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Le Rendez-Vous #329
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Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #329
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 5 juillet 2018
- numéro
- 329
- nombre de pages
- 9
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001482
- extracted text
-
Le
Echos du Palais
Rendez-Vou
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 329 du 05/07/2018 Prix-250 F CFA
Présidents à vie, une race en voie de disparition La CEDEAO à l'épreuve de Faure Gnassingbé
Dette intérieure, les fournisseurs en difficultés
Les brebis sacrificielles poussent le dernier cri
istagbud
noilling & eg
SOS pour les
Ueneini elfed
employés et
orphelins de Directaid
Inauguration à Tokoin-Tame
L'ONG Directaid ouvre
les portes de la mosquée MOUSAAB BNOU OUMAIR
Concours de Récitation du Saint Coran, les rideaux sont tombés
ZATO Ousmane de
Lomé est Lauréat de l'édition 22
REBESERE RE
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Les opérateurs économiques (fournisseurs et prestataires) de l'administration publique sont talonnés et harcelés par les banques de la place pour rembourser les prêts consentis pour des livraisons et diverses prestations dans les services publics.
En effet, depuis 2016, la majorité des factures des fournisseurs de l'administration publique n'est pas payée par le trésor Public. Aux dettes de l'année 2016, il faut ajouter celles de 2017 qui sont venues corser l'addition. Ce qui est déplorable est que l'actuel locataire du ministère de l'économie et des Finances, Monsieur SANI YAYA, fut administrateur provisoire de la BTCI avant de devenir ministre. A ce titre, il a eu à signer mille et une conventions de prêts à court terme aux fournisseurs afin que ces derniers répondent à des livraisons dans l'administration publique. Et quand un client prend de tels engagements avec son établissement financier, plus que quiconque, l'ancien administrateur de la BTCI sait ce que ça vaut. Malheureusement, depuis son arrivée à la tête du ministère de l'économie et des finances, les fournisseurs éprouvent d'énormes difficultés pour se faire payer. Et pourtant, monsieur le ministre sait très bien que les fournisseurs doivent être payés pour pouvoir honorer leur engagement auprès des institutions financières de la place.
Le 20 décembre 2017, le trésor public lançait un emprunt obligataire de 60 milliards de francs CFA, officiellement, pour payer la
Directaid, c'est le nouveau nom de AMA, Agence des Musulmans d'Afrique. L'ONG n'est plus à présenter.
Tout allait depuis sa création et l'obtention de son récépissé en 1988. Le Togo en a tiré grand profit, à plusieurs reprises, ses responsables basés au Koweït se sont fait recevoir par Lomé II. Mais depuis novembre, les signaux ont viré de l'orange au rouge et la situation devient intenable puis inquiétante pour les 1200 orphelins et 500 em-
dette antérieure, a-t-on avancé. L'emprunt obligataire a enregistré un succès éclatant. Les autorités se sont réjouies d'être allées au-delà des attentes, 61, 879 milliards pour 60 milliards sollicités. Le pire est que des prêts, dont nous gardons les détails pour le moment, ont été consentis auprès des bailleurs de fonds afin, dit-on, d'aider à effacer ne serait-ce qu'une partie de la dette publique sans oublier la ligne budgétaire nationale votée à cet effet. Au lieu de payer la dette antérieure avec les 61, 879 milliards comme annoncé officiellement, le trésor, comme pour juste créer un effet d'annonce et de propagande politique comme elles savent bien le faire, se sont juste contentées de payer un franc symbolique. C'est-àdire, juste les fournisseurs
dont les lignes budgétaires sont inférieures à un million (1000000 F CFA) ont été payés. Ceux qui attendaient un million et plus doivent prendre leur mal en patience. Quelle direction ont pris les 61, 879 milliards récoltés sur le marché Financier pour payer la dette antérieure ? Certes, tous les pays s'endettent et ce n'est pas la première fois que notre pays contracte les impayés avec ses fournisseurs. Mais plus le temps avance plus la situation devient invivable et suicidaire pour les fournisseurs car au temps du premier Ministre HOUNGBO, tout récemment même avec AYASSOR, les paiements au trésor permettaient aux fournisseurs de joindre, tant bien que mal, les deux bouts. Mais actuellement, c'est l'asphyxie totale, on dirait que les prestataires sont devenus les brebis sacrificiels de l'endettement de la République ; tout s'est donc
ployés. Le désormais Direct Aid, c'est 5 centres Socio-éducatifs repartis sur cinq villes du pays Lomé, Sokodé, Bafilo, Kara et Dapaong. Ces centres gèrent entre autres 1200 orphelins repartis ici et là où ils reçoivent éducation et autres soins et besoins pour se sentir en famille. Cette structure, c'est aussi des écoles franco-arabes, des dispensaires ouverts à tout le monde, des centres de formation et 500 employés enregistrés sur la grille de la conven-. tion collective interprofessionnelle.
avec.
que
RV-SOCIETE
Dette intérieure, les fournisseurs en difficultés
Les brebis sacrificielles poussent le dernier cri
arrêté et c'est l'économie qui prend un coup, la survie d'innocents prestataires
Le fait d'avoir un premier ministre plus politique technicien ne facilite pas
l'équation, les priorités sont ailleurs. Sans initiative personnelle, Selom KLASSOU, c'est le Premier Ministre des
discours « sur instruction personnelle du chef de l'Etat » . Il y a alors de quoi se demander si c'est sur instruction personnelle du chef de l'Etat que le Premier ministre asphyxie les opérateurs économiques. Quand cette faille s'ajoute au tâtonnement d'un Ministre de l'économie et des Finances, un technocrate qui ne sait pas que les gymnastiques dans la gestion de la dette intérieure a des limites, la fin de la traversée du désert n'est pas pour demain. Si vous approchez aujourd'hui le premier Ministre ou le Ministre de l'économie et des finances ou le directeur générale du trésor et de la comptabilité publique, tous les trois serviront sans doute le même refrain avec des réponses vaseuses liées certainement à la crise politique envenimée depuis le 19 août 2017. Cet argument est violemment contraire à la réalité car les factures de l'année 2016 sont restées impayées jusqu'au 19 août 2017 (jour du déclenchement de la crise, si tant est que celle-ci est venue ajouter quelque
chose à une situation économique assez balbutiante). Ce qu'il faut retenir est que par le passé, les trois responsables (le Premier ministre ou le Ministre ou le Directeur du général du trésor) d'alors n'avaient jamais trainé des dettes de l'année antérieure
SOS pour les employés et orphelins de Directaid
Les soucis ont commencé en Novembre 2017. La fin du mois de Novembre passé n'a pas connu de salaire, « < il y a un problème » a-t-on avancé. On parle de souci lié à un changement de nom. Nous vous disions tantôt que pour des raisons administratives, le siège mondial situé au Koweït a décidé de changer de dénomination à l'ONG, AMA est devenue Direct-Aid, et cela est valable dans tous les pays où l'organisation est représentée. Ce changement administratif ne date pas d'aujourd'hui,
Devant l'impasse et le statu quo, surtout sous la pression des institutions financières, les fournisseurs s'organisent pour faire des settings devant le ministère de l'économie et des Finances afin de se faire entendre en criant leur ras-le-bol,
histoire d'exiger le paiement de leurs arriérés de factures des années 2016 et 2017. Si on sait que ces prestations sont le gagne-pain des fournisseurs, aucun travailleur ne peut supporter une survie entre deux ans d'arriérés de salaire et la pression bancaire des engagements non honorés. Le comble est que, au-delà des banques, bon nombre de ces fournisseurs ont consenti des prêts auprès des micros finances en donnant comme garantie les titres fonciers de terrains
par ici ou de maisons par là. La triste nouvelle est que devant le retard accusé pour le remboursement, le processus de saisi pour résiliation (vente) des garanties déposées est en cours au niveau des institutions financières, et ces informations peuvent se vérifier. Il y a quelques semaines, notre rédaction vous parlait des propriétaires des locaux loués par l'Etat et dont les loyers ne sont pas versés depuis trois ans. Voilà en résumé, ce que fait le ministre de l'économie et des finances pour accompagner les opérateurs économiques à l'abattoir. Mais les victimes ne comptent pas garder un silence résigné.
Dans un pays normal si le trésor public ne paye pas les opérateurs économiques, les activités économiques tournent forcément au
c'est depuis 1999 que ce souhait a été exprimé par la direction. Si partout, les formalités liées à cet changement est un lointain passé, au Togo, les procédures ont débuté en 2005 avant de s'estomper. En 2015, l'actuel DG en charge du Togo, Monsieur Abdou-Karim a relancé le processus. Dans les démarches, il découvre une nouvelle donne au ministère de l'administration territoriale. Un décret datant de 2013 sursoit les signatures des récépissés concernant les ONG à caractère religieux.
Le Rendez-Vous N° 329 du 05 Juillet 2018
sur une longue période de ralenti. Mais puisque notre l'année suivante. administration est déjà gérée en coupes réglées, le premier ministre, le ministre de l'économie et des finances et ses collaborateurs n'y comprennent pas grand-chose. Le chef de l'Etat est interpellé
Est-ce
Ici, normalement, le changement de dénomination n'est pas sous le coup de cette loi. Sauf dans sa démarche, que, l'ex AMA a été mal conseillé par des fonctionnaires de l'administration territoriale. Le personnel concerné par ces démarches dans le ministère a conseillé de refaire les statuts et toutes les démarches liées à la création d'une ONG comme si elle venait de naître. Ce qui fut fait, du coup, le dossier rentre sous l'interdiction imposée par le décret de 2013 et pourtant Suite à la page 6
pour sauver ces fournisseurs au désarroi car son mandat social est mis à rude épreuve ici, aux grands maux les
grands remèdes. Aux dernières nouvelles, nous apprenons de sources introduites que les factures de l'année 2018 des compagnies pétrolières (tickets, et les cartes de recharges de carburant) sont entrain d'être payées alors qu'il y a des dettes des années 2016 et 2017 à payer « aux petits fournisseurs » . Devant cette situation, l'on est en droit de se poser la question suivante : pourquoi payer les grosses sociétés (compagnies pétrolières et autres) et laisser les « petits fournisseurs » ? Est-ce pour dire que « Quand l'avancée devient dure, seul les dures avancent ? » . Mieux, ces compagnies pétrolières sont dans certains cas payées par le trésor avant qu'elles ne livrent les tickets et les cartes de recharge de carburant à l'administration publique.
par-ce-que le circuit de l'or noir au Togo n'est pas loin des intérêts des dirigeants ? Il y a alors deux poids deux mesures.
En conclusion le chef de l'état doit absolument interpellé le PM et le MEF, sans quoi le reliquat de son mandat social risque un naufrage si on peut encore accorder un début de crédit aux discours du premier magistrat. Bon à suivre.
Banzam
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n'est pas un hasard si le président Alpha Kondé, du haut de son expérience de Maquisard
Le 27 juin dernier, les médiateurs de la crise togolaise ont pris possession du dossier à eux confié pour sauver le Togo. En deçà d'un communiqué aux interprétations fertiles, c'est précisément de la demande faite au prince de s'en-
De l'intérieur, Faure Gnassingbé et ses sous-fifres ont toujours vu d'un vilain ceil ceux qui ont œuvré pour donner vie à la C14. Ils auraient aimé voir cette coalition morte que vivante, peine perdue. Pour avoir la chance de leurs manoeuvres, ils ont mis la tête du père fondateur de la coalition à prix, Atchadam Tikpi. Il s'est fait discret pour ne pas parler d'exil. Mais, le vide par lui laissé à la coalition est bien comblé par une union sacrée qu'aucune spéculation n'arrive à défaire. Mieux, à analyser de prêt, le retrait du président du PNP était un mal nécessaire à la survie d'une coalition de circonstance : les 14 sont unis pour une « < unicité d'action » >, c'est-à-dire mettre fin à 51 ans de dictature. Peut-être, connaissant son tempérament, certaines erreurs à la coalition auraient pu être difficiles à gérer au point de créer la fracture tant attendue par le camp d'en face. Mais comme un prisonnier dans la profondeur de ses inspirations politiques, il est loin, pendant que d'un côté un médecin et de l'autre un ingénieur tous deux posés et biens dans leurs démarches et stratégies politiques, ont vite appris à encaisser pour ne pas donner la chance au mur de se lézarder. Quand cela s'ajoute à 13 autres chefs de partis qui arrivent chacun avec son expérience en étant conscient que les jours changent et que, devant un peuple en sentinel, il devient de plus en plus impossible pour les marchands de marchander une volonté populaire, cela accouche d'un bloc qu'un pigeon, si blanc soit-il, ne peut distraire. Et cele Chanéen en a parle a Kondé
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La crise togolaise fait son parcours. Chaque jour ouvre sa page, les épisodes se suivent et se ressemblent par leur caractère énigmatique qui ouvre à chaque camp inquiétudes et espoirs. Le Togo attend une solution à porter de mains pour se soulager, mais elle se fait prier. De quoi est-il question en réalité ? Où se situe la crise actuelle ? Entre secrets de palais et câbles diplomatiques, le Rendez-vous est à vos petits soins. Faure Gnassingbé, alliances impossibles avec les pays membres, difficile diplomatie pour défendre une survie politique après un demi-siècle. De Lomé à Katshéna en passant par Abuja et Abidjan, où en sommes-nous ? Monsieur Faure Gnassingbé, c'est l'histoire d'une ingratitude politique. L'homme est toutefois excusable quand on sait que dans la gestion, l'arrivisme et la présidence par droit de naissance ont souvent la peau dure. La dictature en cours a subdivisé le Togo indépendant en trois catégorie de citoyens : la caste du roi qui tient le bâton et la carotte, la race des ambitieux qui ne reculent devant aucune offre, les nobles, ces rêveurs qui ont le choix entre la guillotine, la prison ou l'exil. La méthode a toujours marché et ils sont nombreux ces opposants togolais à descendre à la rivière
et homme d'Etat, avertit une délégation de la coalition sur la nécessité de s'éloigner des erreurs qui ont permis au camp d'en face de survivre. Ceux qui rêvent de tuer la C14 pour faire tomber les vagues ont donc tiré par terre, ils peuvent attendre longtemps.
Assani Tidjani, authentique fils du Nigeria resté fidèle
gager à ne pas être candidat en 2020 qu'on parle le moins, et pourtant elle a meublé les échanges. Le prince fait encore le pied de grue et refuse d'entendre raison, il ne manque pas de subterfuges pour étayer sa position. Les médiateurs
Faure Gnassingbé en 2005, devant le tôlé soulevé par la succession de son père dans le sang a du avancer qu'il avait besoin d'un seul mandat de 5 ans pour éviter la chasse aux sorcières et stabiliser le pays suite à la gestion scandaleuse de 38 ans de son géniteur. Il a eu besoin du soutien sans faille du géant nigérian à travers le président Obasandjo auprès de qui il enverra les vieux barrons faire la courbette. La chasse aux sorcières, disait-il ? Il l'a évité de la part des Togolais. Mais lui-même, il en aurait besoins pour se débarrasser des pillons qui l'ont permis de se positionner en 2005. Donc elle a belle et bien eu lieu, sauf qu'elle s'est produite dans le cadre d'une révolution du palais où un Kpatcha Gnassingbé continue à égrener présentement 20 ans de prison depuis 10 ans. Actuellement, malgré les démarches du président Ghanéen à qui il a promis libération à son frère même au prix d'un exil surveillé de ce dernier, les lignes n'ont pas bougé. Très souffrant, s'il fait encore quelques mois en détention, il risque soit une amputation soit de rejoindre son compagnon d'infor-énième mission finie, se retune, Assani Tigdjani. Faure Gnassingbé a la rencune tenasse. Il a fait des promesses de Gascon au Ghana pour la libération de Kpatcha. Fatigué
all trianalt
sans oublier Buhari on algo monarchie dans ses tour. agée et brûl
RV DOSSIER
Présidents à vie, une race en voie de disparition
La CEDEAO à l'épreuve de Faure Gnassingbé
Faure Gnassingbé (Togo) et au Togo était un général que le jeune monarque a utilisé pour s'ouvrir les portes afin de stabiliser la barque d'une transition difficile. Ce monsieur est mort les menottes en mains en jurant de ne pas être enseveli au Togo. Ainsi a commencé et continue les règlements de compte dans le palais. De l'autre côté, après avoir piétiné l'engagement pris devant Obassandjo, neutraliser son demi-frère et le Général rayé-rayé, le voici en 2010 qui utilise Bodjona Pascal une fois de plus pour la frauduleuse élection que ce dernier a gérée sur terre et dans les airs. Inutile de rappeler que c'est lors du déplacement par les airs des PV de l'élection présidentielle que le fils de Kouméya a celé le sort du vote des Togolais au profit de son protégé de président. Lui aussi, une fois cette
trouve derrière les grilles pour finir par être mis en disgrâce. Du haut de ses années d'expérience acquis depuis l'activisme estudiantin, il gère sa retraite forcée et observe la billonnement. En vain, les appels de pieds du prince ont
Echos du palais
ont vainement levé la voix. In fine, ils rejoignent, chacun son expays, en prenant soin d'envoyer un compte rendu au géant de la CEDEAO, le Nigeria. Le ministre ivoirien de la défense Bakayoco, le président de la commission, le
des Gnassingbé. Ils en sont sortis politiquement défigurés et méconnaissables parce que le roi a su les garder au respect avec la fortune de guerre arrachée aux populations sous domination. De mémoire d'homme, il est aussi possible de les recenser, ces pestiférés-audacieux obligés de reculer dans leurs maquis, derrière la grille ou donner la tête à la guillotine. En face de tout, un régime inique ronfle depuis deux générations et ses méthodes y vont avec. En phase avec les ambitions d'une population longtemps martyre et résignée, une dernière race croit encore à un sursaut d'orgueil pour sauver la République. La route semble encore longue, mais en réalité, en face, il ne reste qu'égoïsme suicidaire et discours du genre « Nous avons traversé pire en 1990, en 2005, c'était encore difficile, mais nous y sommes » . Faure Gnassingbé croit en un impossible miracle, il compte sur des maillons de la CEDEAO. Mais que sontils, ces maillons, quelle est la chance de succès des anciennes viles habitudes qui ont permis aux Gnassingbé de faire 51 ans aux commandes ?
La CEDEAO à l'épreuve de Faure Gnassingbé
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taires dans la fièvre des violences à Sokodé. Son tort, « < n'avoir rien fait pour empê-
Ghanéen Kandapa et Abdou Salami Aboubakar du Nigéria sont donc allés rendre compte à Buhari dans son Katchéna natal. Depuis qu'il a décidé de A solliciter sa population pour un second mandat, il y réside de plus en plus afin de budgé-
Le Rendez-Vous N° 329 du 05 Juillet 2018
par de
ist
cher l'émergence d'un certain Atchadam Tikpi, son cousin » . Du haut de ses grades, il a dû hésiter entre un exil français et le risque d'un séjour au pays. Personne des mille et un officiers qu'il a fabriqué n'a pu intercéder pour lui, même pour une bonne partie des cadres de sa communauté, il est présentement un outsider à observer de loin. Avec les Gnassingbé, la fidélité politique doit briser les liens de sang et quand on prend le risque d'embrasser une croix, on la transporte seul. Mouhammad Buhari (Nigéria) C'est juste une parenthèse pour été envoyés à l'ancien ambas-dire que la chasse aux sorcièsadeur qui compte faire éco-res, si elle n'est pas en cours, a nomie du minimum de di-belle et bien eu lieu avec Faure gnité qu'il lui reste après avoir Gnassingbé qui agit en tacibâti de sa main un système turne tueur de films d'action. politique atypique. Avec un Toujours en 2010, quand l'anFaure Gnassingbé, quand il cien président du Nigeria marest question de conserver un monnait son regret, le voici qui pouvoir, il ne faut reculer dequémande et obtient le soutien vant rien. Un Général du noe du président Wattara qui lui est de Séyi Memene, malgre ce quelque peu redevable pour le qu'il a encaissé comme répri-rôle joué par le Togo dans la mande populaire en 1998 crise politico-militaire qui aq quand il inventait les résultats accouché du régime de d'une élection présidentielle l'Ivoiro-Burkinabé. Du haut de où Eyadema racollait à peine sa ruse, il promet à celui-ci de 15 %, pour répondre aux aspi-ne pas dépasser 2015. Mais, le rations du régime. Malgré le diplômé de George Washingrôle, combien détesté, par luie ton n'est pas du genre à respec-m joué pour aider le fils à gar-ter ses engagements, il est né der le pouvoir devant même après la honte. Le voici en l'opposition des officiers 2018, pire il croit pouvoir trakabyè en 2005, est devenu verser 2020. Mais un géant tout récemment la dernière ci-politique se dresse sur ses amble à abattre pour donner la bitions, la crise est à son comchance de survie à la monar-ble, jamais dans l'histoire un chie. Inutile de rappeler que président africain n'a été décrié sa maison a été visitée par des par son peuple. Le sort de explosifs militaires lancés par Faure Gnassingbé n'est pas deux éléments à moto qui se entre ses propres mains. Le refugieront à l'Etat-major gé-monsieur ne sait pas anticiper néral des FAT à Lomé. Plus ré-sur ce que sa population pense cemment, sa maison a été sac-
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de lui. Quasi unanimement, ses paires de la CEDEAO lui demande de savoir sortir la par bonne porte en renonçant à se présenter en 2020.
tiser sa campagne et définir sa stratégie électorale. Comme
un dernier avertissement, Buhari convoque M. Faure Gnassingbé. L'audience qui aurait dû se tenir à Abuja est déplacée donc au nord du Suite à la page 5
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Le Togo ne finit pas de révéler ses mystères. La dernière révélation vient de la prison civile de Tsévié, le lieu où Pascal BODJONA a été gardé en détention dans une affaire politique. Le local est construit depuis des dizaines d'années pour une capacité de 55 détenus. Présentement, en tout cas jusqu'à mis juin dernier, ils sont 265. Logé sur à peine un demi-lot, la PCT (Prison Civile de Tsévié), à quelques kilomètres au Nord de la capitale, est largement
Mieux adorer et ser-
vir Dieu sans contrainte dans le quartier ForeverTokoin-Taamè de Lomé, c'est l'objectif visé par les responsables de L'ONG INTERNATIONALE DIRECTAID-TOGO. Cette vision vient du fait que depuis l'installation de l'ex AMA, les populations de la localité et de ses environs souffrent pour aller à la prière de vendredi. D'où l'idée de mettre à la disposition de ces populations de Tokoin-Taamè, une mosquée digne de ce nom pour une parfaite vie spirituelle. Cette mosquée, toute neuve, du nom d'un des compagnons du prophète Mouhammad (PSL) "MOUSAAB BNOU OUMAIR" qui vient de voir le jour au bénéfice de toute la communauté musulmane en général et celle du quartier Tokoin-Tamè et qui a été inaugurée le 08 juin dernier, vient grossir le lot de mosquée dans la ville de Lomé. La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence d'El-Hadj Rouzaki Abdou-Karim, représentant légal et DG de cette ONG International Directaid-Togo, les Imams de diverses mosquées : Agoro Zakaria de la mosquée centrale de Lomé, de Zongo-Lomé II, Haroun Bang'na d'Adidogomè, Abdoul-Djalil de Bè-Kpota des Rev. Pasteurs accompagnés de leurs catéchistes. On note également la présence des autorités locales du canton, Togbui Noël Akak-
Torture et surpopulation carcérale à Tsévié
Inauguration d'une mosquée à Tokoin-Tame
po Gbonvi III et sa suite ainsi que celle des autorités militaires musulmanes. L'ONG Directaid ayant ses tentacules et ramifications sur toute l'étendue du territoire togolais, les délégations de Dapaong, de Kara de Bafilo, de Sokodé et autres n'ont pas voulu se faire conter l'histoire. Elles ont fait toutes, le déplacement sur Lomé.
Le décor a été planté par une prière de circonstance pour confier l'assistance, les initiateurs, les premiers responsables de cette ONG ainsi que les populations de TokoinTamè et ses environs dans la main du seigneur Allah. Le Président du comité de gestion de ladite mosquée est El Hadj Mouhammad Titikpina Atcha. Il ouvre la séance par son mot de bienvenue à tous les participants à cette cérémonie d'inauguration. L'implantation de cette maison de Dieu revêt d'une importance capitale en ce début du mois de Ramadan, un mois béni parmi les mois où les musulmans du monde entier doivent être en pleine et totale adoration et invocation.
C'est le tour du représentant légal de Directaid de saluer toute l'assistance.
Selon El-Hadj Abdou-
au-delà de ses capacités. La surpopulation carcérale au Togo n'est pas un fait nouveau, sauf qu'à la PCT, les détenus, sont tellement nombreux pour les cellules qu'ils sont dans l'alarmante obligation de passer les nuits en position debout. Comme du troupeau en attente de client, ils sont sur leurs pieds les uns contre les autres en se partageant des coups de points pour que les uns évitent que les autres s'adossent à eux pour satisfaire ce besoin
de l'ONG International Directaid au Togo, cette mosquée n'est pas exclusive aux seuls musulmans, mais une maison de Dieu pour de références. Il y a au Togo,
naturel qu'est le sommeil. Du coup, non seulement ils sont debout faute d'espace suffisante pour que chacun se couche, mais aussi personne ne ferme l'œil jusqu'au petit matin. C'est par la faveur de l'ouverture des cellules le matin que chacun trouve un petit coin dans l'exiguë cours pour s'adosser ou à un arbre ou à un mur afin de récupérer de la nuit blanche. La situation est tellement alarmante que, tout détenu qui arrive nouvellement doit traverser
cette cohabitation entre les musulmans et les non musulmans et pour preuve, un révérend-pasteur a honoré de sa présence physique la cérémonie d'inauguration, a déclaré DG. Continuant son discours, il va dire que c'est une mosquée de plus à Lomé puis ajoute que cette mosquée est comparable à une ambassade de la Republique de Koweït. Il remercie donc le ou les donateurs en priant que la bénédiction d'Allah les touche. Le DG
Karim, le représentant legal profite de cette occasion res inhérentes a la culture is-
pour adresser sa reconnaissance aux populations de Koweït qui est un grand Etat. Pour El-Hadj AbdouKarim, l'ONG International Directaid est présente dans
Une prison de 55 places pour 265 détenus
L'ONG Directaid ouvre les portes de la mosquée MOUSAAR BNOU QUMAIR
RV-REPORTAGE
lamique.
une triste période de baptême de feu avec les pieds enflés avant de commencer par s'y accommoder. Malheureusement, la situation est source de maux de tout genre auxquels certains ne résistent pas, bonjour les dégâts. La mort est devenue une vulgaire actualité dans cette prison. Une telle situation est ni plus ni moins un cas de torture à ciel ouvert. Et pourtant la torture, ce crime imprescriptible, est bien interdite même dans les dictatures
31 Etats d'Afrique dont 28 sous AMA, Agence des Musulmans d'Afrique pour le développement de l'Afrique. Dans ses projets importants, l'ONG, entend réaliser la construction des mos-
quées dans les hameaux reculés qui jouent un rôle prépondérant dans la société. Il n'a pas manqué de remercier les femmes qui sont, ce jour plus nombreuses à cette cérémonie. Cela témoigne l'attachement qu'elles ont quand il s'agit des affai-
Pour d'El-Hadj Rouzaki Abdou-Karim, représentant légal et DG de cette ONG International Directaid-Togo, leur rôle prin-
Le Rendez-Vous N° 329 du 05 Juillet 2018
cipal est de veiller à la garde de tous les départements et de s'engager de façon active à assurer le bien-être afin de permettre aux musulmans du Togo de vaquer librement à leurs occupations religieuses. C'est le lieu, pour le représentant du chef quartier Togui Akakpo Gbonvi III, de remercier, au nom de toute la population de TokoinTamè, les initiateurs pour la construction d'une telle structure dans la localité.
L'apothéose de la cérémonie, c'est bien la coupure du ruban Avalid cette action le président de l'UMT a rappelé en exhortant toute la communauté musulmane, bref, tout le monde à un entretien propre et à un usage sans précédent de cette structure. Il carb conclut en ces termes : « < Eh bien, la mosquée est ouverte à la population de Lomé pour la prière » >, la voix du muézin retentit pour la prière de "Djoumaa" qui met fin à la cérémonie à la satisfaction générale de toute la communauté. Signalons au passage que d'autres projets sont prévus pour l'intérieur du pays, mais d'ici peu, TONG compte se réorganiser pour un lendemain meilleur. Rappelons que l'ONG Internationale Directaid au Togo a été créée au Koweït et s'est étendue au Bénin, au Burkina-Faso et au Ghana etc. Au Togo, elle a été implantée en 1989.
les plus abjectes. 1. PCT est-elle devenue une décharge pour le trop plein des prisons environnants, à commencer par celle de Lomé ? Ce dernier centre est un autre lieu de surpopulation carcérale, à des degrés gérables comparativement à la PCT. Ici aussi, les uns passent les nuits agglutinés aux autres comme des sardinelles. Que se passe-t-il au juste dans ce centre d'incarcération ? Nous y reviendrons. MEME
Banzam
sbi
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pays et une des filles de l'ancien homme fort Abiola, à cheval entre la Guinée et la côte d'Ivoire y a joué un rôle. Elle était présente à l'audience. Dans une interview en Anglais, les Togolais ont pu, suivre le diplômé de Georges Washington quand il a cru bon d'étaler ce qui pouvait être considéré comme objet de l'audience. Mais les bonnes manières veulent que, même si elle aussi ne doit pas tout dire, la presse ramène au bercail ce que la diplomatie oublie en chemin. Au nom de ce principe, nous informons que l'audience n'a pas été une partie de plaisir pour le prince
Suite de la page 3
puis des lustres et que de cette occasion, il devait faire d'une pierre deux coups. Depuis un temps, Buhari conditionnait une telle rencontre à un enga-
Au nom d'un Togo qui va mal, très mal. Economiquement parlant, la faillite nationale n'a jamais atteint un tel niveau. Sociétés d'Etat en coupes réglées : le port, les différentes extractions minières, les télécommunications, les industries, toutes les activités susceptibles de renflouer les caisses publiques sont en berne. Le seul domaine public qui tient est la collecte des impôts, encore là, l'avenir est incertain si on sait que les recet-
malgré qu'il la quémandait de une délégation docile que le Ni-
tes fiscales ne peuvent dépendre que de la bonne santé des autres secteurs. De père en fils, la monarchie a tellement fait de vieux os qu'elle finit par se tromper d'objectif. Puisque pour la fratrie au pouvoir, la politique se résume à la simple conquête et la conservation du pouvoir, elle a conquis par les armes le pouvoir, elle le conserve par les armes en sacrifiant le développement. Apparemment, ça marche, ils font déjà 51. Mais la gestion des hommes ne marche qu'avec une économie debout. Comme sur une bicyclette, en économie, soit on bouge, soit on L'emprunt obligataire perd l'équilibre. Par inertie, le c'est un appel de fond natiorégime en place a perdu l'équi-nal à moyens termes. Avec un libre ; s'il n'est pas déjà tombé. délai de rebroussement comEn désespoir de cause, le seul pris entre trois et sept ans, il cercle dans lequel ils prolifè-ouvre des actions en monnaie rent est l'endettement. Dans le locale à l'endroit des citoyens circuit de l'endettement, ils se et autres. Une fois lancé, les sont faits spécialistes de tous citoyens et entreprises inteles mécanismes. zali Jasuoressés achètent alors les acUn des moyens classiques tions. Les actions s'élèvent utilisés par les pays en diffi-souvent à 10. 000 F CFA l'ac-
culté économique est la pistetion avec un taux d'intérêt du Fond Monétaire International, FMI. La dictature en place a déjà épuisé une bonne partie des cartouches du Fond Monétaire International. Grâce au FMI, il y a à peine quelques années, le Togo a bénéficié de ce qu'on a appelé remise de la dette. Mais, présentement, la même dette est revenue de plus belle, « < chas850990
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gement du prince à s'éclipser en 2020. Le président Buhari n'a pas la langue de bois. Il a alors conseillé son visiteur à la lumière d'un adage africain. Il lui a fait savoir que le lièvre qui parait comme un vulgaire petit animal est en effet un des rares herbivores à manger des herbes à poison sans en mourir. De ce fait, certains de ces excréments sont un poison qui peut tuer. Ainsi, quand quelqu'un dure trop dans un champ de voandzou à vouloir à tout prix tout racler, il risque de ramener au bercail les excréments de lièvre très analogue aux grains de voandzou. Donc du poison, il vaut donc mieux savoir quitter avant la tombée de la nuit. C'était "était
gérian avait devant lui et nous espérons que, pour la suite de la crise, cette sagesse va accoucher d'espoir pour la CEDEAO
sez le naturel, il revient toujours au galop » . L'état togolais a épuisé toutes les possibilités d'endettement. Au niveau des prêts bancaires, les établissements financiers de la place ont atteint le taux qui leur est autorisé par la banque centrale. C'est l'occasion de rappeler que la BCEAO ne permet plus que l'Etat prenne de l'argent dans les banques car le fonctionnement de cette banque ne permet pas, dans les établissements financiers, un endettement au-delà d'une valeur supérieure à 20 % du budget vote. A l'heure actuelle, la banque centrale ne peut plus autoriser aux banques installées au Togo de faire des prêts à l'Etat. Cette piste étant essoufflée par des découverts et autres prêts sans ns restitution.
Alors, la monarchie est allée à l'étape supérieure de l'endettement : les emprunts obligataires et bons de trésors. L'Etat peut emprunter à travers les emprunts obligataires, il peut en faire de même à travers les bons de trésor.
compris entre 5 et 6 % pendant que le taux d'intérêt sur le marché ordinaire est de 4 ou 4, 5 %. Les entreprises souvent intéressées sont les banques et les assurances. Pour les acheteurs d'actions, l'opération a l'avantage d'être défiscalisée. Une fois l'échéance arrivée, le paiement se fait par tirage au sort. En terme de délais de
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Président à vie, une race en voie de disparition volem asl og 202
La CEDEAO à l'épreuve de Faure Gnassing !
Ecnos du paiais
et les Togolais. C'est bien Buhari qui convoqué Faure Gnassingbé suite à un rapport qui a déplu. Pour Anecdote, le prince entre-temps, en voulant à tout prix rencontrer le Nigérian, a voulu saisir l'opportunité du mariage de la fille du richissime homme d'Affaire Dangoté afin que celui-ci l'aide à ouvrir le palais d'Abuja. Mais il atterri à Lagos sans pouvoir rallier le lieu du mariage pour cause d'embouteillage. Voilà pourquoi le prince a été annoncé à ce mariage sans que sa photo soit aperçue aux côtés des personnalités invitées dont Bill Gate. Donc c'est bien le Nigéria qui a convoqué le président de la CEDEAO suite au compte renduar de mici s'enquérir de l'entêtement du locataire de la Marina. Buhari est le fer de lance de la quasi-totalité des présidents africains qui comp-
Au nom de quel bilan Faure s'éternise-t-il au pouvoir ?
payement par l'Etat deman-environnements où la négociadeur, le bon de trésor, s'il est tion des prêts est devenue le analogue à un emprunt obliga-socle de l'économie, les structaire, il est plus contraignant avec un délai de payement compris entre trois à quatre et au plus 12 mois. Cette année, de janvier à mai, l'Etat togolais a déjà émis deux fois le bon de trésor parce qu'il n'y a pas d'argent. En fin décembre 2017, le trésor public lançait un emprunt obligataire de 60 mil-v liards de francs CFA pour payer la dette antérieure. Quand ils ont lancé tout récemment le bon de trésor, l'ac-nous intéresser à un démemnon coute 1. 000. 0000 FCFA au lieu de 10. 000 CFA. C'est dire que l'achat des actions n'est pas possible à tout le monde, si cez la corruption institutionnalin'est à la minorité. Le bon de trésors est devenu une façon pour eux de blanchir leur avoir indûment acquis parce que partout où la République a connu l'endettement, est né de
nouveaux riches. Quand un appel de fond passe par les bonds de trésor ou les emprunts obligataires, c'est l'Etat p qui perd. L'Etat perd parce que pour intéresser les acheteurs des actions, l'investissement
est défiscalisé d'après les spé-ploitants qui vivaient de la cialistes que nous avons ap-superficie à occuper par l'insprochés. ubivis 295 Silvaqtallation sont renvoyés manu Tout comme à chaque fois militari, « la présidence veut le que l'Etat parvient à quéman-terrain » , a-t-on laissé entender et obtenir un prêt auprès dre. Deux sociétés associées de des partenaires, à la clôture de lo construction espagnoles, haque recation les griots de CYES-SOMAG E, instort la monarchie s'en réjouissent leur base. Un monsieur du de ce qu'ils appellent succès nom de Kamperman dirige la d'une opération. Laquelle ? LCT déjà née avant la consUne opération d'endettement. truction de ses locaux. En Et pourtant, quand les spécialistes de la finance apprennent qu'un Etat prend de l'argent au niveau des banques pour payer les fonctionnaires, quand ils apprennent qu'il y a des emprunts obligataires, ou que les dirigeants émettent des bons de trésor à tour de bras, ils savent que dans ce pays ça ne va pas. Souvent dans ces
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tent voir Faure s'engager à partir. De cette exigence, le président du Nigéria, n'en fait pas un combat personnel contre un citoyen de la sous-région. Mais, en dirigeant qui a goûté aux fruits amères de l'oppression, il s'est engagé à agir de la même façon sur tous les terrains où germeront des présidents à vie. Son intervention en Gambie reste un bon exemple alors le régime de Yaya que Djamey ne faisait que 20 ans. Le Nigéria parle peu et agit beaucoup. Dans son rôle de leader, quand il promet il honore ses promesses puisqu'il n'a pas besoin de l'avis de l'oppresseur ou de ses alliés pour redresser l'injustice. C'est ce qu'on peut rése ner du gla ce 29 juin au Nord du Nigéria. D'après nos indiscrétions, de l'engagement de Faure à ne pas solliciter une quatrième
tures qui gagnent sont les sociétés du genre SGI, Société Générale d'Intermédiation.
Les sociétés d'Etat sont en coupe réglée. Il existe ici et là une opacité qui dit tout par rapport à la complicité des premiers dirigeants dans le chiffonnement de l'économie nationale. Après l'extraction minière, c'est le domaine portuaire qui regorge d'exemples éloquents. Nous voulons bien
sée au sommet de l'Etat. La LCT, c'est Lomé Container Terminal. Cette société est la réplique du troisième quai de Bolloré. La LCT est une société batard, on est en droit de se de-
mander si elle n'est pas la propriété de Monsieur Faure Gnassingbé.
En 2012 naissait, un bras de Mer de 1, 5 km sur 50 mètres au PAL, Port Autonome de Lomé. Tous les petits ex-
2014, les travaux ont avancé, Joris Thys remplace Kamperman, les travaux sont méticuleusement suivis par le DG du port autonome de Lomé. Celui-ci ne se fait pas discret sur le chantier. La trésorerie du port a d'ailleurs servi à financer une partie de la construction. En plus du troisième quai de Bolloré, la
Le Rendez-Vous N° 329 du 05 Juillet 2018
LCT arrive avec un deuxième terminal, deux Mols s'affichent. En 2015, les activités commencent, le monstre est né, le montant de la réalisation, le propriétaire, le contrat signé avec l'Etat, tout ceci est mystère. La seule certitude, des dizaines de milliards de CFA sont passés par là. Lomé Terminal Container est, en effet, d'après nos investigations une rallonge pour satisfaire les mécontents de l'installation du troisième quai de Bolloré. Le colon blanc a occupé le port pour service rendu à la dictabrement du portautonome detare de Faure Cussingbé. Il Lomé, la LCT, une société aux contours flous qui symbolise
mandature dépendra l'inévitable feuille de route dont nous vous avions précédamment donné primeur et qui n'est plus un secret pour les membres du regroupement. Le président Alpha Kondé en parlait d'ailleurs sur rfi. Quand il a quitté le Nigéria, il a attéri en Côte d'Ivoire. L'objectif est de voire en quoi Outtara peut être utile pour limiter les dégâts à l'arrivé de Macron à Abuja. Inutile de rappelé que par 4 fois, Faure Gnassingbé a tenté de rencontre Macron à travers Ouattara. D'ici le 31 juillet, le prince continué ses mancuvres, mais jusqu'où cela pourra le sauver quand il a donné déjà les gages d'un homme allergique au respect de ses engagements dans un environnement où les présidents à vie deviennent une race en voie de disparition.
estime que c'est son droit de jouir pleinement de ses bienfaits et n'entend pas se laisser bousculer par la demande exorbitante d'actionnariat de la part de ceux à qui il a rendu service. N'empêche que Faure Gnassingbé est actionnaire à 19 % dans le troisième quai. Un certain Patrick Kodjovi Senam Bolouvi dit Patou, directeur par effraction de la branche HAVAS de Bolloré et présentement recherché par la justice française, au point de s'obliger à la clandestinité d'abord aux USA et ensuite en Chine, représente les parts de son demi-frère Faure Gnassingbé. Mais pour monsieur Faure Gnassingbé, ce n'est que partie remise. En realité, en vue de reprendre le
boil de la bête sur une activité qui a de l'avenir, un autre projet de même nature dans le même port vient concurrencer le 3e quai, la LCT. Bolloré a refusé d'accorder aux autorités togolaises les parts qu'ils ont souhaité détenir. Bolloré fait la grise mine malgré l'apparente lune de miel : « les relations d'affaires entre le groupe Bolloré et l'Etat togolais ne ressemblent en rien à la lune de miel que décrivent les médias Suite à la page 6
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Suite de la page 2 l'organisation Internationale existait depuis 1988. Devant le blocage, ont fini par découvrir que AMA n'avait pas fait la bonne procédure car le ministère avait fait faire les démarches de création d'une nouvelle ONG au lieu des dé-marches de changement de nom dont le méca-
nisme est différent. L'erreur est donc rectifiée de droit par le ministère et le numéro de l'ancien récépissé est maintenu. Apparemment on pouvait dire que tout est dé-
français, en raison de l'existence d'un certain nombre de désaccords » >, a dardé un proche de Faure sur les medias internationaux en réponse aux estocades contre le Togo dans la crise en cours contre la multinationale. Oui, le plus grand désaccord est l'existence du concurrent LCT.
Les rapaces de l'économie togolaise ont pu installer la LCT. Les activités de cette boîte ne s'arrêtent pas à ses installations visibles au port. Elles sont sur la mer.
En effet, depuis l'arrivée de ce monstre opaque, les tonnages traités au PAL ont drastiquement augmenté, mais
les chiffres d'affaires ont plongé. Le port en eau profonde de Lomé, d'après nos investigations auprès des spécialistes, est devenu un port de transbordement. Nos précieuses eaux profondes ne sont ni plus ni moins qu'une zone d'éclatement des produits. Les marchandises en transbordement ne rapportent rien à un port. Des bâtiments géants, souvent des navires MSC, "Mediteranean Shipping Company", capables de naviguer avec des dizaines de milliers de containers viennent mouiller dans nos eaux et les petits bateaux de la LCT font le cabotage. Le cabotage, c'est le fait pour de petits bateaux, de 1000 à 2000 containers par voyage, de faire de fréquents aller-retour afin d'éclater de grandes quantités de marchandises à partir d'un bâtiment géant en mouillage dans les eaux. La LCT dispose donc de plusieurs petits bateaux rompus à cette tâche. De par leur taille, certains de ces bâtiments géants qui mouillent en eaux profondes pouvaient payer jusqu'à 50 millions de CFA par jour. Mais ici, ils ne paient rien, l'Etat perd, la LCT, qui fait le cabotage vers les destinations finales, est le bénéficiaire de cette activité maritime occulte. Au port autonome de Lomé, on compte les containers, sur la mer, les actionnaires inconnus de la LCT comptent l'ar-
Président à vie, une race en voie de disparution.
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sormais bien pour le meilleur des mondes possibles, mais c'est sans compter avec un pied de grue jusqu'ici énigmatique. Partout dans le monde, le problème est réglé sauf au Togo. La direction arrête l'envoi du budget pour le fonctionnement de l'ONG. On accuse 4 mois d'arriérés de salaire. En fin février 2018, le problème a été atténué par un règlement de 4 mois de salaires en deux tranches, après le mois de mars aussi a connu un dénouement. Depuis avril, rien ne s'est plus passé, les employés con-
gent et le port essoufflé par des sociétés sans propriétaires n'arrive à rien verser au trésor public. Pire il s'endette auprès des banques pour payer ses agents. Quelques semaines avant son départ du ministère des finances, le tout puissant Ayassor participait à une réunion du Conseil de Surveillance au port autonome de Lomé. Le Conseil d'Administration y est attendu pour donner les résultats des activités portuaires. Conformément aux prévisions, le Conseil de Surveillance attendait du conseil d'administration 2 milliards de CFA qui devaient aller au trésor public comme dividende de la part
du port. Le DG du port ne pré-pour voir ce que vaut la part sente qu'un milliard. Comme justification, il avance que la LCT a refusé d'honorer ses factures au profit du port. Le Contre-Amiral d'ajouter que, quand il les a approché pour comprendre, le directeur de la boîte a martelé que le contrat que sa société a signé avec l'Etat ne lui fait pas obligation de payer ces factures. Le Hic est que le tout-puissant Directeur du port avoue n'avoir jamais eu connaissance du contrat entre l'Etat et la LCT, scandale. Evidemment s'il en avait connaissance, ses services techniques feraient économies
de l'émission de ces factures lée par les Togolais. Quels sont que la LCT refuse d'honorer. bces franco-chinois qui renverAinsi va la République, si un sent tout le protocole et s'imdirecteur du port ne connait posent au port, avalent une pas les termes d'un contrat en-partie des activités du géant tre l'Etat et une structure qui Bolloré en obligeant celui-ci à gère présentement presque la collaborer malgré lui ? moitié des activités de sa so-Bolloré, c'est le serpent qu'on ciété, c'est dire donc qu'il n'en voit, on connait son rôle parconnait pas les actionnaires. tout en Afrique. Mais au Togo, N'est-ce pas trop gros pour il existe aussi des Bolloré chiêtre un hasard ? Quel grand nois, des serpents du désert homme peut être derrière une sans tête ni queux. Vous comsociété pour que ces anomalies prenez ici le pourquoi l'Etat soient possibles ? Mieux, tout togolais a entre-temps fait de comme pour le bitumage de la la fameuse sécurité sur la mer route du grand une préoccupation nationale contournement de Lomé, la afin de préparer le terrain part de l'Etat togolais dans la pour le trafic des Bolloré franconstruction de la LCT a été çais et "Bolloré chinois". Quel versée par le port autonome de rôle joue le gestionnaire-écoLomé. Pour des opérations de onomiste sorti de l'université ce genre, l'Etat ouvre un de Haward dans ce montage compte séquestre où la société financier aux relents d'une
tinuent à broyer le noir, une partie des orphelins qui était rentrée pour les congés du premier trimestre n'a plus rejoint les internats. Depuis avril, plus rien. Le dossier s'invite à l'inspection du travail. Le DG de Directaid déclare à l'inspection qu'étant donné que le Togo reste le seul qui traine ce problème, le siège a décidé de ne plus envoyer les fonds si le récépissé n'est pas signé. La procédure précédemment utilisée pour payer quelques mois n'est plus possible. Cette fois, le
La CEDEAO à l'épreuve de Faure Gnassingbé
Suite de la page 5 Au nom de quel bilan Faure s'éternise-t-il au pouvoir ?
verse les sous dans le cadre du projet. Quel extra-terrestre peut être le propriétaire d'une telle société où le port finance la construction sans en connaître les termes du contrat si ce n'est un monarque ? Il faut dire que, c'est de cette façon que le port et ses démembrements fonctionnent. Aucun chiffre n'est exact ; souvent l'on est obligé de les gonfler pour afficher une apparente bonne santé. Mais pour prendre le pouls sur l'état de santé de notre port, il faut se rendre à ORABANK et à ATLANTIQUE BANK où les salariés sont domiciliés, il faut visiter les différents budgets
du PAL au trésor publique. La LCT est une société de droit français, à sa création, 123 agents du port y ont été transférés. A moins que l'Etat togolais, à commencer par monsieur Faure Gnassingbé, lève le secret-défense sur cette société, cette situation donne du crédit à ceux qui soutiennent que celui dont le nom a servi à créer cette société de droit français se trouve être le papa français de la femme française de quelqu'un. Ceci justifie-til cela ? Parfait jee de rôle, sauf que la couleuvre est trop grosse pour être poliment ava-
RV ACTUALITE
SOS pour les employés et orphelins de Direct-Aidizend
Le Rendez-Vous N° 329 du 05 Juillet 2018
Koweït tient à une solution administrative avant tout transfère. De nos investigations, nous avons découvert que tout le monde connait le dossier au ministère de l'administration territoriale. Mieux, le SRI, service de Recherche et d'Investigation a fait ses investigation et apparemment il y a rien d'inquiétant dans ce dossier. Outre l'inspection du travail et des lois sociales, le rapport envoyé à la direction du travail a suscité une rencontre avec les concernés par le problème, mais rien a changé
tragi-comédie ? Si c'est monsieur le président qui a créé la LCT pour couper l'herbe sous les pieds du colon français, c'est une bonne chose même si
éthiquement parlant, on ne peut pas être homme d'affaire et président de la République à la fois. Mais qu'on nous dise que gagne le Togo de l'existence de la LCT surtout que le port a participé à la construction ? I n'existe options. Soit Monsieur Faure G. est le propriétaire de la LCT et donc il se révèle comme le premier homme le plus corrompu des Togolais, soit il ne sait pas ce qui s'y passe et il n'est pas excusable.
Dans une République où de ces cas de figure prospèrent, que peut-on attendre d'une économie nationale si ce n'est l'endettement, les emprunts obligataires et bons de trésors ? Voilà une République où, de la Mer aux minerais, en passant par les banques et centre de santé, tout ce qui a la malchance d'être géré par l'Etat, tombe en faillite. Quand les dirigeants se ré-
C'est la position que défend le PNP dans coalition, nous espérons qu'elle aura l'adhésion des compagnons de lutte. Concernant donc les programmes des marches à la coalition, le PNP milite en faveur d'une trêve afin de voir la mise en œuvre des décisions issues du dernier dialogue. Les facilitateurs assurent le suivi pour la libération des détenues, la levée de siè-
D'ici là, la senbilisation et la mobilisation continuent. Si le 31 juillet, la CEIDEAO prend unestecistua vorable au peuple, c'est la
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Trêve aux marches d'ici
le 31 juillet
ge sur Mango, Bafilo et Soko-se. Il y a donc de quoi faire dé puis les autres disposi tions inérantes. A moins d'un changement lié à l'actualité, le parti attend la décision de la CEDEAO au sortir du sommet du 31 juillet prochain.
BANZAM
veillent, leur seule activité est comment obtenir des prêts pour financer la survie de la monarchie où construire des chinoiseries avec résigné comme si leur pays est né pour mendier. Autant il est impossible de faire le bilan des crimes de sang, autant il est impossible de faire le bilan des crimes économique aussi longtemps que cette racaille occupe les armoiries de la République. Si nous devons nous considérer comme une génération sacrifiée, nous avons donc des raisons de craindre pour les générations à venir. Une délinquance financière a élu domicile au sommet. Même si l'on a bien envie de nous dire que l'Etat est une continuité, on se demande s'il n'est pas grand temps que les bailleurs de fonds arrêtent d'accorder des prêts au Togo au risque que les générations futures s'arrogent le droit de refuser de reconnaître ces dettes contractées par des dirigeants.
ABI-ALFA
victoire. Le cas contraire, les marches seront reprogrammées. D'après les indiscressions, les contestations reprimés à coup de gaz et de course poursuite le 14 avril dernier lors de la rencontre des Chefs d'Etat à l'hôtel 2 février a été considéré par certains présidents comme des manifestations contre leur présence. Et pourtant, ils y étaient pour trouver une solution à la cri-
confiance à la CEDEAO et aux deux médiateurs pour donner la chance à une solution, on ne marche pas pour marcher, on marche pour avoir un résultat. Donc d'ici le 31 juillet, le PNP défend l'idée d'une trêve à lai coalition afin de voir jusqu'où ira la bonne foi de la dictatue
La Rédaction
pour le moment. Très connue comme le bon élève des ONG islamiques de la place, elle entretient de bonnes relations avec les cadres musulmans du Togo et est gérée dans la plus grande transparence possible sous l'oeil vigilant d'un conseil d'Administration. Jusqu'ici malgré que l'erreur administrative ai été corrigé, le nouveau récepissé. Et les fonds attendent au siège pendant que employés et orphelins traversent le désert.
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pour
Le jeune Togolais Zato Ousmane vient, après sa victoire du concours de récitation du Saint Coran, organisé par l'AEEMT Association des Elèves et Etudiants Musulmans du Togo de faire la fierté de son établissement en remportant le plus gros prix à la 22 eme edition du concours national de récitation du saint Coran. Il s'était agi d'un concours meilleur lecteur dans diverses catégories. Sur proposition du jury composé de Malam Salley et son équipe, les candidats venus de différentes régions et préfectures du territoire national ont été aussi compétent que méritoire. Aujourd'hui, il marque cette édition du concours national. Le prix lui a été décerné au Palais de Congrès de Lomé par le parrain de l'édition, le Général El-Hadj Titikpina. Entre discours, allocution de l'Emir de l'Aeemt, mot de bienvenue du président du comité d'organisation, et lecture de quelques versets du Coran par qui ont marqué ce concours, le public et les candidats, ainsi que les organisateurs sont repartis comblés.
La grande salle du palais de congrès de Lomé bondée de monde, couleur multicolore, enfants, vieux, grands, femmes, jeunes, telle est la physionomie que présente cette ambiance. Ils y étaient là tous, ces gros calibres de la communauté musulmane pour la 22e édition. Après la prière d'ouverture
et autres, le concours proprement dit commence. La salle vit une ambiance de suspens et d'émotion.
La tâche n'a pas été facile pour le jury. En attendant les résultats, le parrain place son discours. Selon le Général El-Hadj Mouhammad Titikpina Atcha, le choix des organisateurs a porté, cette année sur sa modeste personne pour être parrain. Il remercie aussi toute la communauté musulmane du Togo et plus particulièrement l'assistance qui est présente dans cette auguste salle avoir fait le déplacement afin de vivre intensément la foi à travers l'écoute 22e édition du Concours de Récitation du Saint
de
Coran qui est devenue une tradition pour les musulmans de ce pays. S'acquittant de son devoir de parrain, Titipkina invite tous les musulmans du pays à faire tout ce qui est de leur devoir pour que ce que nous vivons depuis des années puisse continuer et rester avec ou sans nous. Le Concours de Récitation du Saint Coran dans le mois béni de Ramadan offre l'occasion rêvée pour remplir notre panier de bienfaits inestimables, devra-t-il mentionner. Nous avons donc une dette envers Allah : c'est celle qui consiste à lui témoigner notre gratitude pour nous avoir fait musulmans, va-t-il ajouté.
Le concours de cette année est placé sous le signe de la diversification du terme "djihad" et selon le général, il est méritoire de s'appesantir sur sa définition.
En effet, le djihad, selon lui, est l'un des aspects de l'islam le plus mal compris. Il existe parmi les musulmans certains qui exploitent ce concept et en font un mauafin de parvenir à
vais usage des fins inavouées. Il y a aussi beaucoup de non-musulmans qui le comprennent mal et qui lui donnent une interprétation erronée afin de discréditer l'islam et les musulmans. Nous sommes ici pour apporter un éclairage sur ce concept controversé. Alors, mon général se pose deux questions, que signifie "djihad" ? Quel est l'usage qu'on en fait aujourd'hui ?
A en croire les propos d'El-Hadj fiti, la vraie signi fication du terme "djihad" se trouve dans le verset 78 de la sourate al-hadj du Saint Coran où Allah (SAW) dit : « Et luttez pour Dieu avec tout l'effort qu'il mérite. C'est Lui qui vous a élus ; et Il ne vous a pas imposé aucune gêne dans la religion, celle de votre père Abraham, lequel vous a déjà nommés "musulmans avant (ce Livre) et dans (ce Livre), afin que le Messager soit témoin contre vous, et que vous soyez vous-mêmes témoins contre les gens. Accomplissez donc la prière, acquittez-vous l'aumône légale (zakat) et attachez-vous fortement à Allah. C'est Lui
-
RV REPORTAGE
Concours de Récitation du Saint Coran, les rideaux sont tombés
ZATO Ousmane de Lomé est Lauréat de l'édition 22
L'assistance au concours de lecture du Coran votre Maitre. Et quel excellent Maitre ! Et quel excellent Soutien ! » (s. 22, le Pèlerinage, Al-Hadj, v. 78)
mans à combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société ;
Conformément au sens de ce verset, à en croire les propos du général, le mot "djihad" ne signifie pas "guerre sainte". Il désigne la lutte et l'effort dans la voie d'Allah. Le djihad désigne aussi la lutte sérieuse et sincère aussi bien au niveau individuel que social. C'est la lutte pour accomplir le bien et éradiquer l'injustice, l'oppression et mai de la société. Cette lutte doit être spirituelle que sociale, économique que politique. Poursuivant son propos, le général ElHadj ajoute que le "djihad", c'est tout ce qui consiste à protéger la foi de l'individu et ses droits. S'il prend la forme d'une dans ce cas préguerre, cis, il devient une légitime défense des personnes et des biens. Certes, la guerre est permise et seulement lorsque les moyens pacifiques comme le dialogue, les négociations et les traités ont échoué. Il va
plus loin pour dire que le djihad en l'Islam est la religion de la paix et enseigne à
tomme la necessite ou le
devoir de faire tout ce qu'il peut faire dans la mesure du possible pour éliminer les tensions et les conflits qui menacent la paix sociale mais il prône comme valeurs, l'emploi des moyens pacifiques pour résoudre les problèmes sociaux.
De façon succincte, le "djihad", dans son vrai sens comme il est défini dans le Coran et appliqué par le prophète et ses compagnons, est un moyen de défense des différences, du pluralisme et de la diversité. Dans ce cas, il existe différences types de had par le cœur qui invite les musul-
Rend
Il déplore la pratique du djihad aujourd'hui, car il est détourné de sa pratique réelle. Pour ce détournement de sens du mot "djihad", selon le Gal El-Hadj les personnes moins averties tendent aujourd'hui à présenter le "djihad" en islam comme une agression ou une guerre sainte pour étendre ou défendre l'islam. C'est ainsi qu'une précision s'impose : plusieurs verts du
interdisent l'agression et ordonnent le respect de la liberté religieuse comme l'a dit le prophète, « le meilleur "djihad", c'est prononcer le mot juste en face d'un sultan injuste » , car l'objectif de l'interlocuteur est de réussir à convaincre sans heurter, sans déclarer la guerre contre le sultan. Mais « le plus grand "djihad", c'est l'effort interne contre soi-même » .
Le principe qui soustend les relations entre les musulmans et les autres sociétés non-musulmanes est la paix et non la guerre. Tout effort fait dans la préservation de la paix participe au ajmau Pour finir sa définition du concept de djihad, le natif de Tchamba affirme que le "djihad" du musulman de nos jours, c'est rien d'autre que l'effort pour mettre en œuvre les valeurs que prône l'islam qui sont : la soumission incon-
Hebdomadaire Togolais d'Information et d'Analyses Récepissé N°0160/18/06/01/
HAAC www. tv-togo. mo
Le Rendez-Vous N° 329 du 05 Juillet 2018
ez-Vous
Rédacteurs : Moussa MEME Ali Quro-Bossi Infographie Lord Germann Imprimerie
la Colombe
Rédacteur en Chef : Bazam Bang'na
Directeur de Publication : Abi-Alfa Izotou Tel : 90053841 Mail :abialfa@gmail. com
Tirage : 2000exemplaires
ditionnelle à Dieu, la liberté gouvernée par la responsabilité et la discipline, la justice et la bonté, l'égalité renforcée par la fraternité, la tolérance, la solidarité, le bon voisin et la consultation mutuelle. Dans la foulée de la définition du terme le plus controversement utilisé dans le monde à des fins politiques, El Hadj Mouhammad Titi précise que le djihad n'est pas l'apanage des seuls musulmans mais aussi des non-musulmans. Dans ce cas, précisé El-Hadj Titi, un constat s'impose établir un ordre mondial dans lequel tous les humains, musulmans et nonmusulmans peuvent vivre ensemble en parfaite harmonie.
L'innovation de cette année est que le parrain a rappelé les vœux de son prédécesseur qui consiste à créer un club de parraina afin de soutenir le concours de récitation du Saint Coran devenu une tradition pour la communauté musulmane au Togo. A cet effet, un groupe de soutien est en cours de création.
Entre-temps, le concours proprement dit. Ils étaient au total 30 candidats et candidates sélectionnés dans toutes les régions du pays. Dispatchés en cinq niveaux ou catégories, les candidats sont répartis en cinq. Le Nabaï est la catégorie des enfants où l'on retrouve des enfants de 07 à 09 ans. Le niveau nifs est la moitié du coran et la plus grande, la catégorie supérieure est tout le coran entier.
In fine, Zato Ousmane de Lomé-Golfe est le lauréat du concours de récitation du Saint Coran ; le coran entier. Il représentera le Togo au concours mondial de Récitation du Saint Coran à Doubaï.
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