Issue
Le Rendez-Vous #215
- Classe de ressource
- Issue
- Collections
- Le Rendez-Vous
- Titre
- Le Rendez-Vous #215
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 22 août 2014
- numéro
- 215
- nombre de pages
- 8
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001477
- extracted text
-
0290
"Fiawoogate"
Derniers sursauts d'orgueil d'un
récidiviste
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 215 du 22/08/2014 Prix 250 F CFA
Rendez-Vok
MN
Réformes économiques plombées de compromissions
SNPT : Faure E. Gnassingbé-Barry M. Barqué, deux hommes, mêmes reflexes autour d'un mineral
Magouille, assassinat râté et alliance forcée
Jean-Pierre
FABRE
exprime sa satisfaction
Pascal Bodjona de nouveau aux arrêts
Le détenu politique de Faure est à la prison civile de Tsévié
FIN DE 7 MOIS DE TOURNEE NATIONALE DE L'ANC
pegla pom
L'Association des Jeunes Musulmans pour la Charité marque son territoire
2
Science utile
AZA MOUN
IMAM BAH
Alazi Qumorou-yala
Abdoulaye BONFO
AZIA RAHMAN
HAMZA TOURE
OURO A. Nation
KALAMDAI ANASS
TCHEKH ZATO
ADAM AMIDOU
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Un fils vertueux invoquant pour lui Allah dit : « Ô vous qui avez cru ! Que ni vos biens ; ni vos enfants ne vous distraient du rappel d'Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » > S 63 V 9
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Le Rendez-vous N° 215 du 22 août 2014
SOS
Que le Créateur des cieux et de la terre vous aide à aider ses serviteurs.
Un des serviteurs de Dieu, élève coranique de son état en classe de troisième, mémorisateur de la sainte écriture, fait face à une épreuve de sa vie. Il sollicite votre appui pour y faire face. Il souffre d'une malformation gé-
nitale qui nécessite une intervention chirurgicale pointue. Limitée par les moyens, sa famille sollicite toute personne morale ou physique afin d'un appui financier ou d'une prise en charge totale ou partielle de l'intervention. Pour tout besoin contacter le Dr Abdou Salam au 90-24-56-33.
rer.
par hériter du fauteuil parental après des initiations sur beaucoup de terrains dont le juteux portefeuille des mines. Il ne revendique pas une si grande référence académique si ce n'est des diplômes connus des enfants
des grands hommes. Il s'est imposé par sa lignée. L'autre, intellectuel
L'exploitation phosphatière au Togo aiguise beaucoup de curiosités depuis le vivant de feu Eyadema. Il ne peut en être autrement. Le phosphate togolais, quatrième exploitation mondiale, une exploitation sans contrepartie pour les populations riveraines, une exploitation aux nombreux atouts naturels, exploitation obligée de patiner pour vétusté des machines qui attendent vainement d'être renouvelées. Bref, une exploitation à perte. Donc à un moment donné de sa vie, Eyadema en avait assez d'entendre les Togolais déplorer l'exploitation de ce minerai qui fait sa fierté personnelle. Sur instruction de la Banque mondiale, il fallait privatiser l'OTP dont la gestion laissait à dési-
Des Franco-tunisiens sont à la porte de Lomé II. Ils y sont introduits par Barqué et son cer-
La tension
Il était convenu que les dividendes soient partagés à chaque fin d'année. Mais, habitudes de la maison obligent, de temps en temps, le Togo demande de l'argent à l'IFG et les Tunisiens résistent. Le ton monte et les Tunisiens sont forcés de partir. Au bureau à Paris, c'est par voie d'huissier
3100s SS ub ars
émérite, n'a pas attendu d'être
politicien pour rentrer son nom dans les archives. A la très réputé université de Sorbonne où il est passé, il aura marqué sa génération au point d'imprimer dans l'opinion le fameux refrain « Faites comme Barqué » , en référence au brillant étudiant qu'il fût. Sorti d'un grand anonymat, il a forcé
Sursaut d'orgueil d'un président
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cle. On parle de plusieurs dizaines de millions de dollars. La moitié devait être apportée par l'Etat Togolais et l'autre moitié par les Tunisiens, sans oublier 15 milliards de CFA à apporter par les deux parties pour constituer un capital social. Tout ceci dans le cadre d'une location gérance afin de réhabiliter le secteur. Barqué présente ses hommes comme étant des investisseurs prêts à verser leur part. Mais en réalité, ceux-ci n'y mettront jamais un rond. L'Etat togolais verse 6 milliards des 7, 5 attendus de lui pour le capital social. Ces sous seront gardés à la banque « Belgolaise » en France. S'il est vrai que le Togo n'a pas tout apporté pour le capital social, les Tunisiens n'ont rien apporté du tout et aucune des deux parties n'a versé les 50 % d'actions attendues de sa part. Pour acheter les engins, les monte autour des phosphates qu'on va changer les serrures de la direction pour déloger les locataires tunisiens. Comme il sait si bien le faire au chevet des entreprises en difficulté et dans les gestions corrompues, Eyadema y nomme un haut cadre militaire, gendarme de son état, pour colmater les brèches. En
Tunisiens font une gymnastique par un prélèvement de 1 dollar sur chaque tonne de phosphate vendu. Donc les millions de dollars miroités comme investissement n'ont existé que dans les discours. Barry Moussa Barqué est président du conseil d'Administration d'alors et Faure Gnassingbé, membre de ce conseil. On pouvait aussi citer Koffi Katanga Walla. Patassé Kpanlo, l'actuel actionnaire majoritaire des stations CAP, est alors DG. L'OTP, Office Togolais des Phosphates, est devenu International Fertilizer
Group-Togo (IFG). Une location-gérance est donc lancée et les Tunisiens sont à la tête de la Direction Générale pendant que le Togo tient le conseil d'administration par le biais de Barqué. Malgré cette location, le temps passe, rien n'est fait.
Réformes économiques plombées de compromissions
Faure E. Gnassingbé-Barry M. Barqué, deux hommes,
mêmes reflexes autour d'un minerai
Magouille, assassinat râté et alliances forcées
Parlant de la mauvaise gestion des biens publics, des exemples foisonnent. Toutefois, nous nous intéressons, dans cette édition au cas Faure E. Gnassingbé et Barry Moussa Barqué, un président et son inoxydable conseiller, de la SNPT à la BTCI. L'histoire de l'exploitation des phosphates au Togo est un triste épisode pour les Togolais. Une triste histoire même si elle symbolise les paradis fiscaux et l'enrichissement illicite pour une poignée de Togolais. Elle est d'autant plus triste que les installations de la SNPT, présentement en déconfiture avancée, datent de l'époque coloniale. Pire, c'est que partout où l'exploitation a passé, elle n'y a laissé aucune infrastructure. L'exploitation n'a pu que laisser des populations dépossédées de leurs terres et exposées aux inévitables effets secondaires d'une exploitation sans mesures d'accompagnement. A cela s'ajoutent des insolvables découverts dans les institutions bancaires. Entre autres exemples, la plupart des populations des villages voisins de l'usine de traitement de phosphate à Kpémé ont les dents rouges et les yeux jaunes-phosphate. L'histoire de l'exploitation des phosphates au Togo, c'est aussi celle d'un assassinat raté, celle de deux décideurs scellés par une matière première, Faure Gnassingbé et Barry Moussa Barqué. L'un incarne la République, l'autre est l'omniprésent dans tous les dossiers juteux. Tous deux sont compromis dans la gestion des biens publics à l'heure où l'on a besoin d'eux comme références pour des réformes économiques réussies. L'un, fils de Président, a fini
RV ECONOMIE
l'admiration par son génie intellectuel. Tous deux servent un régime. Ceci n'est qu'un exemple, ils sont nombreux ces barons qui ont trempé dans la gestion de cette matière première. Les uns y rentrent et en sortent avec leur petite histoire, les autres sont rentrés et ne comptent pas se retirer.
lieu et place de M. Stéphane Cunny, Tunisien, le Commandant Awoki Panassa, est devenu administrateur provisoire pour trois mois renouvelables. Les accusations fusent contre M. Barqué. On le dit avoir
Suite à la page 5
pistes d'un exil politique ? La seule certitude est qu'il n'était pas pressé de rentrer. Très vite, les mêmes journaux l'annoncent aux portes d'un exil ou sous un imminent mandat d'arrêt. Il se dit même qu'il a organisé l'agression sur sa personne pour échapper à la rigueur de la loi par rapport à des malversations à l'OTP. Faure Gnassingbé a déjà remplacé Andjo Tchamdja au ministère des Mines. Dans son édition N° 280 du 07 janvier 2004, sous le titre « Bientôt un mandat d'arrêt international contre Moussa Barry Barqué » , Tingo-Tingo écrit : « M. Barqué aurait détourné des centaines de millions de dollars durant la privatisation de l'OTP. C'est ce pot aux roses découvert par le ministre Faure Gnassingbé de l'Equipement et des Mines qui a obligé M. Barry Moussa Bar-
Le Rendez-vous N° 215 du 22 août 2014
Boulets rouges dans une plaie ouverte L'ancien ministre des Mines est gravement blaisé et évacué en France en urgence. Alors qu'il était encore sous soins, une race de journaux abonde dans les colonnes avec des écrits qui le plombent. D'un coup de poignard par un agent de l'OTP sur son parent, président sortant du conseil d'administration de cette structure aux écrits dans des colonnes à la solde du régime sur la même personne encore alitée, y a-t-il un hasard de calendrier ? On ne le saura, peut-être, jamais. Mais les journaux qui fléchaient "dans la plaie" encore
qué, l'homme aux intentions sordides jamais avouées, à organiser ce coup monté, une véritable mise en scène pour
échapper à sa poursuite judiciaire » . Donc, pour certains, c'est Barqué lui-même qui s'est fait hara-kiri.
béante de Barqué n'étaient pas distants de ces colonnes que le pouvoir utilisait pour faire et défaire des rois. Désormais, M. Barqué est beaucoup plus inquiet des écrits que des plaies qui vont forcément se cicatriser par la magie de la médecine. L'homme a-t-il exploré les
pour publier son article ? On y croit dans certains milieux. Barqué est au pays. Y a-t-il eu des médiations et interventions pour qu'il rejoigne une famille politique à double visage ? De l'autre côté, les
roues-pèles continuent_par caver les phosphates. Eyadema s'éteint. Le plus chanceux de ses nombreux princes lui succède. Celui-ci a beau être un sujet de mécontentement du père par rapport aux phosphates, le voici qui a désormais toutes les manettes en main pour reprendre du poil de la bête sur un minerai quasi familial. Faure Gnassingbé prend le pouvoir. II remercie Panassa et y place Charles Takou. Barqué revient en force. Sur les phosphates, lui et le chef de l'Etat font chacun son « petit business » .
« Le Combat du Peuple » pour sa part de servir ce titre à ses lecteurs : « Le dossier noir de l'OTP-IFG : Les enjeux de la vérité et du pouvoir. M. Barry Barqué a sacrifié les intérêts supérieurs du Togo » . Dans cet écrit, il dénonçait les malversations dont M. Barqué se serait rendu coupable à l'IFG-Togo, ex OTP en tant
que Président du conseil d'administration de cette société, naguère poumon de l'économie togolaise. Très osé, l'artiavait suscité cle commentaires et interrogations sur l'objectif que poursuivaient ces écrits à ce moment précis. Le confrère avait-il eu le feu vert des « < hauts lieux »
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"Fiawooqate"
Rend
Mile Elvire Grunitzky est une compagne de M. Fiawoo Jonathan, président de la CCIT, Chambre de Commerce et d'Industrie du Togo. De qui est venue la diabolique idée ? Difficile de savoir, mais est-il que, des comptes DAT (dépôt à terme) des clients, la demoiselle vire les sous pour les comptes-sociétés de Fiawoo Jonathan. Le monsieur dispose de cinq (05) comptes trois (03) au nom de ses sociétés bidon (Avis, Impact group, OST) et deux (02) à titre personnel. Des comptes sociétés, Jonathan transfère les sous sur ses comptes perso pour en faire l'usage qu'il veut. Mais dès qu'un client dont le compte est siphonné s'annonce pour un retrait important, la dame, gestionnaire de plusieurs comptes, appelle Fiawoo qui prend des dispositions pour que l'argent amorce le mouvement contraire. Dans certains cas, si le mouvement contraire de l'argent devait prendre du temps, Fiawoo envoie son chauffeur avec des chèques pour boucher le trou afin de satisfaire le client. Le réseau est mis à nu et la dame a reconnu sa lourde faute professionnelle devant le juge. Quant à Fiawoo, il se bat comme un coq atteint de béribéri dans l'attente de ses derniers jours. Sans doute que l'avocat a conseillé à Fiawoo de rejeter les faits en bloque afin de lui donner un argument. La grande surprise chez Fiawoo est que, pour des sorties pareilles, les auteurs sont souvent des bandits de grand chemin qui se prémunissent d'arguments de taille pour faire face aux éventualités. Mais ici, Fiawoo, à la première alerte, se comporte comme un vulgaire voleur de canards et chèvres qui tremble avec l'animal à la main. Affronter une forfaiture est une stratégie des grands hommes, pardon, des grands mafieux. Alors, il faut qu'il s'arme de grands moyens pour y faire face. Il se dit de monsieur Fiawoo qu'il est « < né riche » >, à entendre les caisses de résonance qui défendent sa cause. Et alors, il n'a pas besoin de voler. Nous avons connu beaucoup d'enfants des hommes nantis qui n'ont appris qu'à voler, mais nous voudrions bien croire.
On peut tout aussi dire que c'est d'ailleurs parce qu'il est né riche qu'il n'a pas attaqué un éleveur au village, mais une banque.
Hebdomadaire Togolais d'Informations
et d'Analyses
Récépissé N° 0160/18/06801/HAAC
endez-Vous
S
Quand un chien avale un os, c'est qu'il compte sur son anus. Alors, que monsieur Fiawoo se donne les moyens de son audace. Personne n'occulte la lourde, très lourde responsabilité de la banque. Nous titrions dans l'une de nos parutions ce qui suit : « Ecobank, un géant aux pieds d'argile, Elvire Blanchette en famille. Où Jonathan Fiawoo a-t-il gardé les 900 millions retirés d'un coffre-fort à l'UTB ? »
Personne ne disculpe donc la banque, mais à côté de cette responsabilité établie d'un établissement financier,
souhaiterions que monsieur le président de la chambre de commerce et d'industrie du Togo nous éclaire sur le curieux hasard de calendrier entre l'arrestation de sa compagne, et le déplacement de ses devises d'un coffre-fort à la UTB. Cette information est quand même grave si elle s'avère fausse. Mais depuis que nous l'avions publiée, l'accusé n'a pas cru démontrer qu'il n'a jamais fait ces mouvements. Mieux, c'est à Elvire que le plombier de la CCIT remettait les CFA pour lui échanger en devises qu'il exposait dans un coffre par lui loué à l'UTB. Jonathan est toutefois à féliciter parce qu'il a reconnu que Elvire est belle et bien sa compagne. Il pouvait nier cela aussi, car ce qu'il nie n'est pas I moins scandaleux que de nier cette relation de trente ans.
L'autre hasard de calendrier qui estomaque l'opinion est celuici : Pour vous aider à comprendre nous-nous intéressons aux colonnes du confrère Alternative dans sa dernière livraison. Parlant des mouvement des DAT vers les comptes sociétés de Fiawoo, le confrère stipule : « Le 15 avril 2011, il détourne un DAT de 138914000 FCFA appartenant à une dame par virement sur le compte de sa société AVIS. Le même jour, il ordonne le virement de 100 millions du compte AVIS vers l'un de ses comptes personnels. Le solde de son compte personnel passe ainsi de 11743620 à 111743620 FCFA. Trois jours plus tard, soit le 18 avril 2011, il émet un chèque de 50 millions de francs CFA à son comptable Aziamon Paul. Le 20 avril 2011, soit deux jours encore plus tard, il émet un autre chèque de 50 millions à M. De Souza Jonas, son neveu qui travaille avec son comptable. Ces 100
Directeur de Publication : Abi-Alfa Izotou
Tél : 90053841 / 92004602 Mail : abialfa@gmail. com www. rv-togo. info
Infographie : Benjamin K. Tchabi Imprimerie : la Colombe Tirage : 2000 exemplaires
nous
RV-SOCIETE
millions FCFA encaissés cash aux guichets d'Ecobank-on peut toujours aller vérifier-ont permis à monsieur Fiawoo qui a récupéré les fonds auprès de ses en-
voyés, de faire face à ses onéreuses dépenses personnelles. Les 38914000 FCFA restant sur le compte AVIS dans le cadre des 138914000 FCFA détournés ont ensuite permis au président de la CCIT d'ordonner
un virement sur son second compte personnel à raison de deux chèques tirés respectivement de 12 millions et 25 millions FCFA en faveur du cambiste.
On voit bien dans ce premier élément que l'utilisation des 138914000 FCFA du DAT d'une des victimes montre l'inter-articulation entre le compte de Fiawoo 1 et le compte de Fiawoo 2 qui sert, le plus souvent, à émettre des chèques en faveur du cambiste pour ses transformations en devises étrangères. Faut-il le noter, les 138914000 FCFA frauduleux ont bel et bien été utilisés par monsieur Fiawoo à des fins personnelles par des chèques tirés à ses employés et éclatés entre ses comptes Fiawoo 1 (100 millions) et Fiawoo 2 (38914000 FCFA). »
Nous sommes d'accord avec les pertinents écrits qui nous sensibilisent sur le fait que Jonathan n'a pas détourné, de ses mains, les sous des comptes bancaires à ECOBANCK. Mais les traçabilités bancaires ne lui laissent aucune manœuvre pour nier avoir reçu de l'argent indu sur ses comptes. On ne refuse pas un cadeau du ciel, nous dira-t-on sans doute en guise de réponse. Mais ici, Fiawoo n'attend pas le résultat d'une loterie. Même dans ce cas, on signifie le résultat du tirage à l'heureux gagnant avant tout virement. Dans ce cas précis, ce n'est pas le bon Dieu,
Derniers sursauts d'orgueil d'un récidiviste
c'est une compagne au propriétaire des comptes qui ont été renfloués indûment. Hasard de calendrier ? Mieux, il y a l'autre réalité qui est la curieuse coïnci-
dence entre les transactions faites sur les comptes. Dès l'arrivée du cadeau du ciel, celui-ci est consommé par d'autres mouvements de comptes qui finissent dans la poche perso de monsieur Fiawoo, ce qui démontre à suffisance qu'il en sait quelque chose. Enfant béni, né riche, peut-être que bon Dieu a promis des transactions à Jonathan dans un songe. Ou alors, il est tellement riche qu'il ne prête pas grand-attention à ces mouvements pour lui insignifiants. Toutes ces élucubrations sont des réactions toutes normales. Même un bélier très souffrant, quand on l'égorge, il se débat par instinct de conservation avant de tirer le dernier souffle.
Sur un autre registre, il y a aussi le fait que, ce n'est pas Fiawoo qui ordonne les virements de la banque, bien sûr. Mais ce qui surprend est la curieuse coïncidence entre les virements ef-
fectués par sa compagne, lesquels virements tombent sur les comptes de lui, l'amant, qui, juste après, en fait bon usage. Il serait malhonnête de méconnaître la lourde responsabilité de la Banque dans ce qui s'est passé ou peut-être continue par avoir droit de cité. Nous reprenons juste notre coucou envers cet établissement financier dans une de nos parutions.
« La banque panafricaine, ses pratiques et son image.
Cette odieuse pratique ne date pas d'aujourd'hui à Ecobank. Elle remonte à plusieurs années, d'après nos recoupements. A chaque fin de mois et d'exercice, une banque est censée faire le point sur les comptes
Le Rendez-vous N° 215 du 22 août 2014
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des clients et envoyer des courriers à ces derniers. Ecobank ne peut pas convaincre le plus idiot de ses clients que c'est avec Elvire qu'elle est mise au courant de cette pratique. Que font alors les auditeurs internes à la Banque ? Que fait l'administration à commencer par le Sénégalais Didier Correa, DG d'Ecobank Togo ? Nous vous disions dans notre dernière éditions que « Le silence de la Banque autour de ce sujet s'apparente à une volonté d'étouffer une affaire qui risque, si la lumière devait être faite sur tout le fonctionnement du réseau, d'imploser la maison. Il y a peu, c'est à la tête de la structure qu'il y a eu un remue-ménage. Des têtes sont tombées dans la boîte. Ce qui se passe n'est pas une première dans cette boîte, sauf que le cas Elvire a pris l'allure d'un scandale. Et en quelques mois, c'est la deuxième fumée qui se lève des édifices de cet établissement financier qui se veut panafricain. Pourquoi les premiers responsables qui ont dû garder un silence complice sur ces opérations malsaines ne sont-ils pas inquiétés ? Ceci n'est pas assez pour que le DG soit démis de ses fonctions et que des têtes tombent dans les sphères, lesquelles têtes ont manqué à leur rôle pour entretenir ce scandale. Jusqu'où la banque peut-elle faire d'Elvire le seul agneau sacrificiel pour étouffer cette affaire ? En toute honnêteté, dame Blanchette a reconnu sa faute professionnelle, mais jusqu'où acceptera-t-elle couler seule ? N'est-il pas temps que des mesures de sécurité soient prises autour d'elle pour la protéger non seulement de Fiawoo mais aussi de la Banque ? En tout cas, si cette affaire finit aussi légèrement, encore une fois, on aura la preuve qu'au Togo, un scandale, quand il est financier, n'en est pas un. La banque est-elle en train de mettre un trait sur l'épisode ? Une banque, de surcroit qui a pu prendre l'envergure d'ECOBANK, ce n'est pas de n'importe quoi. Mais quand des réseaux de cet acabit y élisent impunément domicile, on se demande jusqu'où elle pourra mériter la confiance de sa clientèle » . Voilà ce que nous disions dans notre livraison N°207 du 05 mai 2014.
Toutefois, même si demain, en faisant le ménage, tout le personnel de la banque venait même à être remplacé, cela ne disculpe pas Fiawoo de sa forfaiture. Aucune loi n'autorise le vol des biens mal gardés. Les gens raisonnent comme si un violeur peut se tirer d'affaire juste en avançant que sa victime était trop sexy pour ne pas être violée. Nous y reviendrons
Ouro-Bossi
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Suite de la page 3 violé un protocole signé par l'Etat dans la location gérance avec les Tunisiens. « < S'il le viole, c'est parce qu'il a des visées personnelles. C'est grave, très grave…. M. Barqué n'a pas dit toute la vérité sur le sujet » , avançait le confrère « Combat du peuple » dans l'une de ses parutions. Le chef de l'Etat aurait personnellement demandé un audit pour situer les responsabilités.
Averti d'une gestion scabreuse qui énerve au plus haut sommet de l'Etat, l'administrateur provisoire y impose
Le Togo, notre pays vient de loin, de très loin, tout est à reconstruire. Construire un pays, c'est sacrifier de l'argent. Le Togo est en reconstruction. Avec les clichés qui se miroitent ici et là, c'est bien ce que veulent nous faire croire Faure Gnassingbé et son équipe dirigeante. Cette politique de reconstruction est aussi un argument de taille qui autorise les gouvernants à demander une prolongation à la tête du pays. Comme quoi, on ne change pas une équipe qui gagne. Nous voudrions bien croire. Même si la logique la mieux acceptée voudrait que la gestion d'un pays soit une continuité, qu'a cela ne tienne, quel prix cette reconstruction coûte-t-elle présentement à notre pays ? Au prix des dettes publiques, préfinancements et prêts à rembourser dans 10 ans, l'essentiel est de présenter quelque chose pour se donner bonne conscience. Mais ces gymnastiques seules ne suffisent pas, car un pays construit à crédit est un tissu de sable. Il faut donc de la liquidité. Il faut assainir la gestion des entrées pu-
La banque a pris un sérieux coup suite à la mauvaise gestion des phosphates. Quand le minerai se gère mal, c'est cet établissement financier qui saigne. Les premiers responsables ont eu l'occasion d'introduire leur business perso. Quand certaines signatures arrivent, on n'hésite pas à débloquer les sous. Il faut aider la banque à ne pas s'effondrer. Toutes les transactions liées aux phosphates doivent passer par la BTCI. La SNPT a présentement au moins 25 milliards dans les livres de cet établissement financier.
Faure Gnassingbé et ses "Toubab" dans la gestion des phosphates togolais
Les privatisations ont échoué, le gouvernement togolais a repris entièrement la gestion des phosphates. La SNPT dispose d'un conseil d'administration, avec à sa tête Etienne Bafaï, un administrateur de la BTCI nommé à ce poste par Faure Gnassingbé. La
un audit. Les résultats de cet audit ne seront jamais officiel lement publiés. Mais d'après des indiscrétions, on parle des commandes inutiles, donc des commandes de complaisance, faites de pièces de rechanges et autres à hauteurs de plus de 9 milliards. On parle d'une véritable mauvaise gestion, d'une canne qu'on dit avoir achetée au président Eyadema à 5 millions CFA, sans oublier un livre « CAP SUR L'AN 2000 » , à l'effigie d'Eyadema, édité en grand nombre en France à plus de 2 milliards de francs CFA. Jusqu'ici, une bonne
bliques, le trésor public a besoin de l'argent chaud. Les réformes s'imposent. Mais pour des réformes économiques, il faut non seulement corriger les habitudes, mais aussi faire l'état des lieux et prendre des mesures coercitives pour imposer la peur du gendarme aux criminels. Tout comme une révolution, une réforme a besoin d'un maître, pas n'importe lequel, pas un maître né de Crésus, un maître digne d'un début de confiance pour discipliner les autres. Il faut d'abord avoir ses mains propres avant d'obliger les autres ou de les aider à se laver les leurs. Ici, c'est Faure Gnassingbé qui porte nos reformes, notre révolution économique tant attendue. Mais avec quelle crédibilité, avec quelle chance de réussite ? Du RPT à UNIR, nous savons Monsieur Essozimna Faure bien compromis dans des dossiers. La réforme ne peut pas être sélective, elle prend en compte tout un ensemble, il faut laver les écuries d'Augias dans tous les secteurs. Au même moment, l'ombre des
économiques
SNPT fait partie des gros créanciers de la BTCI. Que cache cette nomination d'un responsable de la BTCI à la tête des phosphates ? Sans doute que l'actuel nouveau DG de la BTCI va remplacer Bafei à la tête du conseil d'Administration. En dehors du conseil d'administration, la SNPT dispose d'une direction générale et ce poste est occupé de façon intérimaire depuis quelques temps par Michel Kézié sur la base d'un contrat renouvelable. Mais ce Conseil d'Administration et la Direction générale ne sont que des figurants. Le vrai responsable de la SNPT est un israélien du nom de Edery. C'est lui qui définit, selon nos recoupements, les orientations et donne les directives à suivre. Le sieur Edery n'est pas le seul Israélien à la SNPT. II opère avec 5 de ses compatriotes qui s'affublent de qualificatifs d'experts financiers et d'assistant technique. Difficile de connaître réellement ce que le sieur Edery coûte à la
RV-ECONOMIE
La tension monte autour des phosphates
partie des copies de ce livre est à la merci des termites et cafards dans un coin des « Services approvisionnement » à Kpémé. Une partie de ces "prouesses" était à mettre à l'actif du DG Patassé. « Le père de la Nation » est dans tous ses états. Sans les en informer, il retire Faure et Barqué du conseil d'administration et forme un autre avec Koffi Sama. Le mécontentement se gère dans un grouillant silence. Un matin ensoleillé, Eyadema reçoit en audience une forte délégation confessionnelle. Le chef est en audience, il n'est pas
Barqué rumine le départ des Tunisiens en continuant à gérer les découverts à la BTCI
premiers dirigeants plombe la vérité sur certains secteurs. Crever l'abcès, avec quel effet ? Passer un trait, pour quelle réforme ? La réforme économique en cours au Togo peut ressembler à un éléphant avec un pied cassé. Un tel éléphant tombe forcement sous l'effet de son propre poids. Les Togolais sont témoins de comment la réconciliation nationale portée par les bourreaux a échoué. Elle a échoué aussi bien dans sa phase exécutoire que dans l'application de ses maigres recommandations. Ils risquent aussi d'être témoins de comment la réforme économique portée par les délinquants financiers va échouer dans sa phase exécutoire et dans la punition des criminels. L'impunité et les réformes économiques ne font pas bon ménage. Alors, punir les indélicats, d'accord, mais par où commencer quand on sait que l'environnement ressemble à un poisson pourri de la tête ? Réformes économiques plombées par les compromissions au plus haut sommet de la machine d'Etat, le Togo en
donné à tout le monde de l'approcher. Faure Gnassingbé s'y introduit et lui chochotte l'urgence d'un compte rendu par rapport à une situation inhérente à l'exploitation des phosphates. Le sujet est pertinent, Eyadema le conseille de revenir après pour que davantage de temps y soit consacré. L'audience qui a continué sera arrosée de 50 millions pour les visiteurs. De quoi devait être fait le compte rendu sur les phosphates ? Personne ne le saura. La seule certitude est que, moins de 48 heures après, dans la nuit du 24 au 25 Octobre
chantier à crédit, qui doit payer l'ardoise ? De ce qui précède, Altine en détention à la prison civile de Lomé depuis 11 ans, est-il une victime d'une guerre d'intérêts à la tête d'un minerai ? Jusqu'où les défenseurs des droits humains ont-ils pu fouiner dans cette affaire ? Quand les éléphants se battent, c'est l'herbe qui en pâtit. Altine est il dans ce cas ou a-t-il vraiment agi de son propre chef pour des mobiles de famille ? Depuis le père, ils ont fait route ensemble dans des dossiers. Le plus éloquent sera celui de l'exploitation phosphatière. De la dictature RPT à la monarchie UNIR, des champs miniers de Hahotoe à l'usine de traitement de Kpémé pour aboutir au bureau de Paris, en passant par la BTCI, ils continuent par marquer leur territoire. Histoire d'amour, alliance intéressée ou épopée d'une union forcée ? Une union forcée par une gestion calamiteuse commune et une tentative d'assassinat qui restera toujours inexpliquée ? Difficile de répondre, sauf que depuis
SNPT même si de l'avis de certains transparence participe la présence responsables, son traitement revien-des Israéliens ? drait trop cher à la société. A quelle Commentaire
Le Rendez-vous N° 215 du 22 août 2014
qu'Eyadema s'est retiré, le plus important minerai dont dispose le Togo semble toujours être otage des deux profils. En tout cas, les ennemis d'hier sont maintenant des amis qui se retrouvent dans toutes les gestions du pays. Ce n'est que la face visible de l'iceberg. Faure et son conseillé se sont compromis ici et là et ne savent plus par où mettre de l'ordre. Ensemble, ils ont joué un rôle clé dans la déconfiture avancée de la BTCI. Ils ont fait de même à la SNPT. Que restet-il aux dirigeants pris dans un tel engrenage si ce n'est de se couvrir et de se vouer protection réciproque ? Qui a au juste planifié l'assassinat de Barqué ? Quel rôle a joué Altine Barry jeté en prison comme un coli oublié et comment comprendre cette omniprésence de Barqué dans tous les coups fourrés de la République en toute impunité ? Nous vous promettons la lumière. Quand le mauvais exemple vient d'en haut, l'équation se complique d'en bas. Bon à suivre
2003, Barqué est poignardé. Altine Barry dit "Yambadjoa", mécanicien d'entretien à Hahotoé, le neveu de Barry Moussa Barqué en est l'auteur. La victime a reçu des coups de poignards « au bras, à la hauteur du cœur, dans les côtes, puis au dos » . Le forcené sera condamné à 20 ans de réclusion criminelle ferme. Trois autres personnes impliquées dans cette affaire étaient poursuivies pour "tentative d'homicide volontaire, complicité de tentative d'homicide volontaire et non dénonciation de criminels".
2003, Barqué est p
ABi-Alfa
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AJMC, Association des Jeunes Musulmans pour la Charité, c'est son nom. Le président est BAMBA Hedre, imam de son état. Avec les moyens de bord, il
apporte sa modeste contribution aux terrains encore mal occupés par l'islam. Les premières actions étaient la réalisation de forages dans le nord du pays, notamment un forage à Mango et un autre à Lomé précisément à Agoè-Zossimè. L'an dernier l'association organisait la rupture de jeûne de ramadan dans la ville de Mango, à Gando et à Padori où il a aussi réalisé deux puits. Aujourd'hui, c'est à 200 km de Lomé que l'Association des Jeunes Musulmans pour la Charité s'invite. Elle était dans les villages de Mikeriba et Kalagoro, dans la préfecture du Haho près de Ahara. Le premier jour a été consacré à Mikeriba. 29 personnes ont été converties à l'islam. Toujours dans le village au second jour,
un
l'islam a accueilli six autres. Cette seconde journée sera élargie à la visite de Kalagoro où 19 convertis seront enregistrés. Il faut signaler que ces nouveaux converti
ne sont pas les premiers musulmans dans ces milieux. L'islam y était déjà à stade embryonnaire.
Les visiteurs ont remis de vail à la recherche de Dieu. façon symbolique des Les sensibilisations doivent bouilloires, des nattes, des pour cela être permanentes tenues usagées et du riz. et régulières. L'association L'essentiel n'était pas ce promet le faire et c'est à ce
Lisez et faites lire votre journal
Le Rendez-vous
que l'association a remis comme assistance, mais le message de l'islam qu'il a fait passer. Un message qui a touché des cœurs. Les initiateurs ont promis des visites régulières à ces deux localités en appui au travail que font déjà les imams des lieux pour les convertis qui ont tout à apprendre de l'islam. Une chose de faire passer un message qui touche les cœurs, l'autre chose est d'éduquer les nouveaux convertis à leur nouvelle foi.
tions, la prière, qui est ALLAH et c'est quoi l'unicité ? Comment divorcer avec les vieilles habitudes et embrasser ALLAH ? Qu'est-ce qui est permis et qu'est-ce qui ne l'est pas en Islam ? C'est après la conversion que commence le vrai tra-
RV-REPORTAGE
Lentement mais sûrement l'Association des Jeunes Musulmans pour la Charité marque son territoire
ces deux localités pour un coup d'essai dans le cadre son programme à venir. Les deux localités choisis seront donc suivies par rapport à l'islam. Pour suivre les convertis, l'association compte rendre de temps en temps visite à l'imam de la localité pour l'encourager à son éducation à l'islam au profit des convertis et l'appuyer dans ce qu'il fait pour éduquer des fidèles. Les populations
Comment faire les ablu-titre qu'elle compte prendre ont offert à l'association un
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Le Rendez-vous N° 215 du 22 août 2014
terrain pour la construction d'une mosquée et d'une école coranique. Le président de l'association nous a fait savoir que ces programmes de conversions et de reconversion sont un effort personnel, et qu'il compte sur les bonnes volontés qui peuvent apporter un plus dans la réalisation des programmes que projettent le regroupement.
Banzam
avec
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L'ex-ministre de l'Administration territoriale, Pascal Akoussoulèlou Bodjona vient d'être arrêté ce jeudi lors de son audience devant le juge d'instruction et jeté à la prison de Tsévié. Après Agba Bertin qui y a élu domicile, c'est le tour du sieur Bodjona, précédemment gardé à la Gendarmerie nationale puis libéré, d'y être envoyé.
Décidément, l'homme affectueusement appelé « ministre grand format » a des jours sombres devant lui. Après sa sortie médiatique à l'hôtel Eda Oba à Lomé et la marche organisée par son fan club devant son domicile, l'on comprend qu'il est sans ambages à couteaux tirés avec le régime qui l'a façonné.
D'aucuns parlent d'un événement prévisible. Les propos tenus lors de sa sortie médiatique et la manifestation de son fan club devant
Commencée le 15 février 2014, la première grande tournée nationale de l'année vient de se terminer ce jeudi, 14 août 2014, à Akata dans la préfecture de Kpélé, pour l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC). Un bilan largement positif selon le Président National, Jean-Pierre FABRE, prêt à entreprendre une seconde tournée dans les tout prochains jours.
« Nous terminons aujourd'hui les cantons de Kpélé-
Govié, Adéta, Toutou et Akata de la préfecture de Kplélé, notre première tournée nationale de l'année qui nous a permis, en sept mois, d'aller à la rencontre des populations togolaises dans toutes les régions de notre beau pays. De la région Maritime à la région des Plateaux en passant par la région Centrale, celles des Savanes et de la Kara, c'est avec enthousiasme et vif intérêt que les populations des cantons et villages ont pris part à nos meetings. L'essentiel de notre message pendant cette grande tournée, c'est la nécessité absolue d'une alternance politique en 2015 pour la survie de notre République. Cette alternance est également nécessaire pour la survie de nos populations qui vivent dans la précarité et le dénuement total. Il est inimaginable, inadmissible, de penser qu'après 50 ans de règne absolu qui a consisté à la mise à sac systématique de notre pays, le régime des GNASSINGBE puisse continuer à régenter notre pays. Nous devons définitivement mettre un terme, au Togo, aux successions dynastiques à la tête de l'Etat, à l'hégémonie de la famille GNASSINGBE. Pendant sept mois, nous avons rencontré, dans les cent-soixante-treize
Pascal Bodjona de nouveau aux arrêts
son domicile donneraient de la chair de poule à son ancienne famille politique à quelques mois de la présidentielle. Certains estiment que cette marche de soutien a pour but de lui permettre de tâter le terrain quant à sa popularité car, soutienton, il a l'intention de se présenter à la présidentielle de 2015.
Des sources annoncent qu'il risque la prison aussi longtemps que le bout du tunnel du rendez-vous électoral de 2015 ne se pointera. Sa libération pourrait donc prendre plusieurs mois même avec l'intervention éventuelle de la Cour de Justice de la CEDEAO. Le cas Kpatcha Gnassingbé et coaccusés en est une illustration. Justement, ce dernier est embastillé et gardé à la prison civile
cantons et villages que nous avons visités, des populations sans eau potable, sans électricité, sans infrastructures sanitaires, scolaires et routières. Des populations, qui ont du mal à faire deux repas par jour. Des populations amères, perdues, désemparées, qui n'ont pour seul espoir que le CHANGEMENT. « A quand un Président de la République des Savanes, des Plateaux, de la région Centrale, de la région Maritime ? A quand un
Président de la République qui ne soit pas un GNASSINGBE ? A quand un Président de la République qui ne soit pas du RPT/UNIR ? » se demandent-elles.
Je tiens à remercier les populations togolaises pour la chaleur de leur accueil et pour leur mobilisation tout au long de ses sept mois
très enrichissants pour mon parti et moi-même. Nous tiendrons bien évidement compte, de leurs doléances dans notre Projet de Société.
On ne peut pas vouloir diriger un pays que l'on ne connait pas. On ne peut pas vouloir diriger des Femmes et des Hommes qu'on ne connait pas, dont on ne sait absolument rien. C'est pour cela que l'ANC a pris sur elle d'aller à la rencontre des populations togolaises partout où elles se trouvent pour mieux les connaître et les écouter. Dans quelques jours, nous reprendrons notre bâton de pèlerin pour parcourir à nouveau toutes les préfectures, à la rencontre des populations d'autres cantons et villages. Notre objectif est la visite de trois cents localités environ, d'ici la fin de cette année. Je voudrais par ailleurs vous rappeler qu'en quatre ans d'existence, c'est la deuxième tournée nationale qu'a entrepris l'ANC. En effet, notre première tournée nationale, d'une durée de neuf mois, remonte à 2011. » , a confié le Président National, Jean-Pierre FABRE, n'a pas manquer de déplorer l'état désastreux des infrastructures routières au Togo : < Cette tournée a été particulièrement éprouvante compte tenu de l'état lamentable de nos routes. En effet pour parcourir 10km,
FIN DE 7 MOIS DE TOURNEE NATIONALE DE L'ANC
RV-POLITIQUE
Le détenu politique de Faure est à la prison civile de Tsévié
de Lomé. Ce qui explique l'envoi du ministre « grand format » à Tsévié pour éviter le contact des deux personnalités qui ont fait la pluie et le beau temps du régime.
En rappel, il est accusé d'une certaine complicité dans l'affaire dite d' « escroquerie internationale » . Le verdict concernant l'extradition du présumé cerveau Agba Bertin, est tombé. L'Etat togolais est débouté. Le palais de la Marina compte interjecter appel, mais ses chances sont inférieures ou égales à pi. Agba Bertin détient un passeport onusien. L'institution internationale le reconnait comme victime d'un acharnement politique et d'une
Jean-Pierre FABRE marque son satisfecit
nous avons parfois mis plus d'une heure. Or c'est par ces routes, ces chemins, que les paysans acheminent quotidiennement leurs récoltes vers les marchés. Comment promouvoir le développement économique et humain d'un pays avec des infrastructures routières aussi dégradées, aussi sommaires ? Je comprends mieux pourquoi, le chef de l'Etat, Faure GNASSINGBE, après sept années à la tête de ce pays et que son père a régenté pendant cinquante ans, avait déclaré le 26 avril 2012 que : « C'est seulement une minorité qui s'accapare les richesses du pays. » . Pourtant il fait bien partie de cette « minorité » .
En rappel, le mardi 13 août 2014, Kpélé-Goudévé, Tsavié, Agavé, Agbanon et Kpélé-Elé, ont été les localités qui ont reçu la visite de JeanPierre FABRE, porteur du seul message de sa tournée nationale entreprise depuis le 15 février 2014 : « l'impérieuse nécessité d'une alternance politique en 2015 » . Dans cette dernière phase de la première tournée nationale de l'ANC, la délégation du
Bureau National est renforcée par la présence d'Isabelle Manavi AMEGANVI, Vice-présidente de l'ANC et Présidente du groupe parlementaire ANC/ADDI, élue dans les Plateaux, du député Alphonse KPOGO du groupe ANC-ADDI et de Francis Pédro AMOUZUN, chargé de la communication du collectif « Sauvons le Togo » > (CST).
Première à prendre la parole, Maître Manavi Isabelle AMEGANVI, native de la préfecture, a
torture sans commune mesure dans des lieux de détention illégaux au Togo. Certes, recherché par interpole, l'homme a été signalé en Grèce aux autorités togolaises. Celles-ci se sont précipitées par deux délégations successives pour l'extrader vers le Togo. Une première par les irréductibles de l'ANR, et une seconde par des magistrats. Peine perdue. Une chose est de signaler un individu recherché à un pays, l'autre est de pouvoir démontrer que le mobile pour lequel l'interpole le recherche est fondé. Sur ce plan, l'autorité togolaise est tombée au marché. Elle est déboutée par la Grèce. La Grèce était bien informée du dossier Agba Bertin qu'elle ne le signalerait même pas aux autorités togolaises. La preuve est que Agba est en tournée d'affaires avec des officiels ghanéens en Europe depis deux mois.
fait le bilan de la première année d'exercice de l'actuelle législature. Un bilan négatif à cause de la mauvaise foi viscérale des députés UNIR : « Le bilan après un an d'exercice à l'Assemblée nationale n'est pas du tout encourageant. En effet par sa majorité mécanique, les députés UNIR ont volontairement rejeté le projet de révision constitutionnelle devant rétablir les fondamentaux de notre Constitution de 1992. Un
rejet qui a surpris tant l'opinion nationale qu'internationale d'autant plus que ces réformes sont préconisées par l'APG signé en 2006 entre le régime actuel et l'opposition démocratique. La CVJR a de son côté, recommandé ces réformes institutionnelles et constitutionnelles reconnues nécessaires pour la paix et la stabilité politique au Togo. » Pour la Présidente du
groupe parlementaire ANC/ADDI : « <le Régime RPT/UNIR quittera le pouvoir en 2015 avec ou sans réformes. » . Elle a par ailleurs promis que son groupe parlementaire posera d'autres actions concrètes et hardies dès la rentrée parlementaire en octobre » . Pour le Président National de I'ANC, Jean-Pierre FABRE, qui connait parfaitement les ruses puériles du régime quinquagénaire RPT/UNIR, ce rejet du projet de révision constitutionnelle est un énième coup de force de Faure GNASSINGBE qui rêve de s'éterniser au pouvoir contre la volonté du peuple souverain : « Il est temps que ce régime s'en aille afin qu'une autre équipe plus responsable, plus respectueuse de la chose publique, plus respectueuse de la vie humaine,
Le Rendez-vous N° 215 du 22 août 2014
Mais pour le même dossier, Pascal Bodjona vient de rejoindre la prison civile de Tsévié. Vérité en déça des pyrénées, erreur au-dela. Si même par un coup de foudre, la Grèce acceptait extrader Agba Bertin, celui-ci n'atterrirait même pas au Togo. Ghanéen, l'homme a un passeport diplomatique et un passeport ordinaire, Sud-Africain, il a un passeport ordinaire. Les journaux qui ont annoncé Agba Bertin dans un vol spécial à l'Aéroport de Lomé doivent encore patienter même si le plan était de l'amener au moment où Bodjona est déjà aux arrêts, afin de les diséminer dans deux prisons différentes dans l'attente d'une parodie de procès. Triste Togo.
plus respectueuse du Peuple togolais, dirige ce pays pour le bonheur et le bien-être des Togolais » . Revenant sur les mensonges déversés, à la veille de chaque échéance électorale, par le régime RPT/UNIR, un peu partout et plus particulièrement dans les Plateaux, pour diviser les populations, Jean-Pierre FABRE a déclaré : « Quand nous serons au pouvoir en 2015, nous ne chasserons personne de ses terres.
Nous serons au pouvoir pour tous les Togolais sans distinction aucune. Nous ne gouvernerons pas pour les populations d'une région contre celles d'une autre. Nous ne gouvernerons pas pour la majorité conte l'opposition. Le Togo sera enfin dirigé dans l'intérêt bien compris du Peuple togolais.
Je voudrais ajouter que tout ce qui préoccupe le régime RPT/UNIR c'est la conservation du pouvoir et il compte beaucoup sur vous, populations de la région des plateaux pour s'y maintenir. Pour preuve, comptons ensemble le nombre de premiers ministres originaires de la région des Plateaux. Depuis 1990, uniquement pour les Plateaux, on en compte quatre sur six. Et pourtant votre région demeure tout de même négligée, abandonnée comme toutes les autres. Bref, le régime vous prend pour des gogos et profite juste de vos suffrages moyennant quelques subsides en période électorale. Une fois aux affaires, c'est juste une petite minorité qui s'accapare les richesses du pays » . Regardez l'état défectueux de cette route qui traverse sept préfectures dont la vôtre. Vous comprenez bien que ce régime vous trompe avec la nomination des natifs de la région, au poste de premier ministre. A quand un Président issu des Plateaux ? » >
Pour la dernière journée marquant la fin de la première grande tournée nationale, Jean-Pierre FABRE et sa délégation se rendra demain à Kpélé-Govié, Adéta, Toutou et AKata.
Banzam
Pacôme
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Une nouvelle roox-pel en activité
Une bande attendant le drainage du phosphate
Une vielle roox-pel vrombissant
Un tas de phosphate en attente de traitement
MON
RV-ECONOMIE
Camera caché au coeur d'un minerai
La tête agonisante d'une chaîne de traitement
La plus vielle machine encore en fonction pour adapter les écrous et autres pièces aux besoins méchaniques
Vue interne de l'attelier de maintenance
Vue partielle de l'usine de traitement décoifféeet traversée par 5 chaînes de traitement dont deux seulement sont fonctionnelles
Un maillon d'une bande en souffrance
Un vielle roox-pel en attente d'une hypothétique réparation
Une vielle machine déversant le minerai sur une bande
Dispositif d'embarquement du minerai
Une amitié autour du minerai
072014
Fait partie de Le Rendez-Vous #215