trop calorique serait à la base d'un vieillissement alors qu'inversement, une restriction alimentaire ou calorique ralentirait le vieillissement. Ainsi, une sous-nutrition sans malnutrition c'est à dire un régime faible en calories mais riche en nutriments (vitamines, sels minéraux, acides aminés) introduit lentement et progressivement de telle sorte que la perte de poids peut retarder le vieillissement.
4. Les facteurs génétiques Le vieillissement serait inscrit dans notre patrimoine génétique. Avec les énormes avancées en biologie moléculaire ces dernières décennies, la possibilité que le vieillissement soit contrôlé par les facteurs génétiques
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Tikpi Salifou ATCHADAM Président national
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A s'en tenir donc à nos dispositions, la chefferie traditionnelle est constitutionnellement reconnue telle que le véhicule l'article 143 de la constitution de la IVe République.
C'est alors que, au Togo « six (06) conditions cumulatives sont requises pour être désigné chef traditionnel : être de nationalité togolaise, être majeur, être de bonne moralité, jouir de ses droits civils et politiques, remplir les conditions d'aptitude exigées par la coutume puis savoir lire et écrire en langue officielle » . Une fois ces conditions remplies, la désignation et l'intronisation du Chef traditionnel obéissent aux us et coutumes de la localité. C'est ainsi que d'une localité à l'autre, la désignation des chefs se fait, ou par voie de succession héréditaire, ou par voie de consultation populaire. « La désignation du Chef traditionnel est dévolue au Conseil coutumier. En cas de désaccord, le conseil coutumier recourt, entre les candidats réunissant les conditions exigées par la coutume, à une séance de tirage au sort en présence d'un représentant de l'administration territoriale » , dispositions de l'article 11 alinéa 2 de la loi N°2007-002 relative à la chefferie traditionnelle et au statut des chefs traditionnels au Togo.
Quant à la désignation par voie de consultation populaire, elle se fait par alignement des populations ayant atteint la majorité derrière le candidat de leur choix. Ainsi est-il choisi le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix. La législation dispose qu'en cas d'égalité de voix, le candidat le plus âgé soit choisi. Disposition de l'article 12 alinéa 3 de la même loi. Qu'il soit désigné par voie de succession héréditaire ou par voie de consultation populaire, le Chef traditionnel doit être reconnu par l'autorité compétente. Cette reconnaissance se fait par gradation. C'est alors que, «
- Le chef de canton est reconnu par décret en conseil des ministres sur rapport du ministre chargé de l'administration territoriale.
-Le chef du village est reconnu par arrêté du ministre chargé de l'administration territoriale sur rapport du préfet.
-Le chef de quartier est reconnu par arrêté du maire.
Les incompatibilités liées au statut du chef traditionnel
Les fonctions de chef traditionnel sont également incompatibles avec tout mandat électif national (député, sénateur, président de la
de son ressort. Assis sur une pente glissante pour des motifs aussi communautaires que d'épiL'article 9 alinéa 1 de la loi neux problèmes fonciers, ceux qui N°2007-002 précitée dispose que veulent semer la graine de la « <les fonctions de chef traditionnel haine communautaire sont incompatibles avec tout em-Tchaoudjo veulent se servir de lui ploi public » . annatullano pour faire le forcing à Lama Tessi. Par conséquent, un chef tradi-C'est alors qu'on lui fait passer tionnel ne peut être ni un fonctiondes messages du genre, soit, il naire, ni un agent public. accepte se faire complice du coup Toutefois, il peut être chargé d'une mission publique ponctuelle dont la durée n'excède pas un an (art 9 al 2 de la loi précitée).
République) et tout mandat territorial (conseiller municipal, conseiller préfectoral, conseiller régional). En cas de mauvaise conduite ou manquement grave à ses obligations (voir, à cet effet, les articles 24 et 25 de la loi N° 2007-002 précitée), le chef traditionnel peut recevoir un avertissement de la part du préfet de son ressort territorial ou une suspension, laquelle est prononcée par le ministère chargé de l'administration, sur rapport du préfet. En aucun cas, la suspension ne peut excéder six (06) mois.
Les attributions des chefs traditionnels
Réduit à la portion congrue, le chef traditionnel dispose, néanmoins d'un domaine réservé (A) et d'une fonction consultative (B). A-Le domaine réservé des chefs traditionnels.
Le chef traditionnel est le gardien des us et coutumes (art 143 de la constitution ; art 20 de la loi relative à la chefferie traditionnelle précitée).
À ce titre, il veille à l'harmonie et à la cohésion sociale. Il dispose, également, d'un pouvoir d'arbitrage et de conciliation des parties en matière coutumière.
Le chef traditionnel est le représentant des populations de son ressort territorial dans leurs rapports avec l'État, les collectivités territoriales et les autres ac-
teurs institutionnels ou sociaux,
en matière des us et coutumes.
L'analyse de la tribune révèle également qu'il reste aux chefs traditionnels quelques fonctions consultatives.
Une solidarité plus forte
que les récupérations
Malgré ces dispositions, les gens veulent faire le forcing. Devant la tension née de cette situation, le ministre Agadazi était à Sokodé le dernier week-end. Il était question d'obliger le chef dont nous vous avions transcrit l'audio à démentir ses propos sous les caméras de la TVT, ce que le chef a refusé. Mais Agadazi continue son forcing. Il nous revient que parmi les chefs concernés par ce sujet, s'il est vrai que personne n'est saint, il est aussi vrai qu'il existe un d'entre eux dont nous gardons le nom, qui est particulièrement accablé par des problèmes. Avec un comportement qui laisse à désirer, il est tantôt contesté par ses propres populations, tantôt impuissant devant des problèmes
de force à Lama-Tessi, soit il s'aligne derrière la position des 11 autres chefs et il perd sa couronne déjà menacée par sa propre population. Les jours à venir nous édifierons. La seule certitude est que la solidarité dans ce dossier n'est pas seulement terri-
Le Ministre Boukpéss
Litiges communautaires dans la région centraleelsdioipet spammod elit us aluol eb nisa
DE LAMA-TESSI A TINDJASSI, LE DANGER D'UNE INSTRUMENTALISATION DE LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE
toriale, elle est aussi ethnique et donc très forte. Nous ne le dirons jamais assez, d'une génération à l'autre, il a existé et il existera des kabyè qui ne se sentiront à l'aise qu'en territoire tem tout comme il existe et il existera encore des générations tem qui ne se sentiront à l'aise qu'en territoire kabyè. C'est alors qu'il sera, par exemple, un scandale de demander aux populations tem de Kétao de retourner au bercail. On se demande aussi si les populations tem de Djamdè seront rentrer au bercail le jour où les autochtones kabyè leur diront de quitter. Mais le grand paradoxe est que, contrairement à ce qu'on vit sou-
avant cette installation coloniale, le très réputé roi Béhanzin du Dahomey avait nourri des velléités d'annexion de cette même région. Si ce territoire était une terre qui ne répondait de personne, le colon ne serait même
RV DOSSIER VA
un
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vent en milieu tem et voire ail-Le chef supérieur était au centre le leurs, nous n'avons jamais eu de petites chefferies organisées connaissance d'une communauté de BAFILO à SOKODE. Apeurés tem ewé ou Tchokossi, soient-et découragés par cette organisaelles nombreuses ou influentes, tion centrale, les éclaireurs retourqui disputent une chefferie tradi-neront rendre compte à Béhanzin tionnelle aux frère kabyè en terri-sTdu fait que cette terre convoitée toire kabyè. De grâce, notre pays a des priorités ailleurs.
était déjà occupée par un cheftellement puissant qui, de surcroit, a apprivoisé des animaux sauNous sommes liés par un sort vages, les chevaux, pour des fins commun aux mains d'un territoire politiques. En bon stratège, Béen retard avec un décollage diffihanzin s'est alors dit que, s'il cile, le pouvoir en place s'y déexiste un voisin trop puissant pour ploie difficilement. Sortir de la être envahi, il faut faire de lui un pauvreté, des conditions de vies allié. Des cadeaux ont été enprécaires, de l'incertitude du len-voyés en alliance au Chef Supédemain, voici notre défi collectif.. rieur Tem. En contrepartie, au Du coup, toute dispute commu-moins une femme est donnée en nautaire sur une portion de terre ou de pouvoir sera un débat déplacé. Si certaines autorités du haut de leur ethnocentrisme ne le comprennent pas, nous avons espoir que les populations, de quelque ethnie qu'elles soient, le comprendront. Certaines indivi-bia dualités s'agitent. Le cas de l'assistant médical Takemah Takinaky T. Tchao, ancien député, dans une lettre en date du 20 février 2017, dont nous faisons économie à nos lecteurs pour ne pas reveiller les vieux démons. béninoises. Plus encore, l'histoire Peut-être, sous informées, certains peuvent soutienir que la ré-renseigne qu'avant l'arrivée du gion Centrale est blanc, l'un des plus grands com"'nomansland" qu'ils ont occupé bats de conquête territoriale que par la volonté du colon. L'occupa-Tchaoudjo a eu à livrer à été fait tion par la volonté du colon est avec les vaillantes populations une vérité historique. Mais s'il est Agnanga. Et ce n'est pas un havrai que le colon était venu trou-sard s'il continue d'exister des ver un "nomansland" en région centrale, nous estimons que,
pas venu le trouver. Avant cette occupation coloniale, certainement que Tchaoudjo et ses territoires annexes seront une partie du Dahomey. Ce n'est pas parce que l'on est venu trouver un territoire inexploité ou inhabité sur quelques kilomètres que ce territoire ne répond de personne. Dans aucun pays au monde, les populations n'ont rempli toute la superficie du territoire comme un ceuf. Il existe toujours des espaces vides çà et là.
Le colon connait bien les propriétaires de la région centrale et les cartes géographiques qu'il a léguées le témoignent même si des gens ont tenté de réécrire l'histoire. Dans un précédent dossier, nous vous disions que dans ses ambitions territoriales, le Roi Béhanzin avait envoyé des éclaireurs pour évaluer la possibilité d'annexion des riches terres du centre du Togo. Ils y ont trouvé un puissant chef supérieur tem. Ce dernier n'avait pas seulement une organisation politique poussée, mais il était gardé par 400 cavaliers organisé et armés de sabres alochacun avec son cheval de
guerre. A l'époque en milieux ortem, des individus influents
avaient deux à trois chevaux chacun, l'un pour le champ, l'autre oopour la guerre et le troisième pour ales grands jours puis les sorties.
mariage aux Dahoméens. Toutefois, si les autres cadeaux ont été démolis par le temps, au moins un tabouret traditionnel en bois massif existe intacte présentement à Kparataou et les touristes le visitent contre un franc symbolique.
La roue de l'histoire tourne, hier Cet aujourd'hui peuvent ne pas se ressembler. Mais, un adage dit qu' « un roi, même détrôné, garde sa démarche » . Ce que nous avanocions peut se vérifier de sources
frontières naturelles entres ces
deux peuples. A un moment de
leur histoire, des peuples africains sur tout le continent ont été faits esclaves et transportés vers les Amérique. Pieds et mains liées, ils étaient considérés par leurs maîtres comme une marchandise,
Le Rendez-vous N° 301 du 30 Mars 2017
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L'irrévocable brassage
ethnique
Souvent né des mariages et de l'assimilation communautaire, il est tellement fort au Togo que, normalement, certains problèmes devaient se résoudre d'euxmêmes avec le nouveau contexte. Feu Eyadema n'était pas sot quand il encourageait ses frères d'ethnie à épouser les femmes des autres groupes ethniques et ses filles de se choisir des maris de l'autre côté quand les conditions sont possibles. Combien de cadres dans le dernier cercle de ce monsieur n'ont pas épousé de femmes des autres cornmunautés ? On en dénombre peu. Dans la Kara et le centrale du pays, existe-t-il une famille qui n'a pas un fils ou une fille marié à un tem ou époux d'une femme kabyè ?
N'existe-t-il pas des citoyens tem qui peuvent dire avec fierté « aujourd'hui grâce à cette femme kabyè j'ai une progéniture heureuse ou vice versa ? N'existe-il
pas des Kabyè qui peuvent dire aujourd'hui, c'est grâce à tel ou tel ami ou famille tem que j'ai pu réussir ma scolarité à un moment de mon parcourt ? Les populations majoritairement analphabètes peuvent, sous l'effet de masse, se décider de certaines contorsions communautaires, elles peuvent tenter de créer de vilaines jurisprudences, on peut le leur concéder. Mais une autorité politique, censée être avisée, doit garder la tête au déçus de la mêlée pour faire de la diversité communautaire unè différence positive. Quand les noms de certains hommes politiques attisent des grogne's communautaires partout dans le pays, on peut valablement s'inquiéter. Monsieur Agadazi doit savoir que, si le tréhi resolvait les problèmes à Tchaoudjo, lui-même ne serait même pas venu trouver un problème à resoudre. De Sokodé à Sotouboua en passant par Fazao, ce n'est pas ia première fois que nous dénoncions les écarts de comportement du ministre Boukpessi. Il a un alliée de poids dans les nombreux conseillers à la présidence, ils ne sont pourtant pas les seuls cadres de ces milieux, leur cercle s'agrandit aux Tchodiè et compagnie. Ils soufflent le chaud, quand ça fume, ils viennent faire semblant de souffler le froid comme ils le font présentement par des ministres interposés à Sokodé. Espérons que l'autorité supérieure veillera à ce que ça n'aille pas loin. Bon à suivre.
mais il existe un grain de fierté qu'ils ont jalousement gardé. Ni la maladie et la mort, ni le soleil et la faim, moins encore le fouet et les
yeux rouges des maîtres ne les ont fait perdre cette fierté. C'est dire que la force peut à tout mo-b ment humilier un peuple, maisie celui-ci n'acceptera pas tout perdre.
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BODJONA Ali Antoine Léblaki, c'est son nom. 77 ans, il s'éteignait le lundi 29 août 2011. Les feux de détresse commençaient alors par s'allumer contre son fils. Lui-même, produit du régime RPT, connaissait les habitudes de la maison et voyait venir le danger. Du coup, les rumeurs qui rodaient déjà contre le fils ne lui laissaient pas indifférent. Partagé entre l'actualité véhiculée dans tous les journaux de la place, ses longues audiences avec la famille, les amis et sa ferme agricole, il scrutait l'horizon du premier étage de sa maison à Klikamè.
A côté, une compagnie de tous les temps, son ami le commissaire ISSA. C'est avec lui qu'il tue d'ailleurs le temps à la ferme. Quand il y découvre un article sensible, l'ancien préfet n'hésitait pas à envoyer, sous plis fermé, à son fils ministre des coupures de journaux qui parlaient de lui et dénonçaient déjà des jours sombres au moment où personne, même Bodjona, ne voyait rien venir. Nous avons eu le mérite de côtoyer très tôt feu Antoine, mais ce n'est pas le moment de parler de lui. Le peu qu'on peut dire est que nous avions connu un monument politique. Un monument qui portait ici et là des stigmates des coups avec Eyadema.
Il y a 07 ans, comme une plaisanterie, il se lançait un concours national pour l'humour. Combattre l'isolement, les soucis, le stress, changer de monde, inviter le sourire là où
Ivoiriens, s'ils en sont reconnus maitres, ils ne sont pas né avec. Tout s'apprend. Ils en ont fait une préoccupation à tous les niveaux et la joie de vivre est rentrée dans leurs habitudes. Mieux, ils ont développé un talent qui est sollicité hors des frontières. De jean Michel KANKA, à Gohou Michel, les Michelle qui font rire existent partout en Afrique. Pour peu qu'on donne l'occasion aux talent de s'éclore, ils se font découvrir.
Le sourire ne vaut rien mais rien ne vaut le sourire. Les initiateurs du concours national de l'humour l'ont très vite compris. Lentement, parfois au risque d'être pris pour des plaisantins, ils y ont cru et ont commencé la route. Un partenaire de poids a accepté accompagner l'aventure, TOGOCEL. Le partenariat est gagnant-gagnant, les initiateurs tiennent à leur engagement, le sponsor le tient. Une conférence de presse vient de lancer la septième édition de ce concours hier au Fil o Parc à Agoe. Le Directeur de septentrion communication est l'initiateur de ce concours. Chaque année, avec son équipe il apporte une touche nouvelle à l'initiative. Désormais, il
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Le Promoteur Ouro-Bang'na Y. s'adressant aux journalistes
Lancement de la 7ème édition du concours national de l'Humour
TOGO
Avec ce dernier, le défunt préfet a connu des relations en dents de scie. C'était un passionnant, long et difficile parcourt avec le RPT. Homme de conviction, il n'a pas sa langue dans la poche. Ancien Chef de Circonscription de Kpalimé, d'Atakpamé, ancien directeur de cabinet et secrétaire général de ministères, ancien conseiller de PM, officier de l'ordre du Mono, le parcours était trop noble pour s'accommoder avec des prises de positions tranchées contre un régime RPT. Il n'en faut pas plus pour que le vieux quitte le parti pour l'opposition. Toutefois, la tolérance politique, il en a donné l'exemple quand son fils, jeune étudiant engagé aux côtés du régime, tenait ses réunions politico-estudiantines à l'étage pendant qu'il tenait ses rencontres politiques de l'opposition au rez-de-chaussée.
Alors que l'incertitude planait déjà sur le fils, le père s'est éteint. Six ans déjà, il faut lui rendre un hommage mérité à la hauteur de la pure tradition kabyè. Il y était en personne. De l'entrée sud de la ville de Kara où une manifestation spontanée l'attendait à l'entrée de Kouméa, l'animal politique, au-delà de son agenda purement funèbre, a aussi marqué son territoire. Il a démontré que même
n'ambitionne pas seulement d'aider à l'éclosion des talents sur le terrain de l'humour. Il veut le déplacer sur un terrain un peu plus académique, c'est-à-dire s'intéresser beaucoup
donner aux jeunes, quel que soit leur catégorie sociale, l'occasion d'expriImer leur savoir-faire. Devant les témoins de l'histoire, les initiateurs ont relancé la machine. Les inscriptions sont ouvertes, fidèle à leurs objectifs, ils n'acceptent pas l'inscription des humoriste déjà confirmés. Ils encouragent les nouveaux venus, ceux qui ont besoin de se faire découvrir, de se mesurer. C'est une pépinière qui se cultive pour préparer une
autre génération de Togolais capables d'être sollicités hors de nos frontières. Ils le sont déjà, mais le DG OURO-BANG'NA Youwessodjo
Moursalou veut aller au-delà des at-
tentes. Il veut ratisser large, il est armé de volonté avec son équipe technique, son staff, Togocel est armé de moyens pour les y accompagner. Lancé dès maintenant, l'inscription des candidats, les phases régionales vont se dérouler en premier lieux. Après, la finale ira apporter un plus au Evala. Bon vent au concours et que l'initiative contribue à changer les mœurs et briser les tabou.
d'argent
Banzam
règne les pleurs, cette qualité, les plus au monde estudiantin. Il veut Réforme constitutionnelle au Bénin
RV-SOCIETE
Bain de foule au fils, hommage régionale au père
Le 6è anniversaire de feu Antoine L. relance les débats autour de Bodjona
détróné, un chef sait garder sa démarche.
C'est un bain de foule qui l'a accueilli aux entrées de Kara et de Kouméa. Entre cérémonie traditionnelle et culte chrétien, l'ancien ministre, sous le soutien sans faille de l'indéfectible Zeina, la mère de ses enfants, n'a pas hésité à mettre la main à la patte. S'improvisant chef choriste ici, maître d'orchestre là-bas, la seule façon d'exprimer une reconnaissance à ceux qui ne l'ont jamais abandonné malgré les déboires qu'il a traversés et qui ont encore bravé les collines de Kouméa pour rendre hommage au défunt, était de les aider à célébrer le père. En tout cas, tel père tel fils, tant vaut le défunt tant vaut son vivant fils, même quand on pleure on voit, on peut esquisser des pas de danse, on peut déployer la gorge non pas seulement pour se lamenter mais pour célébrer louer, remercier ceux qui n'ont d'yeux que pour voir, alors qu'ailleurs vous passer pour un paria. Bodjona l'a fait, s'il
Le président béninois Patrice Talon légalise son ambition de ne plus revenir au pouvoir. Le 4ème président de la République du Bénin de l'ère du renouveau démocratique, a réitéré dans le projet de loi portant modification de la Constitution du 11 décembre 1990, son ardent vœu de ne faire qu'un seul mandat. Pour renforcer les dispositions constitutionnelles dans ce sens, le président Talon a fait inscrire qu'aucun « ancien président ne peut prétendre être candidat » .
Dès lors, il ne donne aucune possibilité à son prédécesseur, Yayi Boni, d'être candidat en 2021, au même titre que lui. De fait, le président Talon est sur les traces du panafricaniste Nelson Mandela. D'après le compte rendu du ministre d'Etat béninois, secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Koupaki, le projet de loi de modification de la Constitution institue le mandat unique de 6 ans.
Une nouvelle phase s'ouvre sur le débat de la révision de la Constitution. Car, le projet de décret portant transmission à l'Assemblée nationale du projet de loi portant révision de la Constitution met un terme au travail effectué par la Commission Djogbénou et les consultations initiées par le président de la République. Par ailleurs, ledit projet de loi portant révision de la Constitution a été introduit aux
fallait reprendre, il le ferait encore. Pour des funérailles qui ont brisé les barrières de la ville de Kouméa pour devenir régionale, l'enjeu en valait la chandelle. Bodjana Pascal a su rester inébranlable, rien de ce qu'il a connu ne semble le distraire. S'il a un regret c'est le suivant.
En effet, lors de l'une de ses rares prises de paroles, l'ancien ministre faisait humblement ce mea-culpa : « J'ai un regret. Ce regret, je l'ai exprimé ce 09 avril, celui de faire un mea-culpa à l'endroit de tout le peuple togolais et pour tous ceux que mon action politique aurait frustré à un moment donné de notre histoire. J'ai contribué à assoir un système, je ne le dénierai jamais. Je l'ai fait à un moment où je croyais que cela était utile. Je ne le regrette pas mais je sais que mon action a pu aussi frustrer certains. Mon action a pu retarder aussi l'avènement de certaines choses. Et pour autant, j'étais convaincu de mon engagement, pensant que, à un moment donné de ma carrière politique, j'étais aussi à même d'apporter un plus à l'évolution des choses. En partie, si c'est ça qui me vaut la peine que je suis en train de subir injustement, je l'accepte. Mais mon regret c'est par rapport au peuple togolais à qui, une fois encore je présente mes excuses, principalement à tous ceux que mon action politique a pu frustrer » >, fin de citation. Les commentaires diront même que ces funérailles étaient aussi une façon de marquer un terri-
Le mandat unique de 6 ans, Talon s'exclut
députés. Les débats parlementaires suivront à la prochaine session, conformément aux dispositions des articles 154 et suivants de la Constitution qui ont prévu les mécanismes de sa révision.
Deux préoccupations majeures focalisent les débats : le mandat unique et la possibilité éventuelle pour le peuple de se prononcer.
Le Rendez-vous N° 301 du 30 Mars 2017
toire, tant la mobilisation était forte, à l'image de la personnalité de l'ancien ministre mais aussi de l'héritage légué par un père si loin si proche. Il n'en faut pas plus pour relancer de plus belle le débat sur le fait que, si un jour il faille penser à une alternance dans la continuité, Bodjona Pascal est une équation sérieuse. Il est l'un des rare qui ont su souffler le chaud pour sauver son camp politique, et le froid pour apaiser les cœurs. Puisque les grands hommes murissent dans l'humiliation et les épreuves, la difficile passe que l'homme a reçue peut même être capitalisée à son actif comme une épreuve réussie. La guerre des clans continue autour du prince. Si ses nombreux détracteurs le trouvent plus utile mort que vivant, le cercle des fidèles de Bodjona n'est pas désagrégé.
Plus le débat sur une impossible présidence à vie de Faure s'invite dans les échanges, plus certains font de mais lui un martyre pour l'éloigner plus il devient une victime expiatoire, plus il aiguise les attentions jusqu'aux milieux diplomatiques. Qu'on l'aime ou pas, quel que soit le zèle qui lui est reproché, à un moment donné, Bodjona Pascal sait se faire respecter de tous les camps. Depuis qu'il est retiré de force, le régime ne connait plus un porte-parole de sa trempe. Pour sa part, Bodj dans son retrait şait garder son éloquence même dans le mutisme qu'il s'est imposé. La Rédaction
A la lumière des dispositions constitutionnelles, les débats parlementaires édifieront le peuple béninois qui, en réalité, ne donne que caution au travail des députés. En clair, même si le projet de révision était éventuellement porté à l'appréciation du peuple, il ne fera qu'approuver l'œuvre de ses représentants.
Le Matinal
7
Depuis les douloureux évènements de 2015, où une bousculade monstre a revendiqué des centaines de victimes à Mina, le village de retraite pour les invités de Dieu au Hadj, le gouvernement saoudien a encore réchauffé la sentinelle autour de cette organisation planétaire unique en son genre. Gardien des lieux saints de la Religion de Dieu, l'Arabie Saoudite est le premier Responsable de l'organisation du Hadj. L'islam gagne du terrain mais les aires du culte pour son cinquième pilier restent difficiles à adapter aux demandes de plus en plus grandes. Mais le Royaume s'y déploie et prend les mesures idoines afin de limiter les dégâts. Si jusqu'ici aucune raison officielle n'explique le dernier drame, l'Arabie savait bien avant cet évènement que la gestion du nombre était un défi pour sécuriser le cinquième pilier.
C'est dans ce cadre que chaque pays membre qui participe au Hadj a un côté qui lui est bien attribué en fonction de plusieurs paramètres. Ceci permet à l'Arabie de savoir combien de candidats il doit s'apprêter à accueillir afin des mesures appropriées. C'est ainsi que, au gré de la taille et du nombre des musulmans, pendant qu'un pays comme I'INDONESIE a droit chaque année à 200. 000 places, que le Nigeria a droit à 100. 000 place le Togo notre pays a droit à 1650 places, d'autres pays envient encore ce quota togolais. Comme s'il voyait venir le danger, l'Arabie Saoudite avait diminué le nombre de visas pour le pèlerinage depuis un temps. Ceci se justifiait en parti par la rénovation aux fins d'agrandissement les aires de la mosquée sainte de la Mecque.
Mais conscient de son rôle spirituel, le Royaume se donne les moyens de son organisation : le Hadj 2017 sera différent avec des quotas revus à la hausse ici et là. Huit cent milles (800000) pèlerins en plus pour cette année. Lors du pèlerinage 2016, 1, 86 millions de musulmans s'étaient rendus en Arabie Saoudite d'après les chiffres des autorités. Un chiffre considéré comme faible au regard d'autres années où l'affluence avait été davantage importante. Ainsi avec cette augmentation décidée des quotas, 800000 pèlerins supplémentaires pourront entrer dans le pays. Ce sont alors plus de deux millions de musulmans qui accompliront les rites du Hadj 2017. Même les ratés diplomatiques avec les voisins arabes sont en train de trouver solution. C'est ainsi que le puissant rival du Proche-Orient et l'Arabie sont en train de démontrer qu'aucune raison ne surplombe une fraternité islamique. Après plus d'un an de crise ouverte, Riyad et Téhéran ont trouvé un accord pour que les fidèles iraniens participent de nouveau au Hadj, le grand pèlerinage annuel de la Mecque, en Arabie saoudite, à la fin moi d'août 2017. L'agence iranienne IRNA a annoncé, vendredi 17 mars, que 85000 Iraniens pourraient s'y rendre.
Les autorités iraniennes chargées du hadj n'avaient pu organiser le départ de quelque 60000 pèlerins en 2016, pour la première fois depuis 1990.
LE HADJ ET SON PRINCIPE
Les lignes bougent dans la sousrégion
C'est d'abord le Mali qui vient de bénéficier d'une augmentation de quota. De 9000 en 2016, le quota accordé par l'Arabie Saoudite au Mali passe en 2017 à 13. 323 pèlerins. Il faut dire que l'habileté diplomatique de Koulouba, la présidence malienne, aura permis de parvenir à renouveler la confiance des autorités saoudiennes à leurs homologues" maliennes en la matière. Ce coût d'exploit au moment où les places disponibles sont rares comme les larmes de chien, Faure Gnassingbé aussi l'avait réussi l'an surpassée. Le 1650, les câbles diplomatiques entre le Togo et la Royaume Chérifien ont permis d'avoir 2500 places. Mais depuis, on est revenu au quota initial, est-ce à dire que les Togolais sont toujours satisfait des 1650 place qui leurs sont toujours attribués, loin s'en faut. Si les vrai Togolais ne se bousculent pas aux inscriptions faute de moyens, les communautés étrangères résidant au Togo et dont la plupart se sont d'ailleurs naturalisées, ajouté, il n'est pas facile d'avoir son nom sur la liste des inscrit. C'est ce qui d'ailleurs justifie qu'on soit parti à 2500 pèlerins au point de solliciter l'autorité supérieurs pour passer dénouer le problème de nombre. En attendant que le Togo se contente de sa portion congru du quota, sous l'égide du Ministre des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Oumar Hass Diallo, une forte Délégation malienne avait séjourné au Royaume d'Arabie Saoudite et cela afin de bien échanger avec les autorités de ce pays ami et frère.
Du côté béninois, l'organisation ne dort pas. Dans l'optique d'une organisation réussie du convoyage des musulmans, le Ministère des affaires étrangères a donné jeudi, 09 février 2017 le top des préparatifs du Hadj
2017. Le lancement qui intervient
L'Iran chiite dénonçait alors la responsabilité du royaume sunnite saoudien dans la bousculade survenue durant le Hadj l'année précédente, qui avait fait au moins 2426 morts, selon un décompte de l'agence Associated Press. Parmi ces victimes, les Iraniens étaient les plus nombreux au moins 464 morts. Riyad avait annoncé un premier bilan officiel de 769 morts. Le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, avait, à l'époque, appelé les musulmans à contester la gestion des lieux saints par le royaume. En janvier 2016, Riyad a rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran et interrompu les liaisons aériennes entre les deux pays, après l'attaque de son ambassade à Téhéran par des manifestants. Comme si le mécontentement des bousculades n'était pas assez, ceux-ci protestaient contre l'exécution d'un religieux chiite saoudien critique du pouvoir, Nimr Baqer Al-Nimr. Mais le cordon de l'islam est en train de tout balayer pour un nouveau redémarrage. En l'absence d'un guichet consulaire à Téhéran, les pèlerins iraniens se verront attribuer des visas électroniques. L'Iran s'est dit satisfait d'arrangements permettant d'assurer des services médicaux à ses pèlerins.
RV RELIGION
DEFIER LA PAROLE DE DIEU POUR PLAIRE A DIEU ORGANISER LE CINQUIEME PILIER DE L'ISLAM
L'Arabie Saoudite relance la Saoudite relance la machine, les membres s'y organisent, le Togo Togo observe
lerins béninois vient donc d'être lancé, à s'en tenir à la plume de notre confrère Aziz BADAROU.
Au-delà du coût indicatif du Hadj 2017, les candidats au pèlerinage devront débourser 141000 FCFA pour les kits, représentant les frais annexes. Notamment, 3500 FCFA pour "le Ziara", visite, interne et externe à Médine, 2000 FCFA pour le Zamzam, 60000 FCFA pour les consultations et examens médicaux. Et enfin, 76000 FCFA pour le mouton de sacrifice, ces informations de
assez tôt vise à mieux organiser le pèlerinage et limiter au maximum les probables dysfonctionnements. Les volets sécurité, santé, transport, ainsi que les finances seront réorganisés dans le cadre du Hadj 2017. Toutes ces informations ont été dévoilées au ministère des affaires étrangères en présence de toutes les organisations faîtières. Les membres de la mission exploratoire ayant pour rôle d'inspecter et de constater les nouvelles réalités à Djedda sont déjà connus, Selon Aurélien Agbénonci, leur mission exploratoire sera beaucoup plus facile cette année grâce aux échanges qu'il y a eus entre le chef de l'Etat, Patrice Talon, et le roi de l'Arabie Saoudite. La séance de travail était l'occasion pour le ministre de présenter à l'assistance, le nouveau secrétaire permanent par intérim du Hadj 2017. Sanni Abdelhamid Alaho compte sur ses nombreuses expériences pour une parfaite organisation du pèlerinage de cette année. « L'affaire du Hadj est sérieuse. Nous allons faire le maximum avec nos relations, nos connaissances et l'expérience parce que c'est depuis 1982 que je fais le Hadj. J'ai fait plus de treize ans en Arabie Saoudite. Depuis que je suis rentré, je continue. d'aller au Hadj presque toutes les années. Je connais bien ce qui se passe au niveau de l'organisation. C'est une tâche qui n'est pas facile, mais avec la grâce de Dieu et la contribution de chacun, ça sera une réussite » , a-t-il indiqué. Le
Au pays des Eléphants, les couleurs de l'organisation 2017 sont connues. Le coût du pèlerinage à la Mecque pour l'édition 2017 en Côte d'Ivoire a été maintenu à 2 millions de FCFA, a annoncé le directeur général des cultes, Bamba Messamba. C'était ce lundi 20 mars 2017, à Abidjan-Plateau, au cours de la cérémonie officielle de lancement de ce voyage en Arabie Saoudite. Selon Bamba Messamba, le quota attribué à la Côte d'Ivoire est de 5600 places. Celui-ci est réparti comme suit : 4200 places pour l'organisation étatique et 1400 places pour les opérateurs privés. Il a indiqué que le départ des pèlerins va se dérouler du 5 au 13 août 2017. Quant au retour, il est prévu du 8 au 16 septembre 2017. Mais avant, les candidats seront soumis aux consultations pré-pèlerinage qui démarreront le 21 mars pour prendre fin le 19 mai 2017. Parallèlement à celles-ci, les inscriptions seront ouvertes du 23 mars au 26 mai. Le directeur général des cultes a également souligné que c'est la compagnie nationale Air Cête d'Ivoire qui va assurer le transport des pèlerins en aller et retour.
5.
processus d'enregistrement des pè-Le mystère du vieillissement
la Côte d'Ivoire nous sont parvenues par le biais des travaux du confrère Narcisse Angan.
Pour la même Edition du Hadj, NoufouKindo nous annonce que « le quota des pèlerins du Burkina a augmenté » . Le ministère de l'administration territoriale, dans un communiqué publié ce 15 février 2017, informe l'opinion publique que le quota de pèlerins du Burkina a été revu à la hausse pour le Hadj 2017. « Suite à la sollicitation du Président du Faso auprès du Roi de l'Arabie Saoudite, Serviteurs des deux Saintes Mosquées, le quota de pèlerins du Burkina Faso a été revu à la hausse pour le Hadj, édition 2017 » >, indique le communiqué du MATDSI. Le quota de pèlerins du Burkina passe ainsi de 5. 500 à 8. 143, soit une augmentation de 49 % équivalant à 2. 643 visas. En outre, il est noté que le nombre de visas hors quota accordé aux organisateurs passe de 50 à 80. Selon le communiqué, le ministre d'Etat, Simon Compaoré, exprime, au nom du Président du Faso, toute la gratitude de la Communauté islamique du Burkina aux autorités saoudiennes. Il a également salué les efforts des structures qui ont suivi constamment l'évolution du dossier jusqu'à son aboutissement. Pour terminer, le ministre en charge de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure rassure tous les acteurs de la disponibilité du gou--
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doit être pris en compte. La viabilité (développement et de la détermination des caractéristiques structurelles et fonctionnelles) et le devenir (vieillissement) d'un organisme étant déterminé par son patrimoine génétique, la possibilité qu'un nombre de gènes soit liés directement ou indirectement au processus de vieillissement devient plus qu'une évidence. Il existerait même des gènes qui influenceraient le vieillissement. De plus, avec l'âge les dommages de l'acide nucléique (ADN, …) augmente. Cette augmentation de dommages de l'acide nucléique crée des modifications dans les gènes essentielles de l'organisme à la base des altérations fonctionnelles et du vieillissement. Ces modifications peuvent également être influencées par l'environnement.
Les causes génétiques du vieillissement ont donné naissance à un point de vue important. Le vieillissement serait un événement programmé génétiquement où il existerait des gènes fonctionnant comme des horloges qui déclenchent le processus de vieillissement à un âge déterminé, c'est le point de vue déterministe.
Les télomères : La découverte des télomères a apporté un plus de crédibilité quant à l'implication génétique dans le vieillissement. Les télomères sont des séquences d'acides nucléiques qui se trouvent au bout des chromosomes, dont ils maintiennent l'intégrité. Cependant, à chaque division cellulaire, les télo-
Le Rendez-vous N° 301 du 30 Mars 2017
Pourquoi vieillit-on ?
vernement à ceuvrer pour la sélection d'un transporteur aérien des pèlerins. Un transporteur qui garantit les conditions de sécurité et qui offre un meilleur prix du billet d'avion.
De ce qui précède, il y a de quoi interpeler les organisateurs togolais. " Nous avons un petit nombre à gérer mais si le temps n'est pas géré rationnellement nous risquons d'être le cancre de la classe même si depuis un temps des progrès s'observent. A l'heure actuelle, les agences se concertent, mais officiellement le pèlerin ne connait pas encore le prix du voyage moins encore la date des inscriptions. Pour sensibiliser bien les populations et se faire accepter dans les nouvelles dispositions visant à parfaire l'organisation il faut bien que les organisateurs à commencer par : la commission nationale du Hadj se prennent à temps. Il faut signaler que cette organisation sur le plan togolais est sous la coupe d'une commission nationale chapeauté par le ministre Boukpessi Bayadowa de l'administration territoriale : Depuis qu'il a la gestion de cette organisation avec l'aide de son collègue de la sécurité et de celui des affaires étrangères, à notre Rédaction, aucun souci majeur n'est recensé contre lui. Nous estimons qu'il va toujours maintenir les bonnes manières, les bonnes manières c'est aussi vite se réveiller.
mères raccourcissent, ce qui conduit évidemment, après de nombreuses divisions, à l'arrêt des divisions cellulaires et à l'apparition des signes du vieillissement. Cette découverte est pleine de promesses non seulement pour les praticiens de la médecine antivieillissement, mais aussi pour la recherche.
6. A ces facteurs ont peut. ajouter l'usure. La théorie qui soutient cette hypothèse stipule que, comme une voiture, l'organisme avec le temps finit par s'user à cause des activités multiples et continues qu'il effectue. Mais cette hypothèse reste controversée car même en menant une vie de moine l'on finit par vieillir.
Les déchets : La théorie de déchets tient son explication du fait qu'avec le temps les déchets liés au fonctionnement de l'organisme s'accumulent du fait de l'altération des systèmes dédiés à leur élimination. C'est ce qui explique par exemple l'apparition des progéria (tâches noires ou brunes) sur la peau chez les personnes âgées.
Mais malgré les immenses progrès réalisés par la recherche sur le vieillissement, il n'y a pas encore une unanimité entre les chercheurs sur les causes du vieillissement. Peutêtre parce qu'il n'y a pas de causes universelles ? Le vieillissement est-il évitable ? Existe-t-il des pistes pour ralentir le vieillissement ? Voici autant de questions dont les éléments de réponses seront abordés dans les parutions prochaines.
Par Abdul-Raouf ISSA, PharmD, PhD
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