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Titre
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Le Rendez-Vous #218
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Date
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18 septembre 2014
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numéro
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218
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nombre de pages
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8
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Identifiant
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iwac-issue-0001476
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Droits
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extracted text
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Le
Dr Akindjo Oniankpo,
1 Vice-Pdt de l'Alliance
Togbui Akpalé, héritier désigné
des dépositaires des us et coutumes
Faure Gnassingbé
Politisation des us et coutumes, usurpation de trône et violation des droits de l'homme
les contradic-
tions du régime accouchent des démons
Rentrée politique de l'Alliance
Le parti plie sans
rompre
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 218 du 18/09/2014 Prix 250 F CFA
Kpatcha Gnassingbé
dez-
sall
Le Hadj comme il va
Une mauvaise conciliation vaut toujours mieux qu'un bon procès
Les mérites de la
Canton d'Agoè, Mecque et de Médine
La mosquée sainte de Médine
Énième mea-culpa de Kpatcha Gnassingbé à Faure Gnassingbé
un nom
A. Olympio tente de
se faire
en Europe
2
souffre
16/09/2014 à 18h31-Premier candidat déclaré à la présidentielle de 2015 au Togo, Alberto Olympio se démultiplie dans son pays natal, aux Etats-Unis et en Europe pour faire entendre sa voix et son programme, consigné dans l'ouvrage Je prends le parti des Togolais, qu'il vient de publier aux éditions du Cherche-Midi, en France. Le 16 septembre, le fondateur du Parti des Togolais (PT) et richissime patron du groupe Axxend doit s'entretenir avec le ministre
SOS
d'une
Gemergence-togo
Un des serviteurs de Dieu, élève coranique de son état en classe de troisième, mémorisateur de la sainte écriture, fait face à une épreuve de sa vie. Il sollicite votre appui pour y faire face. Il
malformation génitale qui néces-
site une intervention chirurgicale pointue. Limitée par les moyens, sa famille sollicite toute personne morale ou physique afin d'un appui financier ou d'une prise en charge totale ou partielle de l'intervention. Pour tout besoin contacter le Dr Abdou Salam au 90-24-56-33 / 91978292
Que le Créateur des cieux et de la terre vous aide à aider ses serviteurs.
portugais des affaires étrangères, Rui Chancerelle de Machete. Dès son retour en France le lendemain, il rencontrera Stéphane Romatet, le conseiller diplomatique de Manuel Valls. Ces entrevues font suite à plusieurs autres, notamment avec Laurent Viguié, sous-directeur chargé de l'Afrique occidentale au Quai d'Orsay.
Bien que très optimiste face au régime de Faure Gnassingbé-il se voit déjà vainqueur du scrutin prévu au premier
RV ANNONCE
Olympio tente de se faire un nom en Europe
Science utile
Atlantique banc : 42415550008/ mecit : 01000620
Contact : 90019011/90041517.
trimestre de l'année prochaine -, le petit-neveu de l'ancien président Sylvanus Olympio se distingue des autres candidats de l'opposition togolaise par sa "force de frappe". Il aurait déjà en-
Journal d'information en ligne, Emergence-togo. comoffre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité.
Le Rendez-vous N° 218 du 18 septembre 2014
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Un fils vertueux invoquant pour lui Allah dit : « Ô vous qui avez cru ! Que ni vos biens ; ni vos enfants ne vous distraient du rappel d'Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » S 63 V 9
Avec Sadakatoul-Djaria, soyez parmi les bienheureux dans ce bas monde et dans l'au-delà avec vos dons, legs ou contributions : Pour toute contribution, voici le numéro de compte : Siab : 202009903110 /
ASSOCIATION SADAKATOUL-DJARIA 19 BP194 AGOE ZONGO TEL : 90019011-90041517 LOME-TOGO
Aumône courante
pays.
gagé plusieurs millions d'euros pour financer ses campagnes de presse et d'affichage, organiser ses meetings géants à Lomé ou encore sillonner le Togo. Fait notable, le PT est représenté dans les 384 cantons du pays.
Proche du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta ("IBK"), qui le surnomme "mon fils" et dont il a financé la campagne de 2013, ainsi que du chef de l'Etat nigérien, Mahamadou Issoufou, Alberto Olympio entend maintenir le rythme et bousculer le régime Gnassingbé. Dès son retour au Togo à la fin du mois, il présidera une vaste réunion publique au Palais des congrès de Lomé en compagnie de trois des plus puissantes associations de femmes du
Source : jeuneafrique. com
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Kpatcha Gnassingbé, c'est l'un des princes de la République. Bien qu'issus du même sang, les princes n'ont pas les mêmes chances dans le partage de l'héritage "gnassionale". Depuis plus de cinq ans, Kpatcha Gnassingbé est derrière les grilles de la prison civile de Lomé pour tentative d'atteinte à la sureté de l'Etat. Ceci après un procès qui aurait fait tache d'huile pour ne pas dire jurisprudence. Depuis qu'il est détenu, aucune démarche n'a été épargnée pour obtenir sa libération : interventions de la famille, celles des barons, des câbles diplomatiques, sans oublier les couloirs de la justice nationale et communautaire de la CEDEAO. Mais
Faure Gnassingbé
Kpatcha Gnassingbé reste encore un détenu. Pendant que ses avocats poursuivent une ultime plaidoirie devant les juges sous régionaux, le frère jumeau de Toyi Gnassingbé s'ouvre une brèche en famille. Le député de la Kozah a sollicité la médiation du chef canton de Pya pour négocier sa libération. De quelles armes dispose le chef canton pour toucher le cœur du plus "Faure" des Gnassingbé et quelles sont ses chances de réussite ? En quoi madame le chef canton peut-elle faire la différence avec les médiateurs qui ont déjà mordu la poussière ? Kpatcha Gnassingbé a sans doute des raisons défendables pour placer un ultime espoir en cette détentrice des us et coutume. Souvent, les femmes sont la solution dans des situations où tout semble perdu. Ce ne sont pas les arguments qui man-
queront à la dame, pour peu qu'elle rencontre l'interlocuteur père de la grande famille Gnassingbé. Chantre de la réconciliation nationale, si Faure n'arrive pas à se réconcilier avec un demi-frère, sa main tendue aux Togolais aurait été un leurre. « Le vrai leader ne donne pas seulement l'ordre, il donne aussi l'exemple » dira l'autre. Depuis que Kpatcha est sorti de sa cellule pour témoigner devant la CVJR, Commission Vérité Justice et Réconciliation, et y retourner, malgré un témoignage sur fond d'une éloquente demande de pardon, nous étions de ceux qui se sont dit que Mgr Barrigah a échoué la mission à lui confiée. Si le chef de l'Etat veut
être sincère envers les Togolais, il doit donner l'exemple, et le plus grand exemple est à ses pieds. S'ils ne le fait pas, il ne peut pas en vouloir aux Togolais qui seraient restés réfractaires à ses incessants appels à un pardon national. S'il ne le fait pas, il aurait renforcé la position de ce grand nombre de Togolais qui restent sceptiques vis-à-vis de sa politique de pardon car, il n'appartient pas aux bourreaux d'organiser un terrain pour obtenir le pardon de leurs victimes.
Il vaut toujours mieux une mauvaise conciliation qu'un bon procès. Dans un procès, tous les camps perdent toujours les poils. Il a beau être le grand gaIgnant, personne ne peut démontrer que Faure Gnassingbé et son régime sont sortis grandis du procès du Kpatchagate. Il a fallu un procès pour que le monde entier sache, par exem-
Jueq en els
Shubal
RV POLITIQUE
Une mauvaise conciliation vaut toujours mieux qu'un bon procès
Un nième mea-culpa de Kpatcha Gnassingbé à Faure Gnassingbé
ple, que le Togo est une terre de torture. Cette parenthèse n'a pas été au crédit d'un régime qui cherche à redorer son blason. II a fallu le procès Kpatcha pour que notre justice étale ses nombreuses insuffisances au point d'être plongée dans un état clinique qui a fini par mériter une difficile et onéreuse réforme alors que les priorités sont ailleurs. La liste est longue. Autant les perdants sont sortis affaiblis, autant les gagnants de ce procès sont sortis diminués, personne n'ayant pu écrire l'histoire en sa faveur. Tout simplement, l'on pouvait en faire économie même si certains estimaient que c'est une affaire au sommet
d'une République et qu'il faille que le droit soit dit. Malgré ce procès qui a déjà fait perdre des plumes à tous les protagonistes, les empoignades ont continué. Sauf que les lutteurs ne sont plus debout, mais couchés sur le flanc, chacun cherchant à mettre l'autre dos au sol, à avoir le dernier mot.
Si l'Etat a verrouillé sa justice pour ne plus donner une issue favorable à Kpatcha, celui-ci continue par compter sur un miracle de la cour communautaire de la CEDEAO. Pour un oui ou pour un non, les deux demifrères qui ont opéré un coup d'Etat constitutionnel en 2005 ont changé de direction, ils se sont tournés le dos, ils se sont tout dit sur la place du marché. Mais personne d'entre eux n'a pu changer de patronyme, tous demeurent Gnassingbé. S'ils peuvent terminer leurs jours
Le Rendez-vous N° 218 du 18 septembre 2014
dos-à-dos, qu'en sera-t-il de leur progéniture faite d'une jeune génération qui a encore du temps à monnayer ? Personne ne comprend encore ce qui maintient Kpatcha Gnassingbé en prison. Sur ce, les avocats continuent leur action devant les juges de la CEDEAO. Forcément, une solution viendra de quelque part.
Toutefois, si une bouée de sauvetage vient de la famille, elle éteint l'action sous régionale et permet, au même moment, de se regarder en face, de se dire réciproquement "je n'aurais pas dû", "moi non plus". Si ce dont on accuse l'ancien ministre de la défense est avéré, en cinq ans,
dans une prison comme celle de Lomé, il aurait eu le temps de s'assagir. Et il y a de quoi. La prison civile de Lomé (PCL) est un cercle pestiféré où cohabitent les criminels de tout acabit avec des hommes et femmes responsables qui ont dû s'y retrouver par un coup de tête. A moins d'un moral de fer pour des citoyens nés de crésus, la PCL, c'est la torture morale par excellence. Il suffit juste de jeter un léger regard sur l'infrastructure. Un environnement décoré d'un encombrement ambiant même dans la cour. Elle aussi étouffée, qui tient lieu de "jardin" de récréation et que, tout comme les 2000 détenus, Kpatcha Gnassingbé doit, soit traverser sur un pousse-pousse à la moindre goutte de pluie ou choisir de garder la cellule le temps que l'eau s'infiltre. N'ayant jamais eu l'occasion de fouler du pied la rési-
Kpatcha Gnassingbé
dence de monsieur Kpatcha au quartier Kégué, toute proportion gardée, nous pouvons toutefois
nous contenter d'une vue d'ensemble pour dire que cette résidence qu'il partageait avec à peine dix habitants, doit être de loin plus grande que la nouvelle résidence où il cohabite avec tous les condamnés et autres victimes d'injustices de la capitale. Loin donc d'être un lieu de redressement, la PCL est un centre où règnent la promiscuité, le crime, la violence, la mort et toutes sortes de vilénies que personne ne souhaite même à son pire ennemi.
Si la médiation réussit, elle aurait fait d'une pierre deux coups. Elle n'aurait pas seulement libéré un détenu, mais une famille. Inutile de rappeler que, lorsqu'on a un parent en détention, les vrais prisonniers sont ses proches. Ceux qui doivent mener une vie au ralenti, juste pour cogiter aux voies et moyens pour servir, secourir et récupérer un maillon qui s'éloigne au jour le jour. La médiation aurait réconcilié deux hommes, une famille disloquée en deux blocs. Si elle vient de la CEDEAO, elle aura désigné un vainqueur entre les deux "évalas". Ce vainqueur peut trottiner, esquisser de tristes pas de danse "So" et auréoler la triste couleur d'une joie arrachée. Ceux qui pensent que les Gnassingbé ont abusé des Togolais et qu'ils paieront, tôt ou tard, auront eu raison de voir leur rêve se réaliser plus tôt que prévu. Si la dame chef canton réussit, les Gnassingbé n'auront plus besoin d'un médiateur pour colmater les brèches, ils peuvent automatiquement se rassembler même s'il va encore exister un sourire amer qui, toutefois, s'estompera autour d'un intérêt commun. En tout cas, loin d'être découragé par les nombreux échecs, si Kpatcha ajoute cette corde à son arc à ce moment précis, c'est que, s'il lui avait été proposé deux portes de sorties, il choisirait celle de la famille à un verdict, soit-il international. Reste à savoir jusqu'où son frère est disposé à comprendre cette logique. Que fera Faure Gnassingbé de cette main tendue ? Envoyer la proposition à la poubelle, la considérer en posant ses conditions, tourner un regard interrogatif vers les caciques qui préfèrent Kpatcha Gnassingbé détenu que libre, ou observer son traditionnel et coutumier silence ? L'idéal aurait été d'arrêter les procédures de la justice sous régionale.
Mais le terrain est imprévisible. Avant la médiation du chef canton, bien d'autres ont déjà cogné le mur. Quand on lutte pour la survie, on ne prend pas le risque de « mettre tous les ceufs dans un panier » .
Abi-Alfa
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C'était vers les années 1730.
« Le sieur AKPALE sera le chef de la tribu la plus importante, Houmbi. Autour d'elle, il crée six autres petites tribus, NYIVEME, ATSANVE,
KLEAVE, KPATEFI et ADIDOKPO. De 1730 à la deuxième guerre mondiale, les AKPALE se sont succédé à la tête du royaume dont le chef-lieu est Humbi. C'est ainsi que les populations ont connu les règnes successifs de Togbui AKPALE I (Akolitsè), AKPALE II (Akpo), AKPALE III (Holo), AKPALE IV (Avla), ce dernier ne mourra pas chef à cause des évènements de la deuxième guerre mondiale.
Il est remplacé par un Sédjro qui, jusqu'ici, était un fugitif qu'il
a gardé sous son toit. Au début des années 80, le chef Sédjro Améméka se paie le luxe de vendre la forêt sacrée des populations d'Agoè. Il faut souligner que tout comme le canton de Bè, Agoè-Nyivé avait aussi sa forêt sacrée. Mais si les Bè ont jalou-
sement clôturé et conservé leur
forêt, les Agoè-Nyivé, par la cupidité d'un chef, ont vendu la leur. Ce comportement du chef Améméka Sédjro ajouté à d'autres d'autres comportements répréhenssibles, n'a pas été du tout apprécié des populations qui ont réagi à travers les représents désignés des us et coutume. Ceci a donc valu une levée de bouclier et en juillet 1981, le conseil des sept tribus d'Agoè-Nyivé insiste sur la réhabilitation de la chefferie traditionnelle en réclamant le retour des AKPALE à leur trône car, un vrai fils Agoè ne peut, par exemple, pas vendre le respectable de la tradition qu'est la forêt qui abritait l'âme du peuple. Le conseil coutumier a donc violemment réagi et leur cri de cœur a reçu un écho favorable auprès de feu Général Eyadema. Le conseil coutumier est composé des notables qui sont en réalité les seuls à se prononcer sur les litiges successoraux. A côté des notables, il y a le cercle des chefs de quartiers. Le conseil coutumier a donc voulu que les AKPALE reprennent leur trône comme le veut la coutume. SEDZRO Améméka devait être remplacé par AKPALE Viza Kokouvi, à l'époque militaire en fonction aux côtés de feu Eyadema à Lomé II. Le chef est démis. Celui qui devait lui succéder est encore en service. Il fallait ouvrir une régence. Alors, le 13 octobre 1981 au stade d'Agoè-Nyivé, s'est ténue une consultation populaire. Parmi les acteurs de cette consultation se trouvait l'actuel président de l'Assemblée nationale, Dama Dramani, à l'époque Préfet du Golfe.
Le procès-verbal de la consultation populaire était sans équivoque sur les mobiles qui justifiaient la consultation. Ainsi, le ministre de l'intérieur de l'époque a précisé : « à la suite de nombreuses plaintes adressées au chef de l'Etat contre le chef Sédjro Améméka, il a décidé
APELEBEIME,
Viza Kokouvi Sognito Demeurant et domicilié
á Agoenyive. BP :8152 Lomé Togo Contact :90028840
de procéder à une consultation populaire en vue de la désigna-
tion d'un nouveau chef » . Le ministre a souligné avec force que « le canton d'Agoè-Nyivé sera dirigé par le chef que la population aura elle-même choisi et que ni le Président-fondateur, ni le parti ne peut imposer un chef à une population donnée » >. Le chef déchu, Sédjro Améméka, candidat à sa succession, est battu par ATSOU GLEGLEDJI, 2039 contre 1393 voix.
ATSOU GLEGLEDJI règne et décède en 1986. Cette consultation n'avait autre but d'ouvrir que une transition pour faire repasser le trône des Sédjro vers les Akpalé et donc choisir un chef qui repond aux attentes de la tradi-
qui a reconnu la nécessité de tion. Mais avec le même régime remplacer Améméka, à la mort
de ce dernier, le même Améméka revient à la mort du chef
choisi par consultation populaire.
Le nouveau chef sera donc paradoxalement le même SEDZRO Améméka. Triste logique que celle des hommes politiques du régime RPT. Mais, comme si celà n'était pas assez scandaleux, ce dernier meurt et le régime RPT-
UNIR impose son fils SEDJRO Kodjo Hélou Edmond, actuellement investi en violation de la tradition et malgré une population blaisée dans sa tradition et qui cherche à se faire entendre. Oui, n'eut été les appels répétés au calme de l'héritier désigné par la tradition, AKPALE Viza Kokouvi, l'on aurait déjà assisté à des vio-
A L'Attention de SEM
Faure Essozimna GNASSINGBE Président de la République.
Monsieur le Président de la République,
Objet information et protestation contre l'usurpation du trône d'AKPALE VIZA à Agoenyive par Monsieur SEDJRO Kodjo Helou.
J'ai Thonneur de venir très respectueusement porter à votre connaissance des manoeuvres d'un coup de force qu'opère la famille SEDJRO d'Agoenyive pour imposer à fort un certain SEDJRO Kodjo Helou (fils de feu SEDURO Amemaka kwami Denis) comme nouveau chef canton d'Agoenyive en remplacement de Monsieur VIZA Kokouvi Sognito désigné publiquement par les notables et chefs de tribus traditionnels du canton d'Agoenyive.
Lomè, le 27 Aout 2012
RV-SOCIETE
Au
Politisation des us et coutumes, usurpation de trône et violation des droits de l'homme
Canton d'Agoè, les contradictions du régime en place accouchent des démons
S'il est vrai que depuis un temps le renversement des valeurs est le vice le mieux accepté dans la succession aux différentes chefferies traditionnelles dans notre pays, le cas de la succession de Sédjro sur le Royaume Akpalé d'Agoè-Nyivé en est une parfaite illustration. Ceci concourt aux contradictions et violations sans scrupule ni vergogne du droit des populations à disposer des dirigeants auxquels ils adhèrent et leur droit traditionnel à garder une authenticité culturelle. Vous lisiez dans l'une de nos parutions que le Royaume d'Agoè-Nyivé est fondé sur les cendres du Royaume Ewe avec des fugitifs sous la conduite du patriarche Akolitsè AKPALE qui a dénommé sa nouvelle localité "Agoè-Nyivé", c'est-à-dire, forêt de rôniers où l'on trouve des buffles.
lences et remous sociaux dans ce canton.
Si partout les successions controversées trouvent un fondement dans la volonté du régime à mettre un homme acquis, celui d'Agoè est bizarre en ce que la victime de cette anomalie est un ancien militaire pur produit RPTUNIR. Que se passe-t-il alors ? Mieux, à la mort du même chef Sédjro qui, à un moment donné, est demi car ne jouissant plus de la confiance de ses administrés, il se dit qu'un testament par lui laissé a désigné son fils Edmond comme successeur. D'abord, luimême son retour après Gléglédji était une usurpation et il ose se
faire remplacer d'une manière testamentaire par l'intermédiaire du notaire Me Afékémé JONHSON. Depuis quand la succession en milieu Ewé se fait de cette façon ? A ce sujet, les victimes ont adressé des correspon-
dances de protestation au chef de l'Etat Faure Gnassingbé, nous vous donnons lecture de quelques-unes. Et puisqu'un poisson pourri de la tête ne peut être récupéré, dans les autres tribus d'Agoè-Nyivé, c'est le même son de cloche. Les désignations de chefs sont toujours suivies de contestation, la dernière en date est celle d'Agoè Kpatéfi, là c'est le préfet Mélébou qui est le chef d'orchestre. Quand le canton est malade d'une succession usurpée, c'est normal que ses villages prennent un coup et suivent le pas. Faure Gnassingbé continue par observer son
Cabinet du Président de la République Togolaise. Lomé Togo
Copie
MATDCL
Préfet du Golle
traditionnel silence pendant que
la paix sociale, d'une succession à l'autre s'effrite. Pire, quand ses ministres et autres valets pètent les plombs sur le terrain, ils verrouillent l'entourage de monsieur le Président en empêchant à ceux qui sont piétinés de se faire
Le Rendez-vous N° 218 du 18 septembre 2014
En effet, la désignation de Monsieur VIZA Kokouvi Sognito par les notables d'Agoenyive comme chef canton dale depuis au moment où SEDJRO d'alors a été destitué en 1981 par les notables et chefs de tribus d'Agoenyive. Pendant ce temps, Monsieur VIZA Kokouvi Sognito était en fonction dans l'armée logolaise. Pour sauvegarder le trone en entendant que VIZA Kokouvi Sognito comme le voeux l'avait voulu le chef de l'Etal feu EYADEMA à la suite d'une conciliation entre nos deux parties, il a été décidé que leu ATSU Guegledji assume la régence. C'est ce qui fut fait
A la mort subite de ATSU Guegledji, feu SEDJRO Denis a opéré un coup de force en usant de la corruption pour s'imposer sur le trône d'Agoenyive.
Les tentions sociales qui ont suivies ont faillis dégénérées entre la famille SEDJRO et celle de VIZA soutenue par les notables et chefs de tribus d'Agoenyive
C'est dans ce cadre, que les notables et chefs de tribus d'Agoenyive qui sont chargés de désigner les chefs traditionnelles selon la traditions des EWES, ont été reçus par le chef de l'Etat feu GNASSINGE Eyadema pour calmer les esprits et rétablir la vérité.
Lors de cette rencontre, l'origine de la chefferie du Canton d'Agoenyive a été éclairée et les conclusions à l'issu de la rencontre avec le chef de l'Etat d'alors stipulent que *SEDJRO Kwami Denis dont les parents n'étant pas originaires d'Agoenyive reste au trône et qu'à la mort de celui-ci, la trône reviendra de droit aux descendants de AKPALE VIZA d'Agoenyive dont le trône appartient véritablement selon l'histoire de la chefferie traditionnelle d'Agoenyivé » .
C'est pourquoi le décret de reconnaissance officielle de feu SEDJRO Denis n'a pas été signé par le Président Eyadema lui-même.
C'est dans le respect de ce compromis et le rétablissement de la vérité que les chefs de Iribus et notables d'Agoenyive ont procéder après la mort de feu SEDJRO Kwarni Denis à la confirmation de Monsieur VIZA Kokouvi Sognito comme nouveau chef canton d'Agoenyive.
Cette confirmation a suscitée des réactions mineures au sien de la famille SEDJRO suite auxquelles des tentatives de conciliation initiées par les notables et chefs de tribus traditionnels d'Agcenyive entre et nos deux parties antagonistes ont échouées au motif que la famille SEDJRO a plusieurs reprises décliné l'invitation.
Les chefs de tribus considérant que la famille SEDJRO a l'habitude de s'imposer contre te gré des notables en bafouant les règles de la tradition et toutes les compromis qui ont été trouvés méme auprès du Président feu Eyadema, soutiennent Monsieur VIZA
Kokouvi Sognito en lui demandant d'accomplir régulièrement les formalités devant les autorités compétentes pour sa reconnaissance officielle.
A cel effet, Monsieur VIZA Kokouvi a déposé son dossier auprès du Ministère de l'Administration Territoriale avec copie au préfet du Golfe.
Nous avons appris que la famille SEDJRO a déposé un dossier au nom de Monsieur SEDJRO Kodjo Helou pour être aussi reconnu officiellement.
Monsieur le Président, dans le cadre de votre politique d'apaisement, de réconciliation et de dialogue que nous soutenons doit être traduite dans les réalités.
Cest dans ce sens que nous voudrions solliciter votre intervention pour le respect des compromis entre les deux parties, le respect de la tradition des EWES dans la désignation du chef canton d'Agoenyive, et la volonté des natifs d'Agoenyive à choisir librement leur chef de Canton.
Le rétablissement de cette vérité dans la transparence que nous espérons viverment nous éviterä des situations préjudiciables et irréversibles avec les conséquences incalculables puisque les Agcenyive n'entendent plus assister à des manoeuvres de coup de force que la famille SEDJRO, un hébergé à Agoenyive, tente toujours d'opérer.
En vous remerciant par avance, pour des dispositions nécessaires que vous voudriez bien faire prendre, nous sommes entièrement à votre disposition pour des renseignements complémentaires.
Dans l'attente d'une suite favorable, nous vous prions de croire Son Excellence Monsieur le Président de la République, à l'assurance de notre haute et déférente consideration. PJ : copies des documents justificatifs
VIZA Kokouvi Sognito
(Nouveau chef canton désigné par les notables
et chefs de Tribus traditionnels d'Agoenylve).
entendre. C'est présentement le cas dans le bras de fer entre les Sédjro et les Akpalé. Mais jusqu'où cela peut-il faire évoluer les communautés ? Bon à suivre. Abi-Alfa
son nom.
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Ref : 005/1er VP/SG/008/2014
DECLARATION
Les Togolais ont avalisé la politique du plus fort doublée de celle de la fourberie. Voilà ce qui
a constitué la roue folle de notre
démarche démocratique depuis plus de 22 ans. Nous sommes alors tous comptables de notre sort et de l'état de déchéance
avancée de notre pays. Certes, le peuple togolais a accueilli avec satisfaction les valeurs démocratiques qu'il veut à tout prix préserver, car la mise en œuvre des libertés a été très tôt travestie. Des acteurs politiques ont exprès rejeté les valeurs démocratiques au profit de leurs grandeurs inflexibles, ignorant que c'est la performance des institutions qui assure l'émancipation et le développement du citoyen et du pays dans l'ensemble.
Aujourd'hui, après plus de 22 ans de notre marche, les réflexes négatifs continuent d'obstruer l'exploration des bonnes voies à même de nous sortir de nos crises répétées. Les plus forts et les plus fourbes continuent d'utiliser les moyens peu orthodoxes pour faire main basse sur les institutions. Cette position leur permet de tout justifier, en s'accaparant des ri-
chesses et des moyens de production du pays. Même si dans l'exercice et le fonctionnement le peuple ne se retrouve pas, on se serait donné les moyens d'agir et de parler en
Nous savons tous qu'en démocratie, le peuple admire et a besoin de ceux qui cherchent à améliorer les institutions, plutôt
de ceux qui se bornent sans que cesse à conserver et à chérir ce qui est acquis et surtout par intérêt égoïste. C'est pourquoi, le peuple donne mandat à des hommes et femmes pour accomplir ses vœux et le conduire vers le bonheur. Mais dans notre pays, les libertés démocratiques sont prises en otage dans un immobilisme total par
Hebdomadaire Togolais d'Informations
et d'Analyses
Récépissé N° 0160/18/06801/HAAC
Rendez-Vou
santé du Président Fondateur en rééducation.
L'ALLIANCE
DEMOCRATIQUE POUR LA PATRIE
vient au galop.
d'habiles hommes et femmes politiques véreux d'une part, et sans conviction d'autre part. Ils se prévalent d'être les représentants du peuple. Pourtant, ils savent bien que les citoyens togolais dans leur majorité, silencieux comme factieux, vivent dans une cohabitation pacifique
et souhaitent voir des réformes constitutionnelles et institutionnelles pour dissiper les inquiétudes quotidiennes qui pèsent sur eux et surtout pour qu'ils puissent prendre leur destinée en main.
Pour preuves, nous pouvons énumérer les tumultes préélectoraux des récentes législatives, les
recommandations issues des travaux du CPDC, de la CVJR et les interpellations de la communauté internationale, toutes en faveur du peuple togolais pour son épanouissement. Mais la politique de l'avatar a privilégié la fuite en avant. A la veille des récentes législatives, sous la pression populaire et de la communauté internationale concernant les réformes, on a convenu et annoncé que ces réformes se feront aussitôt après les législatives, juste pour faire retomber la tension. Mais aujourd'hui nous pouvons affirmer que ce n'était qu'une imposture de plus, puisqu'au Togo,
lorsqu'on chasse le naturel, il re-
Alors qu'à l'ALLIANCE on s'était réjoui et on s'attendait que ces réformes enracinent enfin progressivement l'idéal démocratique au sein de la population, nous avons été surpris, comme tous les Togolais, par une piraterie politique à TogoTélécom II qui prend encore en otage les Togolais. Au demeurant, la panique s'est emparée des Togolais qui ne cessent de grogner à six mois (6) des élections présidentielles. Nous devons être bien avertis. On pourra se demander si ceux qui se sont destinés le Togo ont été librement et réellement choisis, et par qui ?
Par notre présente position, I'ALLIANCE invite chaque
Directeur de Publication : Abi-Alfa Izotou
Tél : 90053841/92004602 Mail : abialfa@gmail. com www. rv-togo. info
Infographie : Benjamin K. Tchabi Imprimerie : la Colombe Tirage : 2000 exemplaires
AKINDJO Oniankpo
Rentrée politique de l'alliance démocratique pour la patrie, dite l'alliance
L'Alliance Démocratique pour la Patrie revient de loin. La formation politique a plié mais comme un roseau, il n'a pas rompu. Malgré revirement spectaculaire de son Président Fondateur et les gesticulations d'une race de membres indélicats, les objectifs de la formation sont très nobles pour s'éteindre de sitôt. Elle vient de faire sa rentrée politique. L'occasion d'abord de réitérer ses idéaux et ensuite et surtout fustiger les mœurs réfractaires d'un régime cinquantenaire vis-à-vis des réformes politiques tant attendues par la population. Le premier vice-président est allé droit
en balayant d'un revers de la main les spéculations et autres désinformations relatives à l'état de
RV-POLITIQUE
nistes du dialogue à interroger
prenant le peuple togolais à témoin ;
2-s'entendre sur un arrangement politique qui puisse permettre de transcender les blocages à chaque étape inscrite à l'ordre du jour pour atteindre un vrai consensus politique
3-prendre publiquement un engagement pour les réformes avant de les transmettre pour légiférer.
L'ALLIANCE pour sa part est prête à œuvrer par tous les moyens afin que cette démarche consensuelle et constructive puisse naître pour donner l'espoir aux Togolais et dissiper les nuages sombres qui se profilent à l'horizon.
Fait à Lomé, le 10 septembre 2014 Pour le Comité Exécutif et P. O. Le 1er Vice-Président D
car le Togo a besoin impérativement de s'inscrire dans les normes démocratiques internationales. C'est pourquoi nous lançons un appel patriotique aux parties prenantes du dialogue teurs à vous connaître ? Togo-Télécom II pour s'accorder sur ce qu'ils avaient décidé d'un commun accord, c'est-à-dire les douze (12) points que nous considérons à l'ALLIANCE comme le minimum pour une avancée spectaculaire de notre démocratie.
Pouvez-vous aider nos lec-
L'ALLIANCE juge la situation actuelle préoccupante et très délicate à six (6) mois de l'élection présidentielle. Il y a lieu donc d'inviter en tête le Président de la République, le gouvernement, la communauté internationale, les partis politiques à s'investir pour ramener les protagonistes à la table de dialogue. Car il est encore possible, à six (6) mois (et même moins) de l'élection présidentielle :
- de choisir nos gouvernants sur la base d'une large majorité dans un large espace,
de créer l'espoir d'alternances futures au Togo,
- de rendre nos institutions crédibles aux yeux des Togolais,
de permettre aux populations locales de se prendre en charge.
Pour arriver à des résultats salutaires, l'ALLIANCE propose aux protagonistes une démarche transparente :
1-s'accorder sur le principe
des réformes publiquement, en
"Ce qui nous trouble aujourd'hui à l'ALLIANCE et vous-même les journalistes, c'est qu'un bulletin de sa santé soit établi par un méhomme et femme et les protago-decin au CHU Sylvanus Olympio, leurs consciences individuelles, donc à Lomé, alarmant publiquement son entourage"
Je suis M. AKINDJO Oniankpo, docteur en sciences de l'éducation, diplôme obtenu à l'université d'Ohio (USA). J'ai démarré ma carrière professionnelle au Togo dans les années 1974 comme professeur d'anglais des lycées puis inspecteur de troisième degré. J'ai également enseigné à l'université Concordia, à Morhead (Minnesota, USA). J'ai adhéré aux idéaux du président Dahuku PERE et de son parti, l'ALLIANCE que je représentais. A mon retour au Togo, je n'ai fait que rejoindre ma famille politique.
J'assume le poste de premier Vice Président et président par intérim depuis le curieux accident de notre président, permettez-moi de le dire, car à l'ALLIANCE nous le prenons comme un accident insolite (non encore élucidé et dont nous, militants de l'Alliance, attendons comme tous les autres Togolais, l'élucidation).
Entre temps votre formation
politique faisait sa rentrée. Peuton en savoir plus ?
En effet, comme je l'ai annoncé plus haut, cet accident avait plongé le parti dans une consternation totale. Du coup, nos activités se sont ralenties au profit de notre sympathie au président national.
Aujourd'hui, avec l'évolution encourageante de sa santé et les problèmes brûlants de notre pays, le Comité Exécutif a décidé que notre parti reprenne sa place dans la vie politique du pays. C'est cela le sens de notre déclaration.
Actuellement, les Togolais spéculent sur l'état de santé de votre président fondateur. Quelle est la situation ?
C'est dommage qu'on en soit arrivé là et que même son groupe parlementaire trame sur sa santé pour des raisons inavouées ! Pour ce que je vais vous dire, qui reste connu de I'ALLIANCE et que peut attester sa famille biologique, c'est que notre président national a quitté Lomé il y a environ deux mois pour une rééducation accélérée dans un hôpital spécialisé d'un pays voisin. Il s'est déplacé sans aucun équipement particulier autour de lui ; comprenezmoi, il a voyagé comme n'importe qui. Il s'est rendu dans un premier temps dans son village, puis dans ce pays voisin en compagnie de son épouse seule. Ce qui nous trouble aujourd'hui à l'ALLIANCE et vousmême les journalistes, c'est qu'un bulletin de sa santé soit établi par un médecin au CHU Sylvanus Olympio, donc à Lomé, alarmant publiquement son entourage (famille politique, biologique et même une grande partie des Togolais à travers
Le Rendez-vous N° 218 du 18 septembre 2014
tale.
clarations de M. OURNA Gnanta, ex-militant de l'ALLIANCE aujourd'hui aux couleurs d'UNIR, révélant, au cours d'un débat sur une chaîne de la place, que le projet de société de l'ALLIANCE a été « < pris » par UNIR. Ensuite, notre président a été hypnotisé par UNIR pour porter ses couleurs aux élections législatives passées. Comme si cela ne suffisait pas, on coopte quelques besogneux pour soi-disant prononcer la dissolution de l'ALLIANCE et ceci au mépris des procédures en vigueur en la matière (Congrès).
Nous découvrons avec vous le résultat de tous ces échecs : PERE censuré et exclu du Parlement par le groupe UNIR.
Que peut-on attendre de l'ALLIANCE dans les jours à venir par rapport à l'actualité politique qui devient de plus en plus prononcée ?
De part notre déclaration, notre position est claire : nous œuvrons toujours dans l'opposition contre les forces de mauvaises mœurs démocratiques. A cet effet, nous serons disposés, dans notre lutte, à collaborer avec toutes les forces qui cuvrent pour l'avènement des vraies libertés démocratiques du peuple togolais.
Interview-minute réalisée par Ouro-Bossi
des SMS). Actuellement, il est encore en rééducation entre les mains d'un spécialiste dans ce pays. Comprenez que c'est une consultation diabolique et psychologiquement fa-
Est-ce que vous avez l'impression qu'on veut, dans certains milieux, utiliser votre ancien président pour ternir votre formation ?
Il y a au moins une nébuleuse quelque part qui ne veut pas que I'ALLIANCE et son président existent. Souvenez-vous d'une des dé-
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jud bruoju
Le vendredi 13 septembre 2014 à Ségbé, c'était la cérémonie de remise de prix des cours de vacances. Quatre semaines pour maintenir le niveau des
élèves, ces cours de vacances sont organisés par le Comité Villageois de Développement CVD à l'école primaire publique de Ségbé du 11 août au 12 septembre, une façon d'occuper les enfants. Etaient présents, le chef de Ségbé Togbui Hédédzi VIII et ses notables, le président de CVD M. Akakpo Kokouvi Eloi et son bureau, les parents d'élèves aux côtés de leurs enfants.
Les cérémonies ont commencé par le mot de bienvenue du chef Hédédzi VIII et des conseils donnés par le président de CVD.
Ces cours de vacances sont organisés en prélude à l'ouverture du nouveau CEG qui va ou-
Akakpo Kokouvi Elol, Pdt du CVD de Ségbé
Médine est une étape incontournable, passage obligé pour tout pèlerin soucieux de marcher sur les traces du prophète de l'Islam, Mouhamed (Psl), avant le déplacement vers la Mecque. La ville Lumineuse vaut assurément un détour. Médine ce n'est pas seulement le culte, mais aussi du business.
Par sa sainte et superbe mosquée où reposent le sceau des prophètes et ses deux compagnons Aboubacar et Oumar et où se pressent à chaque heure de prière des centaines de milliers de personnes venues de tous horizons, Médine éblouit. Tout est culte et curiosité surtout certains endroits où il est recommandé de faire une « ziarra » , visite, et profiter des bienfaits qui y sont intimement liés. Entre autres points faucaux, l'on peut citer la Bakhya, c'est-à-dire le cimetière où sont enterrés Ousmane et Aliou. Deux compagnons du prophète Mouhamed (Psl) ainsi que la plupart des membres de sa sainte famille. Ouhoud, autre lieu historique et peline de symboles. Il est situé sur une montagne. C'est là qu'a eu lieu la célèbre et dure bataille du même nom où l'envoyé de Dieu avait même été blessé et plusieurs de ses accompagnateurs, Hamza Ibn Abdul Moutalib et Sayda Souhada, entre autres, tués. Ceci a valu à ce lieu le surnom de « cimetière des martyrs » .
Autres lieux très fréquentés des pèlerins, les mosquées Khouba et Khiblataïni. Surtout cette dernière où le
La fin des cours de vacances à Séqbé
vrir ses portes cette année. Les élèves de Ségbé, à un passé récent, après l'obtention de leur CEPD, sont obligés d'aller à Sagbado, une localité située à 7 km
ou à Adidogomé à plus de 7 km, pour continuer leur cursus. Bien qu'il y ait une école publique, une école catholique et une pléiade d'écoles privées, ils pourront garnir le CEG qui va s'ouvrir.
"Quand l'Etat a annoncé la création de l'établissement, c'est sur papier. Ce sont les parents d'élèves qui prennent la charge pendant plus de 3 ans avant que l'Etat n'intervienne", a expliqué le président CVD. Il a aussi fait savoir qu'en attendant l'affectation d'un directeur, l'établissement peut commencer par travailler, puisque le hangar est déjà prêt. De l'autre côté, l'établissement ouvrira ses portes avec les enseignants qui seront payés sur du
T
prophète Mouhamed (Psl) avait reçu la permission de son Créateur de changer de direction pour les prières et de se tourner désormais vers la
Kaaba et La Mecque et non plus vers Jérusalem.
Malgré un aussi riche programme de dévotion et d'actes de foi, les pèlerins trouvent le temps de s'occuper
Remise de prix
RV-SOCIETE
Les méritants ont reçu des prix
CVD. Le président du CVD n'a pas manqué de rappeler les frais de scolarité qui s'élèvent à 18. 000FCFA pour les garçons et 16. 000FCFA pour les filles.
Il a ensuite demandé les bonnes volontés à se manifester en apportant leur aide, qu'elle soit financière, matérielle ou morale. Cette aide est indispensable car le hangar qui fait office de salle de classe n'est pas encore doté de bancs.
Il a profité de l'opportunité pour rendre hommage et de féliciter tous ceux qui, de loin ou de près, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à la construction de cet établissement. Quoi que le bâtiment ne soit pas encore achevé, les actes qu'ils ont posés méritent félicitations.
Pour ce qui concerne les cours de vacances, le CVD est à féliciter. En dehors des frais de
Médine, au-delà du culte, un centre d'affaires
aussi d'eux-mêmes, de faire les affaires. Médine a beau être une ville sainte, elle n'en est pas moins une ville commerçante. Une ville moderne
à des années-lumière de Yathrib ainsi que s'appelait l'endroit qui accueillit le Messager de Dieu pourchassé de La Mecque. Juste après l'ère du culte, les alentours de la sainte mosquée du
participation fixés à 500 FCF payés par les élèves et qui ont servi à l'achat de craie et autres, l'un des parents, à travers ses connaissances, a fait preuve
d'une contribution inestimable. Le CVD a donc félicité cette bonne volonté sans oublier les autres qui ont, eux aussi, contribué d'une manière ou d'une autre. Il n'oublie pas madame Akogognan, qui a fourni également une partie du matériel et soutenu d'une manière ou d'une autre les enseignants.
Pour un début, le constat qui se dégage est que les résultats des cours de vacances ne sont pas encourageants. De la 6e en 3e, les prestations ne sont pas alléchantes. Sur 54 élèves soumis aux épreuves, seuls 09 ont eu leur moyenne.
A la proclamation des résultats, le responsable a eu à don-
Le Rendez-vous N° 218 du 18 septembre 2014
Photo de famille
prophète grouillent d'hôtels aux configurations cultuelles. Ici, c'est presque un immense bazar où tout se vend et s'achète. Là, entre boutiques aux paurures en or, magasins vestimentaires
essentiellement bondé de ténue de culte. Un peu plus loin ce sont les produits alimentaires avec les sept différentes sorte de dattes qu'offrent les désères saoudiens. Chapelets, parfums, bonnets et divers produits « made in China » ou « < in India » ou d'autres pays asiatiques, les potentiels clients ne savent plus où donner de la tête. De la pure camelote aux produits de luxe, le choix est large et varié. Et ça marchande en tout lieu et en toutes heures. 24h/24, la ville et principalement les alentours de la Mosquée du Prophète, seules les heures de prières forcent l'offre et la demande à baisser les rideau. Et l'on comprend que les responsables du Commissariat général au pèlerinage aux lieux saints de l'Islam se fassent du souci pour certains de leurs compatriotes qui succombent facilement à la tentation de dépenser l'essentiel de leur argent à Médine, alors même que le pèlerinage proprement dit n'a pas commencé. Une situation qui rend très difficile le séjour en terre saoudienne. Mais Médine se visite aussi après le culte du hadj si le pèlerin n'est pas assez vite arrivé en terre saoudienne pour la visiter avant le hadj proprement dit.
ner quelques conseils aux apprenants. « Les cours de vacances ne sont pas l'occasion pour s'amuser. Ils sont organisés pour que les nouveaux puissent s'es-
sayer dans leur nouvelle classe et savoir l'affronter à la rentrée. Pour les anciens, cela permet de s'affirmer après une année ratée » . Il a exhorté les uns et les autres au travail, à plus d'abnégation et au courage.
Les élèves ont reçu des fournitures scolaires dont les cahiers, les stylos et les règles. Plus précisément, les trois premiers de chaque classe ont reçu, à titre de mérite, des paquets de 200 pages et ceux de 100 pages. Tous ceux qui ont eu la moyenne ont reçu chacun un prix.
La cérémonie a pris fin aux environs de 13h par un cocktail. Banzam
La Rédaction
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Allah, exalté soit-II, dit (sens du verset) : « Ton Seigneur crée ce qu'll veut et ll choisit (ce qu'll veut). » (Coran : 28/68)
Allah, exalté soit-II, a accordé à cette cité la suprématie par rapport à toutes les autres cités du monde. Cette cité nommée la Mecque, Mekka al-Moukarrama, Oummou al-Qoura, la mère de toutes les cités, la Cité Sacrée, l'Antique Maison, la Ville sûre, la Terre la plus pure ou l'endroit le plus lumineux est la meilleure ville au monde. Chaque musulman est animé par le désir ardent de s'y rendre puisqu'elle est la destination qu'Allah, exalté soitII, a choisie pour que les gens y effectuent le Hadj et la 'Omra.
Nous allons exposer dans les lignes qui suivent quelque uns des versets coraniques et Hadiths prophétiques, ainsi que certains faits historiques prouvant son importance et le haut rang qu'elle doit occuper dans le cœur de chaque musulman soucieux de se conformer aux recommandations que lui dicte sa religion, dans l'espoir que ceci nous aidera à la glorifier, la respecter et à lui donner toute l'estime qu'elle mérite. Allah, exalté soit-Il dit (sens du verset) : « Et quiconque exalte les injonctions sacrées d'Allah, s'inspire en effet de la piété des cœurs. » (Coran : 22/31-32)
L'inviolabilité de cette de la Mecque n'est pas nouvelle, elle n'a pas été déclarée ville sacrée avec l'avènement de l'islam, mais beaucoup avant. En effet, Allah, exalté soit-Il l'a rendu sacrée le jour où Il créa les cieux et la terre et ce conformément à ce hadith authentique dans lequel le Prophète a dit : « Cette ville, Allah l'a
Au nom d'Allah, l'Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Voici un résumé des mérites de Médine, ville du Prophète. Elle est la ville du Noble Messager, la pure des pures, le lieu qui a reçu la Révélation et la visite de l'Ange Djibril au Prophète, le refuge de la foi, la demeure des croyants, la première capitale des musulmans, d'où s'est levé l'étendard de la lutte sur le sentier d'Allah, d'où sont partis les missives de la vérité dont la mission fut de faire sortir les hommes des ténèbres pour les mener à la lumière, d'où s'est répandu la lumière ayant illuminé la terre entière. Elle est le lieu d'émigration du Prophète élu, le lieu où il a émigré, où il a vécu la dernière partie de sa vie, où il a rendu l'âme et où il fut mis en terre.
Le Jour de la Résurrection, il y sera ressuscité et sa tombe sera ouverte avant celle de quiconque. En dehors de son sépulcre, on ne connaît pas le lieu exact où sont enterrés les Prophètes. Allah a honoré cette ville et l'a doté de certains mérites. Elle est le meilleur endroit qui puisse être en dehors de la Mecque comme le confirme le Hadith selon lequel le Prophète, s'est adressé à sa ville natale, le
rendue sacrée le jour où Il a créé les cieux et la terre. Elle est donc sacrée par cette décision d'Allah et continua de l'être jusqu'au Jour Dernier. » Il ajouta : « On ne doit pas y livrer combat. On ne doit pas couper ses épines, ni poursuivre son gibier. »
Cette ville est tellement sacrée qu'Allah a interdit à celui qui désire visiter la Kaâba d'y entrer sans s'être mis auparavant en état de sacralisation (Ihram).
La Mecque est une ville sécurisée. Allah a donné aux habitants de cette cité le bienfait de la sécurité et de la tranquillité. Il dit (sens du verset) : « Et celui qui y entre est en sécurité. » Allah l'a protégé contre tout complot et a repoussé loin d'elle les antagonistes même s'ils se sont servis de l'animal le plus énorme. Il dit : « Ne vois-
tu pas ce que ton Seigneur a fait des gens de l'éléphant ? » (Coran 105/1). Antérieurement, le Prophète Ibrahim (Alaihi Sallam) avait invoqué son Seigneur en disant : « Ô mon Seigneur, fais de cette cité un lieu de sécurité, et fais attribution des fruits à ceux qui parmi ses habitants auront cru en Allah et au Jour dernier. » (Coran : 2/126). La cité de La Mecque est celle qu'Allah a choisie pour y faire bâtir la première mosquée. Allah, exalté soit-ll, dit (sens du verset) : « Certes, la première Maison qui ait été édifiée pour les gens, c'est bien celle de Bakka (la Mecque) bénie et une bonne direction pour l'univers. » (Coran : 2/96). Dans
jour de son exil : « < Par Allah ! Tu es la meilleure terre d'Allah et la terre la plus aimée d'Allah ! Si je ne fus pas forcé de te quitter, je ne l'aurais jamais fait. » [Hadith authentique, il est rapporté par At-Tirmidhi et ibn Mâja]. Allah l'a rendue sacrée tout comme II a rendu la Mecque sacrée. Le Prophète, a affirmé à ce sujet : « Ibrahim a rendu sacré la Mecque, et j'ai rendu sacré Médine. » [Rapporté par Muslim]. Il faut prendre ce Hadith dans le sens où Mohammed et le père d'Ismaïl ont annoncé la sacralisation de ces deux villes, non qu'ils les aient rendus sacrés eux-mêmes puisque c'est Allah seul qui rend sacré un lieu donné. Par ailleurs, contrairement aux convictions répandues, il existe uniquement deux villes saintes Médine et la Mecque. Ainsi, il ne convient pas de dire qu'Al Qouds est le troisième lieu saint des musulmans, il convient plutôt de dire qu'elle est la troisième mosquée des musulmans. Ces trois édifices concèdent en effet un certain mérite comme le formule le Hadith : « Il n'y a pas de voyage rituel à faire si ce n'est pour trois mosquées : la Sainte Mosquée, ma mosquée, et la mosquée el Aqsa. » [Rapporté par Muslim]. Il ne convient pas non plus de dire que seule la
La ville de médine et ses mérites
mosquée du Prophète, est sacrée, mais la sacralisation embrasse plutôt toute la ville dont les limites sont évoquées dans le Hadith : « Médine est sacrée entre les montagnes de Aïr et de Thawr. » [Rapporté par Muslim].
Le Messager d'Allah, a affirmé également : « J'ai rendu sacré Médine entre ses deux plaques volcaniques ; il n'est pas permis d'y couper ses végétaux ni d'y chasser ses animaux. » [Rapporté par Muslim]. Ainsi, toute construction en dehors de ces limites n'entre pas dans l'espace sacré bien qu'elle fasse partie de la ville. Le Prophète, l'a surnommée Taïba (la pure) et Taba. Le Seigneur lui-même l'a appelée Taba comme le révèle le Hadith : « Allah a appelé Médine Taba. » [Rapporté par Muslim]. Médine est un refuge pour la foi conformément au Propos prophétique « La foi se réfugie à Médine comme le serpent se réfugie dans son trou. » > [Rapporté par Muslim]. Selon le Hadith, la foi s'oriente vers Médine et les cœurs des musulmans y sont attachés. Médine est la cité qui dévore les autres cités comme le Prophète, l'a expliqué en ces termes : « J'ai reçu l'ordre (de m'exiler) vers une cité qui dévore les autres cités. Les gens l'appellent Yathrib alors qu'elle est Mé-
RV-ACTUALITE
Les mérites de la Mecque
un hadith rapporté par Boukhari, Abou Dharr, qu'Allah soit satisfait de lui, a dit : « J'ai dit : "Ô Messager d'Allah ! Quelle est la première mosquée bâtie sur terre ? » . « La Mosquée sacrée. » Me répondit-II. "Et puis quelle autre ? 'Continuai-je. Il me répondit : « Ensuite, ce fut la mosquée AlAqsa (de Jérusalem). » >"Combien de temps entre leurs constructions ? " Repris-je. «
Quarante ans » , répliqua-t-II. Puis Il ajouta : "Prie là où l'horaire de la prière survient, car la faveur y est. " » La Mecque est aussi la destination qui a été désignée par Allah pour que les gens y effectuent les meilleurs des voyages à savoir le Hadj et la Oumra. Des voyages si bénis que, celui qui les effectue se voit purifié de ses péchés, comme nous l'apprend le Prophète () quand il dit : « Celui qui visite cette maison, et qui n'a pas de relation charnelle lorsqu'il est en état d'Ihram, et n'y commet pas d'actes pervers, retournera chez lui pur comme le jour où sa mère l'a mis au monde. » >
La ville de Mekka ou plutôt la
Kaâba est la direction sacrée de tout musulman, la "Qibla". Tout musulman se dirige vers cette maison sacrée pour accomplir la prière. Allah, exalté soit-II, dit (sens du verset) : « Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te faisons donc orienter vers une direction qui te plaît. Tourne donc ton visage vers la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, tour-
nez-y vos visages. » (Coran : 2/144)
Il n'est pas autorisé que le musulman se dirige vers la Qibla lorsqu'il satisfait ses besoins naturels, et ce, même si on ne se trouve pas à Mekka. Il est rapporté par Mouslim que le Prophète a dit : « Si quelqu'un de vous s'assoit pour satisfaire ses besoins naturels, qu'il ne s'oriente pas vers la Qibla et qu'il ne lui tourne pas le dos non plus. »
Un mécréant a dit à Salman al Farissi : « Votre Prophète vous a tout enseigné, même la manière de faire vos besoins naturels ? » . Salman a répondu : « Certes, on nous a interdit de nous orienter vers la Qibla (direction de La Mecque) en faisant les besoins naturels ou en urinant. » > rapporté par At-Tirmidhi et d'autres narrateurs de Hadiths.
Une autre spécificité de La Mecque est que cette cité est l'un des seuls lieux au monde où les récompenses des actes sont surmultipliées. Le Prophète a dit dans un hadith : « Une prière accomplie dans la Mosquée Sacrée vaut plus que 100000 prières
dine. » > [Rapporté par Muslim].
Deux explications sont possibles concernant ce Hadith ; soit Médine vainc et assujettit les autres cités, soit les butins amassés au cours des guerres sur le sentier d'Allah y sont déposés. L'histoire démontre que ces deux événements se sont produits. Médine est la source d'où sont partis les réformateurs du monde et les conquérants des cités qui ont sorti les hommes des ténèbres vers la lumière par la Volonté du Tout-Puissant. Messager d'Allah, avait prédit notamment que la ville Sainte allait s'emparer des trésors des empires perse et romain. Cette prophétie s'est réalisée sous le Califat de Omar.
Médine est la deuxième ville sainte de l'islam après La Mecque. C'est la capitale de la province d'Al Madinah, située dans le Hedjaz. Elle a plusieurs noms en arabe :
Al-Madīna « la ville » ; Al-Madīna al-Munawwara « la ville illuminée » > ;
Madīnatu an-Nabî, « la ville du prophète » ; Madīnatu Rasûl Allah, « la ville du messager de Dieu » . À l'époque préislamique, elle s'appelait Yathrib.
C'est à Médine que vint s'installer en 622 le prophète de l'islam, Mahomet (PSL), après
Le Rendez-vous N° 218 du 18 septembre 2014
Le
qu'il eut reçu l'ordre de Dieu de quitter La Mecque. C'est aussi là qu'il mourra et serra enterré en 632. Ce n'est pas par hasard que la première mosquée de l'Islam a été construite à MEDINE. Médine abrite son tombeau qui loge dans la Masjid An Nabawi (mosquée du Prophète) aux côté de ses premiers califes Abou Bakr et Omar. Les autres personnes importantes de l'islam restant au cimetière Al-Baqi. Bien qu'il ne soit pas un passage obligatoire du Hajj, de nombreux pèlerins, de La Mecque, viennent y visiter, comme beaucoup de fidèles durant toute l'année, le tombeau de Mahomet et les mosquées. L'accès de Médine est interdit au non musulman comme l'est la Mecque. (al-balad al-haram : c'est-à-dire : « < Territoire sacré » >).
La présentation d'un « < certificat de conversion à l'islam » > pour toutes personnes converties qui souhaitent fouler du pied le « périmètre sacré » est nécessaire, et se fait lors de la demande de visa « hajj » ou « < omra » . Toutefois, ce document n'est pas nécessaire lorsqu'on possède un nom et un prénom musulman. On dit qu'une prière à Médine vaut pour Allah 1000 prières chez soi et qu'une prière à la Mecque vaut 100000 prières.
faites ailleurs » . La Mecque est la cité qu'Allah a choisie pour y faire naître le meilleur des hommes : notre Prophète, Mohammed Ibn Abdallah. Ce qui ajoute une valeur exceptionnelle et spécifique à cette ville.
Elle comporte deux pierres venues du Paradis. Selon Abdallah Ibn Amr, qu'Allah soit satisfait de lui, qui dit : « J'ai entendu le Messager d'Allah dire « L'angle et la station d'Ibrahim sont des perles du Paradis dont Allah a supprimé l'éclat ; s'll ne l'avait pas fait, ils auraient éclairée l'espace compris entre l'Est et l'Ouest. » (Ahmed et At-Tirmidhi)
La Mecque est la cité la plus aimée par Allah et par Son Messager. Ce n'est pas sans raison que le Prophète avait dit en se tournant vers elle, au moment de son émigration : « Par Allah ! Tu es la meilleure terre d'Allah et la terre la plus aimée par Allah. Et si je n'avais pas été forcé de sortir, je ne l'aurai jamais fait… » . Elle se trouve sous Al-Bayt AlMaâmour (la Maison peuplée) et elle représente pour les humains ce que ce premier représente pour les anges. Mouslim a rapporté que le Prophète a dit dans le récit de l'ascension : « < Puis on m'a fait monter jusqu'à Al-Bayte Al-Maâmour, j'ai dit à Djibril : « Ô Djibril, qu'est-ce ? » Il me dit : « C'est Al-Bayt Al-Maâmour, il y entre chaque jour 70. 000 anges qui n'y reviennent plus jamais. »
Ibn 'Abbas, qu'Allah soit satisfait de lui et de son père, a dit au sujet de cette maison : « C'est une maison au-dessus de la Kâba dans le 7ième ciel où y prient tous les jours 70. 000 anges et n'y retournent plus jamais » .
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11-Le jour du sacrifice Lapidation de la grande stèle, sacrifice de l'offrande pour le Mutamatin et le Quarin. On se rase les cheveux, l'homme se rase de préférence complètement et la femme se fait couper l'équivalent d'une phalange d'un doigt. Le Tawaf Al Ifadat, c'est le Tawaf du Hadj.
La procession entre la Safah et la Marwa, pour le Mutamatin mais le quarin et le mufrad le font au cas où ils ne l'avaient pas fait après le circuit d'arrivée.
10-La procession vers Muzdalifa La veille du 10ème jour du Zoul hadj, après Asr précisément quand le soleil commence par entamer le coucher, le pèlerin se dirige vers Muzdalifa. On y effec tue les prières de Magrhib et icha regroupées et la seconde raccourcie. On y passe la nuit jusqu'à l'aube. Après la première de l'aube, on fait des invocations et zikrs jusqu'à l'apparition de l'éclat qui précède l'apparition du solei !. On y ramasse sept petits cailloux qu'on lancera à la grande stèle à Mina. On reprend le chemin de retour vers Mina. Il ya une différence entre aller à Arafat et faire la prière de ld, la prière de Id est pour ceux qui ne sont pas allés à Arafat, qu'ils soient à la Mecque ou partout sur la planète terre. Donc ceux qui vont à Arafat ne font pas le ld).
Le pèlerinage en un mot
TAWAF
Au cours des mois de pèlerinage, c'est-à-dire, Chawâl, Zoulquâda, 10 premiers jours de Zoul-hidja
1-Départ
MINA
18-Le circuit d'Adieu
Pour celui qui est pressé, il le fait après lapidation des stèles au 12è jour quand le moment du Zénith arrive. Pour celui qui n'est pas pressé, il le fait au 13è jour, un signe de la crainte d'Allah.
AL FAM
AUZDALIFA
Actes recommandés
ARAFAT
Les actes interdits pendant le culte du hadj Interdits aux deux sexes
Ne pas se couper les cheveux et les ongles Ne pas se parfumer
Ne pas chasser, ne pas y participer en apportant une quelconque aide aux chasseurs
Ne pas couper les arbres et les herbes de la Mecque
Ne pas ramasser les objets perdus à moins avec l'intension de les remettre au propriétaire.
Ne pas négocier le mariage pour soi ni pour quelqu'un d'autre S'abstenir des rapports intimes
Interdit seulement aux hommes
Ne pas se couvrir directement la tête Ne pas porter un vêtement concu Interdit seulement aux femmes
Ne pas mettre les gans ni se voiler la face
Ne pas faire les tours de la kâbat en état de menstrues ou de lochies Laisser voir obligatoirement son visage sauf devant les hommes étrangers
NB : le Quarine c'est celui qui a formulé l'intention pour accomplir le Hadj et la Qumra ensemble. Dans ce cas, ce type de pèlerin, une fois en tenue d'Ihram (sacralisation) y reste jusqu'à la fin de la Umra et du Hadj avant de se déshabiller tout en respectant les interdits liés à cette situation.
Le Mutamati est le pèlerin qui formule d'abord l'intention d'aller faire la Umra, ensuite il se déshabille, il mène une vie normale et se remet en tenue une fois le Hadj, arrivé. C'est la formule la plus aisée pour la plupart des pèlerins de nos régions.
Le Mufrâd est celui qui formule l'intension de faire le hadj d'abord, ensuite il fait la Umra
Les Africains portent la tenue du hadj sur la Mer rouge. Il y a trois types de pèlerins mais le mutamati est le meilleur des trois pour celui qui a les moyens pour égorger, du moins de part les réalités que nous vivons ici dans la sous région.
Les hommes font les takbirâts à haute voix et les femmes à voix basse.
Entre l'angle Yéménite et la pierre noire, dites : « Notre Seigneur, donne nous une belle part ici bas et une belle part dans l'au-delà et préserve nous du feu de l'enfer » .
Lors des deux rakâts à la place d'Ibrahim, il faut pour la première rakât réciter la fatihah et la sourat Kafiroun, (koul ya ayuwal kâfiroun) et pour la seconde rakât, réciter la fatihah et lá souratoul Ikhlass, (koul houwa laou Ahad).
Au niveau de Arafat, il faut beaucoup faire les invocations et zikrs et le meilleur zikr parmi d'autre est « la Illaha illalah wahdahou la charicalah, lahoul moulk walaoul hamd wa houwa ala kouli shéhin quadir » . Faire les zikrs la face tournée vers la ka'ba et la main tendue en s'assurant que l'on est réellement dans le périmètre de Arafat. En cas d'embouteillage, le pèlerin n'est pas forcé d'arriver au niveau de la stèle avant de la lapider, il peut le faire de loin tout en s'assurant que les pierres lancées tombent dans le périmètre de la stèle. Bon pèlerinage et qu' Allah agrée votre hadj. Amin
le
12-Le séjour à Mina
Ces jours correspondent aux jours de tachriq (11, 12, 13 zoulhidja), la lapidation des trois stèles durant chacun des jours, à partir du moment où le soleil s'éloigne du Zénith jusqu'à l'aube. Il faut lapider les stèles de la plus petite à la plus grande. Le Mufrad n'égorge pas, il remplace cela par trois jours de jeûne à la Mecque et sept jours au bercail. La même chose pour le mutamatin qui n'a pas puis égorger.
9-Départ pour Arafat
Elle commence 9ème jour après le lever du
soleil, il est préférable d'y arriver avant Zouhr. On raccourcit les prières de Zouhr et Asr et on les fait ensemble à l'heure de Zouhr, la station finit vers le coucher du soleil.
RV-RELIGION
Votre itinéraire pour un culte réussi
(Ce tableau a été conçu par la Rédaction pour assister le pèlerin pendant son culte pour le Hadj)
2-Al-Miquât
(Mise en condition au départ). Il est recommandé de se laver, de se parfumer, de porter l'Ihrâm (habillement du culte) et de formuler l'intension d'accomplir le rite. Une fois dans le véhicule on prononce la formule de mise en état d'lhiram : le Moutamati dira, "Labeyka Allahouma oumratan moutamati an bi ha ilal Hadji" ; le Quarin dira, "Labeyka Allahouma oumratan wa hadjan" et le Moufrad dira "Labeyka Allahouma hadjan.
4-La circumambulation d'arrivée Faire les sept premiers tours de la Kaba en ayant le pagne en bandoulière de façon à laisser apparaître l'épaule et le bras droit. Aux trois premiers tours, on trottine en demandant
à Allah tout ce qu'on veut et le reste des tours, on marche normalement tout en étant en prières et demandes. Après chaque tour, il faut prononcer trois fois Allahou Akbar
5-Les deux rakâts à la place d'Ibrahim
On doit faire deux Rakâts à la place d'Ibrahim. S'il y a embouteillage
on peut le faire dans n'importe quel endroit de la mosquée. Après ces Rakâts on peut
aller boire l'eau de Zam-Zam, si possible, car parfois il est difficile d'avoir accès aux points d'eau.
8-Le départ pour Mina
(On dépasse Muzdalifa pour aller à Mina) c'est ici que le Mutamatin remet ses habits d'Ihram et prononce la Talbya pour le Hadj : « labeyka allahouma hadjan » . Le Ifrad se met en tenue ici pour commencer son Hadj. Ce départ a lieu le jour de Tarawi (8ème jour de Zoul hidja). Il est bon d'arriver à Mina avant Zouhr, d'y passer la nuit. Mina n'est pas une ville mais un espace aménagé à des fins cultuelles pour le séjour des pèlerins. Mina est le lieu de séjour de ceux qui viennent pour le Hadj tout comme la Mecque est le lieu de séjour de ceux qui viennent pour la Umra. A Mina, les tentes sont aménagées pour la circonstance. Pendant le séjour, les prières de quatre rakâts sont réduites à deux.
(Invocations et prières intense pendant ces jours ce n'est pas un tourisme)
7-Coupure des cheveux
Le Mutamatin peut couper ses cheveux et mettre fin à sa Oumra. Ici fini l'Oumra pour le Mutamatin (il va se déshabiller et mener une vie normale). Le Quarin quant à lui conserve son Ihram jusqu'au jour du sacrifice.
3-En route vers la Mecque Le pèlerin récite la talbiya autant de fois que possible ; "Labeyka allouma Labeyka, Labeyka lâ Sherika Laka Labeyka, inalhamda wal nihmata laka Wall moulk, lâ Charika Laka Labeyka". Une fois arrivé à la Kâba le pèlerin cesse de prononcer le talbiya. Il lève sa main en direction de la Kâba et dit trois fois "Allahou Akbar". Il prie ensuite que Dieu exalte davantage cette maison sacrée et les pèlerins. Il va embrasser la pierre noire (pierre descendue du paradis et placée dans l'angle de la kâba). Très souvent, il y a une forte bousculade, donc à défaut de pouvoir embrasser cette pierre, il la touche. Parfois pour la toucher ce n'est pas facile, alors le pèlerin s'arrête loin et fait juste un signe de main en direction de cette pierre en disant trois fois : "bismilahi wa Allaou Akbar". Ensuite le pèlerin prend position de façon à ce que la kâba soit à sa gauche et il commence la circumambulation (Sept tours complets de la kaba). C'est la Tawaf d'arriver au Tawaf Koudoûm
6-Procession du Mutamatin entre la Safat et la Marwa
Le Mutamatin fera une procession de sept tours entre les monts Safat et Marwa en commençant par le Safat et en terminant par le Marwa. Au début il faut dire trois fois Allaou Akbar en n'oubliant pas les demandes pendant les va et vient entre les deux montagnes. Le Quarin et le Moufrad peuvent laisser cette étape et avancer dans leur procession du Hadj, puis le faire après le Hadj.
Le Rendez-Vous
Frédérick Madore