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Le Rendez-Vous #213
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Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #213
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 1 août 2014
- numéro
- 213
- nombre de pages
- 8
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001478
- extracted text
-
Le
Problème des tecks à Tchaoudjo
A qui profite le flou dans l'exploitation des tecks à Diborèda et Kpalada ?
Ramadan 2014 au stade de Kéqué
La prière de l'Aïd toujours éprouvée par la sécurité présidentielle
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 213 du 01/08/2014 Prix 250 FCFA
Rendez-V
OTR
Remise symbolique de dons par le DG Kékéou de Baraka-City à Bafilo
2015, le forcing de trop
Faure Gnassingbé entre le bon sens, les textes et le contexte
Le Comité Exécutif de l'Alliance » s'insurge contre les déclarations de OURNA GNANTA
Le redéploiement alimente toujours la polémique
L'ONG Baraka City reste fidèle à ses programmes du Ramadan
IMAM BAH
2
Alari Osmorou-yala
Abdoulaye BONFO
AZZA RAHMAN
HAMZA TOURE
AZIA MUNI
TCHE&H ZATO
ADAM AMIDOU
Science utile
TCHATABA Louikaleni
TRAORE MASHOLDOU
KARA KALAMDA ANASS
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3 pasi an Lome » du 12 au 1× Segmembre 2014/ Retour à Lomé du 14 us to Gember 2014
Pelerinage à la Mecque
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Le journal "Le Rendez-Vous"
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LE-MOCILAMAD
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Un des serviteurs
de Dieu, élève coranique de son état en classe de troisième, mémorisateur de la sainte écriture, fait face à une épreuve de sa vie. Il sollicite votre appui pour y faire face. Il souffre
d'une malformation génitale qui nécessite une intervention chirurgicale pointue. Limitée par les moyens, sa famille sollicite toute personne morale ou physique afin d'un appui financier ou d'une prise en charge totale ou partielle de l'intervention. Pour tout besoin contacter le Dr Abdou Salam au 90-24-56-33.
Que le Créateur des cieux et de la terre vous aide à aider ses serviteurs.
Le Rendez-vous N° 213 du 01 août 2014
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S'il est vrai que la politique dans son sens primaire est l'art de se donner les voies et moyens pour conquérir et gérer un pouvoir, il reste aussi vrai que la gestion d'un pouvoir quelle qu'elle soit oblige les acteurs à des choix sans équivoque. C'est ainsi que, quand il finit de conquérir un pouvoir, tout homme ou formation politique doit clairement choisir entre les différentes formes de gouvernance : la démocratie, la dictature, la monarchie, voilà entre autres les différentes formes de gestion d'une société humaine. La vie, surtout quand elle se veut politique, est un choix. Les monarchies du golfe, par exemple, sont des Royaumes et elles sont acceptées comme tels par leurs populations. Le père meurt, le fils lui succède. Cette forme de gouvernance est encore à la mode en Angleterre, une des puissances qui sont une référence européennes et mondiales. Chaque forme de gouvernance a ses hauts et ses bas. Mais on ne peut pas gérer un pays avec deux régimes politiques à la fois, on ne peut donc pas être en même temps une démocratie et une monarchie. Chaque régime a ses principes sacro saints. C'est ainsi qu'en toute connaissance de cause, ceux qui ont fait souffler le vent de l'Est sur l'Afrique ont pu convaincre les dictateurs africains des limites de la dictature au profit de la démocratie qui finira par s'imposer à beaucoup de pays dès les années 90. Entre autres dictateurs, feu Eyadema a accepté la démocratie pour son pays. Il s'y est aligné et c'est en ce sens que la gouvernance à vie devait rentrer dans l'histoire. Iya désormais des parlements, les institutions démocratiques et surtout, sur fond de limitation de mandat, le jeu électorale est né pour départager ceux qui aspirent à gouverner un pays. Aucune démocratie au monde ne fonctionne donc sans limitation de mandat. Tout comme la succession de père en fils est le premier principe d'une monarchie, la gouvernance alternée d'un pays est celui d'une démocratie. Si d'un côté il n'est pas possible d'en vouloir à un monarque, reconnu comme tel, de s'éterniser au pouvoir, de l'autre côté, on ne peut pas tolérer un démocrate, qui se veut tel, à s'éterniser au pouvoir, sous quelque argument que ce soit. Soit on est une monarchie et la monarchie a ses instruments, soit on est une démocratie qui a elle aussi les siens pour policer la cité. Le Togo a donc, en toute liberté, opté pour la démocratie, mais il fonctionne au gré des circonstances tantôt avec les instruments de la monarchie tantôt avec ceux de la démocratie. Le régime démocratique au Togo, puisque le pays lui-même est atypique, est atypique démocratie avec des élections démocratiquement frauduleuses grâce aux outils tail-
2015, le forcing de trop
sens.
lés sur mesure, un parlement, une justice indépendamment inféodée, une gestion démocratique des affaires publiques avec le pouvoir des collectivités locales concentré aux mains d'un pouvoir centralisé et surtout une démocratie avec une présidence à vie.
Oui, le Togo ne finira pas de surprendre ; sans quoi il ne sera pas une des rares démocraties au monde à continuer par être régenté par des dirigeants avec des mandats illimités. Et pourtant, c'est ce qui se passe sous nos cieux. La démocratie est la bienvenue, on l'aime bien, mais sans ses élections locales, limitations des mandats et scrutins transparents. C'est volets peuvent attendre un peu. Si vous osez taxer Faure Gnassingbé de dictateur, il sera ulcérer de vous écouter, et pourtant il vit de la dictature sur l'autel de la démocratie. Si monsieur le président a un penchant viscéral pour la monarchie, c'est un droit pour lui d'organiser une consultation populaire pour voir si
les Togolais préfèrent vivre dans une monarchie tout comme leur chef. Pour le moment, l'opinion a accueilli la démocratie et les Togolaises, jusqu'à nouvel ordre, s'en tiennent à cela. Voilà pourquoi la volonté de Faure Gnassingbé de rester président à vie contre les principes élémentaires d'une démocratie choque le bon
Les textes
Les textes, ils ont toujours été taillés sur mesure pour alimenter une monarchie sous la coupe de la démocratie. Allant de la constitution aux différents engagements, les textes politiques au Togo ne valent plus que par leur nom. Ce sont des instruments manipulables à merci au gré des intérêts des dirigeants. Du texte fondamental aux 22 engagements pour aboutir à l'APG, les faits parlent d'eux-mêmes. Depuis 1992, la Constitution togolaise a prescrit la tenue des locales avant les législatives et la présidentielle. Mais cette constitution va souffrir d'un tripatouillage qui va finalement accoucher d'une autre constitution en 2006, une constitution aux ordres qui ouvre tous les boulevards à une présidence à vie. D'un accord à l'autre, les réflexes sont restés les mêmes. Accord Cadre de Lomé (ACL) signé à Lomé en 1999, les 22 engagements signés à Bruxelles le 14 avril 2004 dont jusqu'ici seuls une dizaine de dispositions ont connu un début d'exécution. L'Accord poli-
RV POLITIQUE
Faure Gnassingbé entre le bon sens, les textes et le contexte
tique Global (APG) signé le 20 août 2006 à Lomé. Cet accord se résumait essentiellement aux réformes institutionnelles et constitutionnelles. Seuls ses volets secondaires sont présentement exécutés, les reformes sont restées un reliquat difficile à liquider. La démocratie à la base, elle aussi peut attendre. Le régime a démontré jusqu'à quel point il peut faire violence aux textes pour se maintenir. Cela a tou-
jours été ainsi, du père au fils et le régime s'est toujours doté de moyens de sa politique. Seulement, les contextes ne semblent pas forcément les mêmes.
Le contexte
S'il est vrai que les textes sont des outils manipulables par un régime qui a la phobie de l'alternance, il est aussi vrai que les contextes se suivent mais ne se ressemblent pas. L'ambiance qui a concouru à permettre à Faure Gnassingbé de ramasser, dans le sang, le pouvoir abandonné par un père sans dauphin désigné, n'est plus forcément le même. Le contexte a changé. A l'avènement de Faure, s'il est vrai que les Togolais ont été estomaqués par une succession de père en fils, il n'est pas moins vrai que son avènement était excusable par le fait qu'il n'est toujours pas facile de remplacer une dictature quarantenaire. Ainsi, faut-il le souligner, le long règne du père s'explique par le fait que celui-ci a pu faire comprendre à une armée régionalisée que sa survie dépend de celle du régime en place. Il a fait comprendre de même à certaines régions du pays qu'elles seront les laissées pour compte d'un changement de main à la tête du pays, malgré la même misère ambiante. Il a pu monter des ethnies contre d'autres. Au rang de nombreuses autorités politico-militaires, il a pu fabriquer des dinosaures, des inconditionnels qui avaient tous les avantages à porter de main. A
ceux-là également, il a fait comprendre que leur sort est intrinsèquement lié à celui du régime en place. Après un coup de foudre sur la tête, les Togolais et observateurs qui savent décrypter la politique, se sont rendus compte qu'il fallait un oiseau rare pour remplacer un dirigeant qui, en trente-huit ans, a tout façonné à son image. Les biens publics gérés avec largesse à tour de bras pour satisfaire tous ce qui,
en interne ou en externe, peut menacer la survie du régime, une armée tintée non pas du patriotisme mais d'un fort relent ethnique et toute acquise au pouvoir, une armée où il y a chef dans chef selon que vous soyez proche
ou non de la principauté, une adminisprostration où tout partait et revenait à une classe de Togolais, une machine politique monocolore solidement liée par les échanges de biens et services. Peut-être tout Togolais qui prenait le pouvoir après Eyadema se retrouverait en face d'un abîme à combler sur
le plan social et infrastructurel, un tissu social à colmater, un pouvoir à retirer des mains des gardiens de la République et un sens de la République à inculquer à certaines mentalités. Le régime a instauré des habitudes avec ses dinosaures. Il fallait les remplacer mais ils ne peuvent être combattus que de l'intérieur, il fallait un fils de la maison. En cela, Faure Gnassingbé n'était pas accepté mais toléré car le bon sens, c'est une chose, la réalité en est une autre. Mais dix ans après, de quelles excuses le diplômé des universités américaines est-il armée pour défier la volonté populaire ?
Faure Gnassingbé foisonne d'arguments : Lomé est en chantier, bravo ! Le pays s'infrastructure, excellent ! Le Togo revient de loin et récupère ses lettres de noblesse, tout ça c'est bon. Mais à quel prix et après les morts de 2005 que reste-t-il de la paix des braves entre un régime qui n'a que trop duré et son peuple ? Des infrastructures faites par des entreprises maisons soit à crédit ou sur financement des bailleurs de fonds souvent insatisfaits, des crimes économiques impunis qui frustrent un Togolais lambda qui doit serrer la ceinture, un prince au pouvoir qui ne peut plus s'offrir une nuit tranquille au village natal, des armes qui disparaissent des garnisons, faiseurs de rois et prince héritier qui broient le noir en détention, réformes économiques qui renversent les habitudes sur fond de la disparition d'une caste de privilé-
Le Rendez-vous N° 213 du 01 août 2014
giés. Combien de temps resterail caché alors ? Mais le prince, en bon héritier imprégné des bonnes habitudes de la maison s'y accroche, peu importe si aujourd'hui et hier ne se ressemblent pas. Il fonce tout droit, l'opposition et la communauté internationale appelant au bon sens mais cela n'arrive pas à avoir raison de l'instinct de conservation du "führer". « A 49 ans, que voulez-vous que Faure devienne s'il laisse le pouvoir » , aurait-on pesté dans certains milieux diplomatiques ? Que sont donc devenus ceux qui n'ont jamais gouté au pouvoir ? 2015, il le veut, adviennent que pourra. L'opposition se braque, « trop c'est trop » . Les éléphants se battent au risque et péril des arbrisseaux qui seront forcément piétinés. Les arbrisseaux c'est vous et moi, ce sont les 7 millions de Togolais dont une partie a déjà accompagné Eyadema de l'autre côté pour permettre à Faure de régner. Combien partiront encore avec un 2015 en accouchement difficile ? Face à une inébranlable volonté de traverser les vagues de 2015, les Togolais se retrouvent pris dans un bateau ivre. On navigue à vue, tout est panique à bord. Entre précipitation et vitesse, le prince manipule le gouvernail au gré du vent et des
vagues. Au creux des vagues, entre vôte précipité et relecture des lois, lui-même ne sait pas trop où il va, encore faut-il qu'il sache retourner au bercai. II attendre un fils qui sortira forcement d'une délivrance difficile. Peu importe si en travaille, la jeune démocratie togolaise doit marcher sur les autres enfants pour déposer le nouveau né aux mains d'un prince né pour diriger.
Le oui non du monde diplomatique
Certes, en face d'une côte d'Ivoire incertaine, un Bénin méconnaissable, un Burkina Faso en ébullition sans oublier l'anarchie grimpante au Nigéria, le Togo n'est pas d'un grand intérêt pour la communauté internationale, mais il reste un carrefour géopolitique de taille. Jusqu'où alors les diplomates vont regarder le bateau ivre de Faure Gnassingbé défier les vagues au risque d'une crise socio-politique sans précédent. Si la France se fait de plus en plus hostile à un 2015 "aux couleurs faures" au point de perdre ses avantages que les USA mettent en garde dans d'autres pays en envoyant indirectement des feux de détresse au Togo, d'autres puissances se font prier. Elles préfèrent un calme précaire. Mais jusqu'où peuvent-elles tenir quand les dirigeants poussent tous les jours le bouchon d'un contenant assez trop fermenté ?
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Abi-Alfa
Les Villages de Diborèda et de Kpalada, à 25 Km de Sokodé en allant vers Ogouloudè traversent, depuis un temps, une série de coupes de tecks qui ne dit pas son nom. Dans ces localités, tout comme dans beaucoup d'autres d'ailleurs principalement dans la région centrale, des tecks ont été planté par les populations aux temps coloniaux. Ceci a été fait soit en travaux forcés, soit en travaux rémunérés sous la direction du colon ou encore sur initiative propre des populations avec l'encouragement du colon qui y supervisait. Ces différents champs de tecks ont fini par être baptisés tecks allemands. Le statut de ces tecks a toujours été un sujet polémique. Pour les uns, c'est une propriété des populations locales, pour les autres c'est un bien public. Au finish, les plantations reconnues comme du domaine public sont répertoriées et archivées aux services compétents. Pour celles considérées comme des biens publics, après exploitation, 15 % des recettes reviennent aux populations locales. C'est ainsi que les populations de Kpalada ont assisté, malgré elles, à la coupe de leurs tecks comme appartenant au domaine public, mais celles de Diborèda ont conservé les leurs jusqu'à un passé récent. A un moment donné, les villageois, dans la recherche de sous pour achever les travaux d'une mosquée, ont voulu exploiter une partie de ces tecks dit allemands. Mais ils ont été accusés de n'en avoir pas le droit. Plus de quatre personnes seront gardées en détention à ce titre avant d'être libérées une semaine plus tard après versement d'une amende de 200. 000 FCA. Après cet épisode, les vieux du village ont tenté vainement d'obtenir un permis d'exploitation. En fin 2013, une équipe d'acheteurs est venue pour négocier ces tecks et les vieux s'y sont opposés. Mais par après il sera demandé au chef de la localité de Diborèda d'apposer sa signature au bas d'un document qui autorisait l'exploitation de ce champ. Contre l'avis du chef qui a refusé sa signature, les arbres finiront par être abattus. De sources bien informées, le préfet de Tchaoudjo a fait savoir aux villageois que ce sont des tecks de l'Etat et que leur part de l'argent leur sera gardé en banque pour les besoins éventuels de la communauté. Ce dernier a soutenu que dans de pareilles circonstances, les chefs et leurs entourages ne s'entendent pas dans la gestion de la part de l'argent qui leur revient après
Hebdomadaire Togolais d'Informations
et d'Analyses
Récépissé N° 0160/18/06801/HAAC
Rendez-Vou
Problème des tecks à Tchaoudio
exploitation. Alors ils vont leur garder les sous à la banque. Si d'aventure le village est dans un besoin, il en fera usage. Ceci est normal, mais paradoxale que cela puisse paraître, personne, d'après nos sources, ne connait ni la banque en question et moins encore le numéro de compte, ni les détenteurs de la signature.
S'il est établi que les tecks appartiennent à l'Etat et que c'est seulement 15 % qui reviennent aux populations locales, il n'y a pas de problème même s'il faut reconnaître que 15 % est trop bas pour des populations qui ont gardé pendant des générations des plantations qui occupaient des terres qui auraient pu les servir. Il faut dire qu'il y a une portion qui appartient aux populations de Kpalada et de Diboredà, la coupe de cette portion a rempli 4 titans, celle appartenant seulement à ceux de Diborèda a rempli 6 titans. La particularité pour ces tecks qu'on attribue à l'Etat, ici, est qu'on demande au chef d'apposer sa signature pour permettre la coupe.
Primo, nos recoupements ont permis de savoir que ces tecks n'ont jamais été des tecks allemands, mais une plantation de la populations aux temps allemands et un vieux témoin qui a eu à y travailler nous a fait savoir qu'un colon a fouetté un villageois pendant les travaux et l'autre colon de lui demander de le laisser, s'ils ne veulent pas travailler c'est leur bien future et que ça appartient à leur communauté.
Secondo, nous avons pu découvrir que ces plantations ne sont pas sur la liste des plantations allemandes qui sont rentrées dans le domaine public et répertorié puis reconnues comme telle par l'Etat. Ce que nous disons peut se vérifier aux services compétents. Le ministère de l'environnement est une source plausible.
Enfin, après l'arrestation et la libération de certains des leurs, les populations de Diborèda ont entrepris des démarches pour obtenir des papiers qui leur permettent d'exploiter leur bien. Mais c'est à ce moment précis que les démarches contraires ont été entamées par ceux qui sont derrière l'actuelle coupe qui ne disent pas son nom. D'après nos informations, ce qui se passe dans ces localités est même une cuisine interne et le ministère compétent n'en est même pas informé. Si ces tecks sont vraiment aux villageois, qu'on leur laisse leur bien, sans quoi nous en sommes informés et nous donnerons toutes les
Directeur de Publication : Abi-Alfa Izotou
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Imprimerie : la Colombe Tirage : 2000 exemplaires
RV-SOCIETE
A qui profite le flou dans l'exploitation des tecks à Diborèda et à Kpalada ?
informations contre les exploitants frauduleux au risque de laisser tomber des têtes. Les populations en sont très remontées et cette situation peut dégénérer après les morts consécutifs aux conflits fonciers dans les contrés voisines il y a quelques mois.
Le préfet de Tchaoudjo contacté, a fait comprendre à notre rédaction que, certainement, les villageois manquaient d'information. A la lecture de ce dernier, ce qui se fait est que les villageois mettent sur pied un comité qui sera responsabilisé par rapport à ce qu'il a appelé « < ristourne de la coupe des tecks » dans leur ressort territorial. Ainsi, pour les réalisations communautaires, ces fonds qui sont souvent de 15 %, selon le Préfet et le directeur régional des ressources forestières, de la somme versée par l'exploitant, seront utilisés. Mais selon le Préfet, de la coupe au versement de l'argent pour aboutir au versement de la ristourne aux villageois, il y a un temps qui doit passer. Et selon ceux dont nous avons été témoins dans certains milieux, même si ce comité venait à être mis en place, il faudrait qu'il soit prêt pour réaliser un projet communautaire avant que
Lentement mais sûrement, le Parti des Togolais (PT) s'installe. Alberto Olympio et les siens sont à l'orée de leur congrès. La rencontre tournera au tour des propositions et réflexions pour un Togo émergent. Mais déjà le vendredi 1er Août au Grand Rex de 9h à 17h, seront lancées les activités avec la cérémonie d'ouverture et communications diverses sur l'économie, les droits de l'homme et la démocratie. Les travaux en commission seront suivis par la mise en place des organes du parti. Le Samedi 2 Août de 16H à 20H au stade de Kégué, sera la cérémonie de clôture du congrès suivie de la réjouissance, populaire. Le naissant parti marque ses pions. Le jeune entrepreneur Alberto Olympio et son équipe ne semblent pas être impressionnés par un quelconque retard sur le terrain. Le parti compte apporter sa pierre au changement dans notre pays. A peine née, la formation s'installe et veut bien se donner une organisation pour se faire entendre sur le terrain. Nous vous reprenons cet écrit publié par le confrère liberté qui a suivi une des sorties de la formation politique.
« Porté sur les fonts baptismaux il y a peu, le Parti des Togolais ne perd pas visiblement de temps. La formation dispose désormais d'un bureau fédéral à Adakpamé, un quartier sis dans la banlieue Est de Lomé. La cérémonie d'installation du bureau a eu lieu ce mardi 10 juin, sur la place communément appelée terrain de Togbui Maglo. Et c'était sous la conduite du président national du parti, Alberto Olympio, et devant les populations riveraines mobilisées. « Gamesu ! » , « Il est temps ! » . C'est
l'argent ne soit débloqué. C'est donc d'après ceux qui gèrent cette exploitation, une question d'information. Mais qui doit informer les villageois ? Tout porte à croire que les villageois doivent plutôt mettre sur pied le comité de gestion en question qui doit ouvrir un compte bancaire et aussi entreprendre un projet communautaire pour attendre cet argent. Les populations savent dorénavant quoi faire. C'est bien dit, mais à qui appartiennent les plantations ? En attendant une réponse, le directeur de l'ODEF, le préfet, le directeur régional des ressources forestières, le président de la délégation spéciale et les élus de la préfecture de Tchaoudjo doivent jouer à la transparence. De Kpalada à Diborèda, à qui appartiennent ces tecks ?
La tension est d'autant visible dans ces villages que, ces tecks dits « allemands » > ne sont même pas les seuls qui inquiètent les populations. A côté de ce vieux teckerais emporté en grandes grumes dans 10 titans, il y a une autre génération de tecks, plus jeunes. S'ils n'ont pas pu obtenir les papiers pour les tecks dits allemands, celle qui est en coupe présentement est plantée après
Le Parti des Togolais en congrès ce week-end
sous ces slogans que le président du Parti des Togolais, Alberto Olympio, présenté par le porte-parole des populations comme celui qui « va construire Adakpamé et le Togo » , a été accueilli à son arrivée. Et le choix de ce quartier pour installer le tout premier bureau fédéral du parti est assez osé et symbolique. Il s'agit d'une localité présentée comme un enfer en miniature, fuie par les gouvernants à cause des inondations et où les populations semblent abandonnées à leur triste sort. Une réalité qui expliquait l'euphorie des habitants qui voient en Alberto Olympio un sauveur (sic).
Après les interventions d'usage et les prestations de circonstance, le bureau fédéral a été installé aux cris de « Parti des Togolais, toujours en avant, jamais en arrière ! » . Il s'agit d'une équipe de treize (13) membres, conduite par Basile Quashie. Ce dernier, dans son allocution, a assuré les responsables du parti de leur détermination à répandre aux idéaux dudit parti et de des l'engagement populations d'Adakpamé aux côtés d'Alberto Olympio.
Alberto Olympio : « Il est temps pour moi de vous servir » >
Alberto Olympio était la star ce mardi. Et pour cause. C'est l'une de ses toutes premières sorties publiques depuis l'annonce de la création de son parti, et les populations d'Adakpamé se sont senties honorées par sa présence personnelle. L'intéressé en a rajouté à leur euphorie et à leur espoir par ses propos et promesses.
Loin de peindre en noir ce qui a été fait par ses prédécesseurs dans la lutte pour l'instauration de la démocratie au Togo, Alberto Olympio
Le Rendez-vous N° 213 du 01 août 2014
les allemands sur l'initiative des villageois eux-mêmes. Ceux-ci disent disposer de tous les papiers nécessaires. La coupe de ces derniers tecks est en cours sans les populations. Celles-ci s'y sont opposées vainement et la coupe a présentement cours, information qui nous a été confirmée par des autorités forestières de la préfecture de Tchaoudjo.
Aussi bien pour la première que pour la seconde coupe, les villageois disent ne pas connaître le montant de la somme à verser par l'exploitant. Jusqu'ici, l'argent de la première coupe qui a été achetée par une femme qui se trouve être une fille à feu Eyadema, donc sœur de Faure Gnassingbé, sous le couvert de certaines autorités de Tchaoudjo, n'est vu d'aucun habitant. Que cachent alors ces pratiques qui laissent les populations dans une ignorance totale de leurs droits ? A qui profite ce flou qui laisse les populations dans un désarroi total ? Que disent les élus de la préfecture ? Ce n'est que le début et nous y reviendrons largement.
s'est plutôt présenté comme venu « continuer le combat que [les] ainés ont commencé » , apporter sa touche à l'avènement de ce Togo paisible et prospère tant rêvé. Ainsi, il a tenu à « < rendre hommage à tous les femmes et les hommes qui ont lutté et qui luttent encore pour un avenir meilleur pour notre pays » et remercier « les leaders politiques qui ont fait courageusement leurs devoirs, en guidant le peuple dans cette lutte » . Une humilité rarement rencontrée chez les néo-opposants de la diaspora qui débarquent souvent en Zorro.
Bien plus, Alberto Olympio conçoit son retour au pays comme une promesse faite à son père de « revenir servir [son] pays » et son entrée en politique est conçue comme une obligation morale de mettre sa réussite et ses compétences au service de ses frères et sœurs dont il est resté longtemps éloigné durant sa carrière prospère. « J'ai eu l'opportunité d'avoir une certaine réussite dans ma vie (…) J'ai acquis de la compétence et de l'expérience. Mais cette réussite ne sera pas complète si je ne la partage pas avec vous » , a-t-il déclaré.
Et des ambitions pour le Togo, il en a. « Il est temps de soutenir le développement des nouvelles technologies et l'économie numérique, de garantir l'indépendance de la justice, que la liberté de la presse soit pleinement effective » ; « Il est temps de renforcer nos institutions, de redonner espoir à la jeunesse, de rallumer les étoiles dans les yeux de nos enfants, de faire de nos rêves une réalité » , « Il est temps pour moi de vous servir » , « Il est temps… » , a-t-il déclamé » Dosseh
Banzam
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La prière marquant la fin du mois sacré de Ramadan s'est encore déroulée avec ses à-côtés. Il vous souvient qu'il y a quelques années, alors que la prière se célébrait encore sur l'aire du lycée de Tokoin, nous titrions « Faure Gnassingbé, un invité encombrant à la prière de Ramadan » . Ce titre était consécutif aux mesures draconiennes prises pour la sécurité présidentielle au point d'empêcher les fidèles de faire cette prière très recommandée. Même les fidèles qui sont excusés à la mosquée pour telles ou telles raisons y sont conviés. Ce n'est pas un rendezvous pris par les musulmans pour exposer leur accoutrement moins encore pour tendre un guet-à-peins à quelque homme politique que ce soit. C'est une rencontre sacrosainte, aucun fidèle n'est exclu. Mais au Togo, il arrive, fréquemment d'ailleurs, que pour des raisons de sécurité présidentielle, des fidèles ratent ce rendez-vous cultuel. Cette année encore, des fidèles se sont pleins.
Le majordome de Dahuku Péré déclarait le 12 Juillet 2014 que lui, Ourna Gnanta et tous les membres de l'Alliance rejoignent leur président pour porter désormais les couleurs de l'UNIR. Cette sortie médiatique a suscité beaucoup d'interrogations. Le Comité Exécutif de « l'Alliance » >, après une réunion sous la direction de son deuxième vice-président, sort enfin un communiqué pour désavouer la sortie de
Ramadan 2014 au stade de Kéqué
Alors que la police l'empêchait d'accéder au lieu du culte, un fidèle vocifère « si nous voulons tuer Faure Gnassingbé c'est dans un lieu de prière que nous allons l'amener ? » . L'homme a dû faire assez de bruit pour y avoir accès. Il y a des moments où les forces de l'ordre imposent des fouilles même aux femmes qui se plaignent de fouilles qui ressemblent à des attouchements. Depuis que le Président a commencé par assister aux prières des deux fête musulmanes, pendant le temps que dure sa présence sur les lieux, certains accès au quartier sont interdits au public. Il faut contourner avec tout ce que cela impose comme disconvenues. On se demande si le Président a finalement peur de son peuple. Pourtant, l'homme dans ses allures à l'intention de ressembler à un Président de la masse, qui touche aux réalités de très près comme un Rawlings ou un Obama. Il faut que ce soit clair dans un communiqué en bonne et dû forme si l'on vient à
celui que le parti désigne comme un simple militant majordome au service du Président. Pour ce comité, les déclarations de M. Ourna Gnanta qui prétend parler au nom de l'Alliance, alors qu'il n'est rien dans la nomenclature politique, n'engage que lui-même. Evidement, il se révèle que M. Ourna Gnanta n'est qu'un militant, mais jamais un membre du bureau politique si ce n'est un ami personnel qui tient
La prière de l'Aïd toujours éprouvée par la sécurité présidentielle
Communique de l'Alliance Démocratique pour la Patrie dite « L'ALLIANCE »
RV ACTUALITE
Kégué pour un culte musulman, il n'y a pas de raison qu'on y empêche l'accès à un retardataire. Car, aussi bien dans la mosquée du prophète à Médine que dans la mosquée qui abrite la Ka'ba à la Mecque, les accès sont ouverts aux fidèles avant, pendant et après le culte, quelque soient les chefs d'Etat qui y sont. Il n'est pas rare que plusieurs chefs d'Etat de pays musulmans se retrouvent en culte en Arabie Saoudite. C'est alors à se demander de quoi s'inspirent ces prières à guichets fermés au stade de Kégué. Les lieux de culte, il y en a partout dans la capitale, mais ce lieu reste le plus emblématique, le plus important en termes de mobilisation. Alors, il faut un communiquée définissant clairement les conditions de prières dans ce cadre devenu particulier. De là, les règles des jeux sont connues et celui qui s'y rend ne viendra pas se plaindre. Même si chacun prie normalement au lieu le plus proche de sa résidence, les riverains qui ne
Le Comité Exécutif de « l'Alliance » s'insurge contre les déclarations de OURNA GNANTA
Le Comité Exécutif de L'ALLIANCE porte à la connaissance de ses militantes, militants, sympathisantes et sympathisants que cette déclaration maladroite et personnelle est un acte hérétique et tendancieux qui n'engage que lui seul.
En effet, en aucun moment, il n'y a eu de réunion, ni ordinaire, ni extraordinaire, des instances de L'ALLIANCE pour débattre de quelque nouvelle ligne politique que ce soit, contrairement à ce que laisse entendre ce militant majordome. Selon les textes du Parti, une décision politique de cette gravité aurait dû se prendre après une convocation du Comité Politique. Or, jamais, cela n'a été le cas.
Le Comité Exécutif toujours attaché aux idéaux de son Parti, invite ses militantes, militants, sympathisantes et sympathisants à rester sereins et à ne pas se laisser distraire par des déclarations de ce militant majordome qui en fait un fonds de commerce, car la ligne politique de L'ALLIANCE reste et demeure, nous disons bien* RESTE et DEMEURE * ce qu'elle est.
Le Comité Exécutif de L'ALLIANCE, réuni au siège du Parti le 20 Juillet 2014 dans le cadre de ses activités habituelles et sous la direction de son 2ème Vice-président, après avoir épuisé les principaux points inscrits à l'ordre du jour, s'est penché dans les divers entre autres, sur la déclaration, en date du 12 Juillet 2014, du militant majordome au service du Président de L'ALLIANCE, qui a prétendu parler au nom de L'ALLIANCE.
Pour le Comité Exécutif,
Le Secrétaire Général
AGBODJAN-PRINCE Séwa Dométo Edem
le sac au président au point de s'autoriser les adhésions des autres membres. Décidément, on voyait venir ce jeune homme depuis longtemps, mais la vie c'est un choix. S'il décide de plier bagage pour UNIR afin de polir sa veste, qu'il le fasse seul. Logiquement, s'il y a quelqu'un qui pouvait s'autoriser un changement de veste avec ses militants et sympathisants, ça ne pouvait être que Péré. Si celui-ci
supporteraient pas les mesures particulières au tour d'une prière biennale ont le choix de regarder ailleurs. Nous croyions que ces à-côtés qui frustrent les musulmans sont déjà du passé. Et puisque chassez le naturel, il revient toujours aux galops, les manoeuvres contre nature persistent. Si Faure a peur des musulmans jusqu'à la mosquée, ceux-ci lui disent que leur religion est « < salam » > qui veut dire paix. Mais s'il voit Boko Haram partout, même au stade de Kégué, il ne vaut pas la peine de prendre des risques. Les musulmans du Togo préfèrent cette paix, si précaire soit-elle. Si quelqu'un vous invite et que vous ne lui faites pas confiance, vous vous inclinez, ce n'est que bon sens, Monsieur le Président. Les musulmans ne disent pas qu'ils n'ont pas besoin de lui sur le lieu de culte, mais avec ou sans lui, ils peuvent prier. Sur les autres lieux où il ne s'est pas rendu, la preuve en est que les fidèles ont aussi prié. La polémique persiste et le ministre de
Le Rendez-vous N° 213 du 01 août 2014
ne l'a pas fait, au nom de quoi son majordome le ferait-il ? A moins que le nouveau militant d'UNIR prouve le contraire, il est passible de poursuite non pas pour un abus d'autorité parce qu'il n'en a pas une, mais un abus de confiance.
la sécurité doit prendre ses responsabilités pour éviter de tels désagréments que nous croyons déjà révolus. Si c'est lui qui donne des instructions « fermes » , qu'il revoie alors sa touche. Au cas contraire, si ce sont ses zélés qui extrapolent, qu'il prenne le courage de les décourager. Pour les uns, on n'a pas besoin de Faure Gnassingbé sur les lieux de culte musulman, pour les autres, sa présence est très importante et même capitale, c'est selon le côté où on se trouve. Ce qui est sûr est que c'est le Président de tous les Togolais et la communauté musulmane c'est aussi un ensemble de tendances. Mais comment faire pour que la présence de cet invité n'entave pas la prière pour des récupérations politiciennes et ne frustre pas les fidèles par des mesures de sécurité hors norme. D'ici la Tabaski prochaine, le ministre de la sécurité, lui-même musulman pratiquant, tentera une solution.
Lisez plutôt le communiqué
La Rédaction
OTR
ments.
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D'une part la douane
Ce que Gapéri et ses hommes doivent savoir est que même si leur réforme partage l'or du monde, elle ne rencontrera pas l'adhésion d'une race de douaniers. On parle des agents dont le salaire va être revu en hausse, au triple, c'est une bonne chose. Mais au même moment, il y a des douaniers qui n'ont que 300. 000 CFA de mensualité mais qui rentrent chaque jour à la maison avec des millions. Quel salaire ou poste le Rwando-canadien compte-t-il leur réserver pour qu'ils l'applaudissent ? A cela vient s'ajouter cette difficile pour ne pas dire impossible déclaration des biens qui s'impose. Des gens se sont déjà fait des maisons à tour de bras dans les meilleurs coins du pays. Ayant de grands moyens, ils ont investi pour obtenir des titres fonciers, donc tout est enregistré par les services étatiques comme leur propriété. Aujourd'hui, on leur demande de déclarer leur bien. Ils ne savent pas quoi faire. Alors Gapéri rencontrera toujours cailloux sur son passage à moins qu'il s'arme de marteau. Le marteau de l'OTR est de mettre tout le monde au
même niveau d'information et de ne pas jouer au « deux poids deux mesures » . Le combat contre la corruption commence là-bas. Et c'est en cela que les douaniers ont pleinement raison de demander par exemple à Ayassor de déclarer d'abord ses biens. Quand des douaniers se sont réunis tout récemment en AG, il a été question d'environ 95 agents laissés sur les carreaux. Mais d'après nos informations, ce sont des agents qui sont à trois ans et moins de leur retraite. L'OTR estime que la réforme va former ses instruments de travail. Le ca-
300
Quelques semaines, après les commissaires généraux, directeurs de division et chefs service, « la liste des derniers agents à redéployer est connue. Sur environ 2200 agents précédemment, 977 sont retenus dont 658 aux impôts, 264 à la douane et 55 aux services généraux. La particularité aux impôts est que la plupart des agents soit plus de 800 travaillaient comme des contractuels. Nous vous annoncions dans la dernière parution, une probable liste additive spécialement pour puiser parmi les contractuels des impôts. Il fallait être précédemment soit un agent de la douane ou des impôts pour avoir droit à une étude de dossier. A la douane, il faut au moins le BEPC, une formation militaire et être à plus de trois ans de la retraite pour être retenu. Aux impôts, il faut avoir au moins le BAC II et être à plus de trois ans de la retraite. Les agents avec des diplômes supérieurs ont été retenus selon que leur formation soit adéquate ou non avec les besoins de la structure. Ce redéploiement n'est pas sans faire des mécontente-
La mise à la touche en question
De l'autre côté, on parle
des agents mis à la touche. A notre connaissance, aucun agent, du moins pour le moment, n'est licencié par l'OTR. Peut-être ceux contre qui des faits graves sont retenus et qui se retrouvent déjà en pri-
son sont obligés de cesser d'être des fonctionnaires en attendant que la justice se prononce à leur sujet. On a parlé de redéploiement, c'est dire que ceux qu'on n'a pas besoin, on les versera dans la fonction publique : enseignement, administration et autres où d'autres Togolais sont déjà en poste. Mais on tente de
pital humain en premier lieu. Alors qu'est-ce que l'Etat peut gagner sur un agent à trois ans de sa retraite qu'on se met à former à prix des yeux de la tête ? Peut-être servira t-il deux années et il est remercié par l'âge. C'est la raison pour laquelle cette catégorie est mise à côté. Mais est-ce un cadeau empoisonné ? Pour l'OTR, ce sont des agents qui sont libres de rester désormais à la maison ou de vaquer à leurs affaires personnelles tout en continuant à prendre leur salaire, tout comme ils ont aussi le choix d'une retraite anticipée. Normalement, c'est un avantage s'il s'avère que c'est le cas. Mais de l'autre côté, les supposés bénéficiaires estiment être laissés au carreau. Qui fait quoi au juste ? Quand souvent c'est quand l'Etat se vous déposez un cadeau à sent dans un besoin alors qu'il J'entrée ou dans la chambre n'a pas les moyens pour rede quelqu'un sans l'en infor-cruter des fonctionnaires à mer, ce cadeau peut devenir plein temps avec tous leurs n un problème pour lui. L'OTR avantages. Dans ce cas, ceux se trouve-t-il dans ce schéma qui se cherchent avec des avec ses agents ou alors c'est compétences inutilisées sont juste une façon de chercher la obligés d'accepter être en petite bête pour discréditer quelque sorte des métayers Gapéri et sa réforme ? qui se contentent d'un salaire
Le redéploiement alimente toujours la polémique
faire croire que cette façon de faire est un scandale du siècle. Alors s'il est un crime de transformer un douanier en enseignant, quel crime celui qui est recruté enseignant depuis des années a-t-il commis pour demeurer enseignant toute sa vie pendant que d'autres Togolais qui ont les mêmes droits que lui sont des douaniers ou des agents des impôts. C'est l'occasion pour que l'Etat ajuste les salaires de tous les Togolais à un même niveau acceptable quel que soit le corps de métier. Ainsi, les gens cesseront de
considérer certaines boîtes comme un petit paradis alors qu'on regarde les autres comme une race née pour se nourrir de la misère. C'est pour dire que l'OTR parle de redéploiement et non de licenciement et le redéploiement n'a pas commencé au Togo. Mais que fait Gapéri pour informer l'opinion ?
RV-ACTUALITE
La question des contractuels des impôts
Si la douane est infestée de faux diplômés, les impôts souffrent de ses contractuels. Le dénominateur commun est que d'un côté tout comme de l'autre, des agents véreux se sont enrichis frauduleusement. L'autre aspect est donc le sort des contractuels, surtout des impôts. Quand on utilise un agent en contractuel,
contractuel sans autre forme
de procès ; mais dans l'espoir que quand l'Etat aura les moyens pour recruter des agents, ils sont privilégiés.
Toutefois, aux impôts, les
contractuels aux impôts s'explique par la toute-puissance de Ingrid Awadé qui avait fait de la boîte une épicerie de la famille. Elle recrute qui elle veut quand elle veut comme elle veut, à tel point que, à un moment donné, ses majordomes et autres petits roitelets qu'elle a fabriqués sous son nombre ont commencé
choses semblent être le contraire. On parle de plus de 800 agents contractuels dont la plupart ont été recrutés à partir de 2010. Il se dit aussi que le grand nombre des priorité aux agents de l'Etat.
Henry Gapéri
par recruter sans avoir même besoin de sa signature originale. Il fut une année même où le ministère de la fonction publique, après recrutement, a envoyé des agents aux impôts mais ils ont été refusés car "la propriétaire" de la boîte estimait avoir ses agents.
Certes, il y avait des cousins et autres serviteurs à récompenser, soit pour service rendu ou pour plaire à des proches, mais il y avait des contractuels qui sont recrutés
par la voie normale et certains y étaient avant même l'arrivée de Ingrid. Rien n'a été fait pour régulariser leur situation car Ingrid n'était pas rentrée aux impôts pour en ressortir un jour. Le mauvais jour est venu et elle en est extirpée
Actuellement, il est lancé encore d'autres appels à can-
didatures où on parle de la li-
cence pour recruter au tour de 400 agents pour les impôts. Les agents estiment qu'il ne devrait plus avoir appels à candidatures puisqu'ils sont en attente. Là, il faut dire que ce n'est pas de tout le monde que l'OTR a besoin. Des sources sérieuses ont avancé que les premiers appels à candidatures ont donné la
Ce second lancement ouvre la voie à tout le monde en don-
nant aussi la chance, toute
naturelle d'ailleurs, aux contractuels. Si un contractuel, avec des années d'expériences se laisse devancer par un chômeur, c'est tant pis pour lui. Cela signifierait que son expérience n'aurait pas servi à grand-chose. Dans le
Le Rendez-vous N° 213 du 01 août 2014
par l'OTR. Derrière elle, des grid à travers ses employés dégâts. perso, ce qui serait un faux départ, ce second volet d'appels d'offres va certainement
En attendant que l'OTR dé-
montre qu'il est vraiment venu pour faire le ménage au profit des Togolais, nous lui disons pour finir que son redéploiement sans vérification des diplômes et des déclarations de biens qu'il a pourtant promis
risque de le présenter comme
un éléphant avec un pied cassé. Nous vous disions la dernière fois, parlant du redéploiement, que « la prochaine étape de ce redéploiement fait grâce aux travaux du cabinet Crown Agents sera la déclaration de patrimoine et la vérification des diplômes » .
premier volet d'appels à candidatures lancés par l'OTR pour répondre aux besoins des impôts, il était dit qu'i fallait avoir le BAC, ne pas être à trois et moins de la retraite et que les diplômes supérieurs devaient être conformes
aux besoins de l'OTR. Sur cette base, 264 agents sont retenus sur plus de milles dossiers déposés. Le monde des contractuels n'est pas quasiment touché sauf quelques rares, pas plus de cinq, nom-
més en séniors à certains postes de responsabilité. Il y a des arrivistes qui ne sont contractuels que parce que Dame Ingrid l'a voulu, et il y en a qui sont des compétences. A moins qu'on veuille régler des comptes à Davi In-
puiser prioritairement dans les
contractuels qui sauront bien leur expérience à profit.
La Rédaction
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Le confrère, Directeur du quotidien Liberté vient de sortir un livre intitulé « < Sylvanus Olympio, Panafricaniste et pionnier de la CEDEAO » . La dédicace de cet ouvrage a eu lieu ce 30 juillet 2014 au Centre Christ Rédemp-
teur (Brother Home) à Lomé en présence des responsables politiques et d'autres personnalités d'horizons divers.
Du point de vue de l'auteur du livre, il s'avère indispensable de restaurer l'histoire de notre pays, histoire qui, à un moment donné, est rendue biscornue à dessein. « Panafricaniste pragmatique du point de vue politique et économique, le président Sylvanus Epi-
L'ONG Baraka City n'est plus à présenter. A la tête du bureau togolais ouvert depuis 2012, l'ONG est représentée sur le plan africain par un jeune Togolais du nom de Kékéou Watahibou. Présente au Congo, au Bénin, en RDC, au Niger, en Centre Afrique et au Togo, l'Organisation a des programmes auxquels elle ne déroge pas. Entre programmes se trouve la distribution de vivres pendant le mois béni de Ramadan. Cette distribution se fait chaque année en deux volets : le programme de distribution de vivres pour le Ramadan en général et celui des vivres pour la zakat-al-Fitr en fin du mois. Ces deux programmes ont donc comme de coutume couvert le territoire national. L'assistance générale pour le Ramadan a eu comme bénéficiaires entre autres les populations des Savanes et en particulier Naki-Est, celles de Kara, de Sokodé et du canton de Soudou dans l'Assoli. Quant au programme spécifique de l'aumône purificatrice, Zakat-al-Fitr, il a eu pour récipiendaires les nécessiteux des villes de Kpalimé, de Bafilo, des cantons de Dako et de Kou-
DANS LES KIOSQUES
ces
Table d'honneur avec Zeus Aziadouvo au milieu
phanio Kwami Olympio demeure 'un inspirateur et pionnier de la CEDEAO » , soutient Zeus Komi Aziadouvo.
Pour rafraichir la mémoire à l'auditoire, il est rappelé que l'idée panafricaine se précisa aux
Caraïbes et en Amérique du Nord à la fin du XIXe siècle après une longue et parfois violente confrontation, opposant les autorités et les propriétaires esclavagistes aux Nègres libres et aux Nègres esclaves. L'histoire nous apprend toujours que le panafricanisme apparait tout d'abord comme la réponse des esclaves noirs du nouveau monde aux conditions et situations d'infério-
mondè. Si le programme de la Zakat-al-fitr est estimé à 167 tonnes de riz, huiles et tomates soit 111. 350. 000 FCFA à l'ONG, celui de l'assistance générale pendant le Ramadan a fait 80 tonnes soit 56. 000. 000FCFA. Ce programme de distribution de vivres étant annuel, il s'exécute selon les besoins cas de catastrophes naturelles, périodes de soudure et autres.
La Baraka City c'est aussi toute une panoplie d'autres programmes. Elle est dans les adductions d'eau à travers les forages, elle est dans la santé à travers la construction et l'équipement des centres de santé et
Remise symbolique de dons par le DG Kékéou de Baraka-City à Bafilo (gauche)
RV-SOCIETE
« Sylvanus Olympio, Panafricaniste et pionnier de la CEDEAO » de Zeus Aziadouvo
rité qui leur sont imposées.
Dans ses recherches, l'auteur parle de la grandeur de Sylvanus Olympio malgré quelques ratés à son actif ; la perfection n'étant pas de ce monde. Contrairement à ce qu'on fait croire, Sylvanus
Olympio, premier président de la République du Togo, est une figure emblématique en Afrique qui s'était véritablement investi pour l'indépendance du Togo et de l'Afrique.
Qui est l'auteur ?
Né en 1973 au Togo, Zeus Komi Aziadouvo est entré dans la vie active par la presse après des
L'ONG Baraka City reste fidèle à ses programmes du Ramadan
dons de médicaments sans oublier les audiences foraines au chevet des malades. A peine sortie de cet onéreux programme, l'ONG se met déjà en
Remise symbolique de dons à Koumondè
études supérieures sanctionnées par une licence ès-Lettres, cursus qu'il complétera plus tard par une licence en sciences humaines et une maîtrise en sociologie politique et communication. Le journaliste Zeus Komi
Aziadouvo est moulé dans la pensée inique, unique et dictatoriale « gnassingbéenne » ; mais son but n'est autre que de « ressusciter » > ce grand homme qu'est Sylvanus Olympio. Cinquante années après sa disparition, l'on ignore encore les circonstances réelles de sa mort. Cette préoccupation a longuement fait l'objet de nombreux ouvrages d'autres auteurs.
condition pour attendre le programme de distribution de viande fraîche et d'animaux aux musulmans pour l'imminente fête de Tabaski. Les bailleurs
Le Rendez-vous N° 213 du 01 août 2014
L'assistance à la dédicace
Remise symbolique de dons par le Pdt de la Cours Constitutionnelle à Bafilo (droite)
ouvrage.
Il est un activiste des droits de l'Homme. En compagnie d'autres journalistes, il a créé l'association « Journalistes pour les Droits de l'Homme » (JDHO). Il est actuellement Directeur Général du Groupe de presse Liberté qui re-
groupe Liberté, un des journaux de référence de la presse privée togolaise, Calliope Sport et le magazine culturel bilingue Arcanes. Ce parcours dans la presse l'a façonné et le pousse à s'essayer à l'écriture du présent
de cette structure africaine qui a son cordon ombilical au Togo sont basés en France. La Rédaction
La Rédaction
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vous invite le
ENTRÉE GRATUITE
ALBERTO OLYMPIO,
président du Parti des Togolais,
Concert géant avec Omar B, Almok, Tach Noir, Yaovi, Ketheti
et de nombreux invités surprises !
SAMEDI 2 AOUT
A PARTIR DE 16H
AU STADE DE KEGUE
CLÔTURE DU CONGRÈS DU PARTI DES TOGOLAIS
IL EST TEMPS DE NOUS RASSEMBLER ! GAMESU !
PART DES TOGOLAIS
RV-ANNONCE