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Le Rendez-Vous #207
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Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #207
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 5 mai 2014
- numéro
- 207
- nombre de pages
- 8
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001481
- extracted text
-
dil e
et réseaux rivaux
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 207 du 05/050/
La Ministre Anaté
Kouméalo éprouvée
par la nuit des longs couteaux
Rendez-Vo
Nous
Ecobank : un géant aux pieds d'argile, Elvire Blanchette en famille
Où Jonathan Fiawoo
a-t-il gardé les
900 millions retirés d'un coffre-fort à l'UTB ?
Alberto OLYMPIO, à peine les intentions connues, les premières talonnades
Du Hight-Tech
à la politique, il
n'y a qu'un pas
Etats généraux de la presse Promouvoir l'éducation de la femme musulmane
Le Centre Tazkaar Nisaai inauguré inauguré N
Prix 250 F CFA
OTR : APRES LE DEPOT DE CANDIDATURES, L'ETUDE DE DOSSIERS
TOGO : Cynisme et cruauté au comble, Faure libère 484 détenus sans
Kpatcha Gnassingbé
diplômés pensent
au plan "B"
Les faux
01
2
C'est au travers d'un communiqué rendu public mercredi par le garde des sceaux que l'on apprend que le Président du Togo, Faure Gnassingbé a pris la décision d'accorder une remise de peine à 484 détenus. Les bénéficiaires de cette mesure sont ceux dont le restant de la peine à purger n'excède pas six mois.
Toutefois, sont exclus du lot, les condamnés pour crimes de sang, crimes contre les mœurs, crimes relatifs aux stupéfiants et pour infractions contre l'Etat, indique le texte.
La problématique que cette mesure soulève est simple : Faure a donc conscience qu'au Togo, les prisons sont gorgées de détenus dont son propre frère, Kpatcha Gnassingbé qui y séjourne depuis plus de 5 ans ?
La question est d'autant plus importante qu'à un moment donné, les togolais étaient quasiment convaincus que l'écran de pensées de l'héritier d'Eyadema n'intégrait plus du tout le volet de la justice et des prisons. Tant des cochonneries inadmissibles s'y opèrent, tant des gens sont arbitrairement détenus dans les prisons et en meurent sans que
Il vous souvient que notre Rédaction a toujours avancé avec les freins en main à chaque fois que le débat s'ouvre sur le regroupement de partis politiques du nom de Arc-En-Ciel. Très tôt, nous y avions plutôt trouvé une retrouvaille dans le but de constituer une béquille au régime en place dans sa verve à venir à bout du CST, Collectif Sauvons le Togo. Il nous revient des informations faisant état de grandes divergences au sein de la famille des opposants dits modérés. Pour cause, l'heure est venue de choisir un candidat unique pour le groupe. Ce candidat. sera confronté à celui du CST afin d'une candidature unique de la grande famille de l'opposition. Quoi de plus noble ? Seulement, ce choix d'un candidat unique qui s'annonce aussi comme le début du partage d'un gâteau au sein de la coalition, divise les membres. Le CAR de Me Agboyibor a pour président Me Apévon. Quand le bélier noir lui passait la main, nous y avions vu une façon pour le bélier noirde se dédouaner la conscience par rapport aux présidences à vie à la tête des formations politiques. En procédant ainsi, le CAR a eu l'occasion de se frotter les mains et de prendre une avance sur les autres formations en termes de démocratisation des partis politiques. Mais en réalité, au regard de l'agenda politique d'Agboyibor, Me Apévon n'était qu'un cache-sexe et les dernières évo-
Rififi à Arc-En-Ciel
cela n'émeuve le sommet de l'Etat.
Etienne Yakanou, le militant de l'ANC est mort détenu dans la lugubre affaire des incendies sans que le pouvoir de Faure Gnassingbé ne sorte un seul communiqué pour regretter sa mémoire alors que ce dernier a rendu l'âme par la faute des zélés officiers activistes du pouvoir qui ont systématiquement refusé de lui donner la chance de se faire soigner.
Et chaque jour, la presse fait état de la mort de plusieurs prisonniers aussi bien à la prison de Lomé comme dans celle de l'intérieur. La dernière nouvelle en date est celle du nommé Atchanti que le pouvoir de Faure Gnassingbé avait malhonnêtement utilisé pour monter un complot contre le nommé SowAgba Bertin et justifier le maintien en prison de ce dernier malgré l'arrêt de la cour suprême qui le donnait pour libre.
Le jeune garçon séropositif, était maintenu à la prison de Tsévié contre vents et marrées au point qu'il finisse par rendre l'âme le dimanche 27 avril au moment même où Faure Gnassingbé
lutions justifient cette appréhension. Alors que celui qui est sensérépondre au nom de la formation politique est encore là en bonne forme, Me Agboyibor exprime clairement sa volonté d'être le candidat unique de la formation multicolore. L'homme reprend ses droits sur sa propriété privée, le CAR. On comprend le froid qu'il y a eu entre temps entre Apévon et son mentor, au point où ce dernier a voulu le faire remplacer par Jean Kissi. Ceci est interne au CAR. Dans la coalition Arc-En-Ciel, les prétentions du CAR sont balayées d'un revers de la main. Mme Adjamagbo de la CDPA avec le soutien d'Antoine Foly de l'UDS, pointe le nez. Il n'en faut pas plus pour que le débat se régionalise. Entre temps, avec les positionnements, les membres Arc-En-Ciel originaires du Nord du Togo ont senti venir la menace. Elles s'organisent alors pour convaincre DjériTaama du NET, qui s'était, il y a peu, retiré du groupe, à rejoindre la coalition en prévision de l'imminent débat Nord-Sud. Voici comment le parti, nettement pas net, de l'ancien officier a repris sa place à Arc-En Ciel. Ainsi, face à Agboyibor et Adjamagbo, Me Tchassona estime sa position plus stratégique pour porter les couleurs de la famille des barbouzes. Pendant ce temps, Kagbara dit avoir une certaine base solide et qu'il lui revenait de représenter le groupe. Voilà qui est planté comme décors. Devant temps, le CST a senti venir le
RV POLITIQUE
exhibait tous les attributs de son pouvoir et s'en régalait allègrement au travers du traditionnel défilé militaire marquant la fête
de l'indépendance du Togo.
Mais le comble dans le descriptif que nous sommes en train de faire, reste la tendance que le fils héritier du feu général a, de maintenir son demi-frère Kpatcha Gnassingbé en prison malgré la décision rendue il y a plus de huit mois par la cour de justice de la
Le partage du gâteau divise un groupe barbouze
ces divisions, certains menacent déjà de quitter la barque. On se rappelle que ce groupe est né pour couper l'herbe sous les pieds du CST au profit du régime cinquantenaire. Le groupe en a encore donné la preuve ces dernières législatives. Inutile de vous rappeler que, afin de fragiliser le CST et de le mettre devant le fait accompli, pendant que réclamant de meilleures conditions de transparence, celui-ci faisait du boycott des dernières législatives une arme de guerre, Arc-En-Ciel jouait pour le pouvoir en acceptant d'aller aux élections quelles que soient les conditions. C'est
mettant Arc-En-Ciel à
ainsi que, contribution, des gens ont approché des formations politiques du CST afin de leur participation aux législatives. Répondant à cette logique, certaines feront un pas en avant et ensuite deux pas en arrière. Ils ont contacté ADDI de Gogué, OBUTS d'Agbeyomé, sans oublier que Me Apévon s'est déplacé personnellement à la prison de Notsè pour y convaincre Abbass Kaboua. Ce dernier ne lui a pas caché sa totale désapprobation, estimant qu'il est son avocat mais pas son conseiller politique. L'objectif est de désolidariser certaines formations du boycott prôné par le CST. Il se dit même que la mayonnaise avait presque pris et certaines formations ont déjà donné à Arc-En-Ciel la liste de leurs candidats. Mais entre-
TOGO : Cynisme et cruauté au comble, Faure libère
484 détenus sans Kpatcha Gnassingbé
Kpatcha Gnassingbe
vous
Quelle cruauté ! ! ! Comprenonsnous bien, qu'un des fils du père ait emprisonné propre frère sous prétexte d'un projet de coup d'Etat, est un fait certes choquant mais compréhensible dans une République qui se veut respectueuse des lois et principes républicains.
Mais qu'un des fils héritiers décide de neutraliser son frère qu'il juge trop regardant sur l'héritage laissé par le père et opère un OPA sur la justice pour finir par mettre ce dernier au gnouf au travers d'une parodie de justice est sans doute immorale à tout point de vue !
Pire, que ce subterfuge soit connu de tout le peuple et de la communauté internationale à tra-
danger, et donc le cœur serré, le regroupement a laissé tomber le boycott. Tout le monde est donc rentré dans les rangs et l'on a évité de près les dissidences au CST. Au-delà de ce qui se dit présentement d'Agbéyomé, on sait aussi comment, dans le cadre des dernières législatives, Me Agboyibo a aidé le régime à éloi-
gner celui-ci d'un siège dans son fief par des contorsions qui ne seraient pas possibles dans un pays normal.
redonnons lecture de quelques extraits d'un de nos
CEDEAO faisant état de ce que ce dernier et ses coaccusés avaient été l'objet d'un procès inéquitable. Quel cynisme ! ! !
Le Rendez-vous N° 207 du 05 mai 2014
son
Aujourd'hui à Arc-En-Ciel, les amis d'hier se battent pour une certaine candidature unique. Bref, on se bat déjà pour la candidature à la candidature. Que cache cette bataille rangée ? Nous sommes aussi dans un pays où le régime a fait de l'achat des consciences une arme redoutable pour sa survie. Il n'est pas exclu que, à coup de milobliger à casser la balions, le candidat unique de Arc-raque. En effet, les fondateurs du En-Ciel, bon élève de CST, Collectif Sauvons le Togo, l'opposition, soit utilisé contre la partis politiques et Associations candidature du CST qui déran-de la société civile réunis, usés gera forcement le pouvoir. Il n'en par une longue lutte qui ne porte faut pas plus pour que les gens pas en face d'un régime autocrase battent. En tout cas, la poli-tique qui n'a plus rien à donner, tique bouge, le temps presse, les en même temps qu'il ne veut pas intentions se dessinent, les gens s'avouer désuet, ont fait de la s'échauffent pour servir de din-naissance du collectif, le fer de don de la farce à la fratrie de lance pour la réclamation des esceux quiont signé un bail à vie paces de liberté et surtout des résur le Togo. En tout cas quand on formes institutionnelles se retrouve sur une mauvaise in-constitutionnelles. Le CST est tention, on se separt toujours sur donc né pour une élection équiune mauvaise intention. Nous table et par ricochet l'alternance
nous
écrits par rapport à la coalition en question.
Du CST à-Arc-En-Ciel, histoire et contexte
Ça suffit, il faut que les hommes politiques togolais sachent qu'en même temps que le silence des Togolais n'est pas faiblesse, il n'est pas résignation, moins encore ignorance. La population voit, entend, mais ne dit rien à moins qu'elle se voit contrainte par un certain nombre de comportements. C'est ainsi que, à moins que les gens se retiennent, certaines sorties médiatiques de ces derniers jours vont
Suite à la page 4
vers un arrêt rendu par une cour internationale qui a clairement conclu à des traitements inhumains et dégradants, à un procès inéquitable et recommandé que des mesures urgentes soient prises par l'Etat du Togo pour la cessation immédiate du droit des détenus à un procès équitable, et que curieusement, Faure Gnassingbé, principal bénéficiaire de ce projet de neutralisation de Kpatcha Gnassingbé, s'obstine à le maintenir en prison, est tout simplement inadmissible.
Quelle gloire l'on peut vraiment tirer d'une telle manière immorale de diriger les gens au mépris de toute morale et tout bon sens ?
Kpatcha Gnassingbé et ses coaccusés doivent être libérés, il n'y a aucune possibilité de débat là-dessus ! ! ! Ainsi donc le peuple attend que l'héritier d'Eyadema surpasse cette haine viscérale qu'il éprouve à l'égard de son demi-frère et qu'il se résolve, pour le salut de la République, à exécuter la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO.
Arc-En-Ciel, double jeu, mesquinerie : ça suffit, De grâce que la coalition-béquille du régime choisisse un camp
Source : TOGO INFOS
et
3
Elvire Blanchette Grunitzky La cinquantaine, contrairement à l'apparence, elle est une femme très loin des extravagances. Sa vie se résume à son boulot, la maison et le quotidien avec Fiawoo. Quand elle est annoncée en Europe, c'est le temps d'un check up médical. Polygame notoire, après presque 30 ans de vie commune avec elle, le président de la chambre du commerce a fini par demandé officiellement sa main. Elle voue un amour culte à "Tontonvi". Celui qui ose mal parler de celui-ci, est ajouté à sa liste noire. La benjamine de feu Grunitzky n'a d'yeux et d'oreilles que pour son amant. Elle n'initie rien pour ellemême et attend tout de celui pour qui elle a travaillé toute sa vie. Même un terrain, cette dame, n'a pas pu s'acheter, moins encore une maison « Tontonvi va le faire » >.
Elle est cadre à Ecobank et gère plusieurs comptes.
Ce dont on parle aujourd'hui remonte en effet à 2007. Mlle Grunitzky est très amie à Corinne Dussey, tante de Robert Dussey, actuel Ministre des Affaires Etrangères. Apparemment, suite à un emprunt obligataire, Corinne brandit 200 millions à Elvire pour lui acheter des actions à ECOBANK. C'est cette somme que la famille, au tout début de l'affaire, avait réuni pour verser à la banque afin d'étouffer le problème. Mais il en avait pire et donc cela n'a pas suffi pour arrêter la fumée. Nous n'avons pas pu vérifier à la direction d'Ecobank s'il est vraiment question d'un emprunt obligataire. Mais l'emprunt obligataire est l'une des rares opérations qui permettent de tels achats d'actions dans la vie d'une banque. Toute banque, quand elle sent le besoin de liquidité, plutôt que de regarder vers l'extérieur avec ce que cela implique comme pourcentage à payer et le risque de la fluctuation des devises, peut décider de faire appel aux fonds sur le plan local. Les actionnaires achètent alors, chacun au prorata de ses capacités financières, des actions. Et le payement aux actionnaires, se fait par tirage au sort à tour de rôle. Ceux qui sont tirés trouvent sur leur compte les avantages liés à leurs actions. Ceci arrange énormément les banques qui ne sentent pas les affres d'un prêt extérieur. De par leur relation, Corinne a donc placé une confiance aveugle en son amie. Après plusieurs années, le temps est venu
. » .
de faire le point. Elvire n'arrive pas à s'en sortir. Corinne adresse une réclamation à ECOBANK. Le pot aux roses, le siphonage des comptes des clients, est découvert. La banque se plaint à la justice. Elvire est épinglée. Ecoutée, elle se sacrifie sur l'autel de l'amour en couvrant son bien aimé. Elle reconnait et endosse toute la responsabilité. Toutefois, quand on a remonté la traçabilité de l'argent, on y voit la silhouette de Fiawoo Jonathan, son amant. Ecouté à son tour, le président de la chambre du commerce sacrifie la femme pour son honneur. Que celui pour qui elle voue son existence manque d'un minimum de galanterie pour elle alors qu'elle estaux creux des vagues, la dame n'en revient pas. Coup de théâtre, elle demande à la DPJ s'il est juridiquement possible de modifier une déposition. Oui, lui répond-on. Avant même qu'elle ne change de version, Fiawoo est informé de l'imminent volte face. Il fait irruption à la clinique, où la femme est admise après une crise, et la menace sur son lit d'hôpital. Si jamais elle changeait sa déposition, Fiawoo promet d'être dur envers elle le jour de la confrontation. Mais cela n'a pas empêché que la vraie version soit connue. La dame commence par voir clair. Elle quitte la lune et ses romances et revient par terre pour donner des informations dépoussiérées de son amour-passion pour « Tonton
**Que s'est-il en réalité passé ?
Mme Fiawoo, en effet, des comptes des clients, vire les sous sur les comptes-société de Fiawoo Jonathan, principalement le compte de sa société de vidange I dont nous gardons pour le moment le nom. De là, l'argent est viré sur le compte personnel de Jonathan qui en fait l'usage qu'il veut. Mais dès qu'un client dont le compte est siphonné s'annonce pour un retrait important, la dame, gestionnaire de plusieurs comptes, appelle Fiawoo qui prend les dispositions pour que l'argent amorce le mouvement contraire. Dans certains cas, si le mouvement contraire de l'argent devait prendre du temps, Fiawoo envoie son chauffeur avec des chèques pour boucher le trou afin de satisfaire le client. De sources bien recoupées, alors que le business marchait parfaitement à Jonathan, à un moment où la rumeur d'une dévaluation circulait, celui-ci serait, une fois, venu avec une
RV-SOCIETE
DE
Ecobank : un géant aux pieds d'argile, Elvire Blanchette en famille
Où Jonathan Fiawoo a-t-il gardé les 900 millions retirés d'un coffre-fort à l'UTB ?
Le scandale financier à ECOBANK est loin de dire son dernier mot. Chaque jour qui passe lève un pan de voile sur ce dossier devenu une arête aussi bien dans la gorge de certains milieux politiques que d'ECOBANK. Nous ne croyons pas si bien dire quand nous parlions dans notre dernière édition de Jonathan Fiawoo, président de la Chambre du Commerce et d'Industrie du Togo, comme un repris de justice difficile à défendre : « Fiawoo de la folie des grandeurs, Fiawoo qui regarde toujours les autres d'en haut, Fiawoo une petite grenouille qui joue à l'éléphant ; tout le monde le sait et dans un Etat normal le monsieur n'est pas un modèle à recommander pour représenter les hommes d'affaires. Donc en termes d'intégrité morale, vouloir défendre le président de la chambre de commerce est un fait divers qui va plutôt amuser ceux qui le connaissent » . Les évolutions nous donnent raison et permettent de lever un pan de voile sur la personnalité de celui qui est censé être le porte-voix des opérateurs économiques, ceux qui doivent accompagner Faure Gnassingbé dans la construction de son Togo. Qui est Elvire Blanchette ? Que s'est-il passé pour qu'on parle de scandale ? Où se logent désormais les 900 millions de francs CFA que Fiawoo a exposés dans un coffre-fort à l'UTB ?
forte liquidité en Euro à Ecobank trouver sa femme pour des échanges. Celle-ci le lui déconseille et lui fait savoir qu'avec un montant avoisinant un milliard, on serait tenté de remonter à la provenance. Difficilement, Jonathan a accepté retourner avec l'argent. Mais il le place, non pas sur un compte bancaire mais dans un
coffre-fort qu'il a loué à l'UTB, Union Togolaise de Banque. Le lundi qui a suivi le déclanchement du scandale et l'arrestation de la dame, de sources proches de I'UTB, monsieur le président de la chambre du commerce serait allé ouvrir le coffre-fort à l'UTB pour en ressortir avec deux sacs. Depuis, le coffre est vide. Où a-t-il placé ces devises estimées à plus de 900 millions de FCFA ? Actuellement, l'argent siphonné des comptes est de 2. 600. 000. 000 FCFA. Quand les échanges penchent sur la restitution de l'argent siffoné, Fiawo semble faire croire qu'il appartient à la famille d'Elvire de réunir le nécessaire et lui il verra à quelle hauteur y contribuer. C'est alors à se demander a qui a profiter le crime ? Où se trouve tout cet argent ? Que Fiawoo dise clairement ce qu'il a retiré du coffre-fort ce lundi, est-ce des cossettes ou des tubercules d'ignames ?
Gervais Djondo et son chef d'œuvre
Nous vous disions aussi que dame Blanchette serait arrivée à cette banque en empruntant les marches d'un des cofondateurs de l'Etablissement, Gervais Koffi Djondo. « Jusqu'où peut-on sévir pour balayer la maison quand celle par laquelle la boîte de pandore est déchirée est arrivée à se hisser en passant par les marches à elle posées par Gervais Koffi Djondo, un des pères fondateurs
ISMI CU UB YUS "Mauov-19bп993 Le Rendez-vous N° 207 du 05 mai 2014
La banque panafricaine, ses pratiques et son image Cette odieuse pratique ne date pas d'aujourd'hui à Ecobank. Elle
de l'établissement ? » , pouvait-on lire dans nos dernières colonnes. Jusqu'où monsieur Djondo, dont on n'a pas fini de vanter les mérites dans le monde des "successstory", peut-il se taire pendant que sa bâtisse chancelle ?
Jusqu'où Fiawoo peut-il encore tenir les câbles devant ces révélations accablantes ? A moins qu'elle veille être une vitrine par laquelle des gangsters passent pour blanchir des sous détournés dans des établissements financiers concurrents, l'UTB doit aider à faire la lumière sur le scandale. M. Fiawoo a-t-il gardé des sous dans un coffre-fort par elle loué ou non ? Elle n'aura que contribué à la manifestation de la vérité et accompagner l'autorité compétente dans ses investigations. L'homme n'est pas à son coup d'essai, et partout où son nom se prononce, les commentaires ne sont pas élogieux. On le connait plongé dans les réseaux maçonniques qui vont certainement s'activer à ses chevets. Il est aussi connu comme un fin manipulateur qui, encore que sa crédibilité, si elle existe encore, est écornée, va faire parler la grande corruption à la justice. Lui, c'est aussi un ami personnel du premier des Togolais, Faure Gnassingbé. On sait comment la presse aussi ne veut pas rester indifférente. Un confrère est à pied d'œuvre dans la distribution des enveloppes de 50. 000FCFA ou plus, c'est selon l'organe, à des plumitifs qui défendent Fiawoo qu'on dit « < né riche » pendant qu'ils enfoncent Elvire d'avoir falsifié la signature de son bien aimé. A supposé même que Tontonvi soit né riche, est-ce que cela l'a mis à l'abri des scandales dans la construction de la cité OUA ? EIvire est fille d'ancien président, et les Grunitzky, tout le monde sait ce que cela représente au Togo. Mais elle n'a pas pu résister à la tentation de vider les comptes d'autrui
pour renflouer les comptes de son ami. Mais jusqu'où Jonathan peut-il encore tenir les câbles de la mafia ? Un de ses amis personnels c'est Me Alexis Aquereburu. Ce dernier est d'ailleurs un membre influent à la chambre du commerce. Avocat de son état, Alexis est le conseil de la banque, mais avec ses accointances trop poussées avec Fiawoo, il nous revient que ce n'est pas lui qui suit le dossier : Tontonvia des tentacules aux sommités de certaines instances sécuritaires en charge de ce dossier. Voilà comment l'homme parvient à se payer le luxe d'avoir les contenus des différentes dépositions de la dame et de prendre les mesures conséquentes. La DPJ fait honnêtement son boulot mais à quel niveau s'organise la fuite pour servir Jonathan ?
Fiawoo Jonathan, l'homme
et ses réseaux
remonte de plusieurs années, d'après nos recoupements. A chaque fin de mois et d'année, une banque est censée faire le point sur les comptes des clients et envoyer des courriers à ceux-ci. Ecobank ne peut pas convaincre le plus idiot de ses clients que c'est avec Elvire qu'elle est mise au courant de cette pratique. Que font alors les auditeurs internes à la Banque ? Que fait l'administration à commencer par le Sénégalais Didier Correa, DG de Ecobank Togo ? Nous vous disions dans notre dernière éditions que « Le silence de la Banque autour de ce sujet s'apparente à une volonté d'étouffer une affaire qui risque, si la lumière devait être faite sur tout le fonctionnement du réseau, d'imploser la maison. Il y a peu, c'est à la tête de la structure qu'il y a eu un remue-ménage. Des têtes sont tombées et dans la boîte, ce malheur des uns a fait le bonheur des autres. Ceux-ci ne s'en sont pas cachés. Mais par un coup de théâtre, les victimes ont repris du poil de la bête. A peine l'ancien ordre rétabli, des scandales qui, apparemment ne sont pas méconnus de la maison depuis des lustres, éclatent » . Ceux qui tombent présentement font partie de ceux qui se sont réjouis de ce remue-ménage qui finira par ressembler à une tempête dans un verre d'eau. Ce qui se passe n'est pas une première dans cette boîte, sauf que le cas Elvire a pris l'allure d'un scandale. Et en quelques mois, c'est la deuxième fumée qui se lève des édifices de cet établissement financier qui se veut panafricain. Pourquoi les premiers responsables qui ont dû garder un silence complice sur ces opérations malsaines ne sont-ils pas inquiétés ? Ceci n'est pas assez pour que le DG soit démis et que les têtes tombent dans les sphères qui ont manqué à leur rôle pour entretenir ce scandale ?Jusqu'où la banque peut-elle faire d'Elvire le seul agneau sacrificiel pour étouffer cette affaire ? En toute honnêteté, dame Blanchette a reconnu şa faute professionnelle, máis jusqu'où acceptera-t-elle couler seule ? N'est-il pas temps que des mesures de sécurité soient prises autour d'elle pour la protéger non seulement de Fiawoo mais aussi de la Banque ? Quelles dispositions ont été prises pour qu'elle regagne la maison ? Cela est-il assez pour permettre un ouf de soulagement à Fiawoo ? Les réseaux maçonniques et politiques sont-ils en train de sortir Fiawoo du pétrin ? En tout cas, si cette affaire finit aussi légèrement, encore une fois, on aura la preuve qu'au Togo, un scandale, quand il est financier, n'en est pas un. La banque est-elle en train de mettre un trait sur l'épisode ?Une banque, de surcroit qui a pu prendre l'envergure d'ECOBANK, ce n'est pas de n'importe quoi. Mais quand des réseaux de cet acabit y élisent impunément domicile, on se demande jusqu'où elle pourra mériter la confiance de sa clientèle. Nous y reviendrons.
Abi-Alfa
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Rififi à Arc-En-Ciel
Hebdomadaire Togolais d'Informations
et d'Analyses
Récépissé N° 0160/18/06801/HAAC
Suite de la page 2 au Togo. Dès l'entame, si tout le monde partageait l'idée de la naissance d'un regroupement, les voies étaient discordantes quant à la feuille de route qui devait guider cette nouvelle trouvaille. L'idée du CST n'est pas venue des partis politiques mais des organisations de la société civile. Elles ont fait accepter leur idée par des partis politiques et ensemble, ils ont commencé la route. Les organisations de la société civile, puisqu'elles ne sont pas politiques, s'il est vrai qu'elles étaient prêtes pour la lutte, il n'est pas moins vrai qu'elles étaient aussi prêtes à se retirer quand l'objectif visé sera atteint afin que les formations politiques, entre elles, se livrent à leurs éventuels jeux d'alliances pour les élections. Voilà qui explique le fait que la société civile bien qu'apolitique soit de ce regroupement, ce qui a été critiqué par les détracteurs.
Mais certains partis politiques, le CAR entre autres, mus par des convictions intéressées, souhaitaient que la coalition soit une alliance électorale. Ceci serait certainement pour eux une passerelle pour remonter de la pente fatale où gisent leurs partis du fait des accointances avec le régime. C'est ainsi, par exemple que le CAR, Comité d'Action pour le Renouveau, n'a pas caché son opposition de voir naître le CST pour les reformes. Il préférait plutôt une alliance électorale. Me Agboyibor, malgré la participation de sa formation aux préparations de la naissance du CST, rédaction des statuts et autres, s'est opposé de façon à peine voilée à cette initiative si elle ne devait pas être électorale. Ses tentatives pour faire le lavage de cerveau afin de dissuader les initiateurs, Me Adjarê Kpandé en sait quelque chose, n'ont pas porté. La seule chose qu'il a pu faire pour décourager le nouveau-né est de refuser de signer la charte. Bon gré mal gré, le collectif a poussé son premier cri, et le 12 juin 2012 sera son baptême de feu. Sur appel du mouvement naissant, le carrefour Dékon était trop exigu pour réserver l'hospitalité à Me Zeus Ajavon et son nourrisson. Pour un coup d'essai, cette sortie était un coup de maître. Avec la mobilisation, les membres fondateurs sont désormais convaincus, les détracteurs qui ont vainement tenté d'étouffer le poussin dans l'oeuf aussi. Alors, certains qui trainaient les pas, le CAR et la CDPA notamment, approchent et promettent
Rendez-Vou
ism 20 ub TOS Menov-sebno
de prendre le train en marche, mais ils ne signeront jamais la charte de la création du collectif sous le saugrenu argument de la consultation de la base. Au finish, on a plutôt assisté à la
naissance de la Coalition ArcEn-Ciel où les détracteurs du naissant collectif pourront exprimer leurs convictions surtout que la coalition est purement composée de formations politiques. L'opposition est ainsi bipolarisée ; d'un côté ceux qui sont considérés comme des radicaux et de l'autre les modérés dont les positions rassurent le pouvoir dans sa volonté de battre les records Guinness de longévité. Mais avec les premiers signaux, les analystes ont trouvé en la naissance de la coalition un regroupement pour jouer le jeu du pouvoir afin de fragiliser le collectif qui commençait par inquiéter. Les deux regroupements ont danc vu le jour et cohabitent tant bien que mal. Ici et là, il ne manque pas de ratés comme dans tout regroupement humain. Toutefois, on constatera le plus d'impaires dans l'ambiance des dernières législatives.
Il est d'abord question de ce que l'opposition devait aller aux législatives sur une seule liste. Cette alliance électorale, tout le monde ne la partage pas du fait des actes que certains ont posés par le passé et continuent par poser dans l'ombre jusqu'ici. Si alliance électorale il y avait eue, elle devait profiter d'abord aux partis non membres du CST et qui ont le plus du mal à convaincre l'électorat de par les casseroles qu'ils trainent. Le débat est ouvert et l'opposition finira par aller aux élections en deux grands blocs. Ceci est à saluer car jamais dans l'histoire des législatives, l'opposition togolaise, toujours disséminée entre une di-
s'est entendue pour parvenir à une telle alliance législative. Le problème au fait n'est pas une question de division de l'opposition. Par deux fois dans le passé, à la présidentielle, l'opposition a présenté un candidat unique mais cela n'a pas empêché que le régime opère allègrement ses fraudes. A la lecture des résultats des dernières législatives, il est clair que si l'opposition était parvenue à une union, c'est la coalition qui devait le plus se sucrer de la liste unique. Quand bien même les résultats reflètent beaucoup plus un décret des fraudeurs professionnels que la volonté des urnes, c'est au regard du poids de chaque formation politique qu'un certain
Directeur de Publication : Abi-Alfa Izotou
Tél : 90053841/92004602 Mail : abialfa@gmail. com www. rv-togo. info
Imprimerie : la Colombe Tirage : 2000 exemplaires
RV-POLITIQUE
Le partage du gâteau divise un groupe barbouze
nombre de sièges lui sont affectés. Il est donc évident que le régime, au-delà de entêtement, sait qui pèse quoi. C'est donc en toute logique que 19 sièges sont revenus au CST contre 6 à Arc-en-ciel et 3 à I'UFC. On
Le dialogue et ses pièges Top
…. Pendant que le collectif réclamait davantage, la' coalition était prête à aller aux élections « quelques soient les conditions » . Le collectif était partagé entre un boycott et une participation minée par un processus inique…
Pour donner de la crédibilité à une élection dont on est à un moment donné sûr du boycott du CST, la Coalition est mise à contribution et elle a pleinement joué sa partition, sauf que toute la machine a été prise de court par le CST qui finit par se jeter dans la bataille malgré le terrain….. Mieux, des démarches ont été faites pour débaucher certain partis du CST avec lesquels ont jouerait le jeu. AbassKaboua par exemple a été approché dans sa cellule de Notsè par Me Apévon du CAR pour qu'au nom du MRC, Mouvement des Républicains Centristes, celui-ci aille aux élections contre le mot d'ordre du CST de qui tout était réuni pour obtenir le boycott. L'ANC avait d'ailleurs déjà annoncé le boycott dans ses états major. M Kaboua a refusé. Dans la même optique, OBUTS a été approché de même que ADDI. Mais la mayonnaise n'a pas pris, car non seulement il n'était pas aisé d'emballer tout ce monde mais aussi à la dernière minute, le CST finira par dire oui aux élections. A Arc-En-Ciel, on se mord les doigts, la déception
Le redéploiement à l'Office Togolais de Recettes, continue par soulever les vagues. Après des menaces de tout genre, les frondeurs sont rentrés dans les rangs. Boycott du dépôt de candidature, menace de grève, demande de démission du commissaire général de l'OTR et de son Ministre de tutelle. Tout cela n'a pas suffi pour faire plier l'Etat togolais. Les agita-
teurs sont finalement rentrés dans les rangs. Tout le monde, ou du moins tous ceux qui ont un dossier à faire valoir ont déposé leur candidature. Présentement le cabinet en charge de l'étude des dossiers est à pied d'œuvre. Sous peu, la liste de ceux qui sont habiletés à continuer avec la douane et les impôts sera connue. Tous les postulants retiennent leur souffle. Avec l'OTR, rien n'est gagné d'avance. Mais les candidats qui se savent recalés d'office pensent déjà à un plan "B". Un bon nombre d'entre eux susurrent
alime'b
son
zaine de partis politiques, ne OTR : APRES LE DEPOT DE CANDIDATURES, L'ETUDE DE DOSSIERS
des
que si d'aventure ils devaient se retrouver dans une situation en total déphasage avec le paradis qu'ils sont en train de voir leur échapper, ils démissionneraient. Il
y a de quoi, parce que le train de vie des fonctionnaires
agences est
sans commune
mesure avec la galère ambiante à laquelle le tré-
deux
sor public a habitué les autres agents de l'Etat. On se rappelle que le recensement à la fonction publique pour déceler les faux diplômes et les fonctionnaires fictifs a déjà eu lieu par deux fois.
Quand bien même la liste n'a
est grande dans les rangs "des ADANI Iffè" et "des Jacques AMOUZOU" qui attendaient pour bomber le torse sur le terrain au nom d'une opposition, en réalité absente. Il est quand même curieux que la coalition Arc-En-Ciel, ayant appris l'éventualité d'un boycott dans les rangs de l'ANC, ait tenté de débaucher trois partis membres du CST pour leur offrir de la place sur ses listes dans le but de disloquer le regroupement.
Les faux diplômés pensent au plan "B"
1190
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Le Rendez-vous N° 207 du 05 mai 2014
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hommes normaux avec des qualités qu'on ne peut pas leur retirer. Ce n'est pas parce qu'ils sont pour un régime au pouvoir qu'ils sont des sous hommes ou une paria à laquelle on a honte d'appartenir. Tout le monde est remonté contre ces messieurs justes parce que leur idéologie est de ne rien faire pour une répartition équitable des sources du pays. Si demain à notre Rédaction nous sommes convaincus que tout ce beau monde d'hommes politiques et L'impossible union contre de DG de sociétés étatiques et nature ab coi ante paraétatiques qui sont actuelle… Nous vous disions dans notre parution N° 195 que le jour le plus pluvieux des trois semaines de la dernière campagne électorale a vu quatre leaders de l'opposition rendre une visite mouillée à un influent ministre à la langue venimeuse. De ce dernier ils ont pris de gros sous pour quelle mission ? Un des quatre leaders est sorti de la rencontre en pleine pluie sous un parapluie. On a vu aussi, et nous vous en avions parlé en 2010, comment des leaders de l'opposition se sont, dans un premier temps, fait connaître candidats à la présidentielle avant de se retirer parce que feu Kadhafi est intervenu par l'entremise de son ambassade. Nous savons comment ils ont été remerciés pour ce service rendu à Faure même s'ils continuent par se revendiquer d'une certaine opposition…. Avec les évolutions actuelles, on dirait que ces leaders dont nous taisons les noms sont en train de retourner l'ascenseur au régime pour le service qui leur a été rendu à travers des enveloppes….. Que les gens choisissent leur camp, la vie est un choix. Ceux qui ont choisi de rouler clairement pour le pouvoir en place sont des
jamais été publiée, il n'est pas moins vrai que des têtes sont tombées. A l'époque nous vous parlions de certains agents surtout au niveau de la douane au
Suite à la page 6
ment des milliardaires à la tête du Togo ont eu à un moment donné de l'histoire des parents industriels qui leur ont légué des héritages et que le paysan de Korbongou ne mourra pas faute d'une aspirine pendant que des premiers responsables prennent l'avion pour une java dans les meilleurs boîtes d'Abidjan ou de Dakar à coût de centaines de millions, ou encore que le riz que le Japon et l'ANSAT donnent au Togo par cargaisons chaque année est distribué aux pauvres au lieu d'être vendu par ANSAT ou mis à la disposition de la campagne UNIR, notre Rédaction ira prendre tout de suite et maintenant sa carte UNIR. A l'allure où le terrain se dessine, ne soyez pas surpris que dès la rentrée parlementaire, les six voix de Arc-En-Ciel prennent fait et cause pour le pouvoir, ce ne serait d'ailleurs que logique. Si malgré ces alliances qui s'annoncent, le régime n'est pas sûr des reformes, qu'il cherche l'argument ailleurs que de se servir d'une opposition de façade pour amuser la galerie. De grâce, nos amis de l'opposition modérée, ne nous faites pas parler…. Abi-Alfa
res-
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Ce n'est que le début, quand le PPT, Patronat de la Presse Togolaise, exprimait une position sans équivoque par rapport à une certaine organisation des états généraux de la presse togolaise, certains pouvaient y voir un acharnement contre leurs intérêts. L'actuelle ministre de la communication n'est pas un animal politique. Elle est plutôt de la race de ces hommes et femmes que le régime, dans sa volonté de se débarrasser, dans la mesure du possible des zélés, nomme à des postes sensibles pour jouer à l'apaisement. Professeur dans les milieux universitaires de la capitale, la spécialiste de la communication par les gestes, Anaté Kouméalo ; risque fort de se faire embobiner dans un chantier ouvert par des acteurs qui n'ont pas la langue dans la poche et donc qui communiquent par la bouche. Enfarinée par des confrères qui voient dans l'organisation des états généraux une aubaine, dame Anaté confortée par l'onction du gouvernement, s'est faite embarquée pieds et mains liés dans l'organisation à la va-vite des états généraux. Si les conditions sont réunies pour une organisation objective des assises, aucun journaliste n'aura d'argument à faire prévaloir contre. Mais, tout comme son environnement politique, madame la ministre connait très peu ses médias. Le Média, partout reconnu quatrième pouvoir, est devenu au Togo un outil au service de l'exécutif dans sa ferme volonté « < d'obliger tous les regards vers une seule et unique direction » . Au Togo, la presse est un quatrième pouvoir de nom, dans les réalités, c'est un outil que le régime utilise au gré des moments. La presse togolaise, si elle existe, ne doit exister que par et pour le pouvoir en place. Les organes brebis galeuses qui refusent de s'aligner doivent se battre pour s'insérer dans un environnement où « tout leur est hostile, où ce qui se donne par la droite est retiré par la gauche » . La presse est malade de ses acteurs, les réseaux d'intérêts se battent, l'autorité affiche un comportement complice et encourage les uns contre les autres. L'expression plurielle est en marche, certes, mais il y a "journaliste dans journaliste". La presse togolaise est un environnement, un environnement « où pour la même mission, celle d'informer, tous les acteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Selon qu'ils soient disponibles à regarder dans la même direction ou non, les uns ont le boulevard ouvert et peuvent se payer le luxe des écarts de langage et de comportement sans offenser la HAAC » . Nous ne voudrions pour preuve que la dernière sortie mouillée de journalistes qui ont vainement tenté d'escroquer Yayi Boni. En situation normale, la HAAC aurait pu en faire son chou gras. Ce comportement aurait pu conduire à des réprimandes publiques, des mises en garde sévères, voire des sanctions. Mais les interventions politiques aidant, un simple communiqué de condamnation n'a pas été publié. Et à chaque fois que ce sujet revient dans les échanges, les membres de la HAAC se grattent la tête. Au Togo, une faute professionnelle, selon qu'elle vient du mouvement des alignés ou des non alignés, peut avoir différentes lectures. La HAAC, boîte de résonnance de la volonté du pouvoir, est limitée, réduite à un rôle réactionnaire au gré de la volonté du régime en place. Voilà à quoi ressemble l'institution qui régule les médias. Si états généraux il doit y avoir, ne doivent-ils pas commencer l'assainissement de la HAAC elle-même ? Anaté Kouméalo, victime ou complice d'une HAAC politisée, doit assainir cet environnement pourri par la volonté de certains afin que ses états généraux ne soient pas une aire de pugilats. La presse togolaise c'est aussi un milieu où les réseaux politiques injectent l'argent pour manipuler les évènements et gagner l'opinion en se servant de tel ou tel regroupement de journalistes au gré des intérêts en vue. Nous sommes témoins de comment depuis longtemps le CONAP, Conseil National des Patrons de
16m 80 ub YOS
par
Etats généraux de la presse et réseaux rivaux
Presse, a toujours excellé dans l'à-peu-près, le laxisme et les jeux politiques sans que personne lève un petit doigt. Mais il a suffi que des états généraux soient annoncés pour que les réseaux se réveillent. Le CONAP finit par changer ses dirigeants suite à une AG qui a frôlé de près un affrontement. A peine le nouveau bureau mis en place que l'URATEL se retire. Juste parce que ce réseau concurrent n'a pas pu placer ses hommes, il a décidé de faire cavalier seul. Avant l'URATEL c'était l'UGEP. Le CONAP a fait sa sortie et tout a été mis en œuvre pour démontrer que le conseil a des soutiens au plus haut niveau. L'URATEL vient de désigner son président, celui-ci est assis sur les cendres de ceux qui viennent de perdre la main sur le CONAP. Eux aussi ne croiseront pas les bras, chacun vaactiver ses réseaux. Sans oublier la branche de ceux qui ont réveillé leur association pour s'en servir dans la démarche en solo qui leur ait connu. Bien qu'elle se résume à deux ou trois membres, l'UGEP compte aussi sur des appuis pour contrebalancer les intérêts. Inutile de rappeler les actions perverses de ceux qui rasent les murs de la présidence et autres milieux de décision pour faire en sorte que la presse se définisse par rapport à eux. Voilà la presse togolaise, quand il a été question de se battre contre une loi liberticide, l'on n'a vu personne. Certains se sont même contentés de prendre officiellement position pour dire que c'était plutôt une bonne loi. Des associations et journalistes ont déclaré qu'il n'y avait que le voleur pour redouter le gendarme. Aujourd'hui que les Etats généraux s'annoncent à coup de centaines de millions, les gens retroussent leurs manches. On fait croire à madame la ministre que ces états généraux sont un véritable bâton magique pour sortir la corporation de ses chantiers battus. Illusion, le décor qui est planté avec les réseaux rivaux qui s'organisent en prélude à ces étatsgénéraux n'annonce aucun miracle si ce n'est un scandale et du fiasco. A toutes ces divisions qui n'ont fait que s'exprimer ouvertement viennent s'ajouter les maux dont souffre notre métier aux côtésd'une impossible marche vers des entreprises de presse. Des états généraux organisés pour les journalistes sans les journalistes est un cendrier qui risque fort de brûler les talons à madame la ministre qui organise son rendez-vous en toute naïveté avec une connaissance parcellaire des réalités auxquelles elle est censée apporter des solutions.
L'environnement institutionnel des médias, à chaque fois que l'autorité cherche désespérément à discipliner les indélicats, est rétréci. Au gré des besoins politiques, on peut appliquer à un journaliste le code pénal en lieu et place du code de la presse dans l'exercice de son métier. Une race de journalistes est considérée comme les bons élèves de la corporation. C'est eux qui décident des autres. L'appartenance aux bureaux de certaines organisations de journalistes est un tremplin pour être membre des conseils d'administration des sociétés d'Etat. Les rôles sont renversés pour récompenser les plus assidus. La présidence de la République veille à ce que les organes non alignés soient privés de moyens de travail. La collecte, le recoupement et l'obtention des moyens matériels pour y parvenir sont un chemin de croix. Une famille de journalistes jugés critiques est devenue un danger public dans certains milieux. Leur simple visite à un parent ou un ami proche du régime peut être source de malheurs pour celui-ci, c'est la loi de la République bananière. La politique de la carotte est la mieux acceptée par l'autorité qui ne supporte pas une certaine contradiction. L'Etat fait tout pour obliger certains médias soit à s'aligner ou à disparaître. Un métier, même environnement, mêmes acteurs, différentes opportunités. Au même moment, on dit organiser des états généraux pour accoucher de véritables entreprises de presse.
RV-SOCIETE
La Ministre Anaté Kouméalo éprouvée par la nuit des longs couteaux
By
AZIA RAHMAH
HAMZA TOURE
SANOUSS) (BRAHIM
MALAM THOYIB TANKO ALHADJI IDRISS SHAHMED TRACRE
KOSSIKORO ABDOUL AZIZ ABDALA SONFO
La corporation vit une paix de cimetière ; les gens ne se parlent pas par crainte de réveiller les fantômes. Un véritable panier à crabes animé par des éditeurs, les uns se frayant désespérément un impossible chemin vers des entreprises de presse, les autres, éditeurs au plus disant, des démarcheurs qui savent à peine écrire leurs noms, et qui se hissent en donneurs de leçon embrassant la fourchette à tous les râteliers. De commerçants prêts à trainer l'image de la corporation dans la boue pour peu que les prébendes leur soient garanties. La confraternité est malade d'une méfiance réciproque, de rancœurs. Des confrères sont devenus un danger pour d'autres confrères. « C'est eux qui disent à la HAAC les médias à sanctionner, à mettre en veilleuse » . La presse est malade de ses acteurs, de ses régulateurs et de la hargne de l'homme politique à réaliser son modèle de la pensée unique. La presse se meurt, sevrée de toute part. Les regroupements de journalistes sont dirigés par des rats et chauves-souris. Alors que ce sont eux qui pourrissent la vie à la famille, comme une loi de la nature, à chaque fois que les intérêts de la barque sont menacés par la nature ou qu'une vague dangereuse s'annonce, ce sont les mêmes rats qui sont les premiers à quitter la barque. Tant mieux même s'il faut tomber dans l'eau. Les utilisateurs de la presse togolaise ont fabriqué des monstres. Formés pour barrer la route à la presse gênante, ils sont devenus un danger qui menace tout le monde, même leurs utilisateurs. Certes dans son ensemble, la presse est minée par des divisions, mais le milieu le plus malade de ces divisions est le milieu de la presse dite proche du pouvoir. Qui vous
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Le Rendez-vous N° 207 du 05 mai 2014
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dit que les souris de la même famille ne se mordent pas jusqu'aux os ? Les médias taxés proches de l'autre bord semblent immunisés contre les dinosaures. Ceux-ci se retournent contre les fils de la maison, des chiens mal dressés qui menacent la famille. Les médias déclarés non grata portent les gants pour entretenir ne serait-ce que la paix des braves pour faire face à leur dénominateur commun, la privation. C'est dans l'autre famille que le poisson est pourri de la tête. Ils partagent les mêmes intérêts, les mêmes parrains et se livrent un combat sans merci pour les positionnements. De quelle baguette Mme la ministre dispose-telle pour exorciser un tel environnement ?
Difficile pour le moment de dire, mais est-il que « l'éléphant annoncé au chevet du quatrième pouvoir arrive à grand pas mais avec un pied cassé » , disions-nous tantôt. On aurait pu mener une étude diagnostique afin de conclure de la solution à apporter à ce corps de métier. Mais on l'a habilement contourné. Mme la Ministre et ses obligés vont ameuter le monde pour décider du sort des médias sans interroger les acteurs. Si on avait donné la parole aux acteurs, les plus lucides auraient pu suggérer aux organisateurs de ces états généraux de faire une autopsie de la boîte pour en extraire la vermine avant de faire appel aux experts médecins de la presse. « A chaque politique ses instruments. Il n'appartient qu'à l'artisan de se tailler son outil de travail. Alors pourquoi voudriez-vous qu'on associe les acteurs de médias à la recherche d'un outil de travail qui en réalité, est plus au service des politiques que d'une certaine presse ? » > Abi-Alfa
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Suite de la page 4 lieu de se voir reverser à la fonction publique ont préféré démissionner. C'est ce que risque de vivre, et nous ne pensons pas qu'à l'OTR, Ayassor et ses gens manqueront de quoi remplacer de faux diplômés. Ils sont nombreux qui attendent le doigt entre les dents un sort incertain. Mais le « bateau ivre » de Gapéri continue de briser les glaces. Dans des régies de ce genre, ce sont des réseaux qui se sont vraiment installés. Ce n'est pas un océan tranquille à explorer mais un amas de glaciers, pour réussir la mission il faut un bateau ivre. Celui qui désignait l'OTR de Bateau ivre par ironie a plutôt trouvé la formule qu'il faut pour désigner la mission dévouée au Rwando-Canadien. En tout cas, si des
Face au vent de l'Est qui a fait exploser la soif de liberté des Africains et du Togolais en l'occurrence, feu Eyadema Gnassingbé n'a pas joué à l'hypocrite. Il y a affiché son hostilité au point d'inscrire son pays sur le banc des mauvais élèves d'une démocratie naissante. Il a vraiment trainé les pas, mais sous la pression des Togolais et de la communauté internationale, il finira par comprendre qu'il fallait composer avec cette nouvelle donne qu'est la démocratie. Liberté d'expression, libéralisme politique, cogestion du pays, transparence, respect des droits de l'homme, il faut faire avec. Eyadema s'en est accommodé à demi-mots. Mais l'avantage de ceux qui ont eu à lui faire face est qu'on le sait très peu préparé et donc l'adversaire sait à quoi s'en tenir. Après vingt ans de parti unique, et face à un combat qui promet le temps, il fallait le sang-froid, un engagement désintéressé et de la retenue pour se défaire d'Eyadema. Mais la transition, malheureusement, sera plutôt un virage de défoulement. Entre vitesse et précipitation, la cible est ratée. Eyadéma a eu encore du temps à monnayer. Le timonier plie sans rompre. Il est toutefois conscient que rien ne sera plus comme avant. Les dirigeants ne doivent désormais leur légitimité qu'aux urnes, qu'à leur habileté à s'accommoder de la liberté d'expression, du respect des droits de l'homme, d'un plus grand espace de liberté pour les peuples et de la gestion transparente des biens publics. Tout ceci est officiellement inscrit dans les textes. Mais du RPT à UNIR et d'un père à son fils, les habitudes ont brillamment résisté aux textes, la volonté de s'éterniser au pouvoir est restée la même. Les textes et autres reformes, s'ils doivent être évités ou tripatouillés pour s'éterniser au pouvoir, le boulevard reste ouvert. Eyadéma a vécu, le fils lui succède, mais du père au fils, il y a deux constantes ;tout comme aucune élection n'a pu faire bouger les lignes, la volonté de s'éterniser au trône reste la même. Avec Faure, le loup prend la peau de l'agneau pour réussir ses coups. Le régime fait croire qu'il est disposé aux changements des mentalités, aux reformes et autres métamorphoses qu'impose le choix de la démocratie. Mais dans les pratiques, c'est une réalité toute autre. Si l'opposition a toujours remporté
Autopsie du discours du prince héritier
douaniers doivent démissionner pour rouler à leur propre compte, ne serait qu'une bonne chose. Cette classe de fonctionnaires a beaucoup emmagasiné de l'argent qui dort souvent dans les maisons ou sur des comptes bloqués. Des fonds vautours dont ils ne savent quoi faire. Il vous souvient qu'il y a quelques mois l'actualité était entretenue par un scandale financier avec au centre un fils d'un inspecteur de douane étudiant aux USA. Sur le compte bancaire de cet étudiant il a été découvert plus d'un milliard de CFA. Ils le feront sortir pour apprendre au moins à faire les affaires et faire circuler la liquidité. Certes, qui travaille à l'hôtel est en droit de vivre de l'hôtel, mais il n'a pas le droit de détruire l'hô-
Ma
le combat des urnes, du père au fils, le régime a toujours remporté celui des institutions de la République. Au Togo, le vote est une chose, les outils pour défendre ce vote en sont une autre. Un processus électoral est pourtant un ensemble. Du vote aux instruments du vote, la route est longue. Si d'en bas, par son incapacité à relever le niveau de vie des populations, à prendre en compte ses préoccupations sociales, à protéger ses droits élémentaires et à construire le pays, le peuple a vomi les dirigeants, d'en haut, la machine administrative leur reste toute acquise. Au Togo, ne dirige pas qui veut un village, un canton, une préfecture, une mairie et les institutions de la République surtout quand celles-ci ont un droit de regard dans la vie politique. Vous comprendrez aisément le pourquoi, le pouvoir en place ne va pas organiser les élections locales. Si d'en bas c'est le divorce parce que la réalité crève les yeux face à un régime qui a échoué, d'en haut c'est la lune de miel entre le pouvoir et ses représentants désignés, ses valets locaux. Toutes ces réalités, Faure en est conscient, et sachant bien que le schéma des reformes ne joue pas en sa faveur, c'est avec une sincérité de chat qu'il promet de faire les réformes institutionnelles, constitutionnelles et les élections locales. Dans son dernier discours, il dit à demi-mot que ce que l'opposition appelle urgence peut attendre. « Mes chers compatriotes, depuis quelques mois, la vie politique nationale est largement dominée par le débat sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles. A moins d'un an de la prochaine élection présidentielle, il n'est pas étonnant qu'un tel débat soit si animé.
» Mieux, devait-il poursuivre, « … face aux enjeux majeurs liés au reliquat des réformes politiques en cours, je voudrais inviter toute la classe politique à dépasser les calculs partisans et les préoccupations électoralistes immédiates » . Pour Faure Gnassingbé, le débat sur les reformes est animé juste parce que le pays est à quelques pas de 2015 et qu'après 2015, le débat va s'étioler. Le dé-
tel. Mais dans ces régies, on a selon lesquelles, il fut une assisté à un moment de notre
OTR : APRES LE DEPOT DE CANDIDATURES, L'ETUDE DE DOSSIERS
Les faux diplômés pensent au plan "B"
RV-POLITIQUE
Les reformes, l'alternance, ce n'est pas pour aujourd'hui
Si le service des impôts n'est pas trop infesté par les faux diplômés comparativement à la douane, il n'est pas tout de même pas évident que dans ce département il n'y a pas des grincements de dents. La race la plus touchée, est ceux qu'on peut appeler les fonctionnaires de IngridAwadé. A quelques encablures près, c'est elle qui choisissait son équipe de travail et son personnel. On parle de plus de 800 agents tantôt dit contractuels, agents d'appui ou toute autre dénomination. C'était une boite où on casait ceux qu'on voulait récompenser pour un certain service rendu. Nous avons même des informations
année où Dame Ingrid a refusé
histoire à la destruction systé-la liste des agents de l'Etat à elle matique de l'hôtel.
bats sur les reformes relèvent des « préoccupations électoralistes immédiates » , dixit le prince. Pour lui, les reformes que réclame l'opposition ne sont qu'un reliquat d'un travail qui est déjà achevé. Cela n'est pas indispensable, on peut faire sans les reformes. Tous les projets de Monsieur le président visent loin et donc il faut lui donner le temps de continuer. C'est ce que Faure semble avoir servi aux Togolais à la veille du 54èmeanniversaire de leur indépendance. Les reformes, les vraies, à la
lecture de Faure, ce sont les réformes économiques, il ne le cache pas : « Pour la première fois depuis des décennies, nous avons enregistré sur trois années consécutives, un taux de croissance économique en hausse constante. Si nous faisons preuve de persévérance et de ténacité, si nous accélérons le rythme des grandes réformes que nous avons engagées, nous serons en mesure de réaliser des succès encore plus éclatants » , balisait-t-il dans un autre discours à l'entrée de 2013.
Paradoxalement, dans le même discours à l'entrée de 2013, il promettait : « Mes chers compatriotes,
Comme chacun le sait déjà, l'année
envoyée par le ministère de la fonction publique après un concours national. Elle estime avoir déjà recruté ses agents. Ce sont tous ces agents, victimes ou coupables qui sont les plus inquiétés aux impôts. Ingrid s'en est allée sans pouvoir les prendre dans son sac à main. Ils risquent d'être victimes des avantages indûment embrassés. Les impôts sous Ingrid c'est un panier fait des agents de toute sorte sans situation claire sans oublier des prestataires de service qui ne sont que des budgétivores. Le temps est venu de faire le ménage et c'est là que se situe la plus grande inquiétude. En tout cas, la douane et les impôts, c'est vraiment une Amazonie sauvage à dompter, à discipliner et il faut des fous pour réussir certaines révolu-
Le Rendez-vous N° 207 du 05 mai 2014
2013, s'annonce comme une grande année électorale. Des élections législatives et des élections locales seront en effet organisées à la fin du premier trimestre. Le suffrage universel devra s'exprimer pour mettre en place une nouvelle législature mais aussi pour insuffler un nouveau dynamisme à la démocratie locale » .
Comme quoi, avec Faure Gnassingbé, le temps presse, les priorités se chevauchent, au gré des contextes, il appartient au commandant de bord de choisir ses
priorités. Celles qu'il a choisies aujourd'hui, ne sont plus celles qu'il a promises hier. Voilà qui plante le décor, les reformes tant réclamées par les Togolais ne sont pas indispensables. Les élections locales, aussi longtemps que leur organisation n'arrange pas le système, elles peuvent attendre. C'est en connaissance de cause que Faure Gnassingbé n'en a pas fait cas quand bien même il disait seulement il y a quelques mois : « Comme chacun le sait déjà, l'année 2013, s'annonce comme une grande année électorale.
Des élections législatives et des élections locales seront en effet organisées à la fin du premier trimestre » .
Voilà un chef qui définit les priorités nationales au gré de ses ambitions et non de celles de sa population. Ses ambitions, c'est comment faire oublier les reformes pour lui donner l'occasion de traverser 2015. Il a promis la lune aux Togolais et il est à quelque pas de la cueillir pour eux. Ils doivent garder patience pour le supporter jouer aux prolongations. Les réformeséconomiques avec l'avènement de l'OTR par exemple, "les grands chantiers" avec les voies de communication, la politique du développement à la base avec la distribution en grande pompes des houes, brouettes et des coupe-coupe aux zones rurales ce n'est pas rien. Même si on est au 21èmesiècle, il n'est pas donné à tous les dirigeants de consentir de tels sacrifices pour les populations. Vive le développement en marche, vive les grandes réformes économiques dans un Togo où les crimes politiques sont une vertu. Voici qui est dit, qui propose mieux ? L'opposition est avertie. Nouroudine
tions, d'où la nécessité d'un bateau ivre. Une jungle ne se discipline pas par les mœurs mais la loi de la jungle, à chaque environnement son remède. Toutefois, l'OTR doit faire un effort pour corriger les nombreux ratés et incohérences dont il souffre. Inutile de rappeler que bien que sensé être déjà fonctionnelle, l'administration de l'office n'a pas encore de personnel d'exécution. La preuve c'est maintenant qu'on dépouille les candidatures pour distinguer le vrai de l'ivraie afin de savoir de quoi se compose le capital humain de la réforme économique. L'improvisation ne milite pas en faveur d'une réforme. Il appartient à Henri Gapéri de donner la preuve contraire à ceux qui estiment qu'il ne pourra opérer aucun miracle.
La Rédaction
Toup QAAH
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Nous sommes au dimanche 4 mai 2014 à Agoè-Zongo à Lomé, les autorités traditionnelles et musulmanes ainsi qu'une foule nombreuse constituée essentiellement de femmes musulmanes étaient au rendez-vous pour l'inauguration du centre féminin dénommé Centre Tazkaar Nisaaï pour l'enseignement, l'éducation et la culture.
D'un coût total de 70000000 fcfa, ce joyau financé par un groupe de femmes saoudiennes par l'entremise de l'Association Al-WIFAQ, ex Al Muntadah, est destiné prioritairement à la communauté féminine musulmane, « car ouvrir un centre éducatif est toujours un acte important pour la vie d'une communauté » , a déclaré Cheick Mohamed Mohamed
Arabe, président de l'Association AI-WIFAQ.
Ce cadre offert à la communauté féminine musulmane vient
Le Nigérian Aliko Dangoté, PDG du plus grand conglomérat industriel de son pays, le Soudanais Mo Ibrahim, fondateur de Celtel, opérateur de téléphonie mobile présent dans une vingtaine de pays, le Marocain Mostafa Terrab, DG de OCP, le plus grand exportateur mondial de phosphate et l'Algérien Issa Rebrab, PDG de Cevitel, généraliste, ils sont nombreux ces africains, de toutes générations confondues, qui positivent leur continent. Ils font parler de leur pays, le Togo se fait désormais représenter par Alberto Olympio. Il quitte son pays à 17 ans, et ambitionne présentement compter sur le banc des champions de l'innovation. Le savoir, il faut le chercher du berceau à la tombe, Alberto l'a cherché aux USA et en Europe. Après cette solide formation, il travaille aux côtés des
http ://fr. wikipedia. org/wiki/Alberto_Olympio
Voici 54 ans, notre Pays, par la voix du Père de la Nation togolaise, Sylvanus Olympio, proclamait son Indépendance.
Un instant historique et solennel qui constitue le socle de l'histoire moderne du Togo.
Un jour de fête pour chacun d'entre nous. Un jour, au cours duquel, nous devons nous recueillir et commémorer la mémoire de nos pères et de nos mères. Nos parents qui, hier, ensemble, se sont battus pour nous permettre aujourd'hui, d'être libres.
Au-delà du devoir de mémoire, nous avons le devoir de préserver cet héritage des agressions du temps et des hommes.
Nos ainés ont consenti d'énormes sacrifices. Ils ont connu la souffrance, la torture, la perte des leurs, parfois même la déception et le découragement. Mais, animés par la force de leur idéal, ils se sont relevés, ils sont restés unis et tendus vers un seul objectif : devenir libre et indépendant.
A nous, leurs enfants, ils nous ont offert cet héritage si précieux : la liberté.
La liberté ne s'achète pas. La liberté ne se vend pas. La
à point nommé. Selon Cheick Mohamed Mohamed Arabe, « depuis plusieurs années, les femmes musulmanes cherchaient un cadre idéal leur permettant de se réunir dans les conditions les meilleures. Elles attendaient un tel cadre non seulement pour apprendre, mais aussi pour se détendre et s'éveil'ler. » Il estime que l'éducation culturelle, artistique et scientifique constitue un enjeu pédagogique permettant d'aboutir à l'épanouissement, au développement de la personnalité et à la fierté de l'apprenant. C'est dans cette optique qu'il a rappelé à l'assistance l'adage selon lequel « éduquer une femme c'est éduquer toute une nation » .
Et comme le gouvernement fait de l'éducation l'une des priorités de son action, le président de Al-WIFAQ a trouvé que faire progresser l'éducation et l'ensei-. gnement, c'est faire avancer le
entreprises de renom. L'expé-mation, grâce à son concept rience, il l'acquiert en France avec le centre national d'étude spatiale avant de monnayer son talent aux USA et en Afrique avec Microsoft, le géant de l'informatique. Depuis trois ans, il vole de ses propres ailes par la création de Axxend Corporation. Il est dans les nouvelles technologies et offre aux entreprises une prestation de classe internationale. Appuyé sur un partenariat professionnel avec Microsoft, Axxend développe un lien technologique avec SAP, le géant mondial des solutions de gestion intégrée. Il ne se limite pas au NTIC, Axxend c'est aussi une entreprise citoyenne. Par la fenêtre de la fondation Axxend, Alberto tend la main aux enfants économiquement défavorisés surtout dans le domaine éducatif et sanitaire. Les étudiants en fin de for-
Alberto OLYMPIO
Promouvoir l'éducation de la femme musulmane
Le Centre Tazkaar Nisaaï inauguré
pays. « D'où notre volonté d'accompagner l'Etat dans ses efforts, de la mise en place des infrastructures scolaires modernes, dynamiques, adaptées à notre époque et ouvertes au monde d'aujourd'hui » , a-t-il conclu. Il a remercié en outre tous ceux qui ont apporté leur concours pour la réussite de ce projet notamment les ouvriers, le gouvernement togolais qui a offert toutes les facilités nécessaires à chaque opportunité pour l'avancement des relations avec les partenaires. Il est à noter également que parmi les acteurs remerciés, se trouve bien évidemment le Royaume de l'Arabie Saoudite.
Avant l'intervention de Cheick Mohamed Mohamed Arabe, il y a eu la lecture du Saint Coran par oustaz Asbat, imam de la mosquée de Zongo. Cette lecture est suivie de la prière d'ouverture dite par Cheick Agoro Zakaria,
Alberto OLYMPIO, à peine les intentions connues, les premières talonnades
Du Hight-Tech à la politique, il n'y a qu'un pas
Axxend University, bénéficient d'une année de formation opéra-
tionnelle. Avec Axxend d'Alberto Olympio, c'est l'homme au centre des préoccupations de l'homme. Pour un tel standing, d'une simple vision sociale à un agenda politique, il n'y a qu'un pas. Ce pas, Alberto vient de le franchir
DISCOURS 27 AVRIL 2014-ALBERTO OLYMPIO
liberté se gagne. La liberté se conquiert.
Cette aspiration profonde qui existe dans chaque être humain et pour laquelle partout dans le monde des femmes et des hommes se sont battus et se battent encore, est un joyau qui se défend au quotidien. Nous, leurs enfants, nous devons, nous voulons, préserver cet héritage. Nous voulons nous aussi, pour nos enfants, pour notre jeunesse : la Liberté.
Liberté de pensée, Liberté de parole, Liberté d'entreprendre, Liberté de choisir son avenir. Sentinelle, que dis-tu de la nuit ?
« La nuit est longue, mais le jour vient » , répond la sentinelle.
Ces parcles historiques et pleines d'espoir qui annonçaient le discours fondateur de notre République, demeurent éternelles.
Au TOGO du 27 avril 2014, je veux dire aux Togolaises et Togolais, rejoignez la garde de nuit pour accueillir ensemble le jour qui vient.
Sur le chemin de garde qui protège notre Pays et notre Peuple, là où chacun d'entre nous est la sentinelle qui veille sur les siens, je veux que chacun sache que son
RV-REPORTAGE
imam de la mosquée centrale de Lomé.
Dans les allocutions des différents intervenants, en l'occurrence le représentant du chef quartier Zongo, le président de l'association togolaise pour l'Appel à l'Islam et l'Education, la présidente de l'Union des associations féminines, le président de l'Union musulmane du Togo, le message est le même : le donateur est remercié pour cette action qui s'inscrit dans la vision d'Allah, et les bénéficiaires sont invitées à en faire bon usage sans oublier un coup de chapeau aux autorités du pays grâce auxquelles le climat sociale se prête aux réalisations de ce genre.
Ce centre est un complexe composé d'un rez-de-chaussée surmonté de deux étages. Au rez-de-chaussée, il y a six (6) boutiques, une grande salle de réunion, le logement de la directrice et les sanitaires. Au premier
avec le Parti des Togolais. La cinquantaine, le voici qui cogne à la porte de l'échiquier politique de sa terre natale. Sa première sortie aurait pu être un concert géant dont nous publions dans la dernière parution un spot. Mais, pourtant accepté au départ, par un coup de théâtre, l'homme n'a pas pu faire sa sortie culturelle. Une sortie médiatique a permis de situer l'opinion par rapport à ce qui a dû se passer. A peine née, le parti est soumis à son baptême de feux, les réalités toutes rebelles du terrain politique togolais. Le jeune entrepreneur-politique et ses hommes en sont parfaitement conscients. C'est alors sportivement qu'ils ont encaissé le coup. Mais un coup isolé est loin d'arrêter le combat pour celui qui a mis toute une génération pour préparer son retour au pays. Au Togo,
Vive le TOGO.
A Lomé, le 27 avril 2014,
Le Rendez-vous N° 207 du 05 mai 2014
Bonne fête de l'Indépendance 2014, Vive la République,
frère ou sa sœur est à quelques mètres de lui. Dans l'obscurité, il ou elle veille aussi. Je veux que chaque sentinelle comprenne qu'il appartient à une chaine de veilleurs qui attendent la lueur du jour qui se lève. Cette solidarité humaine qui nous unit est belle est bien réelle. Elle part du Nord jusqu'au Sud et de L'Est jusqu'à l'Ouest du Togo.
A chaque sentinelle je veux dire : Tu as à coté de toi un frère ou une sœur qui défend les mêmes valeurs que toi, et qui attend dans la nuit que le jour se lève avec cet éclat particulier que lui donne la Liberté.
De Dapaong à Aného, de Kpalimé à Tohoun, comme une solide chaine d'espérance dans la nuit, les voix des sentinelles annoncent la grande nouvelle : LE JOUR VIENT.
GAMESU, GAMESU…il est temps !
entre autres :
avoir les moyens pour étaler un agenda politique c'est une chose, connaître le terrain sur lequel l'on veut opérer en est une autre. C'est alors à se demander à quoi va ressembler la cohabitation avec ceux qui, avant Alberto, faisaient le même combat. Trop tôt pour répondre. Mais en attendant on voit arriver un géant sur la scène politique, de quelle arme dispose-t-il contre une dictature cinquantenaire ? Trop tôt pour donner une réponse, sauf que l'interdiction de son concert prouve que dans certains milieux on redoute un nouveau-né. Voici en intégralité le discours du président du Parti des Togolais à l'occasion du 54ème anniversaire de notre accession à l'indépendance.
étage, l'on dénombre six (6) classes et la direction du centre. Au deuxième étage, on compte six (6) classes et le magasin, le tout alimenté d'eau potable.
Au demeurant, les objectifs de l'Association Al-WIFAQ sont
-la lutte contre la pauvreté ; -l'assistance humanitaire aux populations en difficulté ;
-la promotion de la santé oculaire et autre ;
-la promotion de l'éducation ; -la fourniture des installations ou infrastructures de nature à promouvoir le bien-être social de la population.
Le centre est l'un des nombreux réalisé par Al Wifak, mais le tout prémier dédié aux femmes.
Album photos à la page 8
Reportage réalisé par Pacom Dossey
Alberto Olympio
La Rédaction
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Togo
POUR LENGEGNEMENT LEDUCATION ET LA CULTURE FOONCE PAS PENES SIENATRICES SAOUDIENNES ASSOCIATION ALFAG POUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL ET CULTUREL ANNEE 20142-1433
La Kill S
Du 14 avril au in
Toutes les modalités du concours sur www. ambafrance-tg. org
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Les hommes présents à l'inauguration
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Les femmes bénéficiaires du centre attentives au cérémonial
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Album photos de l'inauguration
concours photo
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RV REPORTAGE
Le centre inauguré
04. 05. 2014
IXSNEXTS
Le Rendez-vous N° 207 du 05 mai 2014
Vue partielle d'une salle
Le Directeur de Al-Wifak prononçant son discours
Coupure symbolique du ruban
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JA FOT
Fait partie de Le Rendez-Vous #207