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Le Rendez-Vous #200
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Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #200
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 29 novembre 2013
- numéro
- 200
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Faure Gnassingbé
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001490
- extracted text
-
B
Interview de Bin Idriss Malam Tairou,
DG de l'agence AL-ANSAR
« Ce tramadol est pour une béninoise de mon agence, on a fouillé au départ, mais nous ne savons pas si notre scan-
ner est équipé pour ça »
Biblothèqu
Hop REPUBLI
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 200 du 29/11/2013 Prix 250 F CFA
TOGOLAISE
88
sall
Jous
Fronde sociale, incendie des marchés, santé des dirigeants, crimes économiques…
Faure Grassingbé,
un chef incertain à la tête d'un Etat néant
Enfin la vérité sur la fermeture de la Radio Légende FM
Rodrigue Lawson, le Mohamed Loom de la presse togolaise
nouveau
"président
de la TA HAAC"
Dernière Minute
Fogan Adégnon de retour au pays
Confidentiel
Le Dr. David Ihou,
MAH
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Dernière Minute
ALLIANCE NATIONALE
rons, à prendre massivement part aux deux grandes marches pacifiques de protestation et de revendication des femmes togolaises, qu'elles organisent les vendredi 29 et samedi 30 novembre 2013, à partir de 08h00, pour : exiger la libération de toutes les personnes arbitrairement détenues, la levée des inculpations abusives et l'annulation de toutes les poursuites iniques engagées contre les dirigeants et militants du CST, dans l'affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé ;
exiger l'ouverture d'une information judiciaire sur la base du rapport d'enquête rendu public le 11 novembre 2013 par le CST, sur les incendies des marchés ;
⚫ protester contre l'instrumentalisation de la justice, l'impunité et les violations permanentes des droits humains au Togo ;
• exiger la mise en place d'une commission d'enquête internationale pour faire toute la lumière sur l'affaire des incendies des marchés ;
Fogan Adégnon de retour au pays
Le contre-Amiral FoganAdégnon, DG du port en soins à Paris est de retour au pays hier soir. Il a atterri très fatigué et marchant difficilement avec deux béquilles. Nous osons croire que cela devait être une évolution positive pour celui que les gens ont vu
POUR LE CHANGEMENT ANC
367, Rue Koutimé Quartier Bè-Kamalodo 06 BP 6123 Tél. : (228) 22412089 Lomé, Togo www. anctogo. com Email : secgen@anctogo. com
exiger l'indemnisation des familles des victimes d'assassinats en détention ou au cours de manifestations pacifiques, l'indemnisation effective des victimes de la torture, le dédommagement intégral des femmes des marchés incendiés et le dédommagement des dirigeants et des militants du CST arbitrairement inculpés et détenus, pour les préjudices matériels et moraux subis ;
exiger le respect de la dignité des femmes et fustiger une fois encore la manipulation et l'instrumentalisation des associations féminines au profit desquelles sont détournés d'importants fonds publics et dont les responsables s'emploient à soutenir les dérives du régime en sacrifiant les intérêts des femmes sur l'autel de leurs ambitions personnelles ;
dénoncer la mal gouvernance, la vie chère et le chômage qui aggravent la précarité de la situation de la femme togolaise.
Ces marches, qui seront suivies d'un meeting en leurs points de chute respectifs, se dérouleront suivants les itinéraires suivants :
• Marche pacifique du vendredi 29 novembre 2013 : Marché de Bè, Bd Félix Houphouët Boigny, Immeuble FIATA, Bd circulaire (côté ouest), ancienne Fontaine Lumineuse, ancien Stade des Cheminots (Akassimé).
Marche pacifique du samedi 30 novembre 2013 : Marché d'Amoutivé, Carrefour Deckon, Bd circulaire, ancienne Fontaine Lumineuse, Place Anani Santos, Av du 24 Janvier, Place des martyrs, Av Georges Pompidou, Bd de la République, Place du Changement (face Ministère Jeunesse et Sports).
COMMUNIQUE
es Dames de l'ANC (DNC) invitent toutes les femmes militantes et sympathisantes de l'ANC, du FRAC et du
Fait à Lomé, le 22 novembre 2013 Pour les Dames de l'ANC,
La Vice-Présidente,
Mme Antoinette NAHM-TCHOUGLI
partir de l'aéroport Charles de Gaule sur une civière. De quoi servir un ouf de soulagement à ceux qui tirent déjà sur la sonnette d'alarme.
La Rédaction
Signé
RV ANNONCE
66
MATS.
Aumône courante
Science utile
mecit : 01000620
Contact : 90019011/90041517.
DJARIA
LOME-TOGO
Un fils vertueux invoquant pour lui Allah dit : « Ô vous qui avez
cru ! Que ni vos biens ; ni vos enfants ne vous distraient du
rappel d'Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » S 63 V 9
Avec Sadakatoul-Djaria, soyez parmi les bienheureux dans ce bas monde et dans l'au-delà avec vos dons, legs ou contributions :
Pour toute contribution, voici le numéro de compte : Siab : 202009903110 / Atlantique banc 42415550008 /
Le journal Le Rendez-Vous"
au coeur de l'actualité
Le Sida n'est pas une fatalité, alors protégeons-nous
Le Rendez-vous N° 200 du 29 novembre 2013
ASSOCIATION SADAKATOUL-
19 BP194 AGOE ZONGO
TEL :90019011-90041517
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Oublions pour une fois les morts et la torture. Nous voudrions bien nous limiter juste à un exemple. Dans un embarras de choix, le plus expressif à notre sens parmi les exemples, est le problème des incendies des marchés de Kara et de Lomé. Pour nous faire comprendre, sortons du Togo pour nous replacer dans un autre contexte afin de bien comprendre jusqu'à quel degré les incendies des marchés violent les droits des Togolais. A supposer que nous sommes au Bénin. Le marché de Porto Novo brûle un matin. Le président Thomas Yayi Boni est réveillé par un coup de fil de son ministre de la sécurité. Avant même de le réveiller, les sapeurs-pompiers, avec tous leurs outils de travail, seront sur les lieux de l'incendie. Avant même que cette brigade anti-incendie ne finisse son travail, le
directeur du marché serait arrêté, s'il n'est pas arrêté, de lui-même il démissionnerait pour incapacité à sécuriser le marché dont il a l'entière responsabilité. Qu'il soit démissionnaire ou pas, il serait arrêté avec certains cadres qui gèrent les lieux incendiés. Le responsable chargé de la sécurité et toute sa chaine de responsabilité en premier lieu. Les agents de sécurité et autre vigiles qui sont censés être en poste le jour de l'incendie seraient non seulement arrêtés, mais gardés en lieu sûr comme un juge d'instruction garderait l'arme d'un crime. Quand les enquêtes seront bouclées, même si on découvre que l'incendie est accidentel, les responsables précédemment cités seront punis pour crime involontaire ou fuite de responsabilité. En attendant qu'on sache si l'incendie est criminel ou accidentel, on prendrait les dispositions autour des marchés similaires. Une fois qu'un cordon de sécurité est définiaux alentours des lieux similaires, les directeurs des différents marchés peuvent intervenir pour informer les populations des nouvelles dispositions. Ils ne monteraient jamais au créneau pour rassurer les populations alors qu'aucune disposition n'a été prise. Cela ressemblerait à
Les dirigeants togolais sont depuis un temps sous la constante pression d'une fronde sociale. Le corps médical et le corps enseignant pour ne pas dire tous les fonctionnaires togolais réclament une meilleure condition de vie. Les dirigeants bégaient, entre corruption des centrales syndicales et manière forte, la solution refuse toujours de pointer. Rien ne sera plus comme avant, le fonctionnaire ne comprendra plus le pourquoi il doit serrer la ceinture avec un salaire de misère pendant que les dirigeants embrassent des milliards. Leurs en-
une façon d'endormir la vigilance des citoyens pour faciliter la tâche aux éventuels criminels. C'est ce qui s'est passé ici. Par malheur, deux jours après l'incendie de Porto Novo, le marché d'Akpakpa brûle à Cotonou. Désormais Yayi Boni sait que les incendies sont criminels. Sa première réaction serait d'arrêter la directrice du marché de Cotonou qui a rassuré les commerçants sans avoir pris la moindre disposition. Le Ministre de la sécurité, celui de l'administration territoriale et autres qui ont un droit de regard dans les marchés vont tomber ou démissionner d'eux-mêmes pour insuffisance professionnelle. Ils peuvent être gardés ou en liberté provisoire sous contrôle de la justice en attendant qu'on cherche les criminels. Quand un marché brûle, c'est une catastrophe. Une ca-
tastrophe quand on la voit venir, on prend les dispositions pour discipliner les éventuels victimes dans leur tentative de se sauver. Mais quand la catastrophe est déjà en cours, c'est le sauve qui peut. Quand un tsunami survient, on ne crée pas un cordon militaire pour montrer aux victimes où ils doivent passer et comment se sauver, c'est l'instinct de conservation qui marche chez toutes les victimes, chacun couvre sa tête et quand l'eau se retire, on s'organise pour voir ce qui est organisable. C'est dire que, autour du marché de Cotonou, les officiers de Boni Yayi ne formeront pas un cordon militaire pour empêcher que les populations y accèdent pour sauver les marchandises. S'ils le font donc, les militaires doivent être dedans pour sauver ce qui peut être
sauvé. Ils n'empêcheraient pas les Béninois de rentrer pour sauver les meubles pendant qu'euxmêmes ne font rien pour sauver les marchandises. Ceci ressemble à une façon de vouloir délibérément que les marchandises brûlent. Au Togo, dès les premières flammes, un cordon militaire est formé autour des flammes. Le cordon est ainsi maintenu jusqu'à ce que les commerçants regardent les flammes
La fronde sociale
fants, pour ceux qui sont au pays, fréquentent les meilleures écoles, leurs garages bourrés de toutes les séries de voitures ressemblent beaucoup plus à des parcs autos ; au moindre rhume ils se transportent dans les hôpitaux les plus chers du monde. Ils ont pris en otage une économie qui ne se résume qu'à l'importexport de leurs maîtresses, à des villas dans tous les coins de la capitale, aux sociétés écrans avec des prête-noms, des paradis fiscaux, à des appartements en Europe. Ils sont partout et
nulle part, ils gèrent le pays, leurs
RV POLITIQUE
Fronde sociale, incendie des marchés, santé des dirigeants, crimes économiques…
Faure Gnassingbé, un chef incertain à la tête d'un Etat néant
On ne le dira jamais assez, le Togo est un pays qui n'existe que de nom. Le pays va mal, tout est sens dessus dessous. L'incapacité des dirigeants à combattre les crimes économiques, leur propension à violer les droits humains, leur démission devant le front social, nos dirigeants sont tout sauf de vrais hommes politiques ; il ne peut pas en être autrement pour des « mecs » qui sont plus occupés à se guérir qu'à diriger le pays. Tous les indicatifs sont au rouge, jusqu'où pourront-ils tenir ?
Violation des droits de l'homme
hommes de mains gèrent une économie qui s'embourbe tous les jours, le tout ne ressemble à rien. L'argent ne circule pas, la vie chère a anéanti les salaires déjà misérables des fonctionnaires. Il faut faire avec, mais plus on avance, plus la population s'essouffle ; plus la demande est grande moins l'autorité est capable d'y répondre. Les Togolais sont acculés dans leur der-
nier retranchement. Ceux qui sont organisés pour se battre, se battent déjà. Les enseignants et les agents de santé sont sur le pied de guerre en face d'une au-
avancer vers leursétalages. Yayi Boni ne laisserait pas les restes des murs des deux marchés démolis pour quelques raisons que ce soit alors que les enquêtes ne sont pas bouclées et les vrais auteurs identifiés suite à un procès. Si un de ses hommes fait démolir les marchés brûlés pendant que le parquet n'a pas tout bouclé, Yayi Boni le feraitarrêté sans autre forme de procès. En démolissant ainsi les reste du marché, rien ne prouve que demain on n'aura pas besoin de se rendre sur le site pout voir l'immeuble pour la bonne cause, rien ne prouve que les enquêtes ne révèleront pas un jour les restes du matériel utilisé ou les ustensiles qui ont servi aux criminels pour commettre le crime dans les marchandises d'une commerçante. Elle serait ainsi une piste sérieuse. Rien ne prouve que les ustensiles utilisés pour allumer ne se retrouvent pas dans le bureau de la directrice qui gère le marché de Cotonou. S'il faille commencer par arrêter les gens et les garder par précaution, Yayi Boni ne commencerait pas par ses opposants. Ici, on prend les opposants et on les garde en prison jusqu'à ce que mort s'en suive. Le Togo n'est pas le Bénin. Voilà un pays qui se dit de droit et traite un sujet aussi sérieux avec autant de légèreté comme ce que nous n'avons pas fini de voir dans l'affaire des incendies. Un vrai juge condamnerait plus lourdement les pyromanes que les bourreaux des 500 morts de 2005. Voilà un pays qui se dit de droit et dans lequel même les simples marchandises ne sont pas en sécurité dans un marché. Un pays qui n'arrive pas à situer objectivement les responsabilités dans un tel crime est démissionnaire, c'est un non Etat. Aux dernières nouvelles, après la publication du rapport du CST dans l'embarras, des esprits malins demanderaient aux juges de prononcer un non-lieu. C'est dire de laisser tomber l'affaire, comme si de rien ne s'est passé, triste Togo.
ondmovon es ub 00s 'MaLe Rendez-vous N° 200 du 29 novembre 2013
torité qui ne comprend que le langage de la manière forte, de la corruption. Une autorité trop compromise pour trouver un argument à devant les revendications toutes légitimes des agents de l'Etat. Jusqu'où les autorités vont-elles résister devant la colère des Togolais qui ne demandent que de meilleures conditions de travail pour soigner
et transmettre le savoir ? Entre l'opulence des uns et la misère des autres, le fossé est trop grand pour que le fonctionnaire accepte être le bouc émissaire d'une gestion hussarde de la République. Les jours à venir ne sont pas roses pour nos "grands quelqu'un". En attendant, depuis hier, le corps enseignant est en grève. onom
La Santé des dirigeants
Les problèmes, l'autorité togolaise en a dans tous les secteurs. Mais c'est derniers moments, le plus grand souci se trouve être les problèmes de santé. Ce n'est pas la santé du bas peuple, mais des dirigeants eux-mêmes. DahukuPéré qui fait un grave accident de circulation. DahukuPéré, c'est l'apprenti chrétien qui a opéré un revirement spectaculaire pour dénoncer les pratiques du régime. Il se fait accepter comme opposant, fait beaucoup de bruits et crée même son parti politique, avant de retourner à sa vieille famille politique à la veille des élections législatives auxquelles son propre parti a participé. Il a fait un accident qui lui a endommagé la hanche, fracturé la cuisse. La présidente de la CENI qui fait un AVC, accident vasculo-célébral. Elle c'est la dame que le régime a utilisé pour combler le vide à la CENI. Elle a organisé les élections les plus partiales que le Togo ait connues. Les voix autorisées, y compris un démembrement de la franc-maçonnerie, se sont levées pour y attirer son attention vainement. Elle a foncé droit, l'élection frauduleusement transparente a eu lieu. Dame Angèles'est fait une santé financière. A peine Elle commence par en jouir qu'on nous annonce qu'elle est visitée par un AVC. Son accident ne se passe pas sur la route comme celui de
Péré, c'est un accident qui vous
attrape même sur le lit. Contrairement au cas du PM, depuis un temps, on parle de moins en moins d'elle, nous estimons que, quand il n'y a « pas de nouvelle, c'est bonne nouvelle » . La seule certitude est qu'elle n'est pas en famille en train de jouir du magot qu'elle a eu à la tête de la CENI, elle est avec les « yovo » en blouse pour que ceux-ci prennent leur part.
Le DG du port FoganAdégnon, de Amsterdam à Paris, un Togolais l'a vu dans une stature pas enviable depuis le milieu de la semaine passée. A l'atterrissage à Paris, c'est sur une civière que l'homme a été conduit dans un hôpital. Lui, c'est la somme des cumules. DG du port, Président de la délégation spéciale de la capitale, il est à la tête de presque tous les conseils d'administration du pays. Espérons qu'il n'ira pas briguer aussi la présidence du conseil d'administration de l'hôpital qui le soigne.
Le PM qui est opéré d'un cancer qui se généralise alors qu'on nous parle officiellement d'une
péritonite. Nous savons que notre PM ne jouit pas d'une santé de fer depuis longtemps malgré l'apparence. Aux beaux vieux temps où EdemKodjo était aux affaires, celui-ci l'a fait évacuer pour d'intenses soins appropriés en Europe aux frais du contribuable. Il n'était d'ailleurs pas seul dans ce cas à avoir ainsi été aidé par l'ancien SG de l'OUA. A l'époque, Ahoumey ne jurait que par son ancien patron qu'il finira par trahir. Même si dame Ingrid tire sur la sonnette d'alerte, nous gardons espoir que d'autre n'iront pas rejoindre la famille des évacués et que ceux-ci viendront nous trouver plus « kamkpé » que jamais. Les postes juteux attendent au pays, ce n'est pas le moment d'aller garder trop longtemps le lit en Europe. Tout ce monde, ce sont des citoyens ordinaires, leur santé, on nous en a parlé. Même s'il y a une dose de mensonge, Faure a reconnu que son PM est malade. Mais le cas le plus grave dont on ne parle pas est celui-de Faure lui-même. On a vu comment les plus folles rumeurs ont d'abord annoncé le PR souffrant avant de l'assommer par une mort suite aux soins alors qu'il était en Israël. De retour au pays, il a dû faire un marathon à sa descente d'avion pour démentir la rumeur. Il nya jamais eu de fumée sans feu, les Togolais amplifient souvent l'info mais ne la fabriquentpas. Le marathon de Faure a démenti sa mort mais son état de santé est resté un débat tabou. Les détracteurs lui attribuent plusieurs maux. Et le pire est que quand ça tâtonne dans la gestion des affaires de l'Etat, la population n'hésite pas à se dire que le chef de l'Etat est plus préoccupé par sa santé que les affaires des Togolais. La santé d'abord. Tout est flou, la santé du boss on n'en parle pas. N'eut été la sonnette d'alarme tiré par « DaviBetencourt » >, n'eut été un agenda plus chargé des voyages privés avec un strict entourage de confiance, n'eut été la démission devant des problèmes sérieux qui nécessitent son intervention, nous aurions pu dire que ce silence sur son état de santé cache une bonne nouvelle. Mais ici rien n'est sûr. Faure ne cache pas sa volonté de traverser 2015, cela devait rassurer les Togolais si on n'avait pas vu feu son père Eyadéma, alors qu'il se savait malade, commencer un mandat qu'il ne finira pas.
Suite de la page 5
4
Ren
C'est à qui le coli ?
Le Rendez-Vous :
Suite à l'exercice du hadj de cette année, vous avez souhaité dire quelques mots dans nos colonnes, nous sommes à votre disposition
Je remercie Dieu le Créateur des cieux et de la terre. Je salue mes pèlerins, je salue la délégation officielle pour tout ce qu'elle a fait quand mon garçon a eu des problèmes. Tous ont prié, ils sont intervenus pour moi, et les prières ne tombent pas, je les en remercie.
Donc il est vrai que votre agence a eu des problèmes à l'aviation de Djeddah en Arabie Saoudite ?
Oui c'est vrai. J'étaisdéjà à Médine quand cela s'est passé et le consul du Togo en Arabie Saoudite m'a appelé pour m'en informer. Le problème est que dans les colis que mon encadreur, mon garçon Mohamed Rabioutirait, on a vu du tramadol. Les pèlerins sont intervenus, mais il n'a pas été libéré. On a vu dans sa main ce produit interdit en Terre sainte.
Vous êtes donc revenus sans lui ?
Oui, il est gardé avec eux le temps qu'on continue les investigations et que la justice saoudienne se prononce à son sujet.
Ce coli avec le tramadol est pour unebéninoise qui voyage par mon agence. C'est écrit sur le coli Moussa Aïcha.
Et comment un tel coli est arrivé dans la main de votre encadreur ?
Il a pris tous les colis en tant que guide et on a vu ce coli avec des produits interdits
Pendant ce temps Moussa aicha est où ?
Bin Idriss :
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses
Récépissé N° 0160118106801/HAAC
endez-Vous
Le Togo est, pour une deuxième fois, éclaboussé par les produits interdits d'entrée en terre saintede l'Islam. Un Togolais, de surcroit, un des responsables d'une agence de voyage est encore dans la nasse de la police saoudienne pour avoir été pris avec 1700 comprimés de substances interdites. Il est en attente de son jugement. Le Ministre YarkDamehane, depuis qu'il a pris les rênes de l'organisation, combat avec tact les démons du hadj. D'année en année, l'organisation s'améliore, mais un nouveau phénomène nait. Le ministre vient de promettre un châtiment aux indélicats. Le patron de l'agence incriminée a voulu donné sa part de vérité.
Selon les informations, quand les agents de sécurité saoudienne ont arrêté ces colis, Moussa Aïcha était à l'aviation de Lomé ici au Togo. C'est une Béninoise, pour raison des quotas qui sont serrés au Bénin, elle est venue voyager par le Togo et elle est dans mon agence.
Comment s'est-elle arrangée pour être ici pendant que son coli est à Djeddah ?
La consigne était que chaque pèlerin suit ses effets, c'est un règlement. Pour ce vol, les effets n'étaient pas assez alors elle a profité pour envoyer son coli, alors qu'elle-même attend que le vol revienne pour la chercher.
Une exception à la règle donc, est-ce un gros coli ou un petit coli à main ?
C'est un gros coli qui doit avoir été pesé à la bascule avant d'être embarqué. C'est un carton.
Est-ce que les officiels ont pu vérifier pour voir si ce nom figure vraiment sur la liste des pèlerins qui voyagent par le Togo ?
L'autorité a pu voir le nom de la femme ici. Elle est régulièrement enregistrée et elle apayé. Elle est identifiée comme pèlerine, son nom est enregistré officiellement.
La Béninoise, si elle existe, a-t-elle été identifiée sur les documents d'identité comme béninoise ou c'est juste verbalement qu'elle est Béninoise ? Elle a présenté un passeport béninois ?
Souvent, les étrangers se déclarent verbalement et on leur établi le carnet de voyage. Les
Directeur de Publication : Abi-Alfa Izotou
Tél : 90053841/92004602 Mail : abialfa@gmail. com www. rv-togo. info
Imprimerie : la Colombe Tirage : 2000 exemplaires
Interviewde Bin Idriss Malam Taïrou, DG de l'agence AL-ANSAR
au scanner.
RV SOCIETE
« Ce tramadol est pour une béninoise de mon agence, on a fouillé au départ, mais nous ne savons pas si notre scanner est équipé pour ça »
étrangers donnent juste leur nom et leur identité verbalement.
L'année passée, suite aux mêmes problèmes, nous étions de ceux qui ont suggéré que des fouilles soient systématiquement effectuées. Semblerait-il qu'on a fouillé. Est-ce vrai ?
Nous avons fouillé d'abord nous-mêmes au niveau de notre mosquée. Mais les colis à main, petit sac que les gens tiennent c'est eux-mêmes au niveau de l'aviation qui les fouillent. Mais les grand colis, nous les avons
fouillés et les mêmes colis sont passésdans le scanner. On ne sait pas si le scannerde l'aéroport de Lomé est équipé de dispositifs pour détecter ce produit, accepté ici mais interdit en Arabie-Saoudite.
Vous êtes sûr que ce coli a été scanné ?
Le coli doit être passé par le scanner. Le contraire n'est pas possible car on laisse les colis ensembles et ils passent un à un
Dans un avion, chacun garde son coli, pourquoi votre agentRabiou s'occupe d'un coli d'autrui ?
Quand les grands colis du genre de ce carton arrivent, il faut les prendre pour les remettre aux pèlerins. Si on ne le fait pas, les pèlerins diront qu'on les a abandonnésà eux seuls et qu'on ne s'occupe pas d'eux. Malgré cette loi connue, les encadreurs prennent donc les colis sur charrette pour assister les pèlerinset ceuxci les récupèrent après. C'est celaqu'il faisait. Il a donc apporté les colis et il les a laissés au niveau
28112013
du scanner de l'aviation de Djeddah. Les colis sont passés au scanner et il est revenu pour les récupérerà l'autre bout. En ce moment, le scanner a déjà signalé ce coli. Quand il voulait récupérer les colis de l'autre côté, c'est ce carton qu'il a pris d'abord par hasard. En même temps, on l'arrête et on lui demande pourOui on a fouillé. Mais celui qui quoi c'est ce coli qu'il prend. En veut faire du mal le fera. ce moment, ils ont déjà vu tramadol à travers le scanner.
?
COS au Le Rendez-vous N° 200 du 29 novembre 2013
Je l'ai visité. Il n'e pas maltraité. On l'a juste interrogé. Tout dernièrement, on l'a ramené dans la section de la prison qui est réservée aux condamnés qui continuent par apprendre le saint coran. Donc les étudiants et autres qui sont arrêtés c'est là qu'on les garde afin qu'ils continuent par poursuivre leurs recherches.
L'année passée, on a arrêté des Togolaises avec des produits interdits, c'est le même produit cette année ?
Oui, même produit que l'an passé.
Ces Togolaises ont été condamnées. Quel est leur sort et à quel regroupement appartiennent-elles ?
Les deux de l'année passée, l'une est prise avec 200 comprimés. Après jugement elle est condamnée à 15 ans de prison. La seconde avec 2400 comprimés elle a écopé de 3 ans de prison. L'une d'entre elles est de mon agence, l'autre est de Tarik el Hadj.
Avez-vous été interrogé par la police saoudienne quand votre garçon est pris ?
Non, je n'ai pas été interrogé. C'est de moi-même que je suis allée dans le centre de détention pour m'enquérir des nouvelles de
A quand son jugement ?
Je ne sais pas encore. Ils ont dit que quand il sera jugé on nous avertira.
Vous ne lui reproc !. ez rien
Rien, c'est la cinquième fois qu'il fait le voyage avec nous, et les gens ont témoigné de sa disponibilité. En plus de lui, j'amène chaque année une quinzaine d'encadreurs.
Où est-ce que Mohamed Rabiou est présentement ?
A Djeddah dans leur centre de détention
Vous avez pu le visiter ?Si oui, se plaint-il d'un quelconque traitement ?
n'est
Malam Tanko
Comment cette Béninoise s'est-elle échappée de votre groupe au Togo alors qu'on a déjà pris ses colis à Djéddah ?
Personne ne m'a appelé pour me dire personnellement que le coli de notre cliente est saisi. C'est tard après qu'on m'a appelė. Sans quoi on devait l'empêcher de fuir.
Après le départ du vol où on a vu les produits interdits, c'est toi qui encadrais les pèlerins en attente de décoller du Togo, qui devait t'appeler de Djeddah ?
Un de nos encadreurs, notamment Saminou. Mais avant qu'il ne m'appelle, c'était tard. La nouvelle est déjà partout. Au moment où il m'a appelé, l'avion est déjà là pour le départ. Alors j'ai regardé ici et là même dans l'avion je ne l'ai pas vu la dame. Avant cela, je l'avaisvue à l'aviation.
En dehors de ce coli, on n'a plus vu un de ses coli ?
J'ai vu à l'aéroport de Djeddah un autre coli avec son nom. Mais personne n'a touché.
mon employé. Même par un coup de fil je n'ai pas été inquiété par les Saoudiens.
La quantité des produits arrêtés !
J'ai vu son PV. Il est écrit qu'on l'a arrêté avec 1700 comprimés de tramadol.
Avant ceci, n'avez-vous jamais eu de problèmes avec les organisateurs saoudiens ?
Jamais. Depuis que je suis dans le hadj, les Saoudiens ne m'ont jamais soupçonné.
Et dans les différents rapports de retour au pays, n'avez-vous pas une fois été inquiété ?
Jamais, un rapport ne m'a indexé. Les agences font leur rapport et la délégation officielle fait le sien. Mais nous les agences, nous ne voyons pas le rapport de la délégation officielle. Eux, ils voient notre rapport. Mais depuis trois ans, c'est un rapport commun qui est fait.
Malam Tanko, un des encadreurs de l'agence, vient en appui à son patron
Interview écrite réalisée par Abi-Alfa
Que
27 das
Archives Motion
77090
REA
5
Suite de la page 3 Faure Essozimna Gnassingbé, on ne le dira jamais assez, est trop compromis pour être efficace contre les crimes économiques. Même s'il passe autant d'années au pouvoir que son père, le problème économique du Togo, plutôt que de se résoudre va se compliquer davantage. Qui n'a pas de miracle pour combattre les crimes économiques n'a pas de miracle pour relever le niveau de vie de sa population. Nous vous disions tantôt qu'au Togo, les crimes, quand ils sont économiques, ils ont de beaux jours. A l'ère où les populations deviennent de plus en plus exigeantes face à leurs besoins, où la démographie est en déphasage avec la croissance économique, que vaut une politique qui déroule le tapi rouge aux délinquants économiques ? Ailleurs, des pays ont fini leur construction et répriment la moindre peccadille contre les biens publics afin que la répartition équitable des biens publics soit une réalité. Mais ici, la première autorité observe, prend acte et se réfugie derrière les discours, il n'a pas de miracle. On
Que s'est-il en réalité passé ce 26 mars 2013, jour des dernières élections législatives ?
Qui a joué quel rôle pour que les Loméens soient forcés de
faire le deuil de Légende FM ? Nousnous sommes intéressés à ces énigmes et les informations recoupéesrévèlentqu'après politique, la presse privée vient d'accoucher de son Mohamed Loom. A chaque corps de métier, son Judas donc ! Le jour des législatives, Légende FM a cru devoir préparer une émission spéciale avec des reporters envoyés ici et là sur le terrain afin de suivre, en direct, les réalités du scrutin. Dans chaque contexte e électoral, cetexercice est déjà rentré dans les habitudes dans certains pays de la sous-région. Mais au Togo, pour de telles émissions, les médias sont limités, non seulement par les moyens mais aussi et surtout par des lois taillées sur mesure par une certaine Haute Autorité de l'Audiovisuelle et de la Communication, un instrument parmi tant d'autres qui ont toujours apporté une touche aux différentes fraudes électorales. Donc le jour
Crimes économiques
la
Ce n'est un secret pour personne, la radio légende FM est fermée et sa réouverture n'est pas pour demain, tant les prédateurs de la presse ont investitous les moyens pour atteindre leur cible. La Radio qui fait mal à une race de Togolais n'a pas cessé d'émettre pour une simple fausse information comme on a tenté de le faire croire. Certes, c'est apparemment le mobile qui a donné l'argument aux bourreauxde la station. Mais comment est-elle venue, cette fausse information ? Que s'est-il passé ? Les vrais bourreaux ne semblent pas être loin de la stationellemême. Comme le dit si bien une sagesse de nos milieux, « quand tu tombes, ne te plains pas de là où tu es tombé, mais plains-toi de là où tu as trébuché » . La radio est tombée dans un véritable guet-apens savamment tendu par les adeptes de la pensée unique et une race de journalistes de la maison. b)
nous dira que nous ne sommes pas au même niveau de développement que les autres pays. Mais ce qui se passe au Togo n'est pas encore une question de niveau de développement mais c'est plutôt une question d'exploitation d'une minorité qui s'accapare de toutes les richesses. Pour assumer un acte, il faut d'abord se donner les moyens pour se défendre de cet acte, c'est sortir des constats pour agir. Mais quand, en face des délinquants qui pillent le pays, un chef de l'Etat hésite entre le oui et le non, il y a problème. M. le Président a dû se rendre à l'évidence que pour se baisser afin de bien regarder « < l'anus » des indélicats qui plombent l'économie, il va falloir que lui-même ait d'arguments solides pour défendre le budget qui lui permet d'entretenir les mille et une maîtresses de la République. Il va falloir qu'il ne traine pas des casseroles et que son passé ne soit pas tapis de scandales financiers. Ceci est moins évident. Depuis les derniers jours du père, rares sont les malversations financières auxquelles il n'a pas apporté sa
touche. L'homme semble trop
de la dernière législative, une émission-piège, pour ne pas dire signalée, a été initiée et des confrères se sont vus embarqués. Si d'autres médias se sont essayés à ces émissions en live, n'eut été la présence des « Mohamed Loom » , le média qui aurait le plus réussi sa sortie électoraleaurait pu être légende FM. Ce n'est qu'un secret de polichinelle. L'information circule avec un strident silence dans la presse. Bizarrement, personne ne veut en parler. Pudeur, souci de confraternité, volonté de préserver l'image d'une presse déjà éclaboussée par des scandales à répétition dans le comportement de certains confrères prêts à manger avec le premier diable qu'ils rencontrent dans l'exercice de leur métier, ou encore simple peur de donner une information quelque peu sensible ? Difficile de répondre. C'est quand même trop facile qu'au nom d'une certaine couverture de la confraternité on arrive là. La seule certitude est que c'est un journaliste de la boîte, pas des moin-
dres, qui a été utilisé pour fermer la station. Officiellement, une
Enfin la vérité sur la fermeture de la Radio Légende FM admovori s ub
Fronde sociale, incendie des marchés, santé des dirigeants, crimes économiques…
Faure Gnassingbé, un chef incertain à la tête d'un Etat néant
Rodrigue Lawson, le Mohamed Loom de la presse togolaise
RV POLITIQUE
souillé pour faire un miracle contre les crimes économiques. Le problème des Togolais, c'est Faure lui-même, alors qu'il a besoins de redécoller son économie. Le pays a rencontré le mauvais homme au mauvais moment. Comprenez donc le pourquoi ce monsieur ne peut que se cacher derrière des discours, il n'est pas et ne sera pas un homme d'action devant ces actes d'incivisme face aux biens de tous. Diminué par l'histoire, il se contente des constats, il n'y a qu' « une minorité qui s'accapare des biens du pays » . Mais cela n'est pas assez pour relever le salaire des Togolais, pour équiper les centres de santé et construire les infrastructures. Il n'a aucun miracle, l'Etat étant une continuité, il lui sera demandé compte de ses arriérés. En théologie, même quand on a un moral douteux, on peut prêcher car les textes sont une chose, le comportement de celui qui les véhicule est une autre. En pédagogie, même quand on grandit en enfant espiègle, on peut se révéler un excellent donneur de leçons de conduite, mais dans la gestion des biens d'un Etat, quand on n'est pas assez
intègre le matin, on ne le sera
neuse les indélicatesses de la gestion des affaires publiques. Il n'en faut pas plus pour donner du baume au cœur des Loméens. Au passage, il faut souligner que cette intégrité n'a tout de même pas empêché que le même confrère, à un moment donné, se laisse mouiller dans le faux et usage de faux dans la gestion de sa boîte. Il s'est, en effet, arrangé à empocher frauduleusement avec ses complices, grâce à de fausses en-têtes, 2000000 FCFA destinés à la radio. Ceci s'est produit dans le programme d'éducation civique initié au
endmsvon es ub 00S И auLe Rendez-vous N° 200 du 29 novembre 2013
fausse information faisant état d'un vote clandestin au domicile du chef de Nyékonakpoe, un des quartiers de Lomé, est l'argument-massue qui a tiré le rideau sur l'émetteur de la station. Il est évident que, contrairement à certaines stations, cette radio a une liberté de ton qui dérange dans un milieu restreint. Si très tôt, certains animateurs de radio se sont fait connaître par la part belle qu'ils font au régime en place dans la gestion des thème à débattre et de la distribution de la parole pour se limiter là, ceux de la Légende FM sont réputés pour une certaine liberté de ton qui ne laisse aucune place à un quelconque soupçon. Celui qui se serait le plus fait remarquer aurait été un confrère du nom de Rodrigue Lawson, un jeune animateur à qui le directeur, souvent en déplacement, à totalement fait confiance dans la gestion de la station. Que ce soit dans sa présentation du journal, dans ses émissions débat, le jeune n'hé-sée par là. Pour une radio que le site pas à passer à la tronçon-
temps du Premier Ministre Gilbert F. Houngbo. L'affaire a fait scandale et des associations de journalistes se sont évertuées à colmater les brèches entre le confrère et son patron. Nous avons cru que c'était un incident de parcours. Ainsi, de par son ton, jamais personne n'a soupçonné que notre ami pouvait se compromettre au point de vendre toute une entreprise de presse. Un baron proche du régime a même eu vent de cette machination et a longtemps parlé au confrère afin de le dissuader à laisser tomber ce funeste plan, car devait-il conclure, « < même les gens du régime apprécient cette radio » . Ils étaient nombreux, les Loméens qui ont pris d'assaut les locaux de leur chaîne préférée le jour du vote dès qu'une émission en direct a été arrêtéemanu-militari par des gendarmes qui semblent avoir reçu pour ordre de partir à tout prix avec l'émetteur. Une fausse information est pas-
régime cherchait depuis des lus-
tres, l'occasion est trouvée, il faut tirer les conclusions. Un sins envoyé sur le portable de Lawson Rodrigue annonçait un prétendu vote dans la maison du chef de Nyékonakpoe, l'info est vite relayée. Ceci en réalité était archi faux. Dans les minutes qui suivent, puisque tout était préparé, la gendarmerie se transporte à la radio. Elle y trouve les confrères en pleine émission, s'y introduit et débranche micros et autres instruments de travail. Les éléments envoyés tempêtent et demandent à partir avec l'émetteur. Toutes les interventions des per-
pas le soir. Dans la gestion des la ceinture. Les fonctionnaires hommes, les paroles s'envolent grondent, faute d'argent pour mais les chiffres, même s'ils ne évaluer leur revendication on utisont pas écrits, restent. Com-lise la manière forte. Ils détourment Faure pourra-t-il se justifier nent tout, ne laissent rien aux sur sa propre fortune, son train préoccupations des Togolais, le de vie ? La raison de l'impossi-peu qu'ils ont oublié, ils compble décollage économique mal-tent l'utiliser pour corrompre les gré le départ du père c'est le Entre centrales syndicales. fils. Voilà pourquoi les revendica-nous, que reste-t-il d'un Etat où tions n'auront pas gain de cause les meilleurs marchés sont rava ; voilà pourquoi la pression so-gés par des flammes criminelles ciale sera de plus en plus forte ; sans que l'autorité soit capable voilà pourquoi les gens risquent d'arrêter les auteurs ? Que restede partir de gré ou de force. t-il d'un Etat qui manque de miDe ce qui précède, il y a peur nistre de la santé au moment où dans la demeure, la République l'épidémie de choléra traverse le traine par terre. Chacun joue au pays et que les dirigeants tomgourou dans sa portion de pou-bent un à un comme visités par voir, les DG de Société, les minis-une peste ? Que reste-t-il d'un tres, les officiers Supérieurs, à Etat où tous les dirigeants tomdéfaut d'un chef qui a la poigne bent comme des mouches penpour discipliner tout le monde, dant que ceux qui, apparemment tiennent débout, drainent euxchacun trône sur son carré. Au sommet, on donne des ordres et aussi, plus de maux que ceux des contre ordre, L'Etat se dis-qui sont déjà admis en soins ? loque, les affaires publiques sont Que reste-il …que reste-t-il… ? reléguées au second plan. Les Nous ne demanderons à perrecettes publiques vont aux indi-sonne de prendre ses responsabilités pour qu'on nous envoie à vidus, les caisses noires sont rejoindre Olivier plus lourdes que les budgetsoffi-Atakpamé ciels dans les départements Amah. C'est un constat, on peut d'Etat, les individus gèrent l'ar-stout démentir sauf que le Togo gent et s'enrichissent, le trésor est un non Etat, un Etat néant. public gère les papiers et demande aux populations de serrer
sonnes autorisées n'ont rien donné. Les auditeurs ont suivi en direct la violence avec laquelle l'émission est interrompue. Tout le monde sait qu'il y a problème. Hommes et femmes se rendent au chevet de l'une des plus écoutées des radios de la capitale. C'était un bouclier humain, les gendarmes, qui croyaient réussir une petite opération coup de points, ont été quasiment pris en otage par une foule immense. Les "assaillants" ont dû avoir besoin d'un renfort. Les avocats de la radio, les associations défenseurs des droits de l'homme, Mgr Barrigah de la CVJR, Commission Vérité
tione Justice et Réconcilia-
et
autres responsablespolitiques proches de l'opposition y étaient. Le bras de fer n'était pas un parti de plaisir. Lerégime, comme une fauve, n'avait pas l'intention dedesserrer les crocs sur une proie pour laquelle il est resté longtemps embusqué. Interventions par ici, coups de fil par-là, cela n'a rien donné. Tout le monde se plaint, personne ne comprend rien. Seuls Rodrigue Lawson et ses utilisateurs savaient à quel jeu ils jouaient. Ce qui est dit est dit, les émissions sont suspendues d'abord pour un mois, les gendarmes finiront par faire usage de gaz lacrymogènes pour se frayer un passage et quitter les lieux. Après ce coup de force d'un autre siècle opéré par la gendarmerie, la HAAC, Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication, viendra faire un habillage juridique. La station fi-
Suite à la page 7
ABI-ALFA
suit :
6
11-
La réunion annoncée par le Collectif Sauvons le Togo » (CST) pour discuter des problèmes qui secouent ce regroupement citoyen, s'est tenue ce mardi 26 novembre 2013, à Lomé. Toutes les organisations membres ont répondu à cette rencontre qui a été minutieusement préparée et précédée par des conciliabules. Selon un participant à la rencontre, « tout s'est bien passé et les incompréhensions ont été dissipées » .
En effet, selon une déclaration rendue publique à l'issue de la rencontre, les participants ont reconnu les divergences nées des élections législatives, tout en trouvant leurs causes dans le «
|- Sur la crise post-électorale
CST
Collectif SAUVONS LE TOGO
CONCLAVE
Date : 26 Novembre 2013/Lieu : CARITAS
Déclaration du CST à l'issue de son conclave
du 26 Novembre 2013
Le mardi 26 novembre 2013, le CST s'est réuni en conclave à la Salle CARITAS au CESAL, pour plancher sur certaines questions de l'actualité post-électorale. Après une analyse objective de la situation, le CST réitère son entière adhésion aux objectifs contenus dans son protocole de mis en place et dans sa plateforme citoyenne pour un Togo démocratique. A l'issue du conclave, les entités membres du CST conviennent de ce qui
Le CST note avec objectivité que les divergences nées en son sein sont le fruit du contexte dans lequel les élections législatives ont été organisées.
Tout en présentant ses excuses aux populations togolaises, le CST prend l'engagement citoyen de tout mettre en œuvre pour sauvegarder la dynamique unitaire qui a toujours caractérisé ses actions en vue d'atteindre ses objectifs à savoir :
Sur la publication du Rapport du CST sur les incendies Le CST, après analyse de la question, reste convaincu qu'elle est beaucoup plus d'ordre procédural, éthique que fondamental.
En conséquence, toutes les entités membres du CST affirment leur entière adhésion à ce rapport et demandent solennellement aux autorités judiciaires, notamment au procureur de la République, directeur de l'enquête et au doyen des juges d'instruction auxquels ledit rapport a été transmis, d'y faire suite conformément aux dispositions de l'article 195 du code pénal relatif à la dénonciation de criminels.
faire cesser toutes les formes de violations récurrentes des Droits de l'Homme et l'instrumentalisation de la justice et des institutions de la République,
changer le mode de gouvernance actuel fondé sur le gangstérisme d'Etat, la gabegie, la concussion et la corruption.
obtenir les réformes institutionnelles et constitutionnelles requises pour garantir la transparence dans l'organisation des consultations électorales et la vérité des urnes à l'issue de leur tenue en vue de mettre un terme à l'usure du pouvoir par une alternance démocratique,
contexte dans lequel les élections législatives ont été organisées » .
Sur ce point, l'Organisation pour Bâtir dans l'Union un Togo Solidaire (OBUTS) de AgbéyoméKodjo n'a pas manqué d'exprimer ouvertement frustrations à la suite de la proclamation des résultats. Ce qui a été diversement apprécié au sein du CST.
L'ancien Premier ministre continue par réclamer un siège pour son vice-président Gérard Adja. C'est également OBUTS qui le premier a mis sur la place publique ses réserves suite à la publication par le CST d'un rapport sur les incendies. Agbéyo-
ses
Le CST a tenu un conclave pour reposer les cartes
RV POLITIQUE
méKodjo a été suivi en cela par I'ATDH et une interpellation du Pr. Aimé Gogué de l'ADDI à l'endroit du Coordonnateur général Me Zeus Ajavon. Ce qui a également suscité un malaise au sein du CST.
Sur ce point, l'ensemble des membres semblent désormais marquer son adhésion au rapport. « Toutes les entités membres du CST affirment leur entière adhésion à ce rapport et demandent solennellement aux autorités judiciaires, notamment au procureur de la République, directeur de l'enquête et au doyen des juges d'instruction auxquels ledit rapport a été transmis, d'y faire suite conformément
III-
Pour le Conclave,
6. SYNERGIE-Togo
2. SOS Journaliste en Danger
4. LTDH (Ligue Togolaise des Droits de l'Homme}
Sur les perspectives d'avenir
11. PSR (Pacte Socialiste pour le Renouveau)
aux dispositions de l'article 195 du code pénal relatif à la dénonciation de criminels » , lit-on dans la déclaration sanctionnant le conclave du CST.
Les organisations membres ont convenu que leurs divergences sur la question relevaient « plus d'ordre procédural, éthique que fondamental » . Le CST en profite pour exiger la libération de ses militants encore en détention dans cette affaire ainsi que celle du Cdt. Olivier Poko, considéré par le regroupement comme illégalement détenu depuis six mois. Les réformes institutionnelles et constitutionnelles, la fin des violations des droits de l'homme et le change-
1. ATDH (Association Togolaise des Droits de l'Homme)
13. MRC (Mouvement des Républicains Centristes)
Le Rendez-vous N° 200 du 29 novembre 2013
3. CACIT (Collectif des Associations Contre l'impunité au Togo)
10. OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l'Union un Togo Solidaire)
12. ADDI (Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral)
Le CST réitére sa demande de libération de tous ses militants détenus dans le cadre de cette affaire et que soient purement et simplement levées les restrictions de libertés auxquelles sont astreints ses responsables.
Le CST demande également la libération de monsieur Olivier AMAH POKO, président de l'Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) arbitrairement incarcéré à la prison civile d'Atakpamé.
Les entités membres du CST, conscientes des enjeux de l'heure liés à la crise politique, sociale et économique qui secoue notre chère patrie le Togo, réaffirment leur engagement à ceuvrer toujours dans la dynamique unitaire, pour obtenir l'alternance politique.
En ce sens, le CST, marque son entière disponibilité à travailler, dans un esprit d'ouverture, avec d'autres structures et forces démocratiques afin d'agir dans le strict intérêt des populations togolaises.
5. ATDPHDH (Association Togolaise pour la Défense et la Promotion des Droits de l'Homme)
Fait à Lomné le 26 novembre 2013
ment de la gouvernance du pays, restent les défis soulignés par les participants.
Pour y parvenir, ils ont réaffirmé « leur engagement à ceuvrer toujours dans la dynamique unitaire, pour obtenir l'alternance politique » et manifester leur < disponibilité à travailler, dans un esprit d'ouverture, avec d'autres structures et forces démocratiques afin d'agir dans le strict intérêt des populations togolaises » . Au sein des militants de l'opposition, on ne demande qu'à croire en ces bonnes intentions en vue de donner une chance à l'alternance tant espérée en 2015. Source Koaci
7
Confidentiel
Un certain Docteur du nom de David lhou, ancien ministre de la transition revenu d'exil, inonde, depuis un temps, les boîtes électroniques des citoyens par des écrits et distille en donneur de leçons des règles de conduites aux journalistes. Son plus grand dévolu, il le verse, à la moindre occasion, sur les confrères, notamment ZeusAziadouvo de Liberté. Le directeur de publication du quotidien Liberté doit avoir des problèmes personnels avec notre ancien ministre. Nous estimons aussi à le lire qu'il doit avoir des procès en cours contre le confrère. C'est dire que le Docteur sait mieux que quiconque ce qu'il doit faire s'il se révèle qu'un confrère a publié sur lui des informations qu'il estime fausses. Mais ce qui est triste malheureusement est qu'à chaque fois, parallèlement à ce qu'il doit avoir déjà enclenché contre le confrère, il publie des énormités qu'il n'hésite pas à envoyer dans les boîtes électroniquesde certains Togolais. Nous avonsune fois eu à attirer l'attention du docteur sur le fait que ces messages nous indisposaient en ces termes : « Dr tu t'es décidément trompé de carrière. T'aurai pu sortir journaliste pour mieux défendre le régime et ses balbutiements puis redresser tes confrères journalistes qui refuseraient de regarder dans "la bonne direction". Il n'est pas tard quand même. En attendant, moi j'ai horreur de tes messages dans ma boite STP. Bonne chance…. » , l'hommerépond comme suit : « c'est ton droit, mais les messages sont adressés aux medias publics et privés ; tu n'es pas obligé de les lire, si tu refuses, comme tous les faux démocrates… » . Il n'a pas encore compris qu'une boite électronique est personnelle et que son propriétaire est libre de choisir qui doit lui écrire. Quand on publie un journal, on ne vient pas vous forcer à l'acheter ou à l'avoir
Suite de la page 5 nira par être définitivement fer-
mée. Le fondateur de la station a beau remué terre et ciel,
les lignes n'ont pas bougé depuis lors. Les Associations de défenses des journalistes non plus, n'ont pas de miracle, Leur détermination à défendre la cause de cette station a, sans nul doute, été très tôt émoussée par cette réalité selon laquelle l'ennemi de la radio est de la maison. Le message annonçant la fausse information est en effet envoyé par des hommes du régime dont nous gardons pour l'heure l'identité. Ils ne sont ni de près ni de loin proches de la rédaction de la station. Le journaliste qui, en connaissance de cause, a reçu sur son portable l'info pour la bonne cause est Rodrigue Lawson. En temps normal, il est la cheville ouvrière de la radio. C'est un plan savamment ourdi.
Dans les jours quiont suivi la fermeture de la radio, alors que ses
collègues, désormais en chômage, commencent à trimer, ses utilisateurs lui trouvent un visa. Le jadis talentueux journalistese retrouve en Suisse présentement. Il y vit et serait même déjà dans le camp des réfugiés. Le plan "A" semble avoir marché pour lui. Le plan B, qu'il a dans un premier temps oublié, est son insertion dans le milieu d'accueil. C'est maintenant qu'il y pense. Le journaliste est en train de demander désespérément à des amis tantôt de lui rassembler les
journaux qui ont parlé du scandale de cette radioau moment de sa fermeture, tantôt de publier dans les journaux des articles "atiké". Des écrits qui le présenteraient comme un journaliste recherché par la police dans l'exercice de son métier. Ceci afin de compléter son dossier pour vite trouver "papier". Ne soyez pas surpris de lire très bientôt
Enfin la vérité sur la fermeture de la Radio Légende FM
dans votre maison si vous n'en voulez pas. Mieux, quelques jours plus tard, après notre dernière parution où nous avons fait une analyse sur le rapport du CST, il nous envoie ceci : « … si vous accusez le chef d'Etat major général d'une armée, la directrice générale des Impôts, et des officiers supérieurs de l'armée, d'avoir incendié ou fait incendier un marchépublic, il vous faut des preuves solides, et le journaliste qui a publié ces accusations, sans vérifier les faits, risque une pluie de procès, au même titre que ceux qui ont lancé l'accusation ! C'est pourquoi, ce n'est pas tous les écrits que vous recevez dans vos boîtes que vous allez publier ! Vérifiez, mêmes les signatures, avant de publier, sinon, vous irez en prison avec les accusateurs ! » . Pour le moment, notre Rédaction n'a reçu de convocation à répondre devant le juge, peut-être ceux contre qui le docteur estime que nous avions menti ont oublié. Si le docteur peut le leur rappeler. Ces derniers temps, c'est lui qui fait le monitoring des médias : qui a fait quoi, qui n'a pas fait quoi, qui est phacochère et qui est sanglier, qui est le plus beau et le plus laid des journalistes. Morceau choisi : « Que valent nos journaux togolais ? Il y a, sur le tableau N°1 des journaux-poubelles comme Liberté, le Correcteur, Alternative, Le Regard etc. , qui n'ont que l'appellation. vous les parcourez, à part la critique sur Faure GNASSINGBE et le pouvoir, vous ne trouvez rien à vous mettre sous les dents. Aucun article de fonds, aucune analyse sérieuse de la situation sociopolitique au Togo, en Afrique et dans le monde. Aucun journalisme d'investigation… Des « journaleux » qui vivotent de leurs plumes, et qui, dans d'autres pays, auraient déjà eu une dizaine de condamnation sur le cul ! Le DP de Liberté est d'ail-1) Bonero Betum-Lawson, leurs dans le viseur de la Gen-du journal LA NOUVELLE,
Si
Le Dr. David Ihou, nouveau "président de la HAAC"
RV POLITIQUE
darmerie qui l'a déjà entendu 2 ou 3 fois…
Parmi les meilleurs journaux du pays, citons SIKA'A qui est un journal satirique qui fait beaucoup rire et donne du baume au cœur aux togolais. FOCUS INFOS fait beaucoup d'analyses
sérieuses, et est presque complet comme bimensuel. FORUM, le Medium, Le Combat du Peuple, Golfe Info sont des journaux sérieux qui tranchent avec le reste… L'espoir, c'est la parution de nouvelles et sérieuses publications, qui s'améliorent, de plus en plus…
Je ne saurai terminer cet état des lieux de la presse écrite en décernant la médaille de l'imbécillité à deux directeurs de publication :
Zeus AZIADOUVOR, du journal Liberté, qui « < transcrit » une prétendue lettre d'un détenu inculpé dans une affaire criminelle ! Allez apprendre les BA-BA du journalisme, cher ami AZIADOUVOR, alias Phacochère (il a le physique de l'emploi), pour savoir que la liberté d'opinion a ses limites…
Rodrigue Lawson, le Mohamed Loom de la presse togolaise
des articles qui présentent les mêmes autorités, qui ont entretemps aidé Rodrigue à quitter le pays, comme des prédateurs de la presse qui lui en veulent à mort au point de l'obliger à s'exiler.
En tout cas, le jeune ambitieux a encaissé sa part, il a bazardé une entreprise de presse et mis ses confrères en chômage ; il est en quête d'un paradis en Suisse. Il se dit qu'il n'est pas seul, mais il doit être le moteur. Nous lui souhaitons le plus costaud des titres de séjours que la Suisse peut donner à un requérant de façon à ce qu'il ne soit pas forcer de faire la vaisselle ou d'être un croc mort pour survivre. Bon vent au confrère même si les Togolais se sont cachés pour voir ce qu'il s'est caché pour faire. Voilà un autre Mohamed Loom. On lui a promis l'argent et l'Europe pour une mission bien définie. Lui il ne devait pas faire arrêter des innocents mais laisser fermer une radio qui gêne. Il
a mordu à l'hameçon. Pour ses utilisateurs, tout le plan a parfaitement réussi. Pour le judas de La 92. 7, le plan A a marché, mais l'aventure ne vient que de commencer. Il se bat pour faire aboutir le plan B afin de se faire ouvrir les délices de la terre promise. Il se dit qu'une jeune-vieille Dame très proche du régime et des services de renseignement puis du confrèrea joué un rôle pour que le coup réussisse. Elle l'a déjà visité deux fois dans sa maison de transit vers le paradis annoncé. En tout cas, il est permis de rêver et tout le monde rêve naturellement d'un paradis. Mais pour y accéder, il faut d'abord
mourir. Combien sont-ils les candidats à la mort ? Face à la galère ambiante qui ronge les Togolais, où est le mal du confrère s'il a décidé de vite mourir pour commencer tôt son séjour paradisiaque. La vie est un choix, seulement certains l'on mal négocié et se retrouvent ici
l'homme au pugilat dans les églises, avec un confrère, et ses écrits tirés du ruisseau… … » .
Ceserrements sont parfois relayés par des confrères de la place. Nous regrettons de ne pas disposer d'une Haute Autorité de l'Audiovisuelle et de la Commu-
nication responsable. Elie aurait pu faire quelque chose pour recadrer ce plaisantin. Nous estimons que le pays abesoins des compétences pour gérer la santé. Au lieu de pavaner sur un champ qui ne le regarde en rien, le sieur lhou ferait ceuvre utile au chevet de ses malades. Si l'on a trouvé des argument pour balayer ce que Liberté a dit de lui, il est resté de marbre entre autres sur l'information selon laquelle il a fait usage de faux dans une clinique qui l'employait avant d'être viré et obligé de créer sa propre boite. Nous ne voulons pas savoir s'il a ouvert une clinique ou un laboratoire. Nous voyons plutôt un monsieur qui a besoins d'être vu et qui ne rate pas la moindre occasion à cet effet. Pour faire du « m'as-tu vu » , nous estimons qu'en ayant un faible pour le journalisme, le docteur ne s'est pas trompé. Seule-
Le Rendez-vous N° 200 du 29 novembre 2013
ment avec sa trempe, il ne doit pas être un vulgaire journaliste, mais un grand quelqu'un du genre président de la HAAC. Le Docteur a assez servi le régime et s'il a passé à côté de sa profession ce n'est pas l'argument pour le propulser à la tête dela HAAC qui manquerait. Que le docteur patiente le temps de prêter serment avant de monnayerses tristement célèbres compétences pour le bien de la HAAC. Bien aimé docteur, plutôt que de perdre votre temps à distribuer des agressions verbales aux confrères, le pays a présentement plus besoins de vous que jamais. Ceux dont vous n'hésitez pas à prendre la défense doivent être bien portant pour lire vos éloges. Mais actuellement ils tombent malade à la pelle. Nous ne sommes pas médecins pour courir à leur chevet mais vous, vous pouvez le faire. AVC, PERITONITE ou APPENDICITE, journaliste ne connait pas. Il ne peut que souhaiter promptrétablissement aux autorités. Mais vous, vous êtes un professionnel de la santé. Ministre de la santé de la transition, ce n'est pas rien, vous devez avoir des compétences à vendre, à moins que l'exil et l'ambiance délétère qui accompagne votre retour au pays vous ait altéré des compétences au point de devenir un détraqué. De grâce, si vous-même vous n'avez pas besoins d'un autre docteur, en ces moments délicats, n'importe quel ministre, n'importe quel officier et autres "grand quelqu'un" peut tomber ; à leur côté vous pourrez apporter les premiers soins avant toute évacuation. Quand la quiétude reviendra au sommet, vous pouvez reprendre du service, le temps aussi que Kokou Tozoum vous passe la main. Dans l'attente de passer le rendez-vous à votre laboratoire, acceptez nos considérations.
avec nous plus malheureux qu'ils ne l'étaient. Mohamed Loom
Rodrigue Lawson, deux judas,
même rêve, différents destins. Produits de la même fabrique, le premier tapedéjà à la porte de son paradis, même s'il reste encore sceptique pour avoir oublié des détails au pays, le second a emprunté un avion incertain qui a fait un atterrissage forcé à la prison civile de Lomé où le Sénégalo-Togolais est en transit. Deux jeunes hommes, même rêve, même moralité, différents destins. Qui est cet officier-moteur d'un montage qui a permis au régime de se débarrasser d'une fréquence encombrante ? Qui sont ces messieurs qui ont envoyé la fausse alerte par message ? Quelles peuvent être les retombés de ce rebondissement sur les chances de réouverture de la radio ? Nous y reviendrons.
La Rédaction
Abi-Alfa
8
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www. togocultureplus. com
BB
Plan
FESTIVAL
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TOGO CULTURE PLUS
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