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Le Rendez-Vous #299
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Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #299
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 9 mars 2017
- numéro
- 299
- nombre de pages
- 8
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001485
- extracted text
-
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L'ancienne direction de l'Otr
ORICE TOGOLAIS DES RECETT COMMUSATIAY Othies
MORT TRAGIQUE D'UN ISRAELIEN A LA SNPT
La ferraille de Kpémé et sa victime
BAVARIA
SAMHOLLANDIA-TOGO
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 299 du 09/03/2017 Prix 250 F CFA
LES NOUVEAUX MAITRES DU PHOSPHATE L'ONG CITAPA
SONT-ILS COUPABLES OU VICTIMES ?
Rendez-Vous
OTR, un audit est en cours pour évaluer la gestion d'Henri GAPERI
Les non-dits d'un
INAUGURE UNE
MOSQUEE A
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PACK RONXIONARIA
2000 par moi
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départ
prématuré
CEuvre humanitaire
LA DIASPORA TOGOLAISE, UNE SIMPLE DIPLOMATIE DU CHEQUIER ?
ZOOM SUR CES
CITOYENS EN EXIL
AU PAYS NATAL
1compte, 10 privilèges pour tous les fonctionnaires
CRANK OF ADDIN
La mosquée inaugurée
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Toutes les réponses jusqu'ici ne sont que conjecture. Toutefois, à l'heure de la guerre des clans à la douane pour occuper la place d'Adédjé, nous-nous sommes beaucoup plus investis dans l'ambiance d'après Gapéri à l'OTR. Les premières informations de sources fuitées nous permettent de revenir sur certains aspects qui ont, sans nul doute, pesé dans la balance pour que M. Gapéri soit remercier. Mieux, un cabinet d'audit de la place est en prestation pour situer la gestion.
D'abords dès son arrivée, nous étions de ceux qui ont donné l'alerte comme quoi le commissaire allait coûter trop cher pour la reforme. Nous titrions alors : « <le Bébé OTR de Ayassor saigne le pays en blanc. Il s'est révélé finalement que le monsieur OTR coûtait trop cher au contribuable. L'expert s'était aussi fait entouré de toute une ribambelle de collaborateurs et techniciens importés de chez lui, et tout ce staff coûtait les yeux de la tête au trésor public pour des compétences qu'on a pas fini de rencontrer dans nos rues. Inutile de pointer que, devant certaines difficultés, certains de la race des experts qui meublaient le jardin de Gaperi n'hésitaient pas à téléphoner au pays pour se sortir d'affaire dans leur quotidien professionnel.
Accueilli comme une formule-miracle pour relever deux régies jumelées et combattre la corruption, s'il est démontré qu'il était trop onéreux, il est aussi vrai que Gapéri n'a pas été qu'un échec. D'abord la corruption à la douane et aux impôts, si elle n'est pas finie, s'est essoufflée, rien ne sera plus comme avant. Dans la veine du combat contre la corruption, la déclaration de patrimoine a été imposée aux agents de l'office, elle est une réalité présentement même si dans les autres départements de la gestion publique les serviteurs, à commencer par Faure Gnassingbé et
Hebdomadaire Togolais d'Informations
et d'Analyses
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Rendez-Vous
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Par un communiqué d'un conseil des ministres, l'Etat annonçait le remplacement du Commissaire général de l'Office Togolais des Recettes (OTR) par M. Kodjo Sévon Adédjé, jusqu'à cet départ commissaire en charge des douanes depuis la naissance de l'office. C'est le nouveau locataire de cette imposante régie financière longtemps laissée en villégiature aux mains d'un Rwandais. Comme à son habitude, l'autorité n'a daigné avancer la moindre raison pour soutenir ce départ sur la pointe des pieds à 11 mois de la fin du contrat alors que, en dehors des traditionnelles difficultés à arrondir les chiffres, rien d'apparent ne présageait un malaise capable de provoquer un remplacement. Quelle est la vraie raison du départ ?
Reporter photo : Soulé M. Fadalou
Rédacteur en Chef : Sebou Nouroudine
Rédacteurs :
Ali Ouro-Bossi Mouzammilou Bang'na Dossey S.
ses ministres, s'abstiennent à se soumettre à cette disposition constitutionnelle. Les agents, s'il est vrai que certains sont envoyés injustement sur le carreau par le redéploiement, il est tout aussi démontré que la plupart de ceux qui y ont résisté, même si la liste des faux diplômés n'a pas pu se faire connaître, sont dépoussiérés des faux diplômés et autres promotions régionalistes ou politiques qui n'avaient rien à cirer avec la compétence. Il y a de belles raisons de déplorer que les objectifs n'ont pas été atteints dans toutes les dimensions, mais à l'heure actuelle et à l'aune des résultats, l'OTR ne pourrait être considéré comme une vaine aventure même si les nostalgiques de l'ordre ancien préfèrent bien ce clichet. Voilà des mérites dont Gapéri peut être fier, quand bien même dans ses comportements, des pratiques peuvent être assimilables à la corruption. S'il n'a pas pu être le miracle attendu, il ne pourra non plus être considéré comme une somme d'échec.
L'OTR avait un budget autonome
Mais cela ne signifie pas que les chiffres peuvent être manipulés au gré des humeurs des premiers responsables. C'est alors que, d'après nos recoupements, un cabinet de la place dirigé par une dame, est commis pour auditer afin de voir clair dans les chiffres qui ont défilé devant le Rwando-canadien. Difficile de savoir sur quel pan de la gestion pèsent les soupçons qui justifient un audit. Mais, que ce soit dans l'installation de certains logiciels informatiques, l'appel d'offre et l'installation d' ORACLE par exemple, que ce soit dans la manipulation des fonds alloués au fonctionnement de l'office, que ce soit dans la centralisation des fonds, quand on sait que les portes de l'argent s'ouvrent souvent sur le
Directeur de Publication : Abi-Alfa Izotou
Tél : 90053841/90029245 Mail : abialfa@gmail. com
K Tchabi Imprimerie : la Colombe Tirage 2000 exemplaires
RV DOSSIER
OTR
OTR, un audit est en cours pour évaluer la gestion d'Henri GAPERI
Les non-dits d'un départ prématuré
jardin de la corruption, il faut faire la lumière.
Oracle est un logiciel que les spécialistes estiment trop volumineux pour l'office quand on sait qu'ailleurs, il a été utilisé pour des prestations sous régionales. Du coup, il a coûté très cher à l'office. Cela a dû cacher d'autres intentions quand on sait que quasiment toute l'administration et les techniciens informatiques étaient Rwandais ? Le temps nous situera. Gaperi a d'ailleurs intérêt à ce que sa gestion soit évaluée s'il ne se reproche rien quand on sait que les premières publications annonçant son départ alléguaient déjà des manipulations de chiffres. A propos, contrairement à ce que disaient des confrères, le monsieur n'a pas fui le pays. Mieux, à moins que ce soit un autre théâtre pour cacher du feu sous un pagne, sa présence pour la passation des services avait coupé court à certaines spéculations. N'empêche qu'un audit est commandité. Le
mardi surpassé, le Rwandais passait donc la main au Togolais précédemment commissaire à la douane. Le mercredi suivant la passation, l'expert, en fin de séjour, se faisait recevoir en audience officielle à la présidence de la République avec sa femme. Le même mercredi au soir, il s'envolait pour rejoindre sa nouvelle destination.
Outre le débat tout à fait légitime sur le fait qu'un non Togolais ne devait pas gérer une régie d'aussi grande souveraineté, Gaperi était au centre de beaucoup de controverses. Pour les uns, il se révèle que les pères fondateurs, Ayassor entre autres, contrairement à ce qu'ils ont fait croire au prince, connaissaient précédemment GAPERI. Pour les autres, c'est un expert imposé par son talent suite à un appel à candidature. Alors que les premières années ont été un boulevard ouvert avec toute la confiance nécessaire à une telle mission, plus le temps passait, plus des informations suscitaient inquiétudes et soupçons grandissants autour du Rwandais. Au moins un
OFFICE TOGOLAIS DES RECETIC
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an avant ce départ, l'on a fini par mettre sur pied un Conseil d'Administration qui n'existait pas au début. Il est dirigé par l'ancien ministre Lalle et ceci à un moment où l'expert s'apprêtait, aux frais du contribuable, outre son salaire, d'installer toute sa famille ici avec les enfants qui devaient fréquenter l'école britannique au frais des Togolais. D'après nos sources, l'installation du CA n'a pas milité en faveur de ce regroupement familial qui devait encore corser l'addition sur les fonds publics. Dès que le conseil a vu le jour, ce projet s'est alors étiolé. En fin d'année dernière, notamment en décembre, alors que tout l'OTR courait ici et là pour arrondir les chiffres, l'expert a choisi de se retirer pour raison de congés. Ceci en fin d'année, un moment qui se prêtait le plus aux recettes dans un monde fiscal. Ce n'est pas pour rien que le Ministre des finances s'est présenté seul devant les parlementaires pour la préparation du budget 2017 alors qu'il devait y être avec le commissaire général de l'OTR et ses techniciens. Si l'arrivée de Gaperi a été
une victoire d'un clan sur un autre,
son départ accélère tout autant la dégringolade de ses parrains à commencer par Ayassor, un "has been" du ministère des finances
même s'il revient sur la pointe des pieds dans les couloirs de la présidence. La gestion de Gapérie n'a pas pu se défaire des copinages. C'est ainsi qu'il revient que le monsieur était plus proche du commissaire Tchodié du service matériel que des collègues des impôts et des douanes. Au tout début, même en cas d'absence du Rwandais, c'est le commissaire du service matériel qui assurait l'intérim au grand dam des autres collègues alors que l'intérim devait, tout au moins, être rotatif. Qu'est-ce qui fonde la préférence d'un commissaire aux autres ? Juste un hasard ou un copinage intéressé au dos des autres ? Si personne n'a vu venir le départ prématuré de Gaperi, il existe tout de même de ces comportements suspects qui peuvent permettre de comprendre un départ inattendu que l'audit per-
Le Rendez-vous N° 299 du 09 Mars 2017
vre.
mettra d'appréhender. Le remerciement de Gapéri s'est effectivement fait à un moment où, même les collaborateurs s'y attendaient lo moins. Si certaines sources avancent que la situation lui a été signifié un peu plus tôt, il est tout aussi vrai qu'il s'apprêtait à regagner les nouveaux bureaux, construits au prix des yeux de la
tête, avec son équipe de travail. Mieux, il faisait partie de ceux qui mettaient la pression sur les agents pour qu'ils se déplacent vite quand le couperet est tombé.
Que comprendre de cette situation ?
Contrairement aux habitudes, cet immeuble a été occupé présentement sans inauguration. Cela aussi a participé son départ ? Quel intérêt Gaperi avait-il à presser le personnel à regagner la nouvelle bâtisse, ceci peut-il expliquer cela ? De toutes évidences, « le roi est mort, vive le roi » . Gaperi est parti à 11 mois de la fin de son contrat, Adédjé a la lourde tâche de démontrer dans les mêmes délais que, comme l'estime l'opinion, un national peut faire mieux qu'un expatrier. Une éventuelle confirmation sera à ce prix. Il a 11 mois pour démontrer de quoi il est capable là où on reproche des écarts au Rwandais.
Nous vous avons toujours signalé que l'OTR est victime de ses partenaires en affaires ANTASER, SEGUCE, la gestion du fameux règlement 14 et autres cafards qui jonchent les arcanes des hommes d'affaires pour compliquer leurs opérations et les pousser à chercher terre d'accueil dans les autres ports concurrents. Le statut d'intérimaire permet-il au nouveau locataire de faire un quelconque ménage, si lui aussi trouvait que I'OTR pouvait travailler et mieux se porter sans certaines sociétés ? Même dans l'administration de l'Office, il n'est pas suffisant pour un manager d'avoir juste des compé tences à disposition pour faire tourner la machine. Est-ce qu'il a la latitude de réorganiser, un tant soit peu, son administration ? En tant que Manager, il est aussi reproché à Gaperi une absence de vision dans le choix de certaines personnes à certains postes et ceci a dû justifier des flottements dans la
bonne marche de l'office sur fond d'une opinion largement en défaveur de l'institution alors que ce ne sont pas les outils de communication qui manquaient. Adédjé doit-il se caser dans la même moule définie par l'ancienne administration au nom de son intérim ou alors :
possède-t-il une marge de manoeuvre qui lui permettra de s'organiser ? Le temps nous le dira. Il faut rappeler que la Loi 2012-016 portant création de l'Office Togolais des Recettes a véhiculé polémiques et mécontentements dans tout le pays. Désormais, c'est un autre débat qui s'ouvre. Bon à sui-
ABI-ALFA
3
On vous dira par exemple que dans le seul secteur de la médecine, les médecins togolais vivant en France sont largement plus nombreux que les médecins togolais exerçants dans leur pays. Ce n'est que la face visible de l'Iceberg. S'il est indéniable qu' « on est mieux servi que par soi-même » >, qu'est-ce qui pousse alors un citoyen à quitter son pays ? Néanmoins, puisque « Mille ans dans l'eau, gros bois ne devient jamais crocodile » , une identité, elle colle si bien à un être humain comme le nez à une physionomie. Le mouvement de l'espèce humaine d'une région à l'autre pour un mieux-être n'est pas un phénomène nouveau mais partout les pays s'organisent. Au Togo, il existe bien d'indices qui poussent à se demander jusqu'à quel point le Togo capitalise ses potentialités qui ont été déplacées, soit de gré ou de force à travers les quatre coins du cosmos ? Si dans les autres pays les communautés vivantes ailleurs sont déjà en avance dans leur contribution politique au pays, dans leur participation économique, si ailleurs, l'organisation de l'inévitable retour à la racine n'est plus un débat, au Togo, cette réalité demeure encore un rêve pieux. Pire, le débat n'est, même pas encore poser et on se demande jusqu'à quand la diaspora togolaise doit rester amorphe et croisé les bras en laissant ses droits, ses devoirs et ses opportunités au bon vouloir d'un système politique qui n'a plus rien à démontrer ? Des textes politiques à l'économie en passant par l'image infrastructurelle du pays, tel que tout est à reconstruire au pays, la diaspora reste aussi une terre en jachère à exploiter, une terre à mettre en valeur. Mais plus la léthargie dure, plus les pays d'accueil des Togolais de l'étranger continuent à se sucrer sur les immenses potentialités exogènes dont regorge le Togo. Ainsi, le monde avance avec le Togo et sans le Togo.
Qui pour des motifs politiques, qui pour des raisons académiques, qui par ambition économique et qui encore par naturalisation, toute proportion gardée, les Togolais qui vivent hors du pays devaient être largement plus nombreux que tous les fils restés au bercail, sauf que 'cette mine reste malheureusement une nébuleuse imprenable. Un refrain revient souvent dans les débats liés à la vie de cette majorité des compatriotes qui risquent de rester encore pour longtemps des citoyens de seconde zone. Des Togolais que je peux me permettre de designer par des citoyens en exil au pays natal. Le refrain est tout simple, « < la diaspora doit s'organiser pour s'impliquer » . Mais à qui incombe ce devoir ? Que reste-il du programme Diaspora de 2015,
ce projet a pris une charge de plomb dans l'aile dès la fin de son premier essai. En 2015, une sortie mouillée de l'autorité togolaise disait prendre sur elle une initiative annuelle de récompense aux Togolais de la Diaspora qui se démarquent. Face à l'organisation "copinale" sur fond de récompense sur la pointe des pieds aux colorations politiques de cette première édition, notre Rédaction avait, à l'époque, réservé un titre dans l'édition N° 269 du 18 janvier 2016 : Robert Dussey honore une diaspora absente.
Depuis, comme si le temps
nous donnait raison, la deuxième édition se fait désirer
La date anniversaire de la première édition, le 18 janvier 2016 vient de passer innaperçue. Très vite, on se rend compte en 2016, que le pouvoir voulait, par le biais d'une opération à la va-vite, choisir juste la partie de la population des Togolais de l'extérieur qui l'intéressait, à la façon dont il s'octroie très souvent le droit de choisir, à l'intérieur, ses propres opposants, à la façon dont
il fait et défait ses "Succes stories" sur la base de critères qui lui sont favorables. C'est par ce rapprochement que les états major de la diaspora, dans leur ensemble, assimilent le programme Diaspora en cours à « < un business promotionnel de Robert Dussey » , une affaire secrète dont la vraie nature s'est dévoilée lorsqu'on regarde la procédure cavalière et hâtive de son organisation. Pas de surprise pour ceux qui connaissent le mode opératoire du régime, mais si surprise il y a, elle venait du PNUD, de I'UE et de la BAD qui ont fait preuve de largesse à ce projet pourtant crucial pour la consolidation de la réconciliation nationale sans prendre la peine de vérifier son originalité. Inutile de rappeler que depuis un temps, grâce à ce que nous avons souvent appelé la paix des cimetières, la diplomatie au Togo tend à devenir un business gagnant-gagnant. Inco stol Ainsi mis en œuvre sans une participation effective des grands acteurs de la diaspora, le programme, naturellement, a fait profil bas pour tomber dans une indigence totale. Il est difficile d'imaginer que l'idée de ce projet riche en éléments attractifs capables de doper la cohésion nationale puisse se réaliser sans échanges préalables entre, d'une part l'autorité gouvernementale et de l'autre les grands acteurs et les groupes associatifs de la Diaspora, le Congrès Mondial de la Diaspora Togolaise entre autres. La presse privée constate, que, à quelques exceptions près, "les forces démocratiques sont sous anesthésie et en mode contemplation" face à un pouvoir qui paupé-
on
RV SOCIETE
LA DIASPORA TOGOLAISE, UNE SIMPLE DIPLOMATIE DU CHEQUIER ?
ZOOM SUR CES CITOYENS EN EXIL AU PAYS
Le Togo ne finit pas de surprendre, la politique ayant tout diabolisé, le régime cinquantenaire n'a toujours vu que le diable partout où se regroupent les Togolais. Du Mali au Ghana sans oublier le Sénégal, d'ailleurs considéré comme le bras africain de la France, les dirigeants sont conscients du capital humain, intellectuel et financier que représentent les africains vivants hors de leur pays et en Occident principalement. Ils y investissent de l'énergie et ne tarissent pas de stratégie pour les organiser et orienter leur participation à l'édifice publique. A la fuite des cerveaux, à l'exode économique, le continent noir dans son ensemble n'a pu apporter grande réponse. Entre autres phénomènes, plutôt qu'une simple difficulté de parcours à remonter, ces deux maux sont devenus une fatalité contre laquelle les pouvoirs, surtout sclérosés comme le Togo, sont résignés, parfois pour des motifs plutôt économiques.
rise les Togolais pour mieux les réduire en peuple dépendant, résigné et donc vaincu.
Normalement, dans de telles situations, c'est le devoir qui appelle tous ceux qui ont en partage le patrimoine Togo comme bien commun. Mais, à lire la réalité, pendant que les forces intérieures s'émoussent, les potentialités extérieures restent indifférentes et du coup, la fin de la descente du pays natal aux enfers n'est pas pour demain, à moins que l'on ne dise "ça suffit". Au Togo, toute initiative des citoyens vivant à l'étranger au profit de leur pays est considérée comme une ingérence dans les affaires d'un territoire indépendant, ils auront choisi de vivre au dehors, ils ne doivent pas mettre le nez dans les affaires du pays. Ce n'est d'ailleurs pas un simple hasard de calendrier si les compatriotes de l'étranger continuent par ne pas avoir un droit de vote. Les discours, nous avions assez écouté, mais est-ce qu'il n'est pas grand temps que la Diaspora prenne ses responsabilités et se mette en ordre de bataille pour que ses revendications envers le pays natal ne soient plus considérées comme une ingérence territoriale ? Ils sont les premiers à tirer à boulet rouge sur l'absence de stratégie de l'opposition, à distinguer les opposants togolais vendus des non vendus, mais ces opposants, on a beau tout dire d'eux, ils ont au moins le mérite d'occuper le terrain pour que le pays continue par être une démocratie, même s'il y a de belles raisons de parler d'une de façade. Les Togolais de l'étranger estiment, et de bonne guerre d'ailleurs, qu'il faut renouveler les classes politiques combattantes sur le terrain, elle estime avoir assez investi dans une lutte qui ne porte pas. C'est vrai si
se rappelle que certains hommes politiques qui trainent leur pense aujourd'hui dans les couloirs du pouvoir en place en avaient fait de même d'une ville à l'autre dans la diaspora pour collecter des sous au nom d'une certaine lutte, c'est normal donc que la diaspora ne se laisse plus mordre une deuxième fois au venin de la traitrise. Mais que fait-elle, elle-même pour représenter valablement la solution au statu quo ? Nous vous disions tantôt qu'il existe, juste dans l'hexagone plus de médecins togolais qu'il en existe au Togo, les ingénieurs, les chercheurs, les grands hommes d'affaires, les fonctionnaires internationaux, la crème des crèmes dans le monde du savoir, le Togo en dispose à l'étranger. Ce n'est donc pas d'une absence de compétence qu'il est question, loin s'en faut, mais d'une stratégie. Si on sait bien que ce n'est pas le plus fort mais c'est le plus stratège qui remporte une guerre, à vous de com-
STEM CO Ubeso-so Le Rendez-vous N° 299 du 09 Mars 2017
prendre. Le Togo, par les crises à répétition a jeté une bonne fourchette de ses fils et filles sur le chemin de l'exil, c'est un fait indéniable. Quitter un territoire pour un autre est une chose, s'intégrer à la terre d'accueil en est une autre, mais se
réintégrer au pays natale reste l'idéale. « Tout éléphant, à son troisième âge, quitte toujours la savane pour sa forêt d'origine » , dit un adage africain. Que fait donc tout ce monde disséminé pour un retour à la hauteur des attentes ?
Outre une absence politique à la vie de son pays, s'il existe un domaine dans lequel il y a des raisons valables de s'apitoyer sur le sort du Togolais de l'étranger, c'est bien dans les "opportunités d'investissement au pays". Droits civiques, opportunités d'affaires, tout est porte close pour cette catégorie "d'outsiders". En langage sincère, la genèse de la diaspora togolaise devait recommander aux autorités togolaises de procéder par des démarches originales empreintes d'une franche volonté politique si, enfin, elles sont décidées à intégrer à la vie économique, politique et civique les millions de Togolais vivant à l'étranger. Pour se limiter aux simples réalités de la sous-région, au Nigeria voisin, les Togolais sont plus nombreux que les Togolais du Ghana, mais le dernier recensement ghanéen enregistre 4 millions de Togolais selon les chiffres publiés par des hommes politiques togolais qui, de temps en temps, font des excursions dans ces géants voisins. Faites donc votre propre calcul.
Diaspora, diaspora, ils sont combien ?
Belle question, mais la Diaspora, du pays de l'Oncle Sam à l'Europe en glanant sur les autres continents, tous les chiffres avancés ne sont qu'approximations diplomatiques pour les besoins de la cause. Aucune politique nationale ne s'étant jamais intéressée à un recensement sérieux de cette "bande" d'aventuriers qu'on peut même considérer comme un bon débarras si on sait que la plus grande partie est acceptée en exil sur des motifs politiques. D'ailleurs, vous savez bien que même au pays le dernier recensement remonte à des années lumières.
On ne peut pas traiter de la diaspora sans rouvrir certaines pages de notre histoire, si tristes soientelles, la page du début des années 90 et celle de 2005. Les jours qui ont suivi la date du 5 Février 2005, certaines villes occidentales ont été le théâtre d'un spectacle unique en son genre. Selon qu'on soit de la majorité qui endure ou de la minorité qui pille, le départ d'Eyadema était pour les premiers une libération et pour les seconds une « < catastrophe nationale » . C'est alors que, au moment où les uns se recuiellent, les autres, par centaines voire par milliers, accompagnés de ressortissants des pays dans lesquels ils vivent, accueillaient dans une liesse générale la mort du Général Eyadema. C'est pénible à dire mais c'était cela la réalité. A Paris,
Depuis, tout comme aux débuts des années 90, la taille de la population des Togolais de l'étranger a grossi considérablement
Cette diaspora nourrit, dans sa grande majorité un sentiment de rejet à l'égard d'un régime qui n'a que trop duré. Ce sentiment, le régime à son tour le rend bien à la diaspora, dans une indifférence politique, au mieux des cas en faisant de la diaspora le cadet des préoccupations sur l'agenda national. Une septuagénaire présentement en exil dans l'Etat de New Jersey, après avoir perdu deux de ses petits-fils à Aného pendant les tueries de 2005 va caricaturer de fort belle manière la situation : "le pouvoir a été offert par la France et les FAT en cadeau d'anniversaire à cet enfant d'Eyadéma, après d'abondants sacrifices de vies humaines". Bref, après le père, le fils gère le bonus du pouvoir, un bonus, c'est normalement la portion congrue d'un coli, mais si les Togolais refusent de se réveiller avec les bonnes manières, en sortant des petites considérations de personne et des egos, le bonus sera plus gros que le colis mère.
Le président et son gouvernement issus donc de cette histoire de succession humiliante à la majorité des citoyens ne sont donc pas en odeur de sainteté avec une si foisonnante diaspora. Tout le monde en est conscient, si donc la diaspora attend une quelconque organisation venant de l'Etat comme une cerise-sur le gâteau, elle se trompe d'époque : Normalement, l'autorité publique a intérêt à mettre en place un
vrai "Programme Diaspora", non pas à l'image du copinage sélectif de Robert Dussey L'ancien PM, Arthème Ahoomey-Zunu avait. trouvé alors, la formule juste pour vendre l'idée quand il disait : "Il n'est pas question de demander à la Diaspora de se ranger derrière le gouvernement de manière capora lisée mais de transcender les clivages politiques pour le développement du pays". C'est parfait, mais les faits sont têtus et démentent très vites les belles intentions tronquées de mauvaise volonté. Quelles que furent les causes de leur départ, tous ces émigrés 10 zboy naid Suite à la page 5
Bruxelles, New York, Montréal, et partout ailleurs, des Togolais, accoururent dans des meetings spontanés, scandant des slogans rendant hommage à la "Terre de nos aïeux". Mais l'espoir ne sera que de courte durée lorsqu'un des fils du président défunt a été promu chef de l'état à la faveur d'un jonglage constitutionnel inédit dont les Togolais trainent encore des séquelles dans leur texte fondamental. Depuis lors, le pays n'est plus une simple dictature, mais il est doublé d'une monarchie du père en fils, la marge des frustrations s'est élargie. Comme si cela n'est pas assez, en avril, des centaines de Togolais seront fauchés à l'issue d'une élection présidentielle vastement contestée.
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La dernière actualité sociale au Togo est faite de tous les excès contre une population qui a déjà trop encaissée. Si ce n'est pas avec la manière forte et l'arrogance sur fond de me-n zenaces qu'on répond aux revendications des enseignants, ce sont les produits pétroliers qui connaissent une hausse injustifiée ou encore, c'est des balles réelles qui sont utilisées pour réprimer des manifestations pacifiques. Le régime croit que les Togolais sont devenus un peuasq teen slea ie ammo eight.
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ple mouton. On sait que ce dernier ne mord pas, mais quand vous l'obliger à vous mordre, c'est une malédiction. C'est
Face à la mal gouvernance qui enfonce chaque jour davantage les Togolais dans une misère endémique et dans la précarité, la grogne sociale dure depuis des années. De la part du pouvoir, aucune réponse digne de gouvernants d'une République.
Les événements du 28 février 2017 auxquels nous avons tous assisté traduisent, s'il en est besoin, encore une fois la nature de la gouvernance en cours dans notre pays : une gouvernance du pillage systématique, de la corruption d'Etat et de la terreur.
La répression barbare et donc anachronique dont le monde entier fut témoin, est suffisamment éloquente sur le refus de la démocratie et l'ambition de conservation du pouvoir politique par le régime en place. Si non qu'est-ce qui fonde et justifie l'usage excessif de la force et l'intervention de l'armée dont les éléments sont munis d'armes chargées à balles réelles face à une manifestation pacifique ?
Afin de défendre ses privilèges Faure et sa minorité veulent nous imposer le silence. Ou bien vous vous taisez, ou bien
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pause.
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bien vers là que les dirigeants togolais avancent en poussant les populations dans leur dernier retranchement après avoir mis tout le pays en dette. Appuyés par leurs élèves, les enseignants n'ont pas fini d'exprimer leur mécontentement, aucune solution n'est envisagée, l'année académique n'est pas encore sortie de l'auberge. La ministre du commerce fait flamber les prix des produits pétroliers sans crier gare. Même pas une demiphrase pour préparer les esprits, alors qu'il nous revient qu'un enregistrement a été fait pour passer à la TVT. Ce choc a créé un mouvement de cofog aarrimor 200160 acteamet ne zamat ab e zicion
on vous envoie au cimentière C'est la politique du taisez vous ou mourrez en silence. En tout cas Alabi Nadjoumoudine et beaucoup d'autres tombés avant lui, ont perdu la parole à jamais. Mais « les morts ne sont pas morts » . En tant que négro-africains, nous tenons à cette vérité que tout ne finit pas après la mort. A Mais, nous ne continuerons pas indéfiniment à égrener le chapelet macabre et sinistre des morts depuis 2005, années d'imposition de Faure à la tête de notre pays, à la place de son père.
heureusement, aujourd'hui, au sein du peuple togolais et sur l'ensemble du territoire national, la prise de conscience renaît après la
DECLARATION SUITE A LA SANGLANTE REPRESSION DU 28 FEVRIER 2017 CONTRE UNE MANIFESTATION
Le peuple togolais, tel Soundjata Kéita, peine à se remettre debout de cinquante (50) années de dictature. Mais, comme le héros légendaire du Mandé, il sera debout à coup sûr. Cela ne fait aucun doute. Nous ne reculerons jamais, même d'un pouce, de notre position de défense pour l'effectivité du droit à la liberté, car la démocratie, c'est la liberté, disait Aristote.
Le Parti National Panafricain
to a noite
zenimor
même sort.
RV-SOCIETE
CRISE POLITIQUE DOUBLEE D'UNE GROGNE SOCIALE SUR FOND DE MORT D'HOMME
A quelle fin les dirigeants font dans la provocation ?
Les partisans du PNP en priere
3802160
lère. L'armée en réponse a tiré à balles réelles, le jeune trentenaire NADJIMOUDINE est tombé froidement, un autre a vu son doigt arraché par une balle, un autre encore a eu son tibia traversé d'une balle et actuellement une autre victime doit être opérée au pavillon militaire. La colère est à son comble. Si l'autorité en a besoin, la population est capable de toutes les surprises. Les mouvements organisés soit par les OSC, soit par les formations politiques se pointent. Les jours à venir ne promettent pas d'accalmie et le calme n'est que précaire, un calme de cimetière. Au PNP, alors que l'Etat-major, de retour
(PNP) a fait une option claire en faveur de la stratégie de la non-violence dans la lutte pour l'alternance dans notre pays, tâche incontournable et préalable à la démocratisation et au développement du Togo, d'une part, et à la participation à la construction de l'Afrique en tant qu'Etat fédéral, d'autre part.
Si nous avons fait ce choix, c'est parce que nous estimons que la violence n'est pas la solution, mais le problème. C'est pourquoi nous ne cessons de répéter que la force du peuple, c'est le nombre. La majorité est-elle autre chose que le nombre ?
Le Parti National Panafricain ne tombera pas dans le piège béant de la violence tendu par le pouvoir. Cependant, nous ne tolérerons pas l'usage excessif de la force et l'utilisation de l'armée au cours des manifestations publiques pacifiques.
Nous tenons à rappeler que le mouton ou le boeuf (peuple) et le piquet (forces de sécurité, armée) sont tous liés. Victimes d'un même système (même corde), ils participent d'un
1.
3.
Nous nous réservons le droit d'interpréter le silence du Président Faure comme une réponse négative de sa part. Face à la situation née des L'attitude du pouvoir ne per-
d'une tournée, se préparait à a une autre dans le nord, on déplore un mort. Le jeune trentenaire mort sous les balles en laissant trois enfants dont le
parti attend donner une suite méritée à cette sortie ratée des autorités à travers une gigantesque sortie pacifique de mé contentement. Au CAP 2015,
la libération condition des compatriotes arrêtés et détenus ;
2. des mesures de la part de Faure interdisant l'usage excessif de la force contre les manifestants et l'intervention de l'armée au cours des manifestations publiques pacifiques
des mesures pour mettre définitivement fin à ce qu'il convient d'appeler un détournement de l'armée de ses fonctions ;
4. une déclaration publique et solennelle de Faure interdisant l'usage excessif de la force contre les manifestants et l'intervention de l'armée hors de leurs domaines de compétence, c'est-à-dire le maintien de l'ordre et la sécurité ;
5. une enquête indépendante et impartiale pour rechercher et traduire devant les tribunaux les présumés responsables de cette barbarie qui a fait des blessés et un mort par balles ;
d'intercession en honneur de la victime à Agoe
Le Rendez-vous N° 299 du 09 Mars 2017
sans
plus jeune n'a que trois se-cats, les associations de consoemaines est membre du PNP.
mateurs les UST déplorent la Une prière a été organisée en nouvelle hausse des prix des mémoire du défunt qui était une produits pétrolier, condamnent valeur sûre parmi les jeunes du l'usage aveugle de la force, exiparti des cavaliers. Mieux, le argent la tranparente dans la co-
PACIFIQUE EN REACTION A L'AUGMENTATION DES PRIX DU CARBURANT événements du 28 février turbe pas, outre mesure, le 2017, le Parti National Panafri-programme annoncé du Parti cain exige : National Panafricain. Ce n'est pas suffisant pour nous pousser dans la précipitation. Le bout du tunnel est proche ; restons serein. Pour l'instant, nous pleurons et prions.
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même son de cloche, l'ANC et ses alliés ne se feront pas prier pour dire non aux dérives de plus en plus inquiétantes de la caste des dirigeants. Les syndi-
mande des carburants et appellent à la mobilisation pour faire echec à cette hausse des prix.
Les victimes du système RPT/UNIR dont le dernier en date est le compatriote Alabi Nadjoumoudine seront sûre ment vengées lors de la prochaine marche grandiose et pacifique projetée par le Parti National Panafricain.
Nous nous attaquerons pacifiquement à la racine du mal togolais, en exigeant le retour à la constitution de 1992 (constitution consensuelle, inclusive et non partisane), le droit de vote de la diaspora ou le départ du système en place. Mais, que le pouvoir ne nous contraigne pas à sortir de la légalité. Donc qu'ils y restent. Togo debout ! Luttons sans défaillance. Vainquons ou mourrons.
Fait à Lomé, le 03 mars 2017 Signé, le Président national
Tikpi Salifou ATCHADAM
(Ndlr)
étaient à la recherche d'une terre
Suite de la page 3
plus clémente, un environnement moins humiliant, une vie paisible sous un toit et des conditions moins contraignantes. Toujours entre un regard perdu vers un incertain espoir d'une possible terre d'accueil et le remords de quitter une terre qui vous a vu naître et grandir, le choix de partir a souvent été un accouchement difficile, une épreuve qui d'ailleurs se poursuivra dans l'hostile monde qui regorge aussi bien d'opportunités que de contraintes qui rappellent vite la terre natale.
Le seul aboutissement d'une telle aventure devait être un large sourire de redécouvrir ses origines où les problèmes qui ont forcé à quitter ne devaient être que vestiges, mais hélas !
Tout du moins, si l'on ne revient pas pour retrouver une terre natale avec des solutions déjà trouvées, c'est aussi une réussite de revenir avec une solution en main, un espoir d'un autre monde où il est possible d'investir, de jouir des droits qui, jadis, ont fait défaut. A quelques exception près, combien de Togolais de la diaspora sont des exemples de réussite à leur retour au bercail. Pas de chiffre à notre Rédaction, mais ce qu'on sait est que, les plus prudents retournent en aventure avant qu'il ne soit trop tard, les plus malheureux se récon-
"Chassez le naturel, il revient toujours aux galops". On l'a toujours dénoncé depuis des années, mais certains croient que cela n'arrive qu'aux autres. La vétusté des installations pour l'exploitation et le traitement des phosphates togolais reste pour les agents de la SNPT un danger à ciel ouvert comme le minerai même l'est pour les populations riveraines. Il vous souvient qu'on a toujours déploré le fait qu'à cause d'un matériel vétuste, les employés soient souvent victimes des accidents de travail. Amputations par-ci, mort par-là, quotidiennement les travailleurs de la SNPT côtoient le danger. Les installations qui permettent jusqu'ici d'extraire et de traiter le premier minerai de notre pays remontent à l'époque coloniale. En 2015, pour toucher du doigt cette triste réalité et sensibiliser les dirigeants à ce sujet, nous avions séjourné à Kpémé afin de faire des investigations. Apbuyés par une camera cachée,
Savions publié outre, des revelations, mais aussi et surtout un album photo d'un maillon de cette usine de traitement qui
ne valait qu'un tas de ferraille.
cilient, non sans peine, avec leur vieux monde hostile et finissent comme ils étaient partis. Le Togolais de la diaspora ne revient pas trouver un pays avec un nouvel espoir, il ne revient non plus avec une solution clé en main pour y apporter sa pierre à l'édifice nationale. Il n'est ni dans le premier cas ni dans le second. Les deux cas restent un défi, certains pays l'ont levé, mais qu'en est-il de la terre de nos ancêtres ?
Des années 90 à nos jours, quel bilan faire de la diaspora ?
Toujours une communauté qui se plaint à l'heure où le monde appartient à ceux qui se battent, que reste-t-il des Togolais de l'étranger ? Le future c'est demain, comment s'organisent les Togolais pour gérer demain ? Si la lutte pour l'alternance au pays mérite des interrogations, la vie et l'organisation des Togolais hors de leurs frontières n'est pas moins sans inquiétudes toutes fondées.
Une communauté du chéquier, ce rôle, les Togolais de l'étranger dans leur grande majorité le joue si bien, mais c'est tout ?
Le soutien financier qu'ils apportent à leurs familles que l'instabilité politique a plongées dans une misère déshumanisante n'est plus à démontrer. Mais un pays peut-il se construire sur l'assistanat ? La vie à l'étranger, notamment dans les milieux occidentaux, n'a jamais été un mais été un eldorado. Toutefois, il est vrai
Mais tout cela n'a pas changé grand-chose. Les installations sont restées les mêmes. Bien avant notre visite, les autorités en avaient conscience, mais devant l'argent la gestion publique au Togo perd la tête. C'est ainsi qu'en 2007, alors que les autorités s'apprêtaient à consentir un prêt de 30 milliards CFA auprès de la BAD, la représentation du personnel s'y est opposée en démontrant que l'entreprise peut s'autofinancer, tout le reste n'est que mauvaise gestion. Ainsi de 2008 à 2014, d'après un courrier du président Kloméga Ignace du conseil d'administration adressé à la représentation du personnel de la SNPT, plus de 65 milliards CFA, sur fonds propres, sont injectés dans la rénovation de la filière phosphate. Mais cela n'avaient pas suffi pour la rénovation tant désirée. C'est alors que les accidents de travail ont continuer par faire le lot des fonctionnaires qui, jusqu'ici revendiquent, tant bien que mal, des conditions de travail décentes et loin du danger permanent. Parmi les grands maillons de cette usine de traitement, se trouvent 5 chaînes passantes tirées par d'épaisses bandes
MORT TRAGIQUE D'UN ISRAELIEN A LA SNPT ab
LA DIASPORA TOGOLAISE, UNE SIMPLE DIPLOMATIE DU CHEQUIER ?
RV-SOCIETE
qu'avec un peu d'organisation, la diaspora peut revenir créer un eldorado au pays, mais où en est-on ? En dépit de son importance démographique et ses potentialités économiques, la communauté des Togolais de l'étranger ne s'est jamais vu accorder le droit de participer à la vie publique nationale. Le régime voit en elle une population hostile. Et pourtant, au bas mot, le montant de transfert d'argent en provenance de ce qu'on pourrait considérer comme la sixième région du pays s'élève, pour la seule année 2013, à près de 170 milliards de francs CFA. Il s'agit d'une des principales ressources de l'Etat. Il est donc crucial d'entreprendre aujourd'hui une démarche d'intégration de ces Tcgolais vivant à l'étranger, à la vie politique et économique.
ZOOM SUR CES SUR CES CITOYENS EN EXIL AU PAYS
Mais à qui ce devoir ?
L'Etat qui continue par les considérer comme des fourmis magna dont il faut se méfie ? De toutes façons, à une communauté avec laquelle rien est acquis, il vaut mieux laisser juste le rôle de communauté du chéquier. Je veux dire, une communauté qui envoie juste un peu d'Euros ou de dollars pour un mariage, un baptême, quelques ordonnances, un enterrement et un peu du "pototte", jamais des projets dignes de la lutte contre le chômage et le décollage économique. Il aurait été judicieux de reconnaître sa sans considération d'accointances politiques, moins encore régio-
LES NOUVEAUX MAITRES DU PHOSPHATE SONT-ILS COUPABLES OU VICTMES ?
01 nu 6352 transporteuses. De la matière brute déversée par les wagons au lieu de chargement dans les bateaux en passant par le centre de traitement, ces bandes ou chaînes transportent le minerai d'un endroit à un autre. Ces chaînes sont tombées en désuétude l'une après l'autre. Par la faveur d'une certaine réhabilitation, les chaînes ont commencé par reprendre vie tant bien que mal. Entre-temps, nous dénoncions que ce soit l'éternel conseillé Barqué BARRY Moussa, un des coupables de l'actuelle déconfiture, qui soit derrière la réhabilitation d'une des chaînes en délabrement et dont les travaux ont coûté plusieurs milliards. Tout récemment, une autre chaîne est mise en réhabilitation. Un Israelien, HAZAN, assistant technique au service bureau d'étude et rénovation des installations, en est le maître d'ouvrage. Il finit son travail de réfection et rend compte au maître des lieux, l'autre IZRAELIEN du nom de Edery, le vrai patron. C'est lui qui gouverne de main de maître, l'exploitation de ce minerais en échange de la sécurité de son excellence "le roi Gnassingbé II"
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ausM 20 ub ees 'n zuov-sobno Le Rendez-vous N° 299 du 09 Mars 2017
nales, les associations qui animent cette diaspora, hélas, les priorités ne sont pas les mêmes, et l'aventure la plus inutile qu'on puisse faire est de faire la route avec des individus qui n'ont pas les mêmes ambitions que vous. On devrait ensuite accorder à ces Togolais le droit de vote ainsi que la possibilité pour eux de prendre part, par un mécanisme de consultation, à certaines prises de décisions, c'est l'idéal, mais on est encore loin. Des structures existent bel et bien et pourraient servir de pierre angulaire à cette noble initiative dont l'authenticité pourrait constituer un atout considérable. A quoi assistons-nous ? Une fois encore, comme cela est de coutume en terre togolaise, à une autre campagne d'exclusion et de déni que le régime a tendance à cacher sous la formule passe-partout : "ils ne sont pas organisés' ; il n'en faut pas plus pour se dédouaner et quand la diaspora ne prouve pas le contraire, la fin du tunnel n'est pas à deux mètres.
Et oui, nous voudrions bien croire que la fameuse formule "il ne sont pas organisées", est un refrain de lâcheté et de démission des pouvoirs publics, mais si rien n'est fait par la diaspora qui doit dépasser la politique du clavier et des androïdes derrière les réseaux sociaux pour démontrer le contraire de ce qu'on dit d'elle, nous sommes tristement obligés de croire en la formule des pouvoirs politiques. Il y a une grande énergie chez les To-
du Togo. Cet Iraelien, à son tour, commet un autre expert du nom de JIMY RABINOVIC pour venir contrôler le travail. Agé de 79 ans, l'expert arrive et était en train de parcourir la chaîne réhabilitée pour évaluer le travail. Alors qu'il était sur une hauteur, tout à coup, il marche sur une ferraille rouillée et pourtant bien peinturée à côté de la bande plastique qui véhicule le minerai. Le temps de se rendre compte,
il s'est retrouvé en contacte violent avec le béton au sol et rend l'âme sans autre forme de procès. Il n'avait même pas d'ambulance, en panne depuis longtemps, pour évacuer le corps. C'est un directeur technique qui a libéré sa double cabine pour transporter le corps à la morgue d'Aného. La chaîne N° 5 qu'on vient de réhabiliter et peinturer n'était en effet qu'une « occasion peinturée » > qui vient de faire sa première victime dans le rang, non plus des Togolais habitués à ces genres d'accidents, mais des Israeliens. C'était triste et regrettable qu'un vieux innocent de 79 ans soit victime d'une situation qu'il n'a pas créée. Mais c'était ainsi les dégâts. Quand nous martelons
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nism anua tous les jours que ce site est un danger de tous les jours, les gens croyaient que ce sont les employés de la SNPT qui nous manipulaient pour plaider leur cause. Mais en réalité, nous réclamions un environnement décent pour tout le monde qui est en contact avec ces installations car certains pensent que cela n'arrive qu'aux autres. Hier c'était les pauvres Togolais qui mouraient dans l'indifférence. D'ailleurs, une semaine avant cet accident mortel, le couvre arrière d'un caterpillar en activité était tombé sur un pauvre contractuel togolais que l'usine refuse présentement de prendre en charge sous le fallacieux prétexte qu'on ne connait pas le tâcheron qui l'a recruté. Et pourtant il est totalement défiguré par sa blaisure et broyé aux orteils car il n'était pas en chaussure de sécurité. Aujourd'hui, c'est un "noble Israélien" qui est tué par la ferraille, demain à qui le tour ? Peut-être un tout puissant ministre togolais qui sera, comme ils le font souvent, en train de démontrer sous les caméras de la TVT Suite à la page 6
golais de l'étranger, de même qu'un désir de contribuer à la construction d'un Togo démocratique mais à quel prix ?
Les discours ont fait leur temps
Il n'est pas assez d'avoir une importante expérience dans des secteurs vitaux à la nouvelle société togolaise en construction et qui souffre de graves lacunes dans l'éducation, la santé où le Togo est en train de privatiser même jusqu'à la gestion des morgues, les nouvelles technologies et les services sociaux. Il est un devoir de passer à l'acte de faire la différence, cela ne se démontre pas dans des raisonnements, mais se vit. Ces expériences sont autant d'énergies qui peuvent être canalisées pour participer à la gestion et au financement de projets capables de relever le taux d'emploi, réduire la pauvreté et bâtir une démocratie moderne, inclusive. Il y a un travail de fond que le gouvernement doit faire mais qu'il ne fera certainement pas, cependant tout le monde observe. Voilà pourquoi les candidats au grand retour au pays ne se bousculent pas. Quand le terrain devient difficile, certaines choses ne se démontrent pas, elles se pratiquent. De grâce, compatriotes, on vous aime bien, mais le Togolais attend autre chose pour que vous surmontiez le rôle dans lequel l'oppresseur préfère vous confiner pour sa survie politique. Bon à suivre.
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LES NOUVEAUX MAITRES DU PHOSPHATE
SONT-ILS COUPABLES OU VICTMES ?
Suite de la page 5 comment l'entreprise se porte très-bien. « Quand un enfant refuse le sommeil à sa maman, lui aussi doit s'apprêter à ne pas dormir » . La SNPT c'est l'histoire tragique d'une exploitation d'un minerai. Malgré la sonnette d'alarme des représentants du personnel dans leur différent memo, rien ne bouge. Les précédents dossiers que nous avions publiés vous avaient informés que le minerai a été découvert en 1952 à l'époque avec une réserve de 60 millions de tonnes. L'exploitation va commencer en 1957 avec la CTMB, Compagnie Togolaises des Mines du Bénin. En 1974 le minerai se nationalise avec le fameux accident de Sarakawa que Eyadema a toujours brandi comme un fait de guerre. Nos recherches nous avaient permis de vous publier que le business mondial du phosphate a connu des périodes de vaches-grâces entre les années 1970 et 1980. En 1989, le phosphate togolais était à son plus haut niveau de production avec 3. 390. 000 tonnes par an au moment où la matière se négociait toujours à prix d'or. Présentement ça fait 60 années d'exploitation, le Togo n'a pas pu remplacer les installations avec lesquelles est née l'usine. D'une main à l'autre, les maîtres des lieux n'ont toujours fait que du replâtrage en changeant de nom à la structure comme si la solution à une mauvaise gestion se cachait dans la dénomination de la structure. Nous vous publions aussi, en 2015 dans l'édition N°262, l'extrait d'un rapport de la Banque de France qui, parlant des phosphates de mon pays, déplorait le fait que « les revenus engrangés sur les années 70-80 n'aient pas pu être convenablement gérés afin d'anticiper le vieillissement de l'outil de production… » . En 2003 la tendance baissière plombait la structure. De 20 % du PIB en 1989, le phosphate tombe à 5 %. En mai 2007 IFG est devenu SNPT, Société Nouvelle des "Phosphates du Togo, la production est déjà à 1 million de tonne l'an, les prix sur le marché international eux ont paradoxalement flambé de 59 %. Les dizaines de milliards investis chaque année n'ont pas suffi pour remplacer les maillons clés, on continue par faire du copie coller, des occasions peinturées. Finalement, l'exploitation des phosphates est devenue
STEM CO ub ees M auov-se
une honte nationale quand, dans son rapport de 2013, l'Initiative Togolais pour les Industries Extractives, ITIE, conclut que le Togo ne connait pas les quantités de phosphates exportées. Les tonnages qui sortaient étant plus sous le contrôle des Israéliens que du système SYDONIA de la douane togolaise qui devait normalement quantifier les sorties. En 2015 le gouvernement parlait d'une baisse de dividendes de 40 %, le trésor public devait donc juste encaisser 3 milliards de CFA de la SNPT contre 5 milliards en 2013. Mais alors qu'on a pas fini de s'inquiéter de cette situation alarmante, en fin 2016, lors du vote du budget national pour l'exercice 2017, sur interrogation des élus du peuple, le ministre des finances et ole directeur du trésor public révèlent tristement que « depuis 2014, la SNPT n'a versé aucun rond au trésor public » . Plus le temps passe, plus cette exploitation est victime des installations vétustes et plus les Togolais en ont honte, vraiment honte. Honte d'être pris en q otage par des messieurs qui, bien qu'ils disposent de la 4ème réserve et de la 2ème qualité mondiale de phosphates, n'arrivent même pas à s'organiser pour puiser ce minerai tricalcique à ciel ouvert et vendre sur le marché mondiale, toujours demandeur. Pire, pour une certaine sécurité d'un chef de l'Etat, soit-il le plus important des Togolais, ils remettent lâchement l'exploitation à une bande d'lsraéliens qui commencent par être, eux aussi, victimes de la ferraille de Kpémé. Nous ne croyons pas si bien dire quand nous publions dans un précédant dossier qu'à défaut de bien gérer, il vaut mieux faire économie de cette exploitation villageoise pour que les générations à venir en tirent au moins un petit profit du peu de réserves de phosphates tricalcique restant. Vous n'êtes pas sans savoir qu'à côté de ce minerais tricalcique en finition, il reste à exploiter deux milliards de tonnes d'un nouveau phosphate, dit carbonaté, qui est plus précieux que le premier et qui se loge à environ 100 m de profondeur. Avec de tels messieurs, ce minerais aussi risque le même sort que le finissant. Honte à vous autorités togolaises.
La Rédaction
RV-SOCIETE
PDR
Exemple :
AXE 1
MORT TRAGIQUE D'UN TAMPARTI POUR LA DEMOCRATIE ET LE RENOUVEAU ISRAELIEN A LA SNPT
Exemple :
Scrutin à un tour
Mandat illimité
29180982)
Vive la Nation ;
Vive la République.
LIBERTE
Seule la Nation peut identifier les enfants de la République.
Régime présidentiel Régime semi-parlementaire
quel type de scrutin est compatible avec le régime présidentiel ?
zel 3-Qu'il soit entendu que si des regroupements de partis politiques se forment pour gagner une élection, dès que le groupe se délite, le mandat est remis en cause et de nouvelles élections organisées (éviter les alliances contre nature. et la « transhumance » politique au sein du parlement et des assemblées locales). Pour une bonne mise à jour du fichier électoral et de la liste électorale, organiser des audiences foraines pour établir à tous les Togolais un certificat de nationalité et partant une carte nationale d'identité.
Democralle
DECLARATION DU PARTI POUR LA DEMOCRATIE ET LE RENOUVEAU
(P. D. R)
Toute réforme doit avoir pour fondement la fixation des règles de gestion de l'Etat et de jeu politique qui permettent la stabilité des institutions et partant de l'Etat.
Toute réforme doit établir des rapports non conflictuels entre les institutions et organes de gestion de l'Etat.
Toute réforme doit avoir pour objet l'élaboration de mécanismes de pouvoir et de contrepouvoir aussi souples que possible afin de permettre le fonctionnement normal et régulier de l'Etat et de ses institutions.
Pour atteindre ces objectifs, le PDR, vu la mission assignée à la Commission des Réformes mise en place par décret pris en conseil des ministres du 03 janvier 2017, tient à faire la mise au point suivante :
2-Les échanges, au lieu d'aboutir à un consensus obtenu au forceps dans un jeu de dupe, doivent engendrer deux axes de propositions à soumettre à l'appréciation du peuple par voie référendaire.
- scrutin à 2 tours mandat limité
5-Veiller à ce que, seuls les Togolais : prennent part aux discussions, en application du code de nationalité notamment en son article 23 ;
que conformément à l'article 62 de la constitution, ne peut être ni électeur, ni ne p éligible, tout Togolais nanti d'une autre nationalité, d'une carte de parti politique obtenue à l'étranger et exerçant en outre son droit de vote dans ce pays.
6-Le pouvoir étant à la fois exécutif, législatif et judiciaire, dissocié du fait des abus de la monarchie et des dirigeants despotes, il serait souhaitable que l'élection présidentielle précède les élections législatives ; ceci devrait permettre que par un effet d'entraînement le président élu obtienne par la suite la majorité parlementaire afin d'éviter des blocages et l'usage d'ordonnances (régime présidentiel) ou un exécutif conflictuel à deux têtes (régime semi parlementaire).
7-Eviter les candidatures indépendantes à toutes les élections et permettre ainsi aux seuls partis politiques d'animer la vie politique.
PDR
JUSTICE
1-Les accords obtenus ou les grandes tendances dégagées lors de l'Atelier National de Réflexion et d'Echanges sur les Réformes Institutionnelles, Constitutionnelles et politiques n'ont nullement force de loi mais sont le soubassement sur lequel les échanges vont permettre l'élaboration de la structure sur laquelle repose chacun des accords ou liant les accords les uns aux autres.
Pouvons-nous appliquer au régime présidentiel le mode de scrutin uninominal à deux tours sans risquer de remettre en cause la nature même de ce régime ?
AXE 2
Le Rendez-vous N° 299 du 09 Mars 2017
Le Secretaire Général PDR
KOLAN Henri K. Lardia
TRAVAIL
-00
Re Secrétaire Général
Lomé, le 3 MARS 2017
komè.
7
Il faut aux musulmans un cadre serein pour accomplir leur devoir spirituel. Tel est le leitmotiv des ONG islamiques qui, depuis quelques temps, s'évertuent à multiplier des environnements propices pour l'accomplissent de ce sacrosaint devoir. Ainsi, dans le souci du renforcement de ces espaces de cultes et de recueillement, des fidèles de l'islam physiques ou moraux se donnent la peine de faire des dons en nature ou en espèce pour faciliter ces cultes. A cet effet, une mosquée vient d'ouvrir ses portes au grand bonheur et à la
satisfaction totale de la population musulmane d'Egbklin-
Ce dernier vendredi 03 mars 2017 est retenu pour inaugurer une mosquée sise à Egbklinkomè, derrière la maison de l'international Adébayor. Il sonne 11 h 30 lorsqu'est finie la mise en place. La lecture du saint Coran retentit dans le quartier, annonçant aux fidèles un événement : un nouveau lieu de culte. C'est un don humanitaire de l'ONG CITAPA, Centre Taymim qui inaugureune maison de Dieu pour les musulmans du quartier. C'est un jour ordinaire seulement que les populations des autres quartiers de la ville, convergent vers Egbklinkomè, ce qui est inhabituel.
lls y sont. Les cadres et dignitaires religieux, du président de la Cour Constitutionnelle Aboudou Assouma, l'ex-Chef d'EtatMajor général des FAT, le
Général Titikpina, en passant
Oeuvre humanitaire
par le président de l'Union Mu-tionqui s'y trouve. Tour à tour,
La coupure du ruban par le pdt de l'UMT
assistance
sulmane du Togo pour finir par les différents Imams de mos-
quée, allant de Zongo à BèKpota, Totsi, Adjidoadin, Avédji, pour revenir à Egbklinkomè tous y étaient. Les associations islamiques y sont fortement représentées. Tout le monde a voulu vivre l'inauguration pour ne pas se faire conter l'événe-
ment sans oublier la bénédic-Au rez-de-chaussée et derrière
T
Les cadres musulmans
DG de LONG CITAPA
AGORO Zakaria au sermen de la prière de vendredi
L'ONG CITAPA INAUGURE UNE MOSQUEE A EGBLINKOME
des invités de marque sont passés au podium pour, soit féliciter et soutenir le donateur, soit expliquer le bien-fondé de l'emplacement de cette mosquée, soit encore, inviter les fidèle à
un usage rationnel de cette
veaux, la maison avait tout des belles architectures de l'orient.
la partie réservée aux femmes, des sanitaires et les lieux d'ablutions. A l'étage, une grande salle scindée en deux, une partie encore réservée aux femmes.
Dans son discours de circonstance, le DG de l'ONG CITAPA Malam Yolou Mohammed remercie Allah grâce à qui tout a été possible, implore la paix et la miséricorde de Dieu sur le Prophète et ses compagnons puis sur tous les musulmans croyants et bénéficiaires. Son intervention sera suivie par le mot de bienvenue du président de l'UMT, El hadj inoussa B. Ce dernier a fait ressortir tous les
RV-REPORTAGE
maison de Dieu. A deux ni-concurrent tant il n'y a pas de
A LOME
ALOUER 53339702-902313
A KABOLI
au cimetière.
Jeudi 09 Mars 2017
MAISONS MORTUAIRES :
bienfaits de la construction de cette mosquée d'abord, elle est un raccourci aux populations des environs d'Adjidoadin et secundo, elle n'a pas de
mosquée pour la prière de Djumah dans le quartier. Il a loué aussi les mérites de l'ONG CI-
Arrêt au domicile du défunt,
11h 00 : Départ pour KABOLI.
18h 30 : Soirée de consolation au domicile du défunt
Sis au quartier Adéwi, Bvd de la Kara,
> Vendredi 10 Mars 2017 :
➤ Vendredi 10 Mars 2017 :
20h 30 : Dance traditionnelle à la place publique,
> Samedi 11 Mars 2017 :
6h 00 : Chapelle ardente,
8b 00 : Levée du corps,
Le Rendez-vous N° 299 du 09 Mars 2017
La famille SOUROU de Kabeli ;
Les veuves et enfants de la famille SABLIKOU
L'Amicale des Ressortissants de Kaboli à Lomé ;
L'Eglise Chrétienne Ministère de la Voie au TOGO ;
Les familles parentes, alliées et amies,
Ont la douleur de vous annoncer le décès de leur très cher et regretté,
ANNONCES
Son Excellence Monsieur Dama DRAMANI, Président de l'Assemblée Nationale,
Le chef Canton de KABOLI (préfecture de TCHAMBA) ;
10h 00 : Levée du corps à la morgue du CHR-LOME-COMMUNE et
A Lomé, maison SABLIKOU, Sis au quartier Adéwi, Bvd de la Kara.
A Kaboli, maison SABLIKOU, quartier Adja.
Imam Haro
Monsieur DJONDA Lawabalo, Directeur Général de TOGO-Voyages et son personnel à Lomé
SABLIKOU Akomotè Innocent ex-Comptable à TOGO-VOYAGES,
ex-membre du Conseil d'Administration de SOTOCO (SNCT), Chevalier de l'ordre du Mono ;
Survenu le 11 février 2017 à la Polyclinelle WOSSINU et GBOGBO à Lomé, dans sa
73ème année.
Vous renouvellent leurs sincères remerciements et vous prient de bien vouloir assister ou de vous unir d'intention aux obsèques qui se dérouleront selon le programme ci-après :
9b 00 Service de reconnaissance à la place publique suivie de l'inhumation
raisant son voisin
TAPA, grâce à laquelle la réalisation de ce joyau a été effective. A hauteur de 150. 685. 900 F CFA, l'ONG n'a pas hésité à mettre les moyens qu'il faut. Il a
salué enfin le président de cette ONG, Malam Mohamed Yolou dont le courage et l'abnégation ne sont plus à démontre.. L'imam Haroun Bang'na a intronisé l'imam de cette mosquée, son collègue Agoro Zakaria a procédé à la coupure de ruban. Ces cérémonies sont suivie de la visite des lieux, de la prière de vendredi, d'un cocktail pour clôturer la journée alors qu'il sonnait 14 h 05 min. C'est donc avec une satisfaction partagée que l'inauguration s'est terminé avec l'espoir de voir la mosquée être gérée dans la crainte du créateur des cieux et de la terre.
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ENERGY
Bavaria
B-52 is the energy drink for those who want to get a little more energy, without bouncing through the room. No "Jolt and Crash" body reaction, but you will enjoy the full, fruity and sweet taste of B52. The perfect drink for the consumer who likes sweetness.
Increasing your energy and concentration level with this energy drink is no a problem. It revitalizes you so you have the endurance and concentration to do all the things you have to do, plus the things you want to do.
ENERGY DRINK
Bavaria
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Bavaria
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PORTED
RV-PUBLICITE
BAVARIA
SAMHOLLANDIA-TOGO
Représentant et Distributeur agréé des produits BAVARTA au Togo et au Bénin
Contact : 97972323 Lomé-TOGO
Bavaria
Samhollandia représente
Bavaria
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TOGO-BENIN
325 Rue Angle Boulevard du Haho face Etat Civil de Hédzranawoé Il, annexe Ablogame rue Djouka BP : 30689 Lomé-TOGO-Tel : +22822203517 E-mail : info@samhollandiatogo. com
allandi
PORTED
Wheat
Hops
drink
Ingredients :
Bavaria non-alcoholic
Natural mineral water Barley malt
Bavaria
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ORIGINAL
Bavaria
GINA
Fait partie de Le Rendez-Vous #299