Issue
Le Rendez-Vous #356
- Hierarchies
-
Togo
- Articles de journaux (1254 items)
- Agence Togolaise de Presse (260 items)
- Courrier du Golfe (2 items)
- La Nouvelle Marche (154 items)
- Togo-Presse (838 items)
- Publications islamiques (84 items)
- Le Pacific (6 items)
- Le Rendez-Vous (78 items)
- Documents divers (Togo) (4 items)
- Photographies (Togo) (4 items)
- Références (Togo) (77 items)
- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #356
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 27 août 2021
- numéro
- 356
- nombre de pages
- 16
- Sujet
- Inoussa Bouraïma
- Abbassy Ibrahim
- Tikpi Salifou Atchadam
- Grande mosquée du port de Lomé
- Aminou Tchassanti
- Centre Culturel Islamique de Lomé II
- Maison du Hadj
- Turquie
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo
- Al-Muntadah Al-Islami
- Union Musulmane du Togo
- Concours National de Récitation du Saint Coran
- Ibrahima Ouro-Gouni
- Terrorisme
- Djihadisme
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001470
- extracted text
-
Le
Hâfiz TCHASSANTI Aminou
Le D. G. AMAH, un "cas confirmé" du refus de partir à la retraite Ministère des TP, la magouille a de l'avenir
SAINT CORAN : L'Imam TCHASSANTI Aminou lance son enregistrement
Rendez-Vou
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 356 du 27/08/2021 Prix 250 F CFA
Narco-terrorisme : saisie record au Togo, l'Afrique a sa Colombie
Des dizaines de tonnes de cocaïne au port de Lomé
CMJN
Zoom
sur un héritier
Pp. 3, 5, 14
P. 16
africa
CON FRENC
OURO-SAMA Abdoul Aziz, Président du Centre Culturel et Fraternité Togo Turquie « De 2016 à 2021,
nous avons P. 2 immolés plus de 8500 bœufs »
"Mort lente" aux détenus des affaires "Master Tiger" et "Aziz Goma" La face cachée de montages
d'Etat
Tikpi Atchadam :
« On ne rentre pas
dans l'histoire au
dos de ses parents »
Justice pour Hawa Ibrahim Gatruni Pp. 8, 10, 14 De quel passe-
droit jouit Taher IBRAHIM ?
Filippo GRA
BO-NOCURA
Pp. 7, 11, 14, 15
Pp. 9, 12
nes.
sus.
2
Je me nomme OURO-SAMA Abdoulaziz, marié père d'un enfant. Je suis détenteur d'une licence en théologie islamique et d'une autre licence en administration publique. Je suis à la tête de cette association que nous dirigeons dans le sens de l'éthique et des lois humanitaires depuis 2016.
Pouvez-vous présenter davantage votre organisation humanitaire ?
Le centre culturel fraternité Togo et Turquie est une association créée dans le but d'aider tout d'abord les jeunes étudiants et élèves qui excellent dans leurs études. On les assiste à avoir des bourses pour aller continuer leurs cursus scolaire en Turquie. Notre objectif principal c'est d'aider les jeunes à exceller pour pouvoir obtenir les bourses d'étude, nous avons ajouté à notre objectif principal l'action humanitaire pour subvenir aux besoins de ces jeu-
Quel est votre bilan togolais depuis le début de ce programme de distribution de bœufs ?
Parlant de notre bilan togolais depuis le début de ce programme de distribution des bœufs en 2016, l'Association Fraternité Togo Turquie en collaboration avec son partenaire mère la fondation DIANET de la Turquie, d'autres associations et aussi d'autres fondations, nous avons eu à im-
Quelle est son historique sur le plan mondial et togolais ?
Par rapport à la question 3, notre partenaire à 150 bureaux dans 150 pays. Cette fondation est créée dans les années 1950 par le ministère des cultes de la Turquie. Elle est rattachée directement à la Présidence de la République. Cette association travaille en collaboration avec des partenaires dans divers pays dont le Togo. La fondation DIANET est arrivée au Togo en 2015 par le biais de ces collaborations avec les étudiants qui ont reçu les bourses de la Turquie.
Quelle sont ses représentations en Afrique ?
Pour la question numéro quatre, elle reste un peu confidentielle malgré que c'est le Togo qui s'occupe de plusieurs pays en Afrique de l'ouest. Notre hiérarchie ne nous permet pas de répondre à cette question parce qu'il y'a pas mal de chose qui se passe la des-
rapport selon chaque groupe ou selon chaque compartiment parce que dans notre groupe il y a plusieurs groupes et compartiments. Et tout le monde essaie d'apporter les rapports de ses activés. Tout juste après le feed-back des moler et distribuer plus de 8500 rapports à qui de droit on essais
nous.
Vue partielle que je peux dire si ma mémoire est fidèle à nos chiffres comptables. Si nous estimons 1 bœuf pour 10 personnes nous pouvons dire que l'initiative a profité à 80000 personnes au moins.
Pourquoi faut-il les abattre avant de remettre aux bénéficiaires alors qu'au début vous distribuez les animaux vivants ?
Pourquoi faut-il les abattre avant de les remettre aux bénéficiaires alors qu'au début nous distribuons les animaux vivant, c'est bien comme question. En réponse je dirais que c'est par rapport aux soucis de sécuriser le sacrifice du donateur. Ceci s'explique par le fait que depuis les années 2000 les associations partenaires distri-
<laïya » Comme le dit nos frères Turques en Arabe. Malheureusement certaines bénéficiaires procèdent à la vente de ces animaux. Et c'est pour ces raisons qu'il a été décidé par les fondations partenaires d'immoler ces bœufs devant les inspecteurs. Ensuite le boeuf est enlevé par le bénéficiaire, ceci pour rassurer nos partenaires et pour qu'ils aient confiance en
Comment organisez-vous le travail chaque année ?
Il est bien vrai que c'est une activité que nous faisons il y'a plusieurs années mais cette activé est
toujours en rénovation. Du point de vue organisation, ce n'est pas facile. A notre niveau nous commençons le travail au lendemain de la tabaski, tout juste après le TABASKI on essais de faire le
de l'abattage
OURO-SAMA Abdoul Aziz, Président du Centre Culturel et Fraternité Togo Turquie
« De 2016 à 2021, nous avons immolés plus de 8500 bœufs »
Commencé le jour de tabaski la distribution des bœufs aux bénéficiaires s'est poursuivie jour suivant à Lomé. Pour avoir droit à un bœuf, l'association a procédé au partage des tickets. Ce sont ces tickets que présentent les bénéficiaires. Il faut noter que la ville de Lomé a son site de distribution à Agoè deux lions et un autre site dans la préfecture de Zio plus précisément à Dalavé. La remise des bœufs aux populations commence le matin et se termine dans l'après-midi. Pour éviter le désordre les organisateurs ont mis en place des équipes de sécurités à l'entrée pour veiller à la surveillance puis à l'intérieur les responsables coordonnent les activités de remise des bêtes immolées avec des jeunes bien organisés. Le travail s'effectue à la chaîne de la manière suivante : la sécurité vous surveille à l'entrée et ensuite vient le tour de celui qui vous autorise à rentrer pour le lieu où on vous autorise à prendre le bœuf. Et tout ceci en présence des responsables de l'association et des partenaires turques. En marge de la couverture, nous avions fait parler le président. Bonjour Directeur. Pouvez-boeufs au moins à 80000 bénéfivous vous présenter à nos lec-ciaires environ au Togo. Depuis teurs ? que nous avons commencés ce programme de distribution jusqu'en cette année 2021. C'est ce
d'organiser une assemblée générale pour le bilan de la tabaski afin d'évaluer le taux de réussite et ce qu'il ya à parfaire. On corrige alors nos défauts de l'an passé. C'est par rapport à tout ça qu'on entame
Le Dimanche 1er août 2021 s'est ténue au Centre Culturel Islamique de Lomé 2 la dédicace d'un ouvrage intitulé « < Muhammad, Essence de la noblesse du comportement » . C'est une œuvre de Cheick Abbassy Ibrahim, alias Calame. Composé de 08 chapitres, l'écrit table sur l'enseignement moral qui paramètre le droit et devoir du citoyen dans la société. Le Premier chapitre tourne sur les dix états de conscience à éveiller en soi. Cet aspect du document fait connaitre les dix états de conscience essentiels susceptibles de motiver en nous musulmans, la pratique de l'adoration de Dieu, la mission de l'homme sur terre. Le Deuxième chapitre apprend à connaitre Dieu. Dieu le Tout-Puissant mérite d'être connu afin de mieux l'adorer. Les quatre qualités majeures qui sous-tendent le com-
RV-REPORTAGE
buaient pour en faire du sacrifice Dédicace de Cheick Abbassy Ibrahim
pro-
Oui, la pandémie a fait beaucoup chuter nos statistiques par rapport à la population ciblée et aussi du point de vue de la présence de nos partenaires qui viennent pour la supervision des travaux. Leur présence a diminué or quand ils viennent nous louons des hôtels, ils se restaurent, ils louent des véhicules et tout ceci apporte quelque chose à l'économie. En dehors de ça, la pandémie a freiné les activés et cela a eu des retombés par rapport à l'apport des donateurs dons les dons ont été revus en baisse. Par une nouvelle campagne de recher-exemple, l'année dernière beauche de bœufs coup de nos partenaires n'ont la tabaski pour chaine. Ona procédé alors à la repas pu financer le programme de cherche des bêtes et nous ne preRamandan qui consiste à donner des kicks alimentaires aux ponons pas n'importe quelle bête. Nous recherchons d'abord les pulations qu'elle a enregistré boeufs qui dépassent deux ans et pour aider. C'est l'association qui qui respectent les critères de l'im-a pris en charge tout ça. Notre association travaille en collaboramolation IDI AL. Après cela la forme des boeufs que nos partetion avec le gouvernement. Nous naires exigent et leur poids sont avons eu à discuter avec les resdes critères à respecter scrupuleusement. Sur ces bases, nous entamons la recherche de bœufs auprès de nos fournisseurs dont nous avons une liste déjà préétablit. Nous disposons des vétérinaires qui les assistes et après ça le programme de l'arrivé de nos
partenaires est fixé. Alors nous prenons attache avec les autorités compétentes de chaque localité où nous avons trouvé les boeufs pour qu'ils nous donnent les autorisations de travail. Après l'autorisation nous organisons les sites de travail. Et aux jours conventionnels, les animaux sont exécutés et remis à qui de droit.
La pandémie du co vid-19 at-elle eu une incidence sur vos programmes de puis l'année dernière ?
ponsables de la gestion de la pandémie qui nous ont donnés des directives que nous avons respectées.
Comment se finance votre Activités ?
Le financement de nos activés a deux formes : la première
« Muhammad, Essence de la
noblesse du comportement≫
portement humain ainsi que les cinq piliers de la foi musulmane, assorties de leurs leçons respectives sont passés au peigne fin. Le
Cheik Abbassy Ibrahim au milieu Troisième chapitre s'intéresse à la connaissance de soi. Ce chapitre nous amène à connaître notre identité physique, psychique et spirituelle. Cette connaissance nous permet de mieux cerner nos trois corps qui font de nous des êtres
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
forme vient de l'extérieur précisément de la Turquie et la deuxième forme de financement c'est le financement locale qui ne fait que 10 % de notre budget. Donc, il est à retenir que la plus grande parti de nos financements vient de l'extérieur.
Quand on parle de votre fondation, on parle principalement de ce programme d'abattage des boeufs. Est-ce que c'est votre seule activité ?
Le centre culturelle fraternité Togo Turquie est presque dans tous les secteurs. Elle n'est pas seulement basée sur les activités liées juste à la tabaski. Nous sommes aussi dans la construction des châteaux d'eau souvent dans les zones très reculées dans les villages en utilisant des panneaux solaires. Nous réalisons aussi des puis hydrauliques, nous assistons des étudiants et lycéens à avoir des bourses d'étude pour la Turquie, nous assistons aussi les orphelins.
Quelle sont les villes du Togo qui en bénéficient de votre programme ?
Notre travail n'est pas focalisé sur des villes données. Nous sommes plutôt partout où besoin se fait sentir et quand besoins y ait après étude des réalités du terrain. Nous travaillons sur toute l'étendue du territoire. Nous réalisons aussi les projets de développement en aidant les jeunes en fin de formation dans n'importe quel domaine. Nous leur venons en aide. Par exemple à un couturier on équipe en machines pour le travail, on l'assiste pour la location de son atelier.
Je vous remercie.
humains et de les prendre conséquemment en charge pour réussir notre mission de vicaire de Dieu sur terre. Connaître le guide spiri-
tuel ainsi que ses qualités morales, ses attitudes, faits et œuvres qui firent de lui l'excellent modèle à suivre par le musulman. Le volet cultuel et la phase moral de l'islam et surtout comment en faire une Suite à la page 5
Par Banzam et Mémé
3
Dans les ports du Bénin et du Togo sont arrivés ces derniers jours des navires supposés livrer du sucre, mais à l'intérieur desquels on a plutôt trouvé de la cocaïne. Les transporteurs de ce mystérieux sucre se trouvent être des groupes industriels français. Sous couvert de transporter du sucre pour approvisionner les marchés béninois et Togolais, un certain nombre de multinationales se sont plutôt mise à transporter de la cocaïne. Des entreprises françaises prises la main dans la poche. Cette information a été donnée par le Professeur Franklin Nyamsi qui n'est plus à présenter. Dans son information qui apporte largement de l'eau à notre moulin vis-à-vis des lignes précédentes, il cite les médias français, entre autres "Afrique Intelligence". Le 20 juillet 2021, dans son édition Afrique de l'ouest, le quotidien français "Africa Intelligence", basé à Paris, écrit :
« Sukudem, Louis Dreyfus : des saisies de cocaïne à répétition paniquent les négociants en sucre en Afrique de l'Ouest. Après la saisie très médiatisée de 150 Kg de cocaïne dans des containers de sucre au Bénin, deux autres chargements de cette même drogue ont été interceptés au Togo où elle était, là encore, cachée dans des cargaisons de sucres. Des incidents qui tétanisent toute la filièresucre, des négociants aux armateurs. Contrairement à son homologue béninoise, la police togolaise a procédé avec discrétion. Selon nos informations, la police togolaise a intercepté ces derniè-
Plus rien n'étonne lorsqu'on parle des liens incestueux entre le Togo et ce qu'il convient de designer par narco-terrorisme. Après ses expériences pionnières dans des politiques cyniques jamais expérimentées nulle part en Afrique, le pays ne dissimule plus son faible pour le commerce de la drogue et pour le crime organisé. C'est un choix apparemment. Le port autonome de Lomé, PAL, c'est désormais un port d'attache de tous les crimes, c'est connu de tous. Mais le crime qui a le plus d'avenir est la prolifération des cartels. Les cartels semblent être les mieux accueillis et protégés contre les curiosités indélicates de journalistes pestiférés que nous sommes. L'Amérique du Sud asa Colombie depuis longtemps, l'Afrique vient aussi d'enfanter de la sienne, c'est le Togo. Si la Colombie d'Afrique, le Togo, a depuis longtemps opéré en vase close, à la lumière des dernières actualités, désormais elle décide de ne plus porter de gangs. Le vendredi 16 juillet 2021 dernier, vendredi d'avant la Tabaskie, a été soupçonné au Port Autonome de Lomé la présence d'une très grande quantité de drogue. Les soupçons du vendredi ont été confirmés le samedi 17 juillet suite à plusieurs prélèvements pour travaux de laboratoire. Le même samedi au soir, dans une discrétion totale, cette situation a entrainé la visite d'un petit cercle de plusieurs autorités sur les lieux. Ils y ont constaté plusieurs containers de 40 pieds de cocaïne. Une fois constatés, les containers ont été exposés dans des chambres froides en zone portuaire. Vous même vous savez bien quelle partie du port est équipée de chambres froides pour des raisons profesionelles. Pour le moment, retenez que des dizaines et des dizaines de tonnes de ces substances ont été saisies. En un jour, les quantités saisies sont bien loin des 44 tonnes annuelles que les officiels togolais avaient annoncé comme saisie globale de 2020 à 2021. De façon institutionnelle, pour votre gouverne, les clés qui servent à sceller de tels colis sont gardées par l'Etat togolais en trois exemplaires : une clé à la Présidence de la République, l'autre au Ministère de la Sécurité et la troisième à l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Drogues et du Blanchement (l'OCRTIDB). Quelle est la quantité exacte ? Vous êtes pressés de le savoir, c'est votre droit de lecteur. Mais aucune loi ne nous astreint à tout dire. C'est ce qu'on peut lâcher pour le moment. Par respect, nous laissons le soin aux instruments de lutte contre les drogues et à l'Etat togolais de vous le communiquer. Loin de parler de complicité ou de combat à double vitesse lorsqu'il est question du Togo, nous accordons le bénéfice du doute à ces instruments américano-européens qui ont les yeux de Lynx contre les drogues, le terrorisme et les autres crimes internationaux organisés. Pour le moment, même RFI très proche du colon blanc, n'a pas relayé même si de Paris
res semaines au Port Autonome de Lomé, deux chargements de cocaïne cachés dans des containers de sucre en provenance du Brésil. En mai, 150 Kg de cette substance ont été intercepté à Cotonou en provenance du même pays. La multiplication de ces incidents dans deux des ports les plus actifs de la région a fait se lever un vent de panique chez les principaux armateurs présents dans la région ainsi qu'au sein des conseils d'Administration des grands noms du Négoce. Deux d'entre eux, Lui Dreyfus Company et Sukudem sont en effet, directement concernés par les saisies effectuées au Togo. Le premier chargement de cocaïne a été découvert dans un container affrété par Louis Dreyfus company à destination d'un client Malien en transit à Lomé attendant d'être chargé sur un camion. Quant à l'autre cargaison, elle était cachée dans un container affrété par Sukudem et devrait être réceptionné par un importateur togolais. Ce dernier ayant des problèmes de trésorerie et peinant à s'acquitter de la commande, le container a été dirigé vers une zone de stockage et c'est là que la drogue a été découverte…Des représentants des négociants ainsi que de leurs clients et de leurs armateurs ont été interrogé par la police togolaises suite aux découvertes. Mais aucun n'a été placé en garde à vue ni même mis en examens. Aubénin à l'inverse, dix personnes ont été arrêté le 25 juin et sont toujours incarcérées dont 4 employés de Bénin terminal, la filière de Bolloré Africa Logistiques qui gère le port
Narco-terrorisme : saisie record au Togo, l'Afrique a sa Colombie
Des dizaines de tonnes de cocaïne au Port de Lomé
Le verre dans le fruit
à containers de Cotonou et deux de l'armateur Italo-Suisse méditerranéens shipping company. Entendus à deux reprises le 15 Juillet et le 5 Août 2021 par les magistrats de la cours de répression des infractions économiques et du terrorisme béninois, qui s'est finalement déclarée incompétente, les prévenus attendent d'être transférés devant une cours pénale … » .
Les confrères français, tout en informant par ignorance ou mauvaise foi que l'Afrique ne produit pas du sucre, s'étonnent avec les multinationales de la découverte de drogue dans les containers des hommes d'affaires français. Et pourtant, même le Togo produit le sucre. Mieux, nous rappellerons que le fait que le Togo exporte du Soja n'a pas empêché que des containers remplis de drogue dissimulée dans de la farine de soja en destination du Togo soit saisi en 2019 en Uruguay. Tenez-vous bien, désormais, chaque actualité internationale qui touche la drogue s'intéresse au Togo.
De la plus récente à la plus vieille actualité, il faut dire que le dimanche 09 août 2021, une saisie de drogue chiffrée à 400 millions d'euros est faite en haute mer dans le pétrolier Natalia. Natalia est un navire immatriculé au Togo. La saisie est faite par la section irlandaise spéciale de l'unité anti-drogue de l'UE. Selon des médias locaux, des renseignements clés ont conduit à la saisie massive de près de 20 tonnes de haschich, la forme la plus puissante de cannabis sur ce navire au large des Îles Canaries. La saisie ayant permis de récupéré le
RV-DOSSIER
haschich, ainsi que 11 membres d'équipage syriens, a été faite au large de Fuerteventura. Les gardes et des douaniers irlandais qui ont mené l'enquête pensaient dans un premier temps que les drogues étaient destinées à l'Europe occidentale.
Toujours d'actualité : le 02 mars 2021 au Niger, les agents de 1'OCRTIB ont découvert au quartier Kalley plateau à Niamey, un entrepôt de reconditionnement contenant 17 tonnes de résine de cannabis. Ceci après 4 mois d'enquêtes et d'investigations. « < La cargaison a quitté Beyrouth au Liban dans un container transporté par une société indienne jusqu'au port de Lomé où elle a été enlevée et chargée dans un camion d'immatriculation béninoise à destination de Niamey pour être réexpédiée » . En tout, 13 personnes dont 11 Nigériens et 2 Algériens ont été interpellées au cours de l'opération. Le ministre nigérien de l'Intérieur, de remarquer : « c'est une très grosse quantité de 17 tonnes évaluée à près de 20 milliards de FCFA qui a été saisie dans un entrepôt de Niamey » .
Un anplus tôt, donc en 2020, c'est un autre scandale de 4 tonnes de drogue qui est saisies en haute mer par la police espagnole le 27 avril 2020. « La police espagnole a annoncé mardi 28 avril 2020 le démantèlement en Galice d'un réseau qui récupérait de la cocaïne en haute mer auprès des trafiquants internationaux. L'opération a connue 28 arrestations et 4 tonnes de drogue saisies. Les
enquêteurs, aidés par l'agence
l'information est effleurée de façon très biaisée et insultante à nos pays. Mais le tonnage exact, nous serons obligés de le publier à la prochaine édition si rien n'est fait. C'est devenu une routine. Mais plus on avance, plus la drogue se transporte comme on déplaçait des tonnes de ciment d'un chantier de construction à un autre. Il y a alors de quoi s'inquiéter et se demander quel rôle jouent les premières autorités togolaises. Si rien n'a filtré jusqu'ici depuis cette saisie au port malgré les quantités à donner du vertige, c'est que les autorités ont décidé de gérer l'information dans les secrets des dieux, histoire de tout passer par perte et profit. Pour le moment, personne n'en parle en tout cas. Les redoutables réseaux américains et européens voire onusiens de lutte contre le trafic, même pas. Le filon les a-t-il échappés ? Complicité ou ignorance de cette dernière réalité, l'avenir proche nous situera ? D'autres sources nous renseigneront dans les lignes qui suivent que des présumés ont été interrogé et relâchés par la police sans même être mis en examens. Mais plus rien ne surprend lorsqu'on parle de la drogue au Togo. Lomé est devenu un passage autorisé pour ce crime qui ne recule plus devant rien à s'autoriser l'accostage aux quais et le mouillage en eaux profondes de notre « poumon de l'économie » . Depuis que le scandale de la drogue a secoué la présidence ivoirienne de Watara au point que, de son vivant feu Hamed Bakayoco soit sacrifié comme étant l'unique porteur de ces colis, on se demande si une partie de ces précieuses cargaisons, si loin si proches des autorités en Afrique, sont aussi réceptionnées par des démembrements détachés au Togo. En tout cas, si de nos informations une partie de la saisie devrait continuer au Mali, une autre partie porte l'ombre d'un haut perché d'un autre pays de la CEDEAO. Un haut perché étrangé, bien entandu, mais hissé dans les sommités et solidement installé au Togo. Les poumons de l'économie togolaise sont atteints de cirrhose. La fumée issue des substances interdites. Tout ceci au grand désespoir des Togolais à qui, à la façon dont un mauvais élève cache ses mauvaises notes à un parent, les premières autorités de notre pays cachent, autant que faire se peut, les vraies activités dans lesquelles excelle leur port. Bref, si le trafic en luimême est une activité drastiquement interdite, au même moment juteuse et délicate, ses informations doivent aussi être gérées avec parcimonie et de façon sélective à la tête du client. Mais un adage africain stipule que quand le vol s'invite fréquemment dans la cour d'un chef, on doit se demander si les enfants du chef, voire le chef lui-même, n'est pas proche des voleurs. De nos propres investigations, nous étions en détention de ces informations depuis les premiers jours de la saisie quand tout récemment les lignes de ce paragraphe suivant nous sont parvenues.
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
anti-drogue américaine DEA et les forces de l'ordre britanniques ou colombiennes en avaient été prévenus. Battant pavillon togolais, ce navire qui était en mer depuis vingtjours a été intercepté à vingt miles nautiques des côtes de Galice… » .
Le 28 décembre 2019, les autorités uruguayennes saisissent à leur niveau 4, 4 tonnes de cocaïne à destination du port autonome de Lomé. Cette drogue a été arrêtée précisément le 27 décembre 2019. La Marine uruguayenne en fait l'annonce en ces lignes : « ….. 3089 briques de cocaïne, chaque brique pesait 1100 kilogrammes, et nous avons détecté la présence de la drogue dans 4 containers passés à travers un scanner. (…). Il s'agit du plus gros coup porté au trafic de drogue de l'histoire de l'Uruguay » . La drogue avait été dissimulée dans des sacs contenant de la farine de soja et chargé dans un container à la veille de Noël. Lors d'une conférence de presse, le directeur des douanes uruguayennes, Jaime Borgiani, a estimé la valeur de ces plus de 4, 4 tonnes à un milliard de dollars à la revente sur le marché européen. L'Uruguay, ont indiqué les responsables de ce pays d'Amérique du Sud, est devenu un point de départ des tonnes de drogue en direction des Etats de l'Afrique de l'Ouest qui servent de transit vers l'Europe. Vous comprenez donc le rôle stratégique qu'on attribue au port autonome de Lomé dans le concert des Nations ?
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onisture N-GARO 30775-14
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Situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Lomé, le village de Kouni, est le théâtre d'une arnaque orchestrée par des individus véreux avides de gain facile.
Sous prétexte de fallacieux programmes communautaires qui, d'apes eu, a pu avoir l'assentiment des autorités ils ont fait des dégâts financiers en ratissant large. Mais plus tard ceci se révèle être un projet de vente illicite de terrains dans un domaine appartenant à l'État, (Forêt classée de Kouni-Copé). Ils se sont cachés derrière une certaine volonté d'attribuer un quartier « <zongo » , habité majoritairement par les musulmans à cette localité. Pour y parvenir, et gagner la confiance, ces individus véreux ont exhibé à certaines de leurs victimes, des images prises avec des autorités notamment le préfet de Zio, le chef canton de Gapé et le président de la cour constitutionnelle. Si le chef a été naïf à la limite de la complicité, aucune de ces autorité n'est associées à cette pratique après nos recoupements. Lutilisation de ces image sont ni plus ni moin, une usurpation d'image à des fins frauduleuses. S'il a effectivement existé des images de ces jeunes avec des autorités, ce sont des photos prises à d'autres occasions que l'arnaque foncière a utilisé comme une des pièces à convictions pour ratisser large. Plusieurs milliers de citoyens togolais, en particulier de la diaspora, y compris la communauté musulmane étrangère résidant au Togo a mordu à l'appât des vendeurs d'illusion.
Nous vous laissons en copie les réçu de vente ou de contribution pour avoir un lot. Le cachet de l'association des converti à l'islam a largement servi. À chaque victime, une somme de 35000 FCFA a été demandée contre un reçu lui attribuant 1 lot de terrain. Trop facile n'est-ce pas ? L'Union musulmane si elle veut etre serieuse doit jouer un rôle pour arrêter ces pratiques qui avilissent l'islam. D'après nos investigations, environ 11000 personnes ont chacun versé des sous. Les fonds collectés ont varié de 35000 francs à 50000 francs CFA. Chacune de ces victimes de l'arnaque attend depuis des années de rentrer en possession de son lots de terrain. La promesse de Gascon tarde à se
Préfecture de Zio :
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Hawson
ASSLUMA
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SP #3556
908775.
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Starature
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concrétiser et les joueurs du filme continuent à avancer pour motifs les avancées des prétendus travaux d'amenagement des aires concernées. Depuis quel siècle des associations confessionelles distribuent des terrains comme de petits pains de la main d'un
genereux Pana Noël
Mr Mohamed Komina Il faut noter que 2 acteurs majeurs sont au centre de ce projet notamment Monsieur Mohamed Komina, président de l'Union Nationale des Convertis à l'Islam au Togo (U. N. C. I. T.). Les cachets de l'association de ce monsieur ont servi pour percevoir une partie des fonds. Le second est Monsieur Abdoulaye S. Tchadjobo qui est un ami du président de l'U. N. C. I. T.
Ce dernier est installé dans ce village comme chef des musulmans de Kouni avec la bénédiction du chef du village de la localité, luimême converti à l'islam par I'U. N. C. I. T. Interrogé sur le retard de l'attribution des lots aux bénéficiaires, Mr Abdoulaye S. TCHADJOBO affirme que le dossier est au niveau de la Préfecture et de la direction de l'ODEF pour la finalisation afin d'octroyer à chaque bénéficiaire son terrain. Ce que démentent la préfecture et l'ODEF qui affirment que ce do-
tenant à l'État. Selon le préfet de Zio, l'UNCIT, par le biais de son président Mr Mohamed Komina, est venue présenter un projet de développement communautaire entrant dans le cadre de PND. Ce projet a été accepté et accompagné par la préfecture. C'est dans le cadre de la prospection du site devant abriter le projet que l'initiative a été interrompue par l'ODEF. Le motif est que le site est une forêt classée et qu'il fallait avoir l'accord du gouvernement pour déclasser le site avant d'y installer quoi que ce soit. C'est ainsi que le préfet a demandé à l'UNCIT de sursoir à ce projet et qu'un rapport a même été adressé au Ministre de L'administration territoriale à cet effet par le préfet. Le préfet de Zio déclare avoir appris plus tard que l'UNCIT continue ses activités sur le site et que la gendarmerie avait été saisie et a procédé à l'interpellation des acteurs du projet assortie d'une interdiction immédiate de ces activités illégales de l'association. C'est donc avec étonnement que le préfet apprend que cette association
Arnaque foncière à Kouni Copé
continue toujours par exercer sur le terrain. Interrogé sur la gestion faite des sous perçus auprès des victimes, le Sieur Tchadjobo Abdoulaye a affirmé avoir utilisé les sous pour déboiser le lieu, construire un logement pour le chef du village, construire son pro-
nre logement et électrifier une nar-
Mr Abdoulaye S. TCHADJOBO tie du village. Quant à Mr Mohamed Komina, président de l'UNCIT, il affirme qu'il n'a gardé aucun sous avec lui et que tout a été versé au Sieur Tchadjobo. Ceci est faux les investigations ont permis de découvrir qu'il aurait lui aussi reçu quelques dizaines de millions, ce que nie l'intéressé quand nous lui avions posé la question. À l'heure où nous met tons sous presse ces quelques lignes, nous apprenons que des réunions s'organisent encore sur le site afin de faire le point sur l'évolution du projet, si projet il y a. La dernière réunion en date a été ténue le 08 Août 2021. Les investigations se poursuivent mais loin de prétendre connaître tous les acteurs de cette arnaque et leur vraie intention, il faut dire aux populations, qui s'adonnent à ces achats faciles de terrains qui
La fête du mouton dans la tradition musulmane s'accompagne d'un grand marché, le marché aux moutons. Marché saisonnier, mais de grandes recettes pour bouviers et autres éleveurs. Saison de vaches grasses pour éleveurs de toute poile, principalement celui du mouton d'abord et du bœuf ensuite. Inégalable période de sacrifices, chaque société civilisée s'organise à l'occasion pour rapprocher le marché aux animaux des consommateurs. Au gré de l'urbanisation galopante, la capitale togolaise a vu son marché aux moutons se déplacer d'une périphérie à l'autre. Le dernier site choisi pour la communauté musulmane afin de vendre ou d'acheter l'animale du sacrifice pour la tabaski dernière était le Bas-fond ouest du pont d'Adétikopé. L'an dernier, on pouvait encore s'approvisionner au quartier Alinka. Mais malgré les recettes que la mairie se fait à de telles occasions, les autorités ont
RV-SOCIÉTÉ
maine est une forêt classée appar-Nouveau marché de moutons à Adétikopé
n'existent pas, de faire un peu attention à ceux en qui ils placent leur confiance. Mr Mohamed Komina, président de l'UNCIT, Union Nationale des Convertis à l'Islam du Togo, est connu de notre Rédaction comme une personnalité controversée. Originaire d'Agoè, ce monsieur s'est vite converti à l'islam et a fait de sa conversion un gagne-pain en créant cette association qu' 'il trimbale avec tous les oulémas qui peuvent l'aider à décrocher les fonds arabes. Il a fait ses premiers pas sous l'ombre de Malam Yolou de Kpalimé avant le clash avec ce dernier au tour des prébendes arabes. Feu Biengou Mamah, Menssah Kassim, Allah leur rétribue de leurs nombreux bienfaits, font partie de ceux qui voyaient venir ce garçon en grande enjambées. Dans la communauté musulmane il est connu de tous ceux qui, à un moment donné de leur vie, se sont intéressés à l'appel à l'islam et à l'encadrement des convertis. Nous le connaissons bien car quand il s'agitait avec la langue mielleuse qui lui permet de rouler les convertis à l'islam surtout ceux de la région sud du pays, nous avons été témoins de ses agissements. Nous avons vu com ment il est rentré en noce avec plusieurs partenaires et comment ils se sont séparés. Pour ce jeune oisif, se convertir à l'islam est une mine à exploiter et il l'a bien fait et il s'est assez sucré au dos des chefs traditionnels du sud convertis à l'islam. Sauf que depuis un temps l'activité n'est plus florissante et il tisse avec de l'arnaque foncière. Le Sieur Tchadjobo nous ne le connaissons pas trop pour en parler. Mais ici, il a tout
Une insulte aux musulmans
dû trouver un argument pour déplacer le site vers le ressort territorial d'une autre mairie. Trop cloitrés entre les habitations, le site Alenka commence à être un problème pour le voisinage immédiat et même les commerçants dira-t-on. Ce nouveau site est alors trouvé. Mais quel site ? Pour un marché saisonnier, qui ne s'anime que les dix premiers jours du moi de tabaski, l'autorité compétente n'a trouvé mieux qu'un site infesté, un dépotoir, une zone exposée à tout pour la sécurité des hommes des animaux et surtout de la santé publique. C'est de cette zone qu'on a fait un marché. Les services vétérinaires ont beaux émettre des réserves et donner des conseils, cette aire a été cette année un casse-tête chinois. Désormais, dirat-on, la communauté a son marché aux moutons. Mais quand on choisit un site pour un marché de circonstance afin de vendre ce qui participe à une alimentation et
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
d'un professionnel de l'escroquerie foncière comme Mohamed. Les sous issus de l'arnaque ont permis à Mohammed par exemple de se taper une villa où il vit dans les zones du camp BIR. L'argent a été majoritairement collecté dans la diaspora et les communautés musulmanes étrangères. De bouche à oreille, l'escroquerie a fait des dégâts sans bruit. La règle est qu'une seule personne ne peut acquérir plus d'un lot. Donc des familles entières ont acheté, un lot
pour chaque membre de famille, le père de famille, la femme, les enfants et éventuellement les cousins. Certains de la diaspora ont fait confiance à des oulémas qui ont pris le devant pour les acquérir des terrains, actuellement ils doivent se tenir la tête en se demandant ce qu'ils vont dire à leur mandataire de la diaspora. De 35000, le prix du lot a varié selon les demandes, donc certains ont acheté plus cher que 35000, certains l'on acquit moins. La formule semble avoir marché. Et les escrocs ont encore le temps pour justifier leur forfait. Ils ont largement exploité aussi la naïveté du préfet qu'on peut associer à la complicité s'il ne fait rien actuellement pour arrêter cette pratique qui n'a pas encore dit son dernier mot. Depuis que nous avions vu ce jeune agité de MOHAMED converti avec son association dans cette histoire, nous nous sommes dit que ça sent du roussi, et le temps nous donne raison avec ces informations que nous vous faisons lire et qui ne sont d'ailleurs que la face visible d'une escroquerie. De grâce, il faut une autorité morale pour arrêter cette Suite à la page 10
qu'on circule pour prendre de gré ou de force les tickets, on fait le minimum pour que la zone soit d'abord accessible au grand public car c'est le caractère accessible d'un site qui fait de lui un bon ou mauvais marché. Ensuite on signe le site par respect à la santé publique. Ce site dont nous vous faisons économie des descriptions et images a été cette année un symbole du peu d'égard qu'on continue d'afficher pour la communauté musulmane de la capitale. Aller vendre ou acheter ce n'est pas prendre rendez-vous avec la maladie et l'insalubrité. De grâce, à la saison prochaine, si Dieu le veut, à défaut de trouver un site plus circonstancier, il faut un petit coup de balai sur cette aire avant de forcer les bouviers et autres commerçants à élire marché surtout que la collecte des tickets par la mairie ne rate pas ces occasions.
Banzam
ouvrage.
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Suite de la page 3
C'était une question à un détenu derrière les grilles de la prison civile de Lomé à l'époque. A cette question il répond : « Je m'apprêtais à embarquer quand, à la sortie du bus, on m'a invité à venir récupérer un courrier. Entretemps, on a demandé que mon bagage à soute soit débarqué. Je ne m'inquiétais de rien, car je ne me reprochais rien. Je commençais par poser des questions auxquelles personne ne répondait… Et, direction ANR (Agence Nationale de Renseignements). Là, celui à qui je rendais service a été interpellé. Mais j'avais toujours espoir que je serai relâché dans la mesure où celui à qui je rendais service était apparemment innocent, igno-
Cette quantité vaut pour l'étendue du territoire nationale entre 2020 et 2021. C'est ce qu'a laissé entendre le ministre togolais de la sécurité lors de la journée internationale de lutte contre l'abus et le trafic illi-
Suite de la page 2 adoration harmonieuse et équilibrée. En quoi consiste le bien et le mal et comment les gérer, voici autant de thématiques qui ont intéressé la plume de monsieur Abbassy Ibrahim dont nous vous laissons apprécier le discours. La présentation de cet ouvrage de 145 pages a aussi été marqué par le discours de présentation d'El hadj Baba Teouri devant le témoignage de plusieurs frères et sœurs de la communauté musulmane de Lomé.
1-Allocution De La Présentation de L'ouvrage
Au nom de Dieu, le Très Clément, Le Tout Miséricordieux.
Gloire et Louange à Dieu pour l'ensemble de Toutes ses qualités glorieuses et louables.
Remerciement à Dieu pour l'ensemble de ses bienfaits à l'endroit de sa création et particulièrement à l'endroit de la communauté Musulmane pour l'avoir montré le droit chemin qu'est l'Islam. La bénédiction, la paix et le salut soient sur le vénéré et très aimé messager de Dieu, Muhammad, sa famille, ses illustres compagnons et tous les musulmans et musulmanes qui s'évertuent à suivre et à se maintenir contre vents et marrées dans le droit chemin qu'est l'Islam depuis son avènement jusqu'au jour dernier.
Bien aimés frères et sœurs en islam Assalam-Aléikumwarahamatoulaïwabarakato u. Avant de rentrer dans le vif du sujet qu'il me soit permis de vous souhaiter les bienvenus à cette cérémonie de lancement de mon
Mes remerciements vont également et particulièrement à l'en-
Dédicace de Cheick Abbassy Ibrahim
présence.
rant tout de ce sac mystérieux. Je suis aujourd'hui en détention parce que je me suis trouvé à un mauvais endroit au mauvais moment. Je prie Dieu que personne ne se retrouve dans mon imprudence de vouloir rendre service. Le 19 Septembre 2009, je devais donc embarquer pour Paris pour une affaire…. J'ai été imprudent et naïf et je présente mes excuses à tout le monde … » . C'était la réponse de l'un de nos confrères qui s'est retrouvé « au mauvais moment au mauvais endroit » . Il répondait ainsi à une interview accordée par nos amis de Sika. C'était Eugène Atigan, il a fait 10 ans de détention à la PCL sans qu'aucun autre nom d'autorité ne soit, du
cite des drogues. Cette célébration est pour les 26 juin de chaque année. Le Ministre d'ajouter que « les statistiques indiquent une persistance du trafic de l'éphédrine, un précurseur important qui rentre dans
droit des honorables frères et soeurs en Islam qui ont par divers moyens contribués à donner vie à ce projet de conscientisation de la communauté musulmane que nous avons tous la chance d'appartenir. Je remercie également vous tous qui vous êtes déplacés pour honorer cette cérémonie de votre
Puisse Dieu-Exalté, vous en soit gré ici-bas sur terre, comme dans l'au-delà au jugement dernier.
Frères et sœurs en Islam, l'ouvrage : « Muhammad (PBOSL), Essence de la Noblesse du comportement » est né de ma passion pour les œuvres théologiques en général et Islamiques, en particulier. Une passion qui m'amena à opter pour un djihad de conscientisation et de rappel au sein de la communauté musulmane ne serait-ce qu'avec quelques versets coraniques et hadiths comme le recommanda le messager de Dieu Muhammad (PBOSL) à sa communauté.
Par ailleurs, l'ouvrage vient rappeler aux fidèles musulmans son devoir de vicaire de Dieu (Khalifa) sur terre et l'amener à l'accomplir objectivement dans la réalité prosaïque de l'existence terrestre, ou les contraintes liées à la recherche des besoins fondamentaux destinés au corps physique périssable laisse hélas, bien très peu de temps à l'homme, de se rappeler en tant qu'âme, le but principal de sa présence temporaire sur terre et s'en occuper à priori avant qu'elle ne soit rappeler à son créateur.
Pour ce faire, il m'a fallu baser l'enseignement, découlant de l'ouvrage sur 97 versets coraniques tirés des 6236 composants les
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RV-DOSSIER
Narco-terrorisme : saisie record au Togo, l'Afrique a sa Colombie
Des dizaines de tonnes de cocaïne au Port de Lomé
« Pourquoi êtes-vous emprisonné dans ce local ? »
moins officiellement, associé à ce qui lui est reproché.
En effet, ce que très peu de Togolais savent est que, pour que le présentateur télé se retrouve dans ce « mauvais endroits » , c'est qu'un colis suspect a été suivi en septembre 2009 par les services antidrogues américains depuis les zones asiatiques. Il atterrit en Ethiopie et redécolle pour Ouaga. A Ouaga, le colis fait son entrée dans un vaste domaine où il séjourne 3 jours avant de ressortir à travers 8 voitures différentes. Les deux agents américains savaient bien que l'une des voitures transportait le colis suspecté, mais laquelle ? Ils en perdent alors les traces et soupçonnent la destination
« 44 tonnes de stupéfiants saisies entre 2020 et 2021 »
la fabrication de la méthamphetamine, une drogue assez dangereuse. Ces mouvements de l'éphédrine confirmeraient la présence de laboratoires clandestins dans la sous-région. En cela s'ajoute
« Muhammad, Essence de la noblesse du comportement⟫
114 chapitres du Saint Coran et sur 46 hadiths authentiques du prophète Muhammad (PBOSL) dont la plupart est tirée de l'ouvrage : RIYAD as-Salihin (Les jardins des vertueux) de l'Imam MOHIEDDINE ANNAWAWI
Quant au titre de l'ouvrage, il m'a été inspiré par la qualité morale Frappante découlant du comportement et du caractère du prophète Muhammad (PBOSL) et de l'énergie vitale qui les ont soustendues pour en faire les meilleures qui soient et qu'en toute vérité, n'est que l'esprit saint émanant de Dieu-exalté que désigne le mot Essence figurant dans le Titre de l'ouvrage
PRESENTATION
L'OUVRAGE
L'ouvrage est composé de 08 chapitres qui véhiculent l'enseignement moral qui est quant à elle l'action humaine soumise au devoir du Bien dans la société
Le Premier chapitre : Les dix états de conscience à éveiller en soi.
Ce chapitre nous fait connaitre les dix états de conscience essentiels susceptibles de susciter en nous musulmans, la pratique objective de l'adoration de Dieu qui est la mission de l'homme sur terre Le Deuxième chapitre : La connaissance de Dieu.
Ce chapitre nous fait connaitre Dieu-Exalté, ses quatre qualités majeures qui sous-tendent le comportement humain ainsi que les cinq articles de la foi musulmane, assorties de leurs leçons respectives qui permettent aux musulmans une adoration en connaissance de cause.
Le Troisième chapitre : La
DE
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ghanéenne. Le président Obama est saisi. Il alerte son homologue ghanéen qui fouille en vain son territoire mais finit par découvrir que, contrairement aux soupçons des agents américains, le colis suspect de 63 kg de cocaïne pure avait plutôt décollé de Ouaga pour Lomé. Ils suivent à Lomé et grâce à la conjonction entre l'ANR, l'Ambassade des USA et le Ministère de la Sécurité, le colis est localisé alors qu'il s'apprêtait à décoller à travers Air France qui vrombissait déjà. C'est alors que notre confrère était tombé dans la merde. A qui appartenait le colis ? Personne ne le saura jamais. Cette mauvaise passe, qui n'était pas du goût des autorités togolaises, a
le trafic de cannabis avec l'implication de certains de nos compatriotes » . C'est ce que les médias ont puretenir du ministre Yark lors de la dernière célébration de la journée contre les drogues. Sur le terri-
connaissance de Soi
Ce chapitre nous amène à connaitre, notre identité physique, psychique et spirituelle. Cette connaissance nous permet de mieux cerner nos trois corps qui font de nous des êtres humains et de les prendre conséquemment en charge pour réussir notre mission de vicaire de Dieu sur terre.
Le Quatrième chapitre : Ce chapitre nous amène à connaitre notre guide spirituel ainsi que les qualités morales, les attitudes, faits et œuvres qui firent de lui l'excellent modèle à suivre par le musulman pour mériter la satisfaction de Dieu Exalté.
Le Cinquième chapitre : Les deux phases essentielles de l'adoration de Dieu. Ce chapitre nous fait connaitre distinctement et sans amalgame les deux phases de l'adoration que nous essayons de vouer à Dieu Exalté que sont : la phase cultuelle et la phase morale. Et surtout comment en faire une adora-
Directeur de Publication :
Abi-Alfa IZOTOU Tél : 90053841 Mail : abialfa@gmail. com Rédacteur en Chef : Bazam BANG'NA Tél : 92707276
Hebdomadaire Togolais d'Information et d'Analyses Récepissé N°0160/18/06/01/HAAC
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
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Rendez-Vous
Le Septième chapitre : L'intérêt ultime découlant de la culture du bien. Ce chapitre nous amène à prendre conscience de la récompense suprême et éternelle découlant de la culture de l'action morale, la pratique sérieuse de l'islam. (L'intérêt guide le monde…)
Rédacteurs : Moussa MEME Saad IZOTOU Infographie
Kadi ASSAD-MOHAMED
Imprimerie
SAINT ARCHANGE
Tirage : 2000 exemplaires
valu un froid diplomatique très vite réchauffé par une visite flash du président de la Goald-Coast à son homologue togolais.
Ce n'est pas le moment de rappeler le rôle joué en 2004 par la France de Jacques Chirac pour aider le Togo d'Eyadema à se tirer du dossier Pitéa. Le dossier Pitéa est de l'histoire le plus grand scandale de drogue saisie au port autonome de Lomé, du moins sous Gnassingbé père. Le rapport aux mains des autorités françaises et américaines, laissait lire les aveux des soldats togolais arrêtés et interrogés sur place alors qu'ils étaient venus récupérer la marchandise.
toire togolais, la saisie de ces substances est devenue un sport de tous les jours pour les différentes patrouilles qui présentent les prises comme des trophées de guerre.
Suite à la page 13
tion harmonieuse et équilibrée. Le Sixième chapitre : La gestion positive des énergies du Bien et du Mal en soi. Ce chapitre nous amène à mieux connaitre ce que c'est que le bien et le mal et comment les gérer depuis leur moule intérieure qu'est le cerveau conformément aux lois divines et conventionnelles.
Le Huitième chapitre : Les cérémonies sacrées validant l'arrivée du futur musulman sur terre et son départ de ce lieu. (Nous sommes des âmes, créées pour vivre dans un corps physique assujetti à la naissance, à la vie et à la mort…).
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La vérité ne pourri pas, elle ne rouille pas, elle brille toujours hier comme demain. Il nous arrive de souhaiter que certains de nos écrits prémonitoires soient démentis par les faits. Mais la réalité est toujours têtue. Aujourd'hui, nous avons tout un chapelet de détenus en prison, et on apprend avec un soulagement mitigé la libération de l'un d'entre eux. Le SG Moutakil ou du PNP, section Kpalimé vient d'être libéré, c'est une bonne chose, il n'est pas donné à tout le monde de revenir en famille après une randonnée si éprouvante que la détention aux mains des fauves d'une dictature cinquantenaire. Moutakilou, aurait combattu le vrai, le bon combat. Il a risqué d'abord sa carrière avant de donner sa vie. Par deux fois il est arrêté, par deux fois il a fait la prison, par deux fois il en est sorti et dans les mêmes conditions, il en sort avec une santé alarmante. Le voici libéré, avant qu'il ne sorte, sa santé a entretenu débats et jérémiades. Tout comme lui-même, ses geôliers ne pourront dire hier comme aujourd'hui le motif de son incarcération. Sa famille politique et sa famille génétique ont remué ciel et terre pour le sortir de ceux dont la survie politique dépend de la mort des citoyens. Il a commis le crime d'avoir choisi un parti qui dérange, et qui a refusé de s'acclimater à un classicisme politique qui maintient le pays sous esclavage il y a cinq décennies, le PNP. Le PNP conscient des embuches qui certainement vont émailler sa lutte de libération a pris toutes les dispositions pour y faire face. C'est ainsi que
Signe d'une inévitable fin. Le pouvoir n'arrête de manger ses enfants. Tout est sens dessus-dessous. Depuis la mort programmée du Gal Tidjani Assani en France à la détention continue de Kpatcha et codétenus politiques …malgré leur état de santé au jour le jour alarmant, il y a de quoi s'inquiéter. Le chant du Cygne, la mort lente en prison est devenue le mode opératoire du régime pour se débarrasser de ses adversaires. Tous les ingrédients sont réunis pour une inévitable fin d'un régime épuisée par l'âge et les divisions intestines. Au RPT-UNIR, les détenus se relaient, mais ne se ressemblent pas. Après la libération des uns suite au procès, l'évacuation sanitaire d'un autre officier, il reste toujours détenu dans le dossier : les sieurs Kpatcha Gnassingbé, …, Atti Abi et Casimir Dontema (prison de Sokodé).
C'est ainsi que la situation quel que peu inquiétante de beaucoup de détenus est cachée par une autre de plus en plus alarmante, celle de Kpatcha GNASSINGBE, lui, c'est le demi-frère de Faure Gnassingbé. C'est en pleine capitale, à quelques coudées de la présidence de la République qu'il est attaché au poteau dans l'attente d'une heure fatidique. Dans son cas, c'est le groupe de tra-
parmi les militants qui quittent les détentions arbitraires, les uns reçoivent des bilans médicaux dans des centres appropriés ici à Lomé et certains cadres sont carrément évacués en Europe pour les mêmes fins. Ce fut le cas duSG Tout comme à sa première libération, la famille politique de Moutakilou avait donc pris les dispositions pour accueillir son vaillant cadre dans le traditionnel environnement où il a bénéficié de toutes les attentions médicales à sa première libération. Mais la famille biologique a décidé de s'en occuper cette fois-ci. Cette volonté est naturellement respectée par le partie qui continue tout de même ce qui est possible pour sauver un combattant. Tout le monde accompagne le militant dans ses prières pour une guérison d'un problème de santé dont seul les geôliers sont dans les secrets du dossier médical. Un dossier médical d'un citoyen qui est gardé comme un secret d'Etat. Ils le gardent en détention jusqu'au jour où sa santé est critique avant de le libérer en croyant que les gens vont applaudir et saluer une faveur politique, une magnanimité humanitaire pour santé difficile disaient certains qui y voyaient d'ailleurs une libération liée à un cetain dialogue politique. La certitude est que monsieur Moutakilou est arrêté et envoyé en détention dans un environnement où tout le séjour est synonyme de torture. Il en sort malade alors qu'il jouissait d'une santé de fer à son arrestation. Mais actuellement il est libéré affaibli et trainant un cancer dont seul les bourreaux de la Répu-
vail sur la détention arbitraire des Nations Unies qui a demandé sa libération pour cause de détention illégale après que la CEDEAO ait reconnu le caractère inéquitable du procès qui le maintien présentement en prison.
Outre les avis et arrêts internationaux, il introduit une vaine demande de grâce présidentielle. C'est aussi vainement qu'il a exploré les couloirs de la médiation et de la famille pour toucher le cœur de son grand frère. En désespoir de cause, entrecoupé par quelques visites de ceux qui refusent de lui considérer comme un paria dont il faut s'éloigner, il partageait son quotidien entre sa cellule au premier étage et les allées d'une prison infestée dans l'espoir d'un jour nouveau. C'est sans compter avec la maladie qui frappe au mauvais moment.
Alors qu'il gardait encore l'espoir d'un miracle venant soit de la famille, soit des instances internationales, l'homme est réveillé aupetit matin du vendredi 17 juillet 2015 par une douleur diffuse aux deux pieds qui s'enflent au fuir à mesure. Finalement, avec une canne, puis à un moment donné, sur une chaise, l'homme se pousse vers la toilette pour se doucher. Alors qu'il n'a connu aucun déboîtement ni acci-
« Impossible Evacuation d'un détenu plus utile mort que vivant :
ter.
YACOUBOU Moutakilou du PNP et Kpatcha Gnassingbé
Cynisme d'une monarchie
blique connaissent l'origine. Toutes les ordonnances médicales auxquelles YACOUBOU Moutakilou fait face actuellement sont destinées de toute façon à guérir un cancer, dont la méchanceté, le cynisme à la limite de la sauvagerie du RPTUnir est l'origine. Inutile de vous rappeler les maux quasi identiques dont souffrent et meurent un à un tous les détenus de l'affaire Tigre de la Révolution et les autres detenus politiques. Depuis que nos investigations ont révélé le scandale du lieu de détention sauvage dans un camp, de la torture subie et de la liste partielle des morts de l'affaire Tigre, les dispositions semblent avoir été prises et on ne parle plus de mort, et pourtant la liste se saura un beau matin. Mais pour le moment, par rapport à ce militant nous avons une peur fondée sur le passé encore d'actualité dans les modes opératoires des dictatures qui n'ont de sentiment que pour les morts, encore que les morts même ne se ressemblent pas à leurs yeux. Bonne guérison au SG et que la cause de son compagnon Janvion et ses autres codétenus politiques, tous arrêtés sans motif valable, soient entendue pour qu'ils rejoignent leurs familles respectives.
Kpatcha Gnassingbé a reçu une intervention
A côté de Moutakilou, monsieur Kpatcha Gnassingbé croupit depuis 13 ans sous le bagne pour purger une peine de 20 ans. Si les geôliers, les politiques et leur justice avaient le cœur clément qu'on dit avoir libéré le SG Moutakilou, s'ils avaient une raison politique ou
Kpatcha GNASSINGBE sur les pas du Gal Assani TIDJANI
dent, entre les plâtrages de racines traditionnelles et la prise composée d'une bonne douzaine de produits pharmaceutiques, ses pieds, principalement le pied gauche, s'enfle et retombe puis reprend ensuite. Le tout sur fond d'une douleur que rien n'explique. Depuis deux semaines, contrairement à ses habitudes, l'homme n'arrive plus à se poser sur sa chaise à masser moins encore s'adonner à ses exercices de gymnase. Il est réduit à la petite cellule et le demi-couloir. Les spécialistes estiment que si rien n'est fait et que ce mal récurant touche les reins, le détenu sera irrécupérable. Depuis, son conseil demande une évacuation sanitaire. Mais leur demande n'a pas encore rencontrée une oreille clémente. Les missives introduites à qui de droit par le conseil n'ont pas de suite. Quand il plaira aux autorités de répondre, diront-ils peut-être, que Kpatcha se porte comme le soleil au firmament, ou encore que l'ONU et la CEDEAO n'ont jamais demandé sa libération. Il y a donc de quoi se demander si l'histoire veut se répé-
Toujours dans le même dossier, il vous souvient le triste et fatal épisode feu Tidjani. La famille de cet autre détenu dans la même affaire a ameuté terre et ciel demandant une
RV-POLITIQUE
éthique qui a pu fonder la libération de ce symbole du PNP à Kpalimé, nous croyions que ces raisons devraient d'abord profiter à Kpatcha GNASSINGBE qui est avant tout de leur propre famille politique. Gnassingbé Kpatcha, c'est le demifrère de Faure Gnassingbé, ce dernier après plus de 12 années de détention vient de subir une intervention en prison. Pour éviter les redites et le sentiment d'être des oiseaux de mauvais augure qui mettent le couteau dans les plaies d'une famille politique et biologique de surcroit, nous avions croisé la plume depuis un temps pour observer le dossier Kpatcha. Mais de ce que nous connaissions de sa santé depuis 2012 à l'évolution judiciaire de son dossier pour revenir à l'actualité sur sa santé, on se demande si Kpatcha n'est pas un Tidjani en gestation. Jamais deux sans trois. Mais du SG Moutakilou à Kpatcha Gnassingbé sans oublier les plus de 70 détenus du "Tigergate” puis les 16 de l'affaire Aziz Goma, il est de notre souhait que nos prémonitions soient démenties. La santé de cet ancien député est une vieille actualité qui n'émeut personne au sommet, bien au contraire elle est un sujet tabou qui suscite tout au moins colère chez certains. La libération de Kpatcha a eu tous les arguments dans le passé pour se faire avec élégance, la tête haute pour que la vie reprenne comme elle a repris au pays des éléphants. Mais le champ politique au Togo, c'est aussi une arène de la sorcellerie, de la méchanceté gratuite, où on peut continuer par garder en détention
autorisation au fin d'une évacuation sanitaire du général. Mais d'un rapport médical à l'autre, c'est seulement quand le rapport d'un médecin militaire a confirmé que le général détenu était dans un état clinique irréversible qu'il a été relâché pour aller subir les soins. Une façon de l'envoyer mourir loin des regards et de la responsabilité durégime en place. Evacué dupavillonmilitaire sous les regards attentionnés des agents de l'ANR, Agence Nationale de Renseignement, déguisés qui l'on suivi du pavillon à son avion et son lieu de soin en France, l'homme finira par s'éteindre quelques mois après la ronflante grâce présidentielle malheureusement inutile.
Tellement touché dans son amour propre, conscient d'avoir été tué par le régime qu'il a participé à construire de son "arme", Assani Tidjani, dans son testament, a tout simplement demandé à être enterré partout sauf au Togo. Ainsi, se repose-t-il dans son village natal au Nigeria.
Extrait du rendez-vous N° 182 du 10 décembre 2012 :
« Le Gal Assani Tidjani a tiré sa révérence. Nous ne croyons pas si bien dire quand, dans notre dernière parution, nous disions que le sort de cet officier a été scellé avant sa
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
exécutoire.
une centaine de personnes en train de mourir à petite vapeur de la torture morale, physique, quitte à libérer ceux sur qui on est sûr d'avoir achevé le boulot. La politique de la terre brûlée est prônée au Togo par une race. En rien, le Togo ne ressemble à aucune réalité au monde pour qu'on lise les actualités à l'ombre des textes, de la logique universelle ou d'un quelconque sentiment humain. Au RPT-UNIR, quand on se déteste, c'est jusqu'à la tombe. Ils sont nombreux ces barons qui sont morts dans l'illusion des funérailles nationaux avant de savoir que monsieur le président n'aura même pas le temps de simples semblant de condoléances à leurs familles. Apparemment, on dirait que les gens attendent un déclic avant de relâcher le frère jumeau de Toyi Gnassingbé. Et nos craintes ne datent pas de la dernière actualité médicale de ce Monsieur. C'est en Juillet 2015 que le mal que Kpatcha a longtemps enduré dans le silence est devenu apparent avec un pied qui s'enflait. Diagnostics faits, nous vous annoncions que le malade trainait un ulcère veineux. C'est un mal consécutif aux effets secondaires du diabète et de l'hypertension mal soignés d'après les spécialistes. Et ce pied alimente le débat jusqu'ici où tout dévient plus compliqué et incertains que jamais, le détenu est plus présent au pavillon militaire qu'à la prison civile de Lomé. Mais seul le Dieu des victimes et des bourreaux a le dernier mot. Bonne lecture avec cet extrait de votre journal « < Le Rendez-Vous » publié le dimanche 2 août 2015.
libération. Il faut préciser, sans risque de se tromper, qu'avant d'être autorisé à aller se faire soigner, un médecin militaire qui roule naturellement pour le régime en place, a étudié le dossier médical du général. C'est seulement quand le dossier a conclu que le général n'avait pas plus de trois mois à vivre que Faure Gnassingbé l'a autorisé à aller se faire soigner. L'homme vient de rendre l'âme à Paris le vendredi 07 décembre 2012 passé aux environs de 17h 30. Cette mort n'a rien de naturel, plutôt elle s'apparente assez trop à un assassinat qui ne dit pas son nom. D'ailleurs, à l'allure où évolue la situation, Dieu seul sait si Tidjani sera le dernier quand on sait que, dans le cadre de l'affaire Kpatcha, beaucoup de "Tidjani" sont en train de mourir à petit feu dans les différentes prisons du pays. Les victimes de torture sont encore en détention.
Mieux, elles sont en train de mourir à petit feu et tout semble conclure que ce n'est un effet de hasard. Avec le cortège de cas graves de santé qu'on ne veut pas considérer, la mort programmée des victimes … semble amorcée sa phase
Quand le Gal Assani Tidjani, décollait, nous-nous sommes demandé Suite à la page 12
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Affaire Master Tiger"-Aziz Goma, deux affaires, même objectif, bonnet-bleu, bleu-bonnet. C'est avec la même corde que les deux tragicomédies ont été tissées. Voici des dossiers de montage politico-juridique qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau à quelques détails près, détails voulus à dessein par les metteurs en scène du régime. Le premier étant presqu'avorté, le second a atteint ses objectifs. Les victimes de ces deux épisodes se rejoignent sur la torture subie, la vacuité des dossiers, un impossible jugement, une impossible libération et la mort lente de chacune d'elles. Ils se dissemblent par le fait que si dans l'affaire Aziz Goma le cerveau supposé de la tragicomédie est détenu avec les victimes de la présumée déstabilisation des institutions qu'on lui attribue, dans l'affaire Tigre, le cerveau coule des jours tranquilles dans son pays d'accueil, la Belgique. Lui il est loin de la torture, des maladies et séquelles invalidantes qu'engendre tout acte de torture. Les deux dossiers sont devenus une arête de poisson dans la gorge de la dictature, ça ne descend pas, ça ne se crache pas. Sur le dossier "Tiger", nous avions assez abondé dans les éditions antécédentes. Les archives suffiront à ceux qui en sont curieux. Mais le dossier Aziz Goma mérite lumière sur mille et une zones d'ombre afin de situer les responsabilités, savoir qui fait quoi et tirer les leçons pour l'avenir. Encore d'actualité et pour parfaire le crime puis l'habiller d'un visage humain, comme si la torture dont ils sont en train de mourir ne suffisait pas, le pouvoir a voulu organiser des assises afin de condamner ces détenus à de lourdes peines. A la fin des assises, ces nombreux jeunes, pris dans la nasse par les pièges du RPT-UNIR, devraient être oubliés en prison et faire des deux montages un excellent habillage juridique qui tranquilliserait les consciences politiques. Quitte à ce que, par un dramatique syndrome de Stockholm, les mêmes victimes reviennent sympathiser avec leurs bourreaux auxquels elles finissent par demander clémence. Ces assises sont en cours sauf que le plan n'a plus marché comme prévu. Pour avoir les moyens afin d'assurer la protection d'un conseil à chaque mis en cause, le barreau a reçu un financement de l'ambassade des USA. L'argent est annoncé afin de permettre à tous les détenus de se faire assister d'avocats. C'est une très bonne chose, chapeau au pays de l'Oncle Sam. Sauf qu'à notre humble avis, il ya une surprise, qui réside dans le fait que les USA continuent par croire qu'au Togo, il est encore possible d'organiser des assises pour dire le droit. Si cela peut apporter un peu d'oxygène au barreau, c'est tant mieux. D'ailleurs, il n'en faut pas plus pour que certains avocats qui répugnaient la défense des détenus des deux dossiers Tigre et Goma se bousculent. Inutile de vous rappeler qu'au Togo, dans les dossiers sensibles qui embêtent le régime, s'il existe des avocats qui tiennent encore à leur sermon, d'autres s'en éloignent. Beaucoup se font prier pour accepter de se constituer pour défendre les victimes des dossiers signalés, ils ne veulent pas risquer leurs avantages qui dépendent le plus souvent de l'humeur des dirigeants. D'autre part nous apprenons que l'ambassade d'Allemagne a pour sa part injecté aussi un peu d'énergie financière à quelques associations qui s'intéressent à ces sujets. C'est aussi à saluer surtout que ceci peut permettre de communiquer davantage sur ces sujets qui n'intéressaient pas tous les médias. Mais de grâce, au lieu de financer pour compter les morts, juger des innocents et médiatiser les victimes de torture dans les prisons, il faut bien noter que nous sommes dans un pays où le Président de la République, son Ministre de la justice et ce-
lui des droits de l'homme peuvent accepter voir leur honorabilité être foulée aux pieds devant certains sujets. Pour ne pas paraître complices, si les USA, l'Allemagne et la France peuvent dire un grain de vérité à ces messieurs et à leurs officiers apôtres de la torture, l'image de la diplomatie sous les tropiques se sentirait mieux. Plusieurs associations de défense des droits de l'homme ont joué un rôle pour que le plan du régime soit avorté, Dieu est témoin. Les détenus de ces deux dossiers continuent donc par être un problème à triple équations. Le 18 novembre 2020, suite à une assistance juridique conduite par l'ASVITO, dans l'arrêt N° 158/2020 de la procédure par rapport au dossier Aziz Goma, la chambre d'accusation saisie s'est prononcée. C'est alors que, malgré les mises en scènes dont raffolent certains magistrats devant des dossiers politiques, ce 18 novembre 2020, la cour d'appel a « enjoint au magistrat instructeur de diligenter une enquête parallèle sur les faits de tortures allégués par les inculpés lors de leur interrogatoire au fond » . C'était une première, ça n'arrive pas souvent. De bonne guerre, l'association qui avait conduit la démarche aux côtés de quelques avocats s'en était réjoui à l'époque même si cette décision du juge n'aura pas d'effet immédiat. Le juge instructeur ayant fait sourde oreille et continuer l'instruction avec une indifférence totale visà-vis de l'arrêt de la chambre d'accusation. Aucune confrontation n'a été faite entre les détenus et les présumés tortionnaires qui ont été nommément cités devant le juge. Selon les sources proches des familles, certains avocats des victimes dont un monsieur connu pour son attachement aux dossiers pourris, ont même demandé à leurs clients de « laisser tomber le volet torture de leur dossier » . Tout le monde sait ce que vaut un acte de torture pour des dictatures en quête d'image. Un véreux avocat est alors sollicité pour arrondir les bords, en vain. Les accusations de tortures restent toujours actuelles. Le juge instructeur se trouve devant une équation où il n'a pas droit à l'erreur, et il a donc appris à instruire en contournant avec moitie les questions qui fâchent. Des plaintes ont été déposées pour actes de tortures ici et là et des instances sérieuses saisies aussi bien sur les tortures que les cas de décès au camp GP, au pavillonmilitaire et à la prisoncivile de Lomé. N'empêche que les bourreaux continuent par tuer les détenus par petites séquences. Actuellement, le SG du PNP, YACOUBOU Moutakilou, qu'on dit être libéré pour se soigner, et dont on cache soigneusement le dossier médical, traîne un mal que rien n'explique si ce n'est les méthodes à lui administrées en détention. Son tableau clinique est identique à celui ayant tué les cinq autres victimes déjà enterrées par leurs familles. Un autre du nom d'Arimiyao est actuellement dans une inconscience totale de sa situation clinique et le troisième est devenu un débile mental. Nous implorons le miracle du Seigneur car on risque donc ces jours de recenser des morts en attendant que les bourreaux, qui adorent apparemment les cadavres, gèrent le reste. Certes, lorsqu'il s'agit du Togo, les instances internationales, les mécanismes de respect des droits de l'homme et les représentations diplomatiques sont un parfait tissu de complicité. Mais en déposant différentes plaintes dans ces dossiers, on aurait quand même respecté les formes. Nous ne voulons pas revenir sur les témoignages de tortures faits par les victimes de l'affaire Tigre à leur sortie des 9 mois de détention au camps GP et sur la liste macabre de morts connus et inconnus que cela a occasionnés. Il faut vous rappeler que 15 tortionnaires ont été identifiés dans ce séjour illégal au camp, il nous était revenu qu'ils ont été déshabillé. Mythe
"Mort lente” aux détenus des affaires “Master Tiger” et “Aziz Goma”
La face cachée de montages d'Etat
RV-POLITIQUE
ouréalité ?
Ils sont nombreux actuellement ces proches dont les familles n'ont pas annoncé la mort parce qu'elles n'en sont pas informées ou par peur de représailles. On ne saura le nombre exact de morts dans cette affaire que le jour où il n'aura plus aucun détenu politique dans les prisons. Certaines familles sont même obligées de dire une chose aujourd'hui et son contraire demain par rapport à l'état de santé, aux conditions de détention et aux traitements subis par leurs proches. Les parents des victimes sont ténus par la loi du silence et à chaque fois que nous investiguons sur ce dossier, il nous faut recourir à des gymnastiques pour réunir les témoignages. L'exemple vivant est le cas de la famille du jeune IDRISSOU dont nous parlions dans nos éditions précédentes : « le monsieur du nom de AKOHSI Sakibou encore connu sous le nom de Idrissou. Sa sœur génétique ne l'a pas reconnu, il était enflé de partout. Quand le malade insistait qu'elle est sa grande sœur, cette dernière lui a demandé le nom de son épouse. Et quand le malade a répondu, la sœur est fondue en larmes » . Ce paragraphe qui parle de ce jeune est tiré de notre parution N°353 titré : « L'affaire "Tiger", et si l'exécution des détenus était en cours ? Tortures au Camp G. P. et mort programmée de 50 détenus » . Le jeune n'avait pas pu être reconnu par sa propre grande sœur qui a accouru à ses chevets car il est défiguré par les affres de la torture au camp. Présentement, c'est lui qui, à défaut de mourir comme de nombreux autres infortunés, est devenu le débile qui continue paradoxalement par être détenu. Sa sœur qui le défendait comme une chienne devant ses chiots est en train d'implorer la clémence et la magnanimité des autorités pour la libération de son frère sur un ton d'aveu de culpabilité. Faut-il accuser la sœur ? Au Togo, les preneurs d'otage de la République sont passés maîtres dans l'art de contraindre leurs victimes à se faire hara-kiri par des aveux de culpabilité : A ce propos, un regroupement d'associations le disait si bien en ces lignes pour décrire la situation des victimes qui sont obligés d' « …. accepter la libération conditionnelle à la suite d'une demande de pardon de leur part, de leur famille ou de leurs proches, accompagnée d'une interdiction de contester le système Gnassingbé ; de se convertir et servir les intérêts du système de Faure Gnassingbé y compris par la délation souvent rémunérée ; de se taire dans un mutisme religieux… » . Nous paraphrasons ainsi les lignes du communiqué du Réseau de coordination de la diaspora togolaise indépendante (RCDTI) et du Collectif pour la vérité des urnes-Togo-diaspora (CVUTOGO-DIASPORA), du 07 août 2021. Oui au Togo, on torture des citoyens à la folie sans pour autant trouver d'excuses pour les libérer. Parmi les avocats et les associations des droits de l'homme, s'il existe des comportements qui déçoivent, il existe aussi une race encore lucide qui fait des accompagnements judiciaires aux détenus. Par exemple, des rapports ont été envoyés de part et d'autre à l'Examen Périodique Universel (EPU) sur ces cas sensibles grâce à des actions conjuguées entre avocats et associations. Le détenu présentement qui souffre de troubles mentaux par exemple a son cas devant l'ONU depuis des mois avant même de tomber dans cette situation de santé critique. Il se dit que la CNDH, une commission-maison, a fait un rapport sur cet épisode. Mais quel crédit y accorder si cette structure nationale, qui jadis a fait trembler Lomé II, n'a pas pu publier une demiphrase de rapport sur les comportements génocidaires à Sokodé, Bafilo et Mango dans la fièvre des mouvements du 19 août 2017 ? Actuellement, entre les deux affaires
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
Goma et Tigre, il y a des dizaines de détenus encombrants qu'on a peur de libérer à cause des représailles juridiques, on ne peut pas les juger de par le caractère trop vulgaire et vide des dossiers. Nous connaissons même certains qui ont joué le jeu de la dictature dans ces montages mais, ironie de sort, ils se retrouvent en prison. Après avoir envoyé des émissaires pour les écouter de temps en temps dans leur lieu de détention, leurs utilisateurs ont peur de les libérer parce qu'ils ne sont pas sûrs qu'ils vont appliquer la loi du silence une fois qu'ils sont libres. Si vous revisitez nos dossiers passés vous saurez ceux qui peuvent être des agents doubles mais qui sont encore détenus car les utilisateurs ont peur qu'ils parlent. Victimes et bourreaux sont en train de mourir à petite fumée loin des curiosités de la presse. Les nombreux malades dans un état alarmant entretemps détenus en soins au cabanon, on n'en parle plus. Et pourtant personne d'entre eux n'a été libéré et ils étaient arrivés à un niveau où c'est quasiment impossible de parler de guérison. Le seul qui fait signe de vie actuellement est ce jeune trentenaire Idrissou qui a perdu la raison et qu'on va certainement endormir par des piqûres appropriées qui font des malades mentaux des individus ayant une personnalité réduite. A part lui, les nombreux autres malades dont on ne parle plus sont-ils morts ou sont-ils en situation végétatives ? Que disent les familles qui acceptent troquer la vie de leurs fils et filles contre le silence afin d'une certaine sécurité voir des prébendes ? On se rappelle, il y a quelques mois de ce père de famille. De lui notre Rédaction n'a pas pu arracher une seule phrase d'informations alors qu'il a deux jeunes qui mouraient au pavillon militaire et nous l'avions approché juste pour confirmation. Ce parent a avancé : « mon épouse est une autorité et donc je ne peux rien dire » . Actuellement, on ne sait ce qui est de ces deux garçons car les parents mêmes sont fermés à toute démarche journalistique. Ces nombreux malades sont-ils guéris et ramenés en détention où ils purgent une peine impossible à fixer ? Sont-t-ils morts dans un anonymat qui se nourrit du silence des familles ? La seule certitude, personne n'est rentré en famille, et si quelqu'un d'entre eux devrait être libéré, ce devrait être ce monsieur qui a fini par péter les plombs.
Les dossiers teintés de cas de torture mettent mal à l'aise les dictatures, et Dieu et les victimes sont témoins que tous les détenus des deux dossiers ont été baignés d'actes de tortures deshumanisants. Il faut bien que la justice, si elle existe encore au Togo, se prononce clairement sur cette question de tortures au camp GP qui a fait huit (8) morts dont 5 connus et identifiés et qu'on tente de mettre sur le dos des surveillants de l'administration pénitentiaire comme le simule un rapport effectué sur les SAP, le Service de l'Administration Pénitentiaire. Et pourtant ils ne sont pour rien. Plutôt, dans certains cas, la survie des victimes dépend même de leur clémence à ne pas respecter scrupuleusement les consignes qu'on leur donne par rapport à une catégorie de détenus. Inutile de rappeler qu'au moins 70 détenus pendant 09 mois dans les lieux de torture d'un camp militaire étaient enregistrés sur la liste des gardés à la prison civile de Lomé. Il faut bien que messieurs les magistrats dont les bourreaux s'appuient sur la complicité pour réaliser de ces exploits juridiques nous disent ce qui s'est passé avec les 16 détenus du groupe Aziz Goma. Si ce groupe n'a pas encore enregistré de morts connus comme leurs amis du Tigre, avant leur arrivée en prison, ils ont été alimentés pendant plusieurs semaines de tortures sous les formes les plus graves. Suite à la page 11
CMJN
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En janvier 2017 à Agadez une grande figure du monde des affaires est passée derrière les rideaux, feu IBRAHIM HAMED vient de s'éteindre. Lui, c'est un riche homme d'affaire, il n'est pas mé-
Hawa Ibrahim Gatruni connu de son environnent et des autorités. Il laisse derrière lui, 3 épouses, plusieurs héritiers et d'immenses fortunes, argent liquide, immeubles, terrains, chameaux et autres. La succession pouvait alors tout craindre, mais elle ne savait pas que le loup viendrait de la maison des héritiers. Les héritiers, principalement Hawa Ibrahim Gatruni épouse MECHERI Dalil ne voyaient donc pas le loup venir de leur propre bergerie, et pourtant. C'est alors contre toute attente que l'un des héritiers, M. Taher IBRAHIM se positionne contre les intérêts du reste de la famille. M. Taher IBRAHIM en complicité de Bachir IBRAHIM se liguent donc pour faire main basse sur le patrimoine commun. Des appuis politiques en passant par une frange de la famille et enfin la justice, tout est mis en place pour l'usurpation des biens laissés par le défunt. Douze autres enfants, obligés de vivre en Lybie se concertent et mandatent Hawa Ibrahim Gatruni par procuration pour défendre leur cause. C'est dans ce contexte que commence un conflit qui dure depuis 2017 avec son cortège d'effets collatéraux dont la grande victime est Hawa Ibrahim Gatruni. Artiste peintre de son état et ingénieur agronome, elle est détentrice d'un mandat des héritiers spoliés. Elle a eu la malchance d'être mandatée par ses frères et sœurs pour défendre leurs legs. Elle doit faire face aux fausses déclarations, vols, manoeuvres frauduleuses, arnaque, refus d'évaluer le patrimoine laissé, vente illicite de biens, accaparement de coffres forts, tout ce que les sieurs Taher et son complice Bashir font pour envoyer le reste de la famille des héritiers aux enfers, principalement celle qui est choisi comme représentante légale des autres victimes. L'héritage est une affaire civile et coutumière. Donc l'affaire s'est d'abord retrouvée dans les bureaux du juge indépendant en charge de la question. Le premier jugement connait son délibéré pendant que le mari de la plaignante est en prison pour six mois. Le représentant diplomatique de l'Algérie jouera un rôle pour la libération de ce dernier. Entre temps, alors que le mari de la jeune HAWA était encore détenu, Taher le principal accusé fait savoir à la maman de Hawa de dire à sa fille que si elle veut la libération de son mari, il faut qu'elle se dessaisisse de cette affaire d'héritage. Hawa en informe son époux derrière les grillages et celui-ci répond que même s'il doit
Hippo GRAM
Justice pour Hawa Ibrahim Gatruni
faire dix ans de détention de « ne jamais osé cela » .
En effet, six mois avant son arrestation, un juge était présent en famille pour le règlement de cette affaire. De Niamey, Hawa fait le déplacement sur 1000 Km pour rallier Agadez à cette fin. Le juge lors du règlement fait savoir à dame Hawa Ibrahim Gatruni, qu' « elle manque de pudeur » . Dans ce contexte, le mari de la dame reconnait avoir traité ce juge de corrompu. Voilà ce qui conduit le mari de l'héritière en prison. Les plaignants font appel de ce premier jugement dont le verdict a été rendu au moment du séjour carcéral de l'Algérien pour outrage à magistrat. Le monsieur s'apprêtait en effet pour décoller pour le hadj quand il fut menotté. Détenu avec les criminels de tout ordre, il obtiendra une liberté provisoire sans jugement. L'affaire revient d'Agadez à Niamey en pénal contre Taher. Lors d'un interrogatoire de 3 heures d'horloge, il fait savoir que l'affaire est à Agadez en civil et il reconnait plusieurs accusations portées contre lui. Normalement le pénal annule le civile, mais cela n'a pas empêché de libérer le monsieur et de renvoyer le différend encore à Agadez. Malgré tout, le juge confirme le jugement civil à Agadez. Entre-temps, devant cette scène de libération où Taher se comportait en triomphateur devant le procureur, le couple Dalil se sent en insécurité et s'exile au Bénin. Une lettre est adressée au président Youssouf Mohamadou de l'époque. Hawa met à contribution ses quatre mois d'exil pour faire un tableau d'artiste peintre et écrire un livre dédié à cette affaire sans fin. Avec le Coronavirus, l'affaire prend du plomb dans l'aile et l'autre camp continue de plus belle à vendre les biens de la famille du moment où malgré la plainte en cours, la justice n'a pas jugé utile de mettre les bien sous scellé. Le couple demande la cassation de la confirmation du jugement d'Agadez.
Avant de quitter le NIGER pour son exil, Hawa a rencontré la femme Khadidja de l'actuel président Bazoum, à l'époque il n'était pas encore élu mais était déjà un homme d'influence que Taher fréquente. Elle reçoit bien la démarche de Hawa et s'étonne de ne pas connaître Taher sous la casquette dont il est accusé tout en reconnaissant qu'il fait partie de l'entourage. La dame arrange un rendezvous et Hawa rencontre Mr Bazoum de l'époque. Il fait savoir à Hawa que Taher dit avoir réglé cette affaire, ce qui est faux, a dardé la dame. Taher réside dans l'une de ses maisons à Zender, il est de nouveau assigné là-bas. Au finish, le conseil de la plaignante cherche le dossier du tribunal de Zender à d'Agadez pour revenir à Niamey, aucune trace. Les biens personnels de la plaignante avec Mr Bachir tout comme les loyers de leur papa ; tout est passé par perte et profit. Lors d'un échange houleux à la gendarmerie, Bachir frappe sa demi-sœur Hawa mais il ne sera condamné que de six mois avec sursis et 200 mille CFA d'amande. Aux dernières nouvelles, comme tout est fait pour leur créer des difficultés avec son époux, dans une
RV-SOCIÉTÉ
De quel passe-droit jouit Taher IBRAHIM ?
affaire privée de gestion de chamelles et d'autres biens privés opposant Bachir et sa demi-sœur ingénieur depuis 2015, le juge d'instruction d'Agadez demande une caution de 5 millions pour ouvrir le dossier. Le mari de Hawa n'a plus vu sa femme et son enfant depuis 2 ans. Hawa craignant pour le reste de ses biens et ceux de son époux s'oblige à retourner vivre au Niger dans des conditions dif ficiles bravant le risque d'insécurité, les conditions précaires dans une maison sans électricité dans l'espoir d'une hypothétique justice.
D'une part toutes les démarches faites auprès du procureur de la cour d'appel de Zender, M. Sona, d'autre celles auprès du procureur du tribunal d' Agadez et auprès du ministre nigérien de la justice, M. Mouro sous le président sortant, ne semblent pas venir à bout des appuis dont jouissent les usurpateurs. Tout ceci n'est pas assez pour décourager les receleurs qui continuent d'acheter des biens usurpés.
Au-delà de la face visible de
Filippo Grandi du HCR, un des
intervenants dans le dossier
cette tragi-comédie, la descente aux enfers en cours de la mandatrice lui a été promise avant que feu Ibrahim ne tire sa révérence. Epouse d'un homme d'affaire algérien du nom de MECHERI Dalil, elle commettra le crime de s'opposer à la volonté de ses frères d'escroquer des biens à son mari solidement installé à Niamey. Ce froid entre l'ingénieur et ses frères va prendre d'autres tournures suite au décès de leur père en 2017. Il faut faire payer à la sœur son refus de les aider à extorquer des biens à un riche beau-frère. Intellectuelle, Héritière d'un père polygame dans un environnement où les traditions ont la carapace imperméable, ayant constaté de nombreuses malversations de ses cohéritiers dès les premières heures du décès de leur géniteur, celle-ci a décidé alors de se dresser contre l'injustice en organisant le reste des héritiers. Ils introduisent une procédure devant les tribunaux pour permettre un inventaire exact et un partage équitable pour que justice soit dite à la veuve et à l'orphelin. Le crime de Hawa est aussi d'être né femme. D'une justice à la coupe des usurpateurs, à l'emprisonnement de son mari, le comportement de la justice n'a pas pu démontrer l'absence de corruption. Toutes les démarches intentées par Hawa de son lieu d'exile vers son pays n'ont abouti à rien malgré les aveux de Taher mettant en cause un des magistrats. Après son exil au Bénin, l'ingénieur broie le noir dans son pays, juste parce que ceux qui doivent redresser un tort, ont choisi le silence si ce n'est la complicité. Si le mandataire estime les
ses.
biens du défunt à au moins 2 milliards CFA au Niger, au niveau de la justice, même un simple inventaire n'en est pas dressé, ni au niveau des services cadastraux, ni de la mairie, moins encore des éleveurs. Ceci malgré les récurrentes demandes faites aux tribunaux à cette fin. Qu'est-ce qui empêchait la justice de mettre les biens sous scellé dès lors qu'un des héritiers se plaint de leur gestion depuis les premières heures du décès ? Qui est-ce qui protège le sieur Taher et ses complices qui fonctionnent parfaitement en association de malfaiteurs dans ce dossier ? La dame a longtemps compté sur la justice de son pays. De guerre lasse, elle se rend compte qu'au Niger de la Justice, un tel conflit peut aussi se nourrir non seulement d'un dysfonctionnement délibéré des procédures mais aussi d'un silence et de l'indifférence des autorités. Le dossier est enclenché sous le mandat du président sortant Mahamadou Issifou, ce dernier n'ignore donc pas cette triste réalité. Actuellement, le sieur Taher n'est pas méconnu de l'entourage de l'actuel président Bazoum. L'artiste Hawa Ibrahim s'est confié à une justice qui a trahit en donnant mandat à un mise en cause. En l'arrêtant et en le relâchant, en refusant de sécuriser les biens communs à la famille, la justice se rend complice. Que sait l'actuel président des pratiques de Taher Ibrahim ? A quel point l'ombre de l'actuel président nigérien sert-il à monsieur Taher pour faire triompher l'injustice, envoyer qui il veut ou en prison ou en exil et jouir de biens mal acquis de la famille ? En tout cas, le tout puissant Taher est de la maison et il ne compte pas faire usage à moitié de ce privilège. Peu importe si cela peut écorner l'image des premiers responsables. Pays-continent otage d'un désert sans pitié, le sens de vision des dirigeants est en train de transformer cet aléa de la nature en un atout malgré les mouvements djihadistes et autres détracteurs de la Nation. Ce
pays fait partie des bons élèves de la démocratie en Afrique et entre autres preuves, ce n'est pas la dernière alternance politique pacifique qui va le démentir. S'il existe encore des associations et ONG au Niger, au Togo et en Afrique qui font dans la lutte pour l'image de la femme, c'est l'occasion de faire quelque chose. Au-delà du tort fait à tous les héritiers, par la traversée du désert que connaît Dame Hawa, c'est aussi l'image de la femme qui est trainée dans la boue, juste pour son statut de femme qui ne doit pas prendre le devant de certaines cau-
Ni sa famille, ni elle-même la plaignante et ses cohéritiers n'ont aucun problème avec les autorités de son pays. Elle ne demande en sa faveur ni une clémence moins encore une aide particulières aux autorités supérieures de Niamey, juste le droit pour la veuve et l'orphelin. Une justice juste pour qu'elle arrête de raser les murs, qu'elle cesse d'être une victime des biens laisser par leur papa commun, qu'elle cesse de vivre dans la peur et de mourir à petit souffle avec ses enfants parce qu'elle dénonce une situation d'injustice qui crève les yeux au premier témoin. De
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
toute évidence, ce dossier aux multiples interprétations peut faire une mauvaise publicité à la République du Niger. Dans ces conditions, si un jour le droit est dit, qui
Le président nigérien Mohamed Bazoum des présumés coupables ou de la justice du Niger paiera les frais de cette injustice ? Toute une justice d'un pays ne peut être ternie par la volonté de quelques citoyens, si puissants soient-ils. SOS à la justice nigérienne qui contient encore des magistrats fiers de leur serment, SOS aux autorités nigériennes si le droit et la justice ont encore une place dans ce pays.
Le coût du préjudice est énorme. Le préjudice causé est estimé à plus de 650754000 CFA au minimum : le Coût de l'héritage en valeur qui devrait être versé à Hawa est de cinq cents millions (500000000). Si la justice avait joué pleinement son rôle les intérêts que cette somme aurait dû générés depuis 2017 est estimé à 62754000 si les bénéficiaires le plaçaient juste à un taux de 3 % l'an par exemple. Si l'homme d'affaire, époux de Gatruni poursuivait son activité n'eut été cette situation, le bénéfice mensuel est de 2000000 soit 88000000 depuis 4 ans. Ils sont nombreux les milieux diplomatiques, associations et personnes ressources à qui la victime et son époux tirent un coup de chapeau pour leur intervention dans cette tragédie humaine qui malheureusement continue. Les victimes expriment toute leur gratitude aux organisations de défense qui, informées de ce sujet ont beaucoup fait et continuent de le faire. C'est le lieu de remercier l'équipe de Kanal 3, le président de la HALCIA, au WANEP, à l'ambassade d'Algérie au Niger. Ils sont nombreux qui ont mouillé le front et qui ne baissent toujours pas les bras contre cette injustice que le HCR, Amnesty Internationale, JDDF, DIEU DONNE, HALCIA retrouvent le salut des veuves et orphelins de feu Ibrahim. Que le Président de Conseil Régional d'Agadez, Monsieur MOHAMMED Anakou ; le Chef des Arabes, monsieur ZARHOUNIH Ahamed, les TOUBOU % ; Monsieur OUTMAN Adissial, la liste de ceux qui ont joué un rôle qui permet à Hawa de survivre et de garder espoir en un règlement du différend est longue. Pendant son exile, depuis le Bénin, Hawa a saisi : l'Ambassade d'Amérique l'Ambassade de France ; l'Ambassade du Danemark l'Ambassade de Qatar. Il en a informé le Président de la République du Niger, son Excellence Monsieur le Président de l'époque, plusieurs fois elle a relancé la justice.
Une reconnaissance méritée Suite à la page 10
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Chers compatriotes ! ! !
Nous sommes aujourd'hui le 19 août 2021. Il y a quatre ans, jour pour jour, que vous avez repris avec vaillance la lutte lancée le 05 octobre 1990 à la suite de la résistance patriotique qui, depuis le 13 janvier 1963, a duré vingt-sept années.
Au total, la lutte devenue épique entre la liberté et la tyrannie annoncée comme par prémonition, par notre hymne national, dure aujourd'hui cinquante-huit (58) ans. Sous une perspective courte ou longue, toute l'histoire du Togo est une histoire de lutte. Peuple togolais ! Contraint par la dictature à une lutte si longue, après une indépendance aussi fugace, si tu n'es pas un peuple en lutte, dis-moi qui es-tu.
Qu'il nous soit alors permis, à cette date historique de la longue lutte de notre peuple pour la liberté et la souveraineté, de nous incliner devant la mémoire de tous nos martyrs, connus ou anonymes, tombés d'une manière ou d'une autre.
C'est l'occasiond'exprimer l'admiration et le soutien indéfectible du peuple tout entier, un peuple épris de justice et de liberté, à tous les prisonniers politiques qui croupissent toujours dans les geôles meurtrières connues ou cachées de la dictature.
Hommages et encouragements à tous ces évadés, femmes et hommes, de la grande prison à ciel ouvert qui, se retrouvant dans la diaspora de par le monde, continuent sans défaillance, la lutte pour la liberté et la souveraineté du Togo.
Togo, plus d'un demi-siècle de dictature féroce portée à bras-le-corps par une armée personnelle de répression, prête à tout pour la conservation du pouvoir au sein de la famille Gnassingbé, n'a pas réussi à inverser le sens du soupire de ton cœur qui bat toujours pour la liberté face aux tyrans.
Tout le mérite et tout l'honneur, en dernière analyse, revient au peuple togolais dans son ensemble, ce peuple resté résolument et constamment debout et déterminé pendant plus d'un demi-siècle de lutte, et dont la prise de conscience, aujourd'hui, est suffisamment avancée et irréversible.
Durant le long règne de la dictature, qui va de 1963 à 2021, nous assistons à un triple meurtre. Le premier meurtre commis par la dictature est l'assassinat ignoble et barbare du père de l'indépendance, le président Sylvanus Olympio. Le second meurtre a été commis contre le constitutionnalisme. Le troisième meurtre porte sur l'élection comme mode démocratique de désignation des gouvernants et des représentants.
Sylvanus Olympio a été tué et remplacé par des dictateurs qui se succèdent au pouvoir, sans aucun égard à la légalité et la légitimité. Le constitutionnalisme a été tué pour être remplacé par une constitution personnelle, parole du dictateur qui s'accorde un pouvoir illimité dans le temps et dans les prérogatives. L'élection a été tuée pour faire place à un rituel périodique de mise à neuf de la dictature. Ces trois meurtres successifs consacrent, pour le Togo, la confiscation de la souveraineté et l'avortement de la démocratie.
Conscient de ce qui précède, et au regard des expériences minutieusement documentées et capitalisées de 1993, 1998, 2003, 2005 et 2010, nous avons sonné le requiem de l'élection au Togo. Ne nous parlez pas d'élection et tout ce qui est lié, jusqu'au jour où le citoyen recouvre sa liberté, le jour où le peuple reprend sa souveraineté pour enfin décider en toute liberté.
Si la dictature doit sa longévité au triple meurtre, qui n'aurait certainement jamais eu lieu sans l'armée, il y a surtout le système
africa
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de contribution, de collaboration et de participation (CCP), ennemi numéro un du peuple togolais en lutte, système complice du troisième meurtre portant sur l'élection.
Le dictateur du 21ème siècle, ne pouvant pas se passer d'élection, a fini par se trouver un allié de taille, un véritable partenaire aux élections. Le plus grand allié du dictateur de notre temps est le parti politique, le groupe de partis politiques, la femme ou l'homme sous couvert d'une candidature indépendante, ainsi qu'on l'a vu en 1993, qui, au lieu de mobiliser le peuple pour mettre fin à la dictature, participe à ce qui n'a d'élection que le nom.
Dans le cas du Togo, le fait même de parler d'élection, constitue une tentative de dédouanement, de légalisation, de légitima-
tion et d'humanisation de la dictature, étant donné que dictature et élection sont antinomiques. Celui qui parle d'élection égare l'opinion internationale quant à la nature dictatoriale du régime en place, et contredit frontalement ceux qui parlent de dictature.
Si l'agonie du régime dure, retardant ainsi le jour radieux, c'est grâce au système CCP, un système politique plus pernicieux et plus dangereux que le système de parti unique.
Si la lutte dure, ce n'est pas parce que ce régime est invincible ; loin de là. Quel est ce régime véritablement et honnêtement combattu à cinq, puis à quatorze, voire même plus, de façon intègre, pendant tant d'années, avec l'appui du peuple debout et déterminé, consentant toujours d'énormes sacrifices pour la liberté et la souveraineté, mais qui n'est toujours pas complètement balayé ? Un tel régime n'existe pas.
La barque de sauvetage pour le régime à chaque crue du fleuve qu'est le peuple, ce que Gnassingbé Eyadéma appelle, dans sa philosophie politique, le "sorcier de la maison", vitale pour le système RPT/UNIR, est à l'œuvre encore aujourd'hui à travers le système CCP capable de prendre des formes inattendues.
Ceux qui participent à ce système ne sont pas victimes d'une erreur politique car, la même erreur répétée cesse d'être une erreur pour devenir un choix. Il s'agit bien d'un choix politique stratégique libre, réfléchi et lucide, puisque personne n'est allé aux élections du dictateur conduit par des militaires, l'arme pointée sur la nuque, les poings liés et les pieds enchaînés. Le dictateur n'a jamais caché son intention et les conditions qui entourent ce qui est clairement un rituel périodique de remise à neuf de son pouvoir.
Donc, la victoire totale et définitive de la liberté sur la tyrannie n'est pas retardée du fait d'une quelconque erreur politique ou stratégique de l'opposition, ou d'une prétendue querelle de leadership au sein de l'opposition. C'est le système CCP qui, d'une dictature imposée par la force des ar-
Tikpi Atchadam : « On ne rentre pas dans l'histoire au dos de ses parents »
lue.
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Peuple en lutte ! ! !
mes, tente de nous conduire à une dictature consentie par le peuple, la monarchie abso-
Le rejet héroïque, légitime et permanent de la servitude par le peuple togolais épris de justice et de liberté, tel un corps étranger incompatible que le tyran tente de lui greffer de force, nous ramène à la période préindépendance.
Contrairement à la nature, il arrive à l'histoire de passer deux fois par le même point, en reproduisant, parfois à quelques détails près, le même contexte, afin de suggérer à l'esprit humain des réponses inspirées pour la maîtrise du présent en vue d'une projection sereine dans l'avenir. L'histoire est un pédagogue qui utilise, quand c'est
hautement vital, la répétition pour éclairer l'esprit humain. Qu'est-ce que la politique sans l'histoire ?
Au Togo, sous nos yeux, l'histoire se répète. Nous voilà de nouveau à la pré-indépendance, dans le même contexte que celui qui a prévalu avant l'indépendance le 27 avril 1958, indépendance solennellement proclamée le 27 avril 1960.
A la période pré-indépendance la question de l'indépendance, la souveraineté, la liberté oppose les nationalistes aux progressistes. La coalition CUT-Juvento, à la tête de laquelle se trouve Sylvanus Olympio, se bat pour l'indépendance totale et immédiate du Togo. "Ablodé gbadja" (liberté totale) est le mot d'ordre des nationalistes. Suivie, la voie indiquée par les nationalistes conduit à la liberté, la souveraineté, l'indépendance du Togo.
En face, et en opposition ferme, la coalition PTP-UCPN dirigée par Nicolas Grunitzky se bat pour une indépendance progressive du Togo au sein de la Communauté française. Les progressistes s'opposent donc à l'indépendance immédiate du Togo.
La position des progressistes renvoyait l'indépendance du Togo aux calendres grecs. Suivie, la voie prônée par les progressistes ne conduit pas à l'indépendance du Togo. Tout au moins, elle conduit à une indépendance de façade, une indépendancedépendante, une servitude.
La position défendue par la coalition CUT-Juvento était clairement exprimée, en français et en langues nationales, dans des termes simples et accessibles à tous nous voulons l'indépendance totale du Togo ici et maintenant.
De même, la position de la coalition PTP-UCPN était clairement exprimée, en français et en langues nationales, dans des termes simples et accessibles à tous contre l'indépendance ici et maintenant, nous voulons une indépendance progressive au sein de la Communauté française.
Entre les deux coalitions le clivage est clair et net. A l'époque, un leader, un res-
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
ponsable, un militant ou un sympathisant de chaque coalition était clair dans ses paroles et actes, de jour comme de nuit, en public comme en aparté.
Le nationaliste ou le progressiste était identifiable dans sa maison, son village, son quartier ou sa ville. Les maisons, villages, quartiers ou villes étaient reconnus nationalistes ou progressistes.
Nous sommes en 2021. Un postulat de base fait l'unanimité au sein du peuple togolais : le Togo n'est pas un Etat indépendant depuis le 13 janvier 1963, que la souveraineté du peuple a été confisquée. Là-dessus, nous sommes tous d'accord. La victoire du peuple dans un élan patriotique national à travers la lutte des nationalistes a été confisquée.
Sans libertés individuelles et collectives, sans souveraineté pour notre peuple, sans indépendance, nous nous retrouvons à la période pré-indépendance, sous une dictature abjecte, dans un contexte de coup d'Etat permanent dans lequel nous installe le triple meurtre.
Cependant, une différence fondamentale avec la période pré-indépendance est introduite par le système CCP relativement au positionnement des partis politiques. En effet, un flou total savamment entretenu couvre les positions au point où nous avons été emmené à affirmer qu'au Togo l'on passe du parti au pouvoir à l'opposition, exactement comme d'un Etat de l'Union européenne à un autre.
On dit une chose et son contraire ; on fait une chose et son contraire ; on dit une chose et on fait le contraire ; on est, à la fois, adversaires et partenaires, tandis que le régime, dans sa logique machiavélique, continue de faire de nombreux clandestins dans leur propre pays, des exilés politiques, des prisonniers politiques, des mutilés à vie, et des morts dans le camp du peuple en lutte pacifique. Aucune cohérence entre l'être, le dire et le faire. La confusion totale qui en résulte embrouille le peuple.
A l'analyse, cette confusion, ce flou apparent cache mal un nouveau paysage politique, une nouvelle configuration politique dans notre pays, qui n'a rien à voir avec la configuration politique des années 1950 et celle des années 1990.
Quelle est cette nouvelle configuration politique ? Autour de la question de liberté, de souveraineté et d'indépendance posée une fois encore, il y a deux camps politiques qu'il convient de tirer au clair aux yeux du peuple embrouillé par le système CCP.
Nous avons le camp constitué des partis politiques qui se battent pour la liberté et la souveraineté ici et maintenant. C'est le camp de la démocratie immédiate. Ceux-là sont les nationalistes de notre temps. C'est l'opposition.
En face, et en opposition ferme, nous avons le camp formé par les partis politiques adeptes de la liberté et la souveraineté progressive. C'est le camp de la démocratie progressive dans l'entente mutuelle avec la dictature, qui renvoie aux calendres grecs la liberté, la souveraineté du peuple togolais, l'indépendance du Togo. Ce sont les progressistes de notre temps. C'est le pouvoir.
Chaque parti politique, tout le monde le sait, est libre de son idéologie politique, sa ligne politique, ses idéaux et ses choix stratégiques. Mais, pour la clarté et la lisibilité du champ politique, et surtout par respect au peuple martyr, chaque parti politique doit, de façon honnête et intègre, assumer sa position en l'exprimant clairement, publiquement et solennellement, en tout temps et en tous lieux. Suite à la page 12
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L'Etat togolais pour lutter contre les carriéristes à vie a instauré depuis un temps un système de communication anticipative pour avertir les fonctionnaires de leur situation d'imminente admission à la retraite avant même la date buttoir. Depuis lors, d'un département de l'Etat à l'autre, des listes sont publiées pour faire connaître aux populations, les fonctionnaires dont la retraite pointe. Ce qui devrait avoir l'avantage d'aider l'Etat à résoudre l'épineuse équation de ceux qui s'accrochent à leur poste malgré la retraite ou qui trouvent des voies de contournement pour s'injecter du sang neuf et se faire passer pour des indispensables, des éternels agents de l'Etat dans une République où le chômage crève les yeux. On en parlait il y a quelques mois dans notre édition N° 354 du 23 décembre 2020 en prenant la Direction Générale des Travaux Publics en exemple. Et bien nos inquiétudes se confirment avec la magouille et l'application des lois à double variantes lorsqu'il est question des fonctionnaires qui officient dans cette Direction. Bien que admis à la retraite depuis le 1er Juillet 2021 conformément à l'arrêté N°1198/MF/P/TDS rendu public le 22 Mars 2021 par le Ministre Gilbert Bawara de la Fonction Publique, du travail et du dialogue social, comme c'est le cas pour tout autre fonctionnaire retraité, le DG AMAH Nayadjakina a fini paradoxalement par décrocher son sésame : un contrat après retraite de 2 ans. Nommé à son poste il y a un peu plus de 2 ans, il trainait déjà un cumule de deux fonctions dans un ronflant silence. Comme si cela n'était pas assez, il franchit un pas de géant encore. Parallèlement à ce contrat, il est concomitamment Directeur de la Construction et Reconstruction des Routes (DCRR) et Coordonnateur des Projets routiers financés par la BAD, Banque Africaine de Développement au Togo. L'ensemble des 3 postes qu'occupe M. AMAH depuis 2019 a de quoi faire rêver d'une carrière sans retraite. Le paradoxe dans ce refus de
d'autant plus effarant que, dans le même service, le même arrêté qui annonçait son
Préfecture de Zio :
pagaille en attendant qu'il ne soit trop tard. En tout cas, pour le moment, en se réservant la part du lion avec son second, Mohamed a octroyé des miettes au chef qui a accepté jouer le jeu. En attendant, des individus de cet acabit doivent être mis aux arrêts pour que la société se porte mieux à moins que le silence des autorités compétentes veille signifier un silence complice pour siphonner quelques dizaines de millions à ceux qui se jettent sur les premières offres foncières sans se renseigner. Des dizaines de millions ont été partagé entre Mohamed, Tchadjobo et le chef qui a été soit un vrai complice soit un fieffé naïf qui n'a rien d'un chef. Le pire est que l'hémorragie est en cours. Le chef de cette localité qu'on dit octroyer ses terres pour le prétendu projet a joué un jeu trouble et amoral qui ne ressemble pas à l'image d'un chef. Si rienn'est fait, après cette localité, les mis en cause ne manqueront pas d'argument
ce fonctionnaire de partir à la retraite est saint ni tache, l'irremplaçable cerveau du
à ses supérieurs qu'il est le coq blanc, le Ministère des Travaux Publics quand on attribue une certaine rigueur, à la ministre
Arnaque foncière à Kouni Copé
admission à la pause en faisait autant pour son collègue YANOU (Directeur des Affaires Communes du Ministère des Travaux Publics). Ce dernier conformément à la loi est admis à la retraite depuis le 1er Juillet 2021. Mieux, M. YANOU est parti à la retraite et un nouveau Directeur des Affaites Communes a été nommé à sa place il y a plus d'un mois. Qu'est-ce qui fait donc de son collègue AMAH, un fonctionnaire entièrement à part ? La compétence, l'honnêteté professionnelle, une carence de matières grises ou c'est alors les affinités ?
Si c'est l'honnêteté, aucun togolais n'ignore ce que cache cette façon de s'accrocher à des postes malgré l'âge et donc les délais constitutionnels. Il ne nous appartient pas de démontrer que Monsieur AMAH occupe une position juteuse. L'homme est bien un acteur du présent scandale de commissions avortées qui entretient l'actualité dans ce département. Pour le moment, ce n'est pas ce volet de sa personnalité qui nous intéresse, mais son refus de partir à la retraite. Toutefois, depuis qu'il est cité dans ce scandale d'attribution de marché, on peut bien se demander si ceci justifie cela. Ils sont nombreux qui, à l'orée de leur pause, tiennent les pieds à leur hiérarchie pour demander des rallonges soit afin de préparer la retraite qui cogne déjà à la porte, soit pour conserver les nombreux avantages liés au poste qu'ils ne veulent pas quitter ou encore arguant d'une prétendue absence de compétences pouvant valablement les remplacer. Dans un cas ou dans l'autre, ces comportements sont un défi à la discipline publique, aux textes régaliens, un frein au bon fonctionnement de l'Etat, une injure aux nombreuses compétences qui dorment ici et là dans la fonction publique et un sabotage à la politique de l'emploi pour lutter contre le chômage endémique des jeunes. Par quel argument monsieur AMAHa fini donc par faire croire
pour rebondir dans une autres périphérie de la capital où ils vendront encore des hectares sans être fils de la localité ni propriétaire fonciers. Le jour où l'Etat viendra demander aux occupants de déguerpir, l'on dira que la dictature est méchante. Oui, nous le savons, on vit sous une dictature dont la méchanceté n'épargne personne. Mais de grâce ce n'est pas tout qu'on verse au dos d'une République. Pour acheter un terrain, si le vendeur est prêt à toutes les offres pour s'attirer la clientèle, il faut à l'acquéreur un minimum d'auto-questionnement, de renseignement. A ce siècle où les terrains ont tellement pris de la valeur comme du diamand, quel est ce terrain qui se vent à quelques dizaines de kilomètres de la capital à 35. 000 CFA le lot ? Se convertir à l'islam est un libre choix confessionnel pour lequel chacun répondra, ce n'est pas une entreprise économique, ElHadj Mohamed. Affaire à suivre.
Le D. G. AMAH, un “cas confirmé” du refus de partir à la retraite
Ministère des TP, décidément la magouille a de l'avenir
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surtout à l'Etat togolais pour sa générosité en accordant une terre d'accueil à l'époux de la victime qui se reconstruit une nouvelle vie. Un coucou à l'épouse du Président actuel du Niger, la Première Dame Khadidja BAZOUM. A l'actuel président du Niger, la victime envoie ce message : « < Excellence Monsieur le Président, vous êtes actuellement le père de tous les Nigériens. C'est pour cela que je ne perds pas espoir dans ce dossier que vous connaissiez à travers votre épouse et moi-même avant même votre accession à la magistrature suprême qui n'est que mérite pour ce que vous étiez déjà pour la République. TAHER s'est accaparé par tous les moyens, y compris l'utilisation de votre image et votre nom, de nos biens laissés en héritage. Le sieur TAHER est de votre parti TAREYA et il est devenu riche avec ses complices après la mort de notre père commun qui est bien connu de vous. Il est possible de nous faire justice puisque c'est vous le chef de l'Etat » .
Tout le monde qui a été témoins oculaires ou auditifs de cette affaire s'étonnent qu'on en soit encore à ce niveau où un individu exile tous ses frères pour prendre place sous l'ombre des premiers décideurs afin de se régaler des biens communs. Entre autres personnes contactées dans nos investigations, une voix s'exprime du Niger sous couvert de l'anonymat en ces termes « Par rapport au dossier de Dame Hawa, moi je croyais que ce dossier est déjà clôturé et que tout a été bien fait. C'est dommage qu'on en parle Dossier de KR et Mémé jusqu'à présent. Est-ce que le Monsieur ne
de tutelle ? Ce n'est pas un secret, tous ceux qui de près ou de loin observent la ministre en charge de ce département lui reprochent un comportement carré, une rigueur qui ne recule pas. Mais plus le temps passe, plus cette qualité fait place aux relations entre coquines et coquins qui font grincer les dents à ceux qui admiraient Mme Kassa. Cerise sur le gâteau, les dernières révélations du confrère l'Alternative ne facilitent pas notre compréhension de cette prétendue rigueur de la ministre de tutelle qui cohabite désormais avec une corruption des textes de loi, de l'éthique dans la passation des marchés et des arrêtés ministériel à la tête du client. En politique, on peut être un brillant ministre d'un domaine dont on n'est pas spécialiste, tout dépend de comment on s'entoure et des outils de travail sur les quels on s'appui. Nous savons que la ministre n'est pas du domaine qu'elle tient, n'empêche qu'elle fait partie du "Dream team" sur lequel compte le Président de la République en terme de compétence. Mais avec ces incongruités qui éclaboussent à chaque tournant son environnement, c'est à se demander si elle a une cellule technique, des conseillers imbus du domaine pour l'entourer et mieux ouvrir ses yeux sur certains aspects de son ministère. Autrement, il ya risque que la dame soit empêtrée dans la boue des chantiers inachevés, des chantiers en retard, des retro-commission et des fonctionnaires qui font le pieds de grue à chaque fois qu'ils doivent faire les adieu à des postes alléchants. S'il faut parler compétences, la Direction Générale des Travaux Publiques en regorge. Cette direction, c'est une pépinière d'Ingénieurs chevronnés qui ont fait des cycles continus dans des Écoles d'ingénieurs de référence dans la sousrégion.
L'irremplaçable AMAH a complété sa
Justice pour Hawa Ibrahim Gatruni De quel passe-droit jouit Taher IBRAHIM ?
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ce qui suit :
formation d'Ingénieur de 2002 à 2005 après avoir travaillé pendant plus de 15 ans en qualité de Technicien supérieur en Électromécanique à l'ex Société de Location du Matériel (SLM). Cette formation discontinue qu'il a connue à l'École Nationale Supérieure d'Ingénieurs (ENSI) de l'Université de Lomé peut-elle faire de lui le meilleur des Ingénieurs de la DGTP au point d'être irremplaçable si on a une idée du cursus scolaire d'une bonne fourchette de ses collègues ? Si un fonctionnaire togolais admis à la retraite peut prendre des libertés à refuser de s'exécuter en faisant valoir une quelconque raison, c'est désormais une hideuse jurisprudence qui nait. C'est un aveu d'échec de la gestion des affaires publiques. On pourra de ce point déduire que l'Etat ne prévoit pas les remplacements ou qui est en carence d'intellectuels pour combler les places des générations qui sortent. En attendant que les nombreuses listes d'admission à la retraite publiées ici et là par le ministère de la fonction publique ne deviennent des papiers mouchoirs pour ceux qui peuvent compter sur des appuis pour contourner la loi, SOS, il existe à la DGTP un cas qui risque de faire école pour la fonction publique. Monsieur AMAH est censé être admis à la retraite avec quatre (4) autres de ses collègues, mais lui seul s'accroche. Plus qu'un cas suspect, voici un véritable cas confirmé de violation des textes. Ah, une précision de taille ! Nayadjakina littéralement dans notre patois signifie, « ce sont les voyants qui restent » . Puisqu'un prénom est souvent à l'image de son porteur, le départ de monsieur AMAH ne semble pas être pour demain si on s'en tient à ce prénom, à moins que la République reste encore debout pour faire faire la même lecture de la loi à tout citoyen quel qu'il soit. Bazam
s'est pas déjà accaparé de tous les biens et qu'il n'en reste plus rien ? Il n'est pas inquiété, et c'est son homme de main qui est encore le premier responsable maintenant. Qu'est-ce que vous pouvez maintenant contre ? C'est vraiment triste hein, moi je ne comprends pas comment il faut encore faire avec ce dossier. Vous avez passé partout, pas de gain de cause. Il y a donc un blocus au niveau des autorités, moi je ne sais pas qui n'a pas mis la main dans cette affaire et ça ne trouve bizarrement pas d'issue. Pour ne pas tout perdre on pourrait s'asseoir pour savoir quoi faire » .
Un mémoire à l'intention du président de la cour suprême de NIAMEY exposait
« Monsieur le président…. Suite au décès de notre père, il nous a été donné de constater avec amertume, nous héritiers, que notre ainé TAHER IBRAHIM et des compli ces ont fait main basse sur les biens de notre père en dilapidant ses biens nous revenant normalement par héritage.
Que trois mois durant après le décès nous n'avons eu aucune suite de TAHER et ses complices concernant un éventuel partage, mais plutôt assister à un accroissement de la dilapidation de notre héritage ; ce qui nous a donc amené à entamer une procédure contre ces derniers et précisément contre le sieur TAHER ;
Qu'à l'entame du litige, il y'a eu un vice de procédure en ce que la justice a omis expressément de mettre les biens sous sceller le temps de juger l'affaire, comme cela se serait Suite à la page 14
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Aziz Goma, c'est l'actuel chou gras des médias. Mais que sait-on réellement de lui dans cette nébuleuse qui est en train de tuer 15 autres citoyens avec lui ? Il est Irlandais d'origine togolaise. Il est de la région centrale, sa maman du Sud dans la région des plateaux. Il est détenu depuis le 21 décembre 2018.
« …Il reçoit d'Accra le 19 décembre, un appel d'un nommé Kabila pour qu'il vienne en aide à « < 8 jeunes » venus du Ghana. Il saura, « plus tard » (c'est sa version), que les jeunes ont été convoyés à Lomé pour manifester contre la tenue des élections législatives du 20 décembre 2018. Il leur a apporté une aide de 50 mille CFA pour leur « retour à Accra » . Le 21 décembre, accompagné de son ami Karou Wawim, d'une fille nommée Rebecca, et de Kevin, le chauffeur, M. Abdou-Aziz Goma rencontre finalement le nommé Kabila venu à Lomé pour ramener les « 8 jeunes » à Accra. C'est donc le soir, à bord de leur véhicule, sur le chemin du retour, au niveau de la pharmacie Gbossimé (Quartier Tokoin Dogbeavou) qu'un « groupe d'hommes armés [les] a encerclés avec une brutalité inimaginable » . Ils ont été [passés] à tabac, menottés jetés dans un véhicule à destination du Service de Recherche et d'Investigations (SRI) » . C'est ce qu'on sait officiellement. Ces lignes entre guillemets ont été publiées par les confrères de "Le temps" qui a pu faire quelques recoupements à son sujet depuis 2019. Actuellement, la dictature accuse Mr Aziz Goma de vouloir faire entrer des armes au Togo. L'accusation est tout autant fausse que les nombreuses autres dont le régime affuble ses détracteurs. En réalité, avant son arrestation, il y a eu des demarches qui ont cité monsieur Aziz Goma. Ces démarches ont fondé à son égard la prudence de certaines classes politiques. C'est d'abord un autre monsieur inconnu qui avait contacté les sections PNP de Mango et de Dapaong soit disant qu'il a pu avoir les numéros suite aux actes de méchanceté dont les membres de l'opposition sont victimes dans ces zones. Le monsieur se présente comme étant un responsable d'une ONG et ensuite il fait savoir qu'une autre personne avec qui il est en contact, voudrait leur parler dans les jours à venir. C'est alors que quelques jours après, Aziz Goma rentre appelle l'un de ces responsables. Au départ, au téléphone, il se présentait comme étant un responsable d'une ONG. Par après, lui-même atterrit au Togo et se retrouve à Sokodé, l'épicentre de la contestation contre la dictature. Aziz Goma n'est ni connu des responssables du PNP ni en contact avec aucun même à Sokodé pourtant il est de la région. De Sokodé, il appelle les sections PNP de Dapaong et de Mango pour les informer qu'il est en route vers eux. Il arrive au Nord, mais contrairement à ceux de Mango, il finit par rencontrer les responsables PNP de Dapaong. Il les sollicite afin de voir comment ils vont l'aider dans un projet de création d'un regroupement de la société civile. Sa proposition est rejetée par cette base du parti. Il demande qu'on lui trouve des jeunes dynamiques pour adhérer à son projet. Les représentants du PNP répondent qu'ils ne peuvent envoyer des gens adhérer à une politique que leur parti n'adhère pas. Les responsables rejettent cette proposition comme étant une activité parallèle à la politique de leur parti. Entretemps, le PNP a eu un rapport de ses bases
"Mort lente" aux détenus des affaires "Master Tiger” et “Aziz Goma”
La face cachée de montages d'Etat
Le comment d'une nébuleuse européennes comme togolaises qui conclut que Mr Aziz Goma qui propose la création d'une société civile avec deux de ses fiefs n'est connu d'aucun responsables du parti ni de l'Europe ni d'une région du Togo. Le PNP publie alors, il vous en souvent, pour la première fois de sa vie politique, un communiqué pour marteler qu'il est une formation politique, qu'il n'a pas de société civile qui le soutient et qu'il ne compte pas en créer. C'est alors qu'Aziz Goma revient à Lomé et se trouve arrêté quelques jours après pour des accusations qui pèsent présentement sur lui et ses codétenus.
Dans l'affaire Tiger, nous connaissons des jeunes tères déterminés qui croyaient en ce monsieur du nom de Tiger. Tout ce qui a été fait pour les convaincre que c'est un piège n'a pas pu les dissuader. C'est quand, après la nuit de la prétendue attanque du Tiger sous le ponnt d'Agoe et qu'ils sont dejà en prison qu'ils se sont rendus compte que c'était un montage pour les ramasser.
Aziz Goma a-t-t-il été saoulé par la même naiveté ? La demarche vers quelques cellules du PNP sans être connu des responssable a sufffit pour ce parti à garder ses distances. Quand Aziz Goma est arrivé en prison, il existait déjà une quarantaine de détenus du PNP arrêtés dans des manifestations et autres rafles endurées par cette formation politique. « A la prison civile de Lomé, la quarantaine de détenus du PNP craignent Abdou-Aziz Goma et ses co-accusés et évitent soigneusement de les approcher » , comme onpouvait lire en 2019 dans un article du journal en ligne "Le Temps”. Monsieur Aziz a-t-il joué un rôle avec le régime ? S'est-t-il retrouvé dans cette merde par naïveté politique ? Le temps le dira. Pour le moment, tout comme ses compagnons d'infortune, tout comme les victimes de l'affaire Tigre, l'Irlando-togolais est en sérieuses difficultés cliniques dans les lieux de détention.
Dans un régime qui dirige d'une main de fer depuis 50 ans, le népotisme s'est installé. Il faut être de l'élite ou de la minorité pour trouver à faire. Malgré les tatonnements de l'opposition politique, les jeunes avaient quand même espoir en un changement pour bouleversser la tendance. Quand Mr Atchadam Tikpi a étalé son schéma politique, il a attiré les attentions depuis la création de son parti en 2014.
La plus grande force dont il disposait est le devouement des citoyens autour de lui, la determination des jeunes dont certains s'étaient jetés dans un quasi bénévolat autours de tous les symboles du parti. De Cinkassé à Lomé en passant par Sokodé, autours des sièges du parti et dans les activités de tous les jours, les uns aussi déterminés que les autres à servir. Mais ils sont nombreux aussi ces jeunes qui ont été inquiété juste parce qu'ils sont au service du président d'un parti qui dérange dès sa naissance. De ses débuts avec les mobilisations et sensibilisations de base d'une localité à l'autre, au vent d'après le 19 Août principalement les périodes de 2018-2019 pour aboutir aux montages de 2020, les jeunes on rivalisé de determination autour des idéaux du changement prônées par le leader du parti du cheval. Le capital humain était un grand atout. « Notre force c'est le nombre » , aiment repéter les discours du parti. Les jeuns étaient là, qui pour être un vigil pour la sécurité des installations et des premiers responssables, qui pour être
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un agent d'entretien, qui pour être un mobilisateur, un chauffeur, tout est bon pour ces jeunes. Chacun pour apporter sa pière à l'édifice du changement, souvent même des pères de famille mais au prix du risque et de l'adverssité de la distature. Tous les moyens y compris les montages étaient donc utilisés pour en finir avec ces jeunes dynamiques qui mouillent le maillot rouge. Il fallait décapiter l'entourage de Tikpi Athadam. Les violences du 19 août 2017 ont envoyé une bonne partie en prison, mais cela n'a pas suffit pour appaiser le regime et pour décourager cette détermination. Déjà après les mouvements du 19 août 2017, ils sont nombreux qui ont échapé aux arrestation mais qui sont inquiétés sur des motifs aussi falacieux. Certains se sont fait discrets parce que trop déterminés. De l'affaire Aziz Goma avec les arrestations de décembre 2018 à février 2019, à l'affaire Tigre de la révolution en fin 2019 début 2020, les uns sont arrêtés sous prétexte de pure montages dont le plus poignant est cette affaire dite "Master Tiger". Des montages qui continuent par garder d'innocents citoyens en prison. Atchadam Tikpi luimême, après plusieurs saccages et violation de son domicile puis de son siège, après des guet-apens repété pour l'éliminer, après de vaines tentatives d'enlèvement, est devenu une personnalité à non grata. Il est obligé de rentrer au maquis pour sa vie à l'image de certains des jeunes de son entourage à qui on a tenté de coller tous les montages politiques. D'autres jeunes qui n'ont rien à voir avec le montage de Tiger tels que Mr TCHATIKPI Aboubakar dit Janvion a été arrêté dans les mêmes périodes que les victimes de Tigre juste parce qu'ils sont proches du leader du PNP. Le transitaire Tchatikpi, par exemple, n'a jamais su d'ailleurs ce qui lui est reproché. Son crime est d'être un proche. Tous pourtant arrêtés sur les mêmes motifs creux, il est encore détenu quand YACOUBOU Moutakilou SG du PNP à Kpalimé est libéré. La encore, il est libéré en étant très souffrant.
Plus loin, le regretté Alilou qui revendra du maquis souffrant. Ce dernier est revenu malade de son maquis entre 2019 et 2020 ; il ne s'est jamais relevé, il est mort laissant deux femmes et plusieurs orphelins. Les différents responsables de sécurité privée, Tchamola actuellement en maquis, Ganiou Gros le chef de securité, les chauffeurs tels qu'Alfa HAMZA, OURO DAM Kegberou, les Ibrahim, Ndanki Mouhamed, de la diaspora, si les uns ont pu prendre un minimum de dispositions pour s'éloigner, les autres comme les jeunes dynamiques Guéfé Nouroudine sont passés par la case prison. Ils étaient nombreux quand ils rentrent au pays, ils doivent se faire discrets. Même de simples amis personnels de quartier du leader du parti du cheval ont dû se faire discrets. Certains ont séjourné en pays voisins avant de revenir. Ces diffférents montages ont permis à la dictature de faire le ménage avec les dérangeurs. Des arguments tissés de file blanc ont été trouvé pour arrêter les uns, exiler les autres ou dans les pays voisins où ils n'ont pas cessé d'être poursuivis. Le cas des responsables de la diaspora togolaise au Nigéria arrêté au Nigéria, d'un autre arrêté lors d'un séjour dans son village dans la région centrale au Togo, des Togolais de la diaspora arrêtés alors qu'ils séjournent pour les vacances tout est bon
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
pour tranquiliser la revolution. Nous le disions toujours, ils sont nombreux les portés disparus dans cette lutte de libération teinté de montages au gout de la dictature dont les parents ne savent s'ils ont embrasé l'aventure du désert, de la méditerranée ou en cachette dans les pays voisins. Le bilan des dégâts ne sera faits qu'après l'alternance effective disions-nous toujours dans nos écrits.
Le schéma Aziz Goma n'ayant pas abouti à l'objectif escompté en décembre 2018-février 2019, quelques mois plus tard en novembre 2019, le PNP étant toujours un dérangeur, un autre appât du nom de « Tigre de la Révolution » est tendu. Cette fois, la moisson est bonne. Des dizaines de jeunes se feront avoir naïvement par un imaginaire combattant pour la liberté du nom de "Master Tiger". Un combattant qui n'existe que dans l'imagination fertile des officiers dont le défunt Madjoulba, des hommes politiques et autres pestiférés qui ont financé et tissé une natte pour arrêter des jeunes jugés trop chauds. Les archives de nos multiples écrits peuvent être consultées pour connaître la liste des autorités qui ont participé à ce montage. Le chef de file des petits Tigres, c'est un Tigre de la forêt africaine qui vit en Europe du nom d'Abdoul-Madjid Touré alias "Master Tiger'. Quant à ses petits Tigres qui ont adhéré à sa politique, ils sont actuellement soit morts, soit détenus ou encore malades en prison après la case torture. Master Tiger, c'est un Tigre qui, contrairement à ses capacités d'embusquage et d'attaque surprise, a annoncé et gongonné à qui veut croire, la date, l'heure, les voies d'entrée et les lieux de son attaque contre le Togo. Un Tigre qui n'est qu'un agent double pour la police. Les jeunes qui meurent actuellement alors que le mec passe des jours paisibles avec les liasses reçues pour la mission, ne l'ont jamais vu. Un monsieur que le Togo peut extrader étant donné les bonnes relations avec son pays d'accueil si tant est que la dictature n'est pas l'instigateur du guet-apens où le cynique Tigre a mis les autres citoyens. Actuellement, des pères de familles meurent l'un après l'autres en prison, le supposé tigre de la dictature est imperturbable.
Parmi les 16 personnes de l'affaire Goma se trouvent également les jeunes ghanéens arrivés soi-disant pour troubler le déroulement des législatives du 20 décembre. Entre nous, cette élection législative largement boycottée avait-elle besoin d'être perturbée quand le boycotte d'une élection signifie amener tout le monde à rester chez lui ? On aurait retrouvé avec eux du matériel de fabrication de cocktails Molotov. Ils sont nombreux qui ont joué pour faire prendre des jeunes naïfs dans le puzzle, mais eux qui ont participé au montage sont bien libres. L'affaire Goma est belle et bien un montage qui a fait flop. En effet, certains estiment à raison que si le montage Abdoul Aziz Goma avait réussi, Master Tiger ne naîtrait pas. Entre-temps transférés à la Prison civile de Lomé après des semaines de torture dans des lieux illégaux de détention, les 16 infortunés de Goma seront ramenés à la Gendarmerie nationale où ils n'ont cessé d'être régulièrement torturés tout en étant enfermés dans le noir et privés de voir le jour avec pour conséquence une dégradation de leur vue. Actuellement gravement malade, GOMA Suite à la page 14
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Liberté et souveraineté ici et maintenant, ou liberté et souveraineté progressive ? Voilà la question par rapport à laquelle chaque parti politique doit se déterminer et éclairer le peuple qui a assez souffert de positions trop adaptables à la position d'en face, pourtant diamétralement opposée.
Qui tient une position et son contraire n'a pas de position. C'est dangereux et fatale pour la lutte. Tout ce que l'on demande, c'est juste la clarté, le courage des positions, comme nos parents dans les années 1950. Seulement, l'héritage politique, qui est à la fois idéologie et action, n'est pas à confondre avec l'héritage biologique, qui est quelque chose d'automatique par la filiation, l'ascendance ou le sang. Qu'il s'agisse du pouvoir ou de l'opposition, la légitimité par simple filiation doit être combattue avec la dernière rigueur.
Nul n'est fondé aujourd'hui à soutenir qu'il est patriote combattant pour la reconquête de la liberté et la souveraineté, pour la simple raison que ses parents, grands nationalistes, furent des leaders, militants ou sympathisants du CUT ou de la Juvento. L'état civil ou la filiation ne prouve pas le patriotisme.
Une génération assise sur le passé glorieux de ses ancêtres paralyse le présent et handicape l'avenir des générations futures. Nous accrocher aux mérites des générations passées, c'est démissionner au présent.
Ainsi que nous l'affirmions en 2014, "opposant" n'est pas un nom propre ; c'est une position politique, avec des idées clairement exposées dans un langage accessible au peuple, et des actions concrètes. On ne rentre pas dans l'histoire au dos de ses parents.
La question de la liberté et la souveraineté d'un Etat est d'une très haute importance pour être prise sous un abord familial. Nous sommes tous témoins de l'approche familiale des questions d'Etat qui a conduit à l'accord stérile entre l'Union des forces du Changement (UFC) de Gilchrist Olympio, fils de Sylvanus Olympio, et le Rassemblement du peuple togolais (RPT) de Gnassingbé Faure, fils de Gnassingbé Eyadéma.
Le type de changement que nous imposent le sens de l'histoire du Togo, l'histoire de l'Afrique, et l'évolution du monde, avec toutes ces mutations géostratégiques et géopolitiques sous nos yeux, n'est pas simplement un changement d'homme. Il ne
si ce n'était pas une façonde libérer quelqu'un qu'on a déjà achevé. Le Gal est encore vivant à l'époque. Toutefois, sur le plan médical, cela ne promettait pas grand-chose. Et de sources poches de la famille, le sort de ce fidèle parmi les fidèles de feu Eyadema ne relève que du miracle du Tout puissant Créateur des cieux et de la terre.
L'homme ne pèserait pas plus de 45 kg. Voilà un monsieur qu'on garde en détention illégale dans un environnement de triste réputation. On fabrique un procès inique et bien que visiblement touché tout comme certains de ses codétenus, on le condamne à une peine privative de liberté. Pendant qu'il purge sa peine, le mal dont il souffre, et qui était visible à fleur de peau pendant le procès, devient de plus en plus menaçant. Mais au lieux de le libérer immédiatement pour raison sanitaire, malgré que la famille ait remué terre et ciel,
retour.
s'agit pas du tout de querelle de personnes ou de familles.
Le duel en cours entre la liberté et la
tyrannie vise à refonder le Togo à partir d'un changement systémique profond, afin de le positionner pour la construction de l'Etat fédéral africain. S'il s'agit de renaissance pour l'Afrique, il s'agit aussi de renaissance pour le Togo. Or, toute renaissance suppose
Refonder le Togo exige la reconnexion à la minute avant l'assassinat de Sylvanus Olympio, reconnexion dont nous parlions au meeting de la finale du 12 juillet 2017 au stade d'Agoè-Nyivé, en prélude au 19 août 2017 dont le peuple togolais, toujours en lutte, se souvient aujourd'hui.
Certes, le règne sanglant des Gnassingbé, de 1963 à 2021, fait partie de notre histoire, mais c'est un dérapage tragique, un passage à vide sous une éclipse totale. Y mettre fin est une urgence nationale.
Heureusement, au stricte plan de la sociologie politique, le Togo n'a pas bougé de sa position des années 1950. Il est resté debout, malgré la répression toujours sanglante, les manipulations basées sur le Cercle de la division de la famille Gnassingbé, les montages tirés d'un terrorisme et d'un djihadisme imaginaires, les dispositions liberticides justifiées par le Covid 19 qui tue moins que les forces de défense et de sécurité.
La lutte pour la liberté qui nous a été prescrite à travers notre hymne national "Terre de nos aïeux", annonçant l'avènement des tyrans, est une lutte assurément victorieuse.
Afin de garantir cette victoire prédite de la liberté sur la tyrannie, chaque citoyen doit saisir le déjà-là du nouveau paysage politique, la nouvelle configuration politique dans laquelle s'opposent les nationalistes souverainistes tenants de la démocratie ici et maintenant, et les progressistes défendant la démocratie progressive dans l'entente mutuelle avec le régime.
Nous arrivons ainsi à la dernière phase de maturation et de prise de conscience du citoyen et du peuple, qui précède la mise à mort définitive de la dictature suspendue au fil du CCP rendu déjà délicat par la lutte.
Au cours de cette phase ultime, le positionnement citoyen est déterminant. Chaque togolaise et chaque togolais doit s'assurer de sa position personnelle en tant que citoyen. Le partisan doit exiger la clarté dans
« Impossible Evacuation d'un détenu plus utile mort que vivant :
l'autorité a trainé les pas et se décide en fin de le libérer quand il est cliniquement difficile de le récupérer.
Tous les détenus de l'affaire Kpatcha sont des malades en sursis. Les uns arrivent à dominer tant bien que mal leur maux, mais pour les autres, la maladie est à fleur de peau. Ils ont développé des maladies latentes à partir de ceux dont ils ont été victimes pendant leur détention au sixième continent, l'ANR. Ils ont contracté des maladies qu'ils ne portaient pas avant leur arrestation sans oublier les séquelles vivantes de torture qu'ils trainent. Il est naturel que nous mourions un jour ou l'autre, mais si rien n'est fait, les détenus de l'affaire Kpatcha risquent sérieusement une mort programmée. A la lecture de certaines évidences, on peut être fondé de se demander si on veut s'assurer que le sort de ces détenus est scellé avant de les libérer comme ce fut le cas pour Tidjani. Nous ne savions pas que le Gal était
Tikpi Atchadam : « On ne rentre pas dans l'histoire au dos de ses parents »
Kpatcha GNASSINGBE sur les pas du Gal Assani TIDJANI
RV-POLITIQUE
Le peuple togolais est pris entre deux types de violence : une violence militaire parce que nous vivons une dictature militaire, et une violence politique portée par le système CCP. Dans ce tandem funeste (FATCCP), au-delà de tout ce que nous savons tous sur l'armée, et qui est vrai, le système CCP est plus dangereux que l'armée.
Si nous tolérons le système CCP, spécifique au Togo en Afrique de l'Ouest, la monarchisation est inévitable. Il ne nous restera qu'à dire "adieu la démocratie" et "bienvenue dans la monarchie des Gnassingbé", ou, plus exactement, "bienvenue à Gnassingbé kopé”, ou bienvenue à Gnassingbé dè”.
Quel cataclysme ! Quelle calamité ! Malheur à nous ! Mieux vaut la mort, je vous entends dire à ce niveau de nos propos. Mais, assurez-vous ; nous vaincrons dans la dignité car, notre cause est juste.
Citoyen ou partisan, es-tu pour la liberté et la souveraineté ici et maintenant, ou bien pour la liberté et la souveraineté progressivement ? Inutile de rappeler ici que liberté et démocratie sont synonymes.
Comme chacun de nous le constate partout dans le monde, le Covid 19 ne peut servir d'alibi pour tuer la liberté. Ce peuple que la dictature n'a pas réussi à couper du monde n'est pas aveugle. Il voit dans les stades en Europe. Il voit surtout, presque quotidiennement, les manifestations monstres dans les pays les plus atteints du Covid 19. Nous voyons et nous entendons ; euxaussi voient et entendent.
Donc, le Covid 19 ne saurait constituer un rempart de protection pour le régime illégal et illégitime au Togo. Il est temps de débusquer ce régime de cette cachette fragile et trop transparente qui constitue visiblement son dernier refuge après le terrorisme et le djihadisme imaginaires.
Si nous avons mille et une raisons de nous débarrasser de la dictature plus que cinquantenaire, nous n'avons qu'une et une seule stratégie pour le réussir : les manifestations gigantesques pacifiques.
De Cheikh Amadou Bamba à Nelson Mandela, en passant par Mahatma Gandhi et Martin Luther King, le pacifisme a fait ses preuves. Nombre, pacifisme, sont les seuls mots qui font trembler le régime agonisant. Le nombre pacifique, voilà l'arme fatale. « On ne guérit pas le mal par le mal » , dit Hérodote. Si nous avions, ne serait-ce que, sus-
effectivement en face d'une mort certaine.
A l'époque, vu l'état dans lequel il a quitté son lieu de détention pour prendre l'avions, nous disions qu' « < il a été libéré parce que les gens ne veulent pas avoir sous la main un cadavre encombrant à gérer » .
Présentement, Kpatcha Gnassingbé est dans la salle d'attente où le Gal Tidjani a passé ses derniers moments. Au gré des antibiotiques et des racines, son état de santé évolue en dent de scie. Ces derniers jours, il nous a fait savoir que « les médecins envoyés par l'Etat sont venus me voir. Un rapport, le quatrième du genre depuis ma détention, est en préparation » .
Ils iront faire leur rapport, mais rien depuis lors ne fait bouger l'autorité. Sans nul doute, l'on attend l'ultime rapport médical. Celui qui, comme dans le cas cité plus haut, comporterait les germes d'une mort irréversible. En ce temps, Faure Gnassingbé prendra
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le positionnement de son parti politique d'ap-pecté le moindre spectre de doute sur l'ispartenance. sue victorieuse de la liberté sur la tyrannie à travers la lutte pacifique, nous n'aurions jamais engagé cette lutte. Pourquoi engager une lutte que l'on sait perdu d'avance ?
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
Le régime illégal et illégitime, au-delà de toute apparence, est complètement et irrémédiablement à terre. Certes, la dictature a le résidu de force qu'il lui reste, mais pas le pouvoir. Celui-ci lui a déjà échappé, et les tenants du régime en sont parfaitement conscients.
Les tentatives tous azimuts pour le contrôle total, y compris par les écoutes téléphoniques à grands frais, sont les signes d'un pouvoir fini, qui ne trompent personne.
En vue de l'assaut final, il nous reste à nous positionner en tirant toutes les conséquences de la configuration politique actuelle de notre pays. Le peuple, dans son ensemble, doit achever rapidement son émancipation totale vis-à-vis du système CCP mis à nu et exposé.
Si les nationalistes des années 1950 avaient été participationnistes, il n'y aurait jamais eu le 27 avril 1958, ni le 27 avril 1960, et nous ne serions pas aujourd'hui fondés à parler d'indépendance ou de souveraineté confisquée.
Polyglotte, Sylvanus Olympio n'a pas été contributeur, "collabo" ou participationniste. Issu d'une famille riche, économiste, Directeur général d'une grande société privée, l'homme politique qu'il a choisi d'être n'a pas transigé sur la tête du peuple.
Aux prochaines manifestations, seule une inondation humaine, de Cinkassé à Aného, de Kaboli à Tindjassi, et dans toute la diaspora, pourra garantir la mise à mort définitive de la dictature cinquantenaire.
Ensuite, il appartiendra au peuple à nouveau libre et souverain, à travers une transition sans Faure Gnassingbé, d'organiser des élections dignes de ce nom, après toutes les réformes nécessaires.
Il est évident que notre scrutin correspondant à l'élection historique du 27 avril 1958 se trouve devant nous, après la chute de la dictature. Elle sera organisée par la transition.
Donc, la lutte continue, surtout avec la conviction qu'aucune armée ne peut vaincre notre peuple conscient, debout, déterminé, et enfin débarrassé du système CCP.
Dieu bénisse le Togo en pleine lutte de reconquête de la liberté et la souveraineté. Je vous remercie.
"de toute urgence", au nom de la cohésion familiale, de la réconciliation nationale et par humanisme d'un président très croyant et sensible à la situation de ses administrés, les mesures appropriées pour évacuer Kpatcha Gnassingbé. Quand du haut de son lit de mourant, ce dernier se rendra compte qu'il n'était qu'un cercueil, peut-être, dans son testament, demanderait-t-il, à son tour, à être enterré soit au Gabon, en Lybie ou au Burkina. « Jamais deux sans trois » , dit-on souvent.
En effet, Omar Bongo, Kadhafi et Compaoré sont, entre autres, de ces présidents qui n'ont cessé de demander la libération de Kpatcha jusqu'à ce qu'ils quittent la scène. De ce qui précède, dans un environnement tout aussi successorale où la politique et l'héritage se chevauchent sur des comptes bancaires, pour certains, Kpatcha Gnassingbé n'est-il pas plus utile mort que vivant ?… »
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«
On peut se demander de quelle couverture dispose notre pays pour que ces scandales, qui passent même inaperçus, ne troublent pas le sommeil au sommet de la République. A qui profite le crime ? Autant de curiosités fondées vis-à-vis de ces méthodes de voyou qui se nourrissent désormais d'un silence lorsqu'elles sont Togolaises.
D'abord il faut dire qu'à chaque fois que de grandes quantités sont saisies et que le trafic touche le Togo, c'est de l'extérieur que l'opinion publique Togolaise en est informée. Ensuite, soulignons qu'en Espagne, à la saisie de 4 tonnes où le Togo est cité, « <l'opération a connue 28 arrestations » . Au Niger lorsqu'il s'est agi d'une « très grosse quantité de 17 tonnes » venant du Togo, « 13 personnes dont 11 Nigériens et 2 Algériens ont été interpellées » . En Irlande, pour 20 tonnes d'une valeur de 400 millions d'euros ce 09 août 2021,
« 11 membres d'équipage
syriens » sont tombés aux mains de la police. Au Bénin, après la saisie « très médiatisée » de 150 Kg de cocaïne juste en mai dernier, « dix personnes ont été arrêtés le 25 juin et sont toujours incarcérées » . En Uruguay, pour les 4, 4 tonnes, les autorités soulignent : « Il s'agit du plus gros coup porté au trafic de drogue de l'histoire de l'Uruguay » . Il nous semble que cette petite remarque vaut la peine pour que les lecteurs sachent comment ce crime est banalisé au Togo où, plutôt que de les arrêter, le tapis rouge est étalé aux trafiquants. Là où le Bénin attend pour envoyer ses criminels à une cour pénale, le plus grand effort que la police togolaise a pu faire c'est d'interroger les mis en cause mais « aucun n'a été placé en garde à vue ni même mis en examens » . Au Togo toujours, Lomé garde son coutumier silence de deuil car ce que les autres pays appellent « grandes quantités » est une petite parenthèse issue d'une indélicatesse vite oubliée.
Parler de la drogue et des francs maçon font normalement partie des sujets pour lesquels notre Rédaction s'est imposée une certaine autocensure. Non pas que les informations manquent, bien au contraire. Les habitués de nos colonnes nous sont témoins. Mais ça commence par faire froid au dos. Depuis des années, quand dans les autres pays la saisie de quelques kilogrammes suffit pour créer un tollé, au Togo, l'unité de mesure de la cocaïne c'est la tonne, on parle de la drogue en tonnage. Cette affaire de circulation de quantités industrielles de drogue dont le Togo immatricule les navires est désormais du terrorisme d'Etat. C'est du terrorisme avec ces quantités qui transitent par le Togo, qui proviennent du Togo,
ces
qui sont en destination du Togo ou qui se transportent par des caches sexe d'ingéniosités togolaises tels que le sucre ou le soja. Il est grand temps de poser un débat sociétal, un débat sécuritaire un débat de stabilité régionale. La police y côtoie des scandales qui battent tous les records en termes de quantités mais sont
scandales
minutieusement emballés dans un silence olympien. Quitte à ce qu'entre deux tours, quelques indélicats soient de temps en temps présenter au public par les patrouilles. Est-ce à dire que les puissances qui soutiennent les dictatures en Afrique et principalement la monarchie au Togo, c'est-à-dire, les USA, la communauté internationale, mais aussi et surtout la France, encore la France, ont besoin de ce crime à grande échelle ? Quand c'est un Narco-Etat comme le Togo qui plonge pieds et mains liés dans la cocaïne, le chanvre et autres dérivés, les ronflants instruments de lutte contre cette pratique interdite ne voient rien ou du moins, ils voient tout mais et ne disent rien.
Mais l'inquiétude doit être régionale et poser un serieux débat en Afrique quand les pays qui mouillent le mallot soit disant pour aider le Sahel contre le djihadisme sont les premiers à cultiver les comportements qui nourrisent les réseaux djihadistes. On sait de plus en plus que le financement des réseaux djihadistes est suspect et que la drogue reste une piste de financement sérieuse dans les débats anti-terroristes. On sait le rôle
que joue le port de Lomé dans le désenclavement des pays victimes du terrorisme. Ces pays sont malheureusement obligés de cohabiter, même cogérer leur territoire avec des factions djihadistes qui utilisent apparemment, à la lumière des informations qui ne peuvent plus longtemps rester secretes, les mêmes canaux de transport et bénéficient de la même logistique que les autorités officielles de ces pays. De toute évidence, avec une dictature comme celle de Lomé pour partenaire à un narcotérrorisme de plus en plus prononcé, la lutte contre le terrorisme classic au Sahel sera un travail de Sisyphe. Tous les jours, une nouvelle actualité ouvre un pan de tissus sur le visage de la monarchie et ses liens incestueux. Le monde entier sait aussi que certains pays africains sont utilisés par les occidentaux pour être des éboueurs dans des rôles sales qui produisent de l'argent rapidement blanchi dans des canaux rodés à la tâche. La réputation du régime cinquantenaire togolais en matière de trafic de drogue et ses relations désormais avérées avec les narcotrafiquants qu'on traîne à
RV-DOSSIER
Narco-terrorisme : saisie record au Togo, l'Afrique a sa Colombie
Des dizaines de tonnes de cocaïne au Port de Lomé
Togo, l'éboueur de l'Afrique francophone
dénoncer doit tout aussi surprendre que les quantités qui circulent en se servant du canal de Lomé. Le silence des français et autres colons face à la triste réputation de la dictature togolaise qui se positionne comme un laboratoire d'expérimentation des plus grandes entorses à la démocratie est aussi une surprise. Grâce à ce silence mitigé des donneurs de leçons de démocratie, toutes les bonnes manières en Afrique souffrent de l'exception togolaise. Le fait que ce régime n'ait pas fini de faire l'expérience de tous les crimes, toutes les privations de liberté et méchancetés sur ses populations qui ne demandent qu'une alternance sous le silence des puissances occidentales est un cas unique. Il n y a plus de pudeur à soutenir ouvertement l'exception togolaise. Les régimes monarchiques font aussi dans la mafia pour brasser de l'argent facile dont ils ont besoin pour nourrir le long règne. De père en fils, le Togo se « < Haïti se » dans ses propensions à subdiviser la République entre quelques familles puissantes. Les puissants de l'heure, les bailleurs de la République togolaise ne refusent plus rien qui puisse leur procurer un semblant d'accalmie politique. Peu importe que Lomé dévienne le dernier recours pour les Trafiquants qui sont si loin si proches des autorités comme le présageait ouvertement le rapport Gnofam sur la drogue au Togo, un rapport encore d'actualité. Peu importe si Lomé devient pour la région la séduisante femme prostituée d'un crime planétaire. Une prostituée qui ne refuse ses entrailles à aucun demandeur ; soitil un Djihadiste qui peut récupérer la situation pour alimenter ses activités criminelles ou un cartelliste qui peut faire d'elle une belle femme de joie pour le transit ou le reposoir d'un port d'attache. Si cela peut contribuer à faire durer le bail des autorités togolaises sur leurs populations, ce n'est pas encore grave. Les Togolais peuvent attendre, les occidentaux n'en demandent pas mieux. Les lois à double vitesse d'une démocratie à l'autre, l'hypocrisie de la communauté internationale qui applaudit au Togo ce qu'elle répugne ailleurs, les complicités et accointances incestueuses de la France et autres puissances avec les dictatures à vie, faut-il encore le répéter ? Si les cartels colombiens, en utilisant Lomé pour réexpédier la drogue vers les marchés européens ou nordaméricains, peuvent aussi permettre aux djihadistes de tirer leur épingle du jeu pendant que le monarque togolais sollicite l'autorisation de la "très politiquement éthique France" pour être médiateur vers les terroristes en remplacement des
pays
la
réseaux de Compaoré, où est le
mal ? Il vous souvient cet écrit des confrères français lorsqu'ils parlaient du « < variant togolais » juste après la dernière visite de Faure à Paris. Où est le crime quand on sait que tout le Togo est en luimême un crime qui fait l'unanimité dans
communauté internationale ? Lorsqu'on parle du Togo, en toute logique la gravité du problème de la drogue devrait sérieusement inquiéter. Les quantités saisies sont de plus en plus agressives et terrorisantes. Les cartels poursuivent leur installation dans notre pays qui n'est plus complice mais acteur de premier choix. Le monde bouge, les intérêts se déplacent et les intérêts des dealers se sont déplacés vers le Togo sous une indifférence des traditionnels mécanismes de répression internationale. Aucun marché n'est trop osé, même les
dit « recommandés » comme le Togo sont devenus des destinations VIP pour la drogue dure et ses petits frères et sœurs. Cerise sur le gâteau, ajoutés aux entrées d'une corruption
quasiment institutionalisée par l'impunité, les fruits de la drogue permettent aux dictatures d'être assez puissantes financièrement pour avoir un droit de regard dans les processus démocratiques de la région voir changer la donne à leur goût. Ne nous demandez surtout pas de vous rappeler qu'ils sont rares ces présidents voisins dont l'élection n'a pas reçue une onction financière de Lomé. Monsieur le Président, pour le moment, vous n'avez pas encore vendu tout le pays. Donc, même si une bonne partie est déja bradée, vous aviez en partage un lopin de terre avec votre peuple, si assujettit soit-il. Cette personalté morale que vous gériez et qui traîne l'image de tous les citoyens s'appelle « Le Togo » . Donc dissociez, svp, ce précieux nom à des pratiques tels que le trafic en tonnes de la drogue, les opérations de transbordements suspects de produits pétroliers hautement polluants qui ne vous indisposent plus en mer malgré les rapports. Le Togolais sait que quand un pays tombe en faillite, ce qu'il lui reste est le trafic. Mais il est aussi possible de vendre un pays sans arriver à la faillite morale qu'on côtoie présentement, de grâce. Après avoir mis sous coupe réglée tous les secteurs vitaux des affaires et promu une économie parallèle de l'intérieur, est-il encore nécessaire que le régime Faure soit candidat au marché extérieur des cartels ? Malheureusement, le phénomène se porte de mieux en mieux lorsqu'il se pratique par le Togo et sous couvert du Togo. Et ce n'est pas un hasard si présentement, quasiment tous les navires qui déplacent le crime d'un coin de la planète à l'autre soient
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
en
d'immatriculation togolaise. Pourquoi voudriez-vous, Monsieur le président, qu'il soit mondialement reconnu que la stabilité politique de notre région et du Sahel se définisse désormais par rapport à la volonté de Lomé d'assainir son port qui est devenu trop perméable à un crime qui ne rejette aucun client ? Pourquoi voudriez-vous qu'il soit enregistré dans les manuels qu'à un moment de votre règne, le danger majeur de la sous-région est le Togo des cartels, le Togo de la présidence à vie, le Togo du crime de sang pour nourrir votre monarchie ? Il existe trop de « pourquoi » lorsqu'on parle de vous et votre pays ?
Le commerce international de la drogue est une activité fortement organisée qui semble élire son siège à Lomé d'où le crime part pour les sociétés de consommation et où il revient pour s'organiser et alimenter les réseaux. Les trafiquants sont toujours les mêmes partout. Ils ont les moyens de recruter des cerveaux de pointe, qu'ils soient juristes, financiers, politiques, militaires, logisticiens ou chimistes, mais faites en sorte qu'on en parle de moins en moins chez nous. Ils utilisent tous les moyens que la technologie offre pour produire ouinventer le crime, le transporter et distribuer leurs offres de service. Tout le monde connaît donc le mode opératoire. Les cerveaux qui sont les detenteurs des vrais filons ne sont pas forcément obligés de rentrer
contact direct avec les stupéfiants qu'ils télé-gèrent, mais ne faites pas de notre pays une terre d'exil de ces crimiles. Pour peu que tous leur soit permis pour gouverner à vie, les dirigeants togolais, qui n'ont de projet de société que la longévité au pouvoir, sont bien disposés à servir d'éboueurs qui vidangent les environnements peu recommandés où aucun président serieux ne veut mettre la main. Le Togo est bien disposé à faire le lit aux multinationales transporteurs de drogue, au colon blanc et ses barbouzes devenus des consultants à qui on sous-traite le pays. Les faramineux moyens et les passe-droits des Etat-narco font marcher tout ce parametrage sur tapis rouge là où il devrait être combattu. Les dictatures qui auront accepté leurs terres comme relais stratégiques afin que l'homme blanc continue par tenir l'Afrique par le Djihadisme pourront être récompensé dans des services après-vente qui se chiffrent en opportunités de violation exclusive des lois internationales et des droits humains sans réddition des comptes. Après coup, pays de surcroit recycleur de capitaux, l'argent d'origines douteuses peut vite se doucher à l'eau d'une mer Suite à la page 14
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Suite de la page 11 Abdoul-Aziz est incapable de marcher correctement et ressent régulièrement des douleurs articulaires, des crampes continues aux membres inférieurs, une extrême sensibilité des pieds, de graves affections sensorielles à l'odorat, au toucher et à la vue ainsi que de déshydratation et d'émaciation. Dans un dossier qu'il consacre à GOMA Abdoul-Aziz dans son N° 3434 de ce mercredi 28 juillet 2021, le journal Liberté donne des précisions : « Le 17 juin 2021, il a reçu les résultats d'un examen médical. Suivant le rapport médical de con-
Suite de la page 13 profonde. Le Togo c'est la nouvelle Russie qui, à un moment de son histoire, avait « les deux tiers de ses banques financées ou fortement contrôlées par des criminels » . Pour une population avec le plus maigre revenu, les salaires les plus minables, un taux de bancarisation et un accès au crédit des couches moyennes des plus faibles dans la CEDEAO, comprenez donc les vrais rôles de notre pays où toutes les banques d'Afrique sont représentées sans qu'on y aperçoive d'activités fleurir concrètement. A moins d'une alternance au Togo, il est impossible d'endiguer les flux d'héroïne expédiée d'Asie, les flux de cocaïne en provenance d'Amérique du Sud, les flux de
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fait partout ailleurs ; ce qui a donc conforté la position du sieur TAHER IBRAHIM et ses complices dans la dilapidation de ces biens ;
Que pour palier ce péril, nous avons en dépits des autres procédures ouvertes, envoyé par acte du 30 décembre 2018 une sommation au sieur TAHER IBRAHIM, par le biais de son frère complice monsieur CHAROUFA que l'huissier a trouvé sur les lieux ; laquelle sommation est restée sans suite et vouée à l'échec par cette phrase du juge GARBA « vous avez perdu votre argent » ; dès lors jusqu'à présent, laissant nos biens à la merci de ces derniers ;
Que la saisine faite à toutes les institutions de l'Etat (plus de 30 fois au ministère de la justice), à ce propos s'est soldé par un non-lieu et une lenteur caractéristique qui a permis à notre ainé et à ses complices de continuer leur forfait pendant près d'un an durant ;
Que de nombreux actes et exagération posées par le sieur TAHER IBRAHIM ont eu à démontrer de sa mauvaise foi et sa ferme opposition à arrêter la dilapidation de nos biens et à aboutir à une commune
Justice pour Hawa Ibrahim Gatruni
entente ;
des
sultation établi, Abdul Aziz Goma a été admis à l'hôpital dans un état de semi-autonome. Il s'est fait consulter pour douleur et impotence fonctionnelle relative et paresthésies des membres inférieurs dans un contexte d'altération de l'état général du corps et de coups et blessures. Le détenu présente également génito sphinctériens » >. « Les pieds tremblent tout seuls. Je porte les chaussures, mais je ne sens pas les pieds. Souvent, je rentre dans la cellule avec les chaussures alors que nous avons l'habitude de les
cannabis d'Afrique du Nord et de drogues de synthèse produites dans des bases européennes. L'association du nom du Togo à toutes les multiples saisies de quantités croissantes de stupéfiants ces dernières années dit tout. Les cargaisons de drogue, ou de Lomé ou vers Lomé, sont
repérées avec davantage d'efficacité. Mais les cartels qui savent compter sur les couvertures au Togo ne se découragent pas. Avec un peu de subtilité, on pouvait pourtant jouer les mêmes rôles sans tomber si bas afin de sauver les apparences. Mais notre pays est devenu officieusement le canal de Suez ou le passage obligé de la nouvelle route des substances interdites. Voilà de quoi
accouchent les dictatures aux
Que n'ayant plus d'autres choix pour porter notre voix et face à la surdité de l'appareil judiciaire et des organes administratifs de l'Etat, nous avons recouru à la HALCIA (…) pour nous aider dans le cas d'espèce ;
Que grâce à l'intervention de la HALCIA, nous avons pu obtenir de la part du juge des affaires civiles commerciales et coutumières une convocation du conseil de famille ; laquelle a contre toute attente établie le sieur TAHER comme mandataire de nos biens, alors même que nous engagions des poursuites bien connues du juge à son encontre que pour éviter tout équivoque nous avons de même accepté cette décision tout en plaidant au juge que nous soit remis la qualité de comandataire par acte du 24 mai 2018, que cette doléance est restée malgré tout lettre morte ;
Que par la suite, après de nombreux efforts un premier jugement comptant pour la succession des biens a été rendu, mais entaché de nombreux défauts dont l'inventaire inexact des biens de notre défunt père, et une sous-évaluation de leur valeur, que par lettre datée du 22
troubles
Narco-terrorisme : saisie record au Togo, l'Afrique a sa Colombie
ses ;
“Mort lente” aux détenus des affaires “Master Tiger” et “Aziz Goma"
La face cachée de montages d'Etat
Le comment d'une nébuleuse laisser dehors. Donc je dois me rappeler chaque fois que j'ai porté des chaussures et les enlever avant de rentrer dans la cellule. Sinon, je rentre avec parce que je ne le sens même pas. Il n'y a pratiquement plus de sensation dans mes pieds » . « Sciatique bilatérale invalidante par discopathies dégénératives compressives lombaires étagées et hernie discale L4-L5 et anémie microcytaire hypochrome modérée » , lit-on au niveau du chapitre diagnostic. Rien, rien et rien ne justifie une telle détention. Dans aucun pays au monde, aucun
Des dizaines de tonnes de cocaïne au Port de Lomé
vieux os. La fréquence de ces quantités prouvent que le volume de drogue en circulation augmente au Togo, vers le Togo et du Togo. S'il existe des États qui s'entendent pour vraiment lutter contre le crime organisé, ils doivent arrêter avec les faux fuyants pour regarder, aussi et surtout, vers Lomé. Ils doivent s'engager dans une coopération internationale pour lutter contre ce qui s'y passe avant qu'à côté du terrorisme classique, ne s'enracine le narco-terrorisme avec ses capacités de destruction du tissus social et de la jeunesse si elle existe encore. Nos dirigeants devraient normalement être assez intelligents pour savoir que cette exploitation géostratégique éhontée ne peut pas durer avec les nouvelles générations. Quant à
De quel passe-droit jouit Taher IBRAHIM ?
avril 2019 nous avons listé les causes fondamentales de notre rejet dudit jugement au président de grande instance d'Agadez avec des raisons logiques, claires et conci-
Que dans la mission pour dresser la liste des biens et leur valeur, la justice a, plutôt qu'a un notaire, commis un huissier dans cette tâche, il convient de relever un laisser-aller de la part de la justice qui a été de nature à aboutir à la situation préjudiciable actuelle ;
Qu'il convient de relever le vice de forme du jugement confirmatif, car le juge civil devait surseoir à statuer au civile du moment où la responsabilité pénale de TAHER était dans une affaire en cour à Niamey ;
Que récemment encore la justice face à une poursuite que nous avions entamé contre le sieur Bachir, un des complices de TAHER IBRAHIM, malgré des dépenses pour la tenue du dossier par un avocat frappé par des contraintes de distance (1000 km), le juge nous a réclamé une somme de cinq million (5. 000. 000 Franc CFA) pour l'ouverture de ce dossier ; condition qui depuis quatre mois nous freine littéralement dans la conquête de no-
RV-POLITIQUE
tre droit ;
texte répressif contre le crime, quel qu'il soit, n'autorise tout ce que Aziz et ses amis vivent. Mieux, la torture annule tout du moment où elle est avérée comme dans les affaires Tiger et Goma. Il faut être inhumain pour infliger tout ce calvaire à des citoyens sans sourciller. Le CVU-Togo-Diaspora, ses partenaires et sympathisants : Dr. Yves Ekoué AMAÏZO, Jean-Pierre Akoété BALIKPO, Dr. Ernesto D'ALMEIDA, Mathieu D'ALMEIDA, Ing. Koffi DEKU, François FABREGAT, Geneviève MOUTON, Antoine Koffi
leurs parrains, surtout françafricains, à moins qu'ils veillent confirmer une alliance grandeur nature d'avec les Etats voyous, le crime organisé et le djihadisme qu'ils détestent amoureusement, il est temps qu'ils revoient sérieusement leurs attitudes et s'orientent vers une coopération multilatérale contre le comportement de la dictature togolaise. Pour l'entourage de monsieur le président, si les tendances actuelles ne changent pas, la preuve sera faite que dans les vieilles dictatures comme celle de votre patron, les grands et vrais trafiquants sont de plus en plus des décideurs. Certes, quelques jeunes, souvent frimeurs, de niveau d'étude approximati f, seront utilisés sur le terrain pour
Que malgré toutes les procédures entamées et surtout notre pourvoi en cassation, le sieur TAHER IBRAHIM et ses complices poursuivent toujours de plus belle la dilapidation de nos biens et continuent unilatéralement de vendre les parcelles ;
Que de part ce qui précède, il convient de conclure que les principes liés à un procès juste et équitable n'ont pas été respectés, ce qui laisse clairement deviner une certaine complicité de la part de la justice qui pendant toute l'affaire n'agit qu'au profit du sieur TAHER IBRAHIM, alors même que ce dernier se soit reconnu comme coupable de tous les mauvais agissements qui ont eu lieu depuis le décès de notre feu père ;
Qu'il faille remarquer que cette affaire nous a fait engager assez de dépenses et de contraintes, qui jusqu'à présent n'a pas eu gain de cause ; fait qui nous met dans une situation inconfortable et périlleuse à laquelle il faut vite remédier ; pendant que le coupable s'enrichit depuis de nos biens ;
Qu'il faut donc conclure : Que ces actes graves délibéré-
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
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Bon à suivre.
Sur le fond :
OKOUTA, Dr. Antoine RANDOLPH, le Comité pour la Libération de Tous les Détenus Politiques, c'est de bonne guerre que tous ces acteurs demandent la libération sans condition de ces victimes de montages coutumiers aux dictatures. Ils l'ont martelé à travers un éloquent communiqué publié le 7 août 2021 que nous reprenons volontiers. Tout comme ses codétenus et ceux de l'affaire Tigre, la libération d'Aziz Goma est un impératif moral, éthique et politique.
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transporter les mallettes et suivre les livraisons. Au besoin, on les fait sauter dès qu'une opération tourne mal. Ainsi, même s'il est difficile, ou du moins toujours impossible, de prendre les gros poissons qui ne sont pas inquiétés parce que couverts et rarement mêlés à des opérations de trafic avéré, partout où ils seront, l'opinion publique aura son image d'eux. Peu importe s'ils s'arrangent à livrer leurs hommes de main aux « mauvais endroits » . "Akwaaba' à la méthamphetamine, la marijuana, l'héroïne, le Hash, l'opium, la cocaïne et leurs démembrements.
ment commis à notre égard constituent de façon probante une injustice caractérisée, une violation de notre droit de propriété, pourtant garantit par la Constitution du Niger en son article 24 ainsi que la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples auquel le Niger est partie. Que la cour se doit, au nom de son devoir fondamental de garant de la justice, de la liberté des personnes et des biens, de mettre fin à cette injustice, voire à ce déni de justice en ordonnant l'inventaire rigoureux des biens du feu IBRAHIM HAMED, la reddition des comptes et le partage équitable des biens entre les héritiers et ayant droit.
C'est fort de tout ce qui précède que nous demandons humblement :
Sur la forme, de recevoir notre requête ;
De casser toutes les décisions antérieures rendues ;
D'ordonner une application juste, claire et nette de la loi face aux actes légalement condamnables de monsieur TAHER IBRAHIM » . Nous y reviendrons. La Rédaction
Enquête de Abi-Alfa
Abi-Alfa
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BOUKARI DJOBO détenu à la Gendarmerie nationale
BANAWEI BALA détenu à la Gendarmerie nationale
LIBEREZ
YACOUBOU BILALI détenu à la Gendarmerie nationale
LIBÉREZ
GOMA ABDEL-AZIZ détenu à la Gendarmerie
nationale
JUSTICE POUR
TAIROU MOURANE
mort en détention au
CHU-Tokoin
le 6 octobre
ZOZO
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TACBA DJAFAROU
détenu à la Prison civile
de Lomé
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MOHAMED SOULEMANE
détenu à la Gendarmerie
nationale
JUSTICE POUR
MOUSSA SAIBOU
mort en détention au Cabanon du CHU-Tokoin
en octobre
2020
DJERI Nouroudine, détenu à la Prison civile de Lomé
LIBÉREZ
ISSA SALIOU
détenu à la Gendarmerie nationale
LIBEREZ
ISSA YOUSSIF
détenu à la Gendarmerie
nationale
BOUKARI DJOBO
détenu à la Gendarmerie
nationale
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PRISONNIERS
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Vue partielle des victimes des montages Tiger et Aziz Gouma
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OURO-AGORO AWALI
arrêté et détenu au
Cabanon du CHU-Tokoin
OURO-ADJANA ARIMIYAOU détenu au Cabanon du CHU-Tokoin
LIBÉREZ
ADAM LATIF
détenu à la Gendarmerie nationale
JUSTICE POUR
ISSAKA ALASSANI
mort en détention en
octobre zozo
LIBEREZ
TCHACNAO ABOUBAKAR
détenu à la Prison civile de
Lomé
ALIACRO MARZOUK
détenu à la Gendarmeric
nationale
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LIBERATION
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LIBÉRATION
LIBERATION
LA
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LIBERATION
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COMITE POUR LA
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LIBÉREZ
ALLES ATTI détenu à la Gendarmerie
nationale
LIBÉREZ
OURO-GNAOU ALIKOU,
détenu au Cabanon du CHU-Tokoin
LITEREZ
FOFANA NAFIOU
détenu à la Gendarmerie
nationale
AKOSSI SOULEMANSAKIBOU détenu au Cabanon du CHU-Tokoin
LIBEREZ
YOUSSIF ALI
détenu à la Gendarmerie nationale
KONDOOUFIA TCHA-SAMA
DJIBRIL dit DJIBO détenu à la Gendarmerie nationale
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PRISONNIERS
DU
PRISONNIERS
PRISONNIERS
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mémorisation ?
Une première, du moins à notre connaissance, le 12 décembre 2020 la Maison du Hadj, à Lomé, a été témoin du lancement de l'enregistrement de l'Ecriture Sainte par un ouléma togolais. L'Imam Tchassanti Aminou, a invité la communauté musulmane de la capitale à une cérémonie qui n'arrive pas souvent le lancement de l'enregistrement du saint coran. Les érudits ayant mémorisé l'écriture sainte, nous en connaissons, ceux qui se sont distingué et dont leur lecture focalise toutes les curiosités et attentions, nous en connaissons aussi, mais c'est la première fois que la communauté témoigne d'un ouléma togolais qui vulgarise son chez d'œuvre après avoir sacrifié ses moyen, son temps et son savoir-faire pour matérialiser sa voix sur un support audio et audio-visuel. Le président de l'Union Musulmane du Togo (UMT), El-hadj Inoussa Bouraïma, les cadres musulmans, enseignants coraniques, dignitaires et fidèles musulmans étaient témoin quand Monsieur Tchassanti enfantait le fruit de son dépassement de soi, son labeur. Le président de l'UMT a naturellement lancé le cérémonial de M. Tchassanti Aminou. Lui-même enseignant du Saint Coran, comme pour accompagner la pédagogie d'un appui didactique tout en s'acquittant d'un devoir spirituel, il vient de mettre un chef d'œuvre à la disposition de toute la communauté. Il a enregistré tout le Livre Saint d'Allah sur les supports CD et Clés USD.
Bonjour Oustaz TCHASSANTI Aminou. Présentez-vous, Svp
Je suis votre frère TCHASSANTI Aminou né en 1987 à Agoulou où je fis mes études primaires et secondaires, je suis de père et de mère togolais. J'obtins mon BAC II série A4 en 2006 à Sokodé. Débutée en 2004, je finis la mémorisation du Saint Coran entier quand j'étais élève en classe de seconde. Je poursuivis mes études universitaires arabes à Tripoli en Libye où j'obtiens ma maîtrise en littérature arabe et mémorisation du saint Coran avec mention excellent. J'ai participé à des concours nationaux et internationaux au cours des quels j'ai été lauréats. Je suis inspecteur de l'internat Maryam Oummi Issa pour la mémorisation du saint Coran à Lomé. Imam de mosquée et encadreur à domicile des élèves en mémorisation du saint coran, certains parmi mes élèves ont déjà achevé comme moi la mémorisation du saint Coran entier. Je viens de faire un enregistrement du saint Coran dans son intégralité pour que cela puisse servir la communauté musulmane au Togo en particulier et celle du monde entier en générale. Puisse Allah nous accorder une bonne fin et que le Paradis soit notre dernière demeure.
Comment avez-vous fait l'apprentissage du saint Coran ?
Nous avons commencé l'apprentissage du saint coran dans un cercle coranique (Halqa) à Agoulou quand j'étais encore au cours primaire auprès du feu Oustaz Nouhoum et du feu Oustaz Mohamed Sani (ancien imam d'Agouloudè). Nous nous retrouvons chaque soir après l'école au domicile du Cheikh Nouhoum pour l'apprentissage de la mémorisation du livre sublime. Au village, je fais la mémorisation du plus du 3/4 du coran (Sourate Maa'ida) et je viens terminer ma mémorisation à Sokodé dans un des cercles coraniques de l'ONG Al Muntadah (aujourd'hui AL Wifaq) dirigé par Oustaz Kâmile. La maîtrise parfaite et totale de la mémorisation du saint coran se fit en Libye à la Faculté de l'Appel Islamique (filière mémorisation) sanctionnée par la remise d'une attestation donnant l'autorisation à l'enseignement et l'enregistrement, au besoin, du Livre d'Allah.
Qu'elle fut votre méthodologie pour sa
Etant élève, la période des congés et des grandes vacances est mise à profit pour la mémorisation (Hifz) et au cours de l'année scolaire je m'applique pour les révisions des parties mémorisées (Mouraadjaa). En tout et pour tout, j'ai mis 6 ans pour achever la mémorisation entière du coran ; Al hamdou lilaah. La participation aux différents concours de mémorisation surtout ceux de l'AEEMT (Association des Elè-
L'assistance à la cérémonie
« Le Saint Coran est la parole d'Allah (S. W. A) et Allah le Tout-Puissant a promis une grande récompense à tous les mémorisâtes du Saint Coran » >, a rappelé l'ouléma. Le Prophète Mahomet (PSL) de rebondir que : « le meilleur parmi vous est celui-là qui a appris le Coran et l'a enseigné » .
« C'est dans cette optique là que moi personnellement Allah le Tout-Puissant m'a accordé cette chance incommensurable pour apprendre et mémoriser le Coran dans son intégralité et j'ai voulu également respecter les recommandations du Prophète Mahomet (S. W. A) en l'enseignant à mes élèves. Et pour que l'enseignement et le profit soient beaucoup plus à une échelle très large,
Interview du Hâfiz TCHASSANTI Aminou
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(Oustaz) ;
et autres ;
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ves et Etudiants Musulmans du Togo) a été d'un grand apport dans le perfectionnement de ma mémorisation.
Quelles sont les difficultés rencontrées ? Comme pour toute œuvre humaine, mon cheminement vers la mémorisation du coran a été émaillé de difficultés ; entre autres difficultés, nous pouvons énumérer :
Notre statut d'élève dans une école française limitait nos temps de mémoration et de révision ;
L'oubli des passages mémorisés, une difficulté propre à tous les mémorisateurs ; L'indisponibilité des encadreurs
Le manque des ressources financières… Comment vous parvenez à les surmonter ? Avec notre détermination et notre engagement, nous sommes parvenus à surmonter ces difficultés par la grâce d'Allah.
Nous avions établi un emploi de temps personnel nous permettant de concilier les études et l'apprentissage du saint coran ;
Pour ce qui est des oublis, il a fallu s'armer de courage dans les révisions (Mouraadjaa) ; en moyenne je reprenais la lecture du coran entier en mode révision tous les 7 jours ;
Concernant les l'indisponibilité des encadreurs, il nous arrivait de nous déplacer d'Agouloudè à Sokodé, au moment où nous étions au village, pour rencontrer d'autres Oustaz spécialisés dans le domaine du coran pour leur expertise et conseil ;
Pour ce qui est des difficultés financières, nous avons compté sur notre détermination et les maigres ressources de nos parents ; Al hamdou lilaah.
Qu'est-ce qui vous a poussé à vous faire enregistrer ?
Plusieurs motivations nous ont poussées à faire enregistrer notre lecture dans un studio de la place :
Le premier objectif pour nous en enre-
Les occupations des travaux champêtres
SAINT CORAN : L'Imam TCHASSANTI Aminou lance son enregistrement
Zoom sur un héritier
« …il nous arrivait de nous déplacer d'Agouloudè à Sokodé…pour rencontrer les Oustâz spécialisés dans le domaine du coran…
RV-REPORTAGE
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j'ai voulu l'éterniser à travers cet enregistrement que je viens de faire. Après notre mort, les générations futures pourront donc en profiter » , laissait entendre M. Tchassanti Aminou sur qui étaient focalisées toutes les attentions du public présent. Dans la même veine, l'imam faisait remarquer que « …nous entendons également les lecteurs des pays arabes et des autres pays lire. Nous aussi Allah le Tout-Puissant nous a accordé cette chance de faire les études et de revenir, ce que nous avons aussi fait, il faudrait que les musulmans Togolais puissent le consommer… » . Monsieur Inoussa Bouraïma a félicité et encouragé l'auteur de cet enregistrement pour son initiative tout en invitant
gistrant ce coran entier est celui de laisser une bonne action qui sera pour nous une source intarissable de bénédiction de la part d'Allah même après notre mort (Sodaqotoul Djaarya) ; nous sommes poussés alors par notre foi et comptant sur la récompense divine à travers notre lecture ; Cet enregistrement c'est aussi pour servir la communauté musulmane dans son ensemble et en particulier celle du Togo à travers l'audition de nos lectures ;
C'est un moyen de promotion et de propagation de l'islam ;
Désormais sur le marché, cette voix singulière vient compléter la panoplie des lecteurs arabes, égyptiens, berbères et autres qui sont souvent les références des jeunes lecteurs ;
Inciter les jeunes à l'apprentissage et à la mémorisation du saint coran au Togo.
Votre lecture s'identifie-telle à un des classique du saint coran ?
Notre lecture est singulière et unique ; nous n'imitons aucun lecteur (Haafiz) au plan national ni au plan international. Nous avons travaillé notre voix (Sowwt) à l'adapter à notre contexte africain.
Avez-vous un canal pour aider les jeunes à vous emboîter les pas ?
Nous l'avons dit dans notre présentation, nous sommes un encadreur et formateur de jeunes togolais et non togolais dans la mémorisation du saint coran à Lomé et à Badou. Le but est de former une génération à même de prendre la relève in Chaa Allah. Notre centre de mémorisation est ouvert à tous les jeunes désireux de s'exercer dans la mémorisation.
Existe-t-il une instance internationale pour homologuer un enregistrement comme le vôtre ?
Dans les pays arabes, il existe des instances d'homologation de lecture dans chaque pays. Chez nous en Afrique, le plus souvent, la lecture est suivie par un comité de lecteurs chevronnés en la matière qui attestent de la conformité ou non de la lecture. Avant tout enregistrement du coran, il faut avoir eu auparavant une autorisation d'enregistrement d'un comité d'expert international, ce fut mon cas.
Quelles étaient les conditions matérielles dans lesquelles vous aviez fait l'enregistrement ?
Nous avons fait notre enregistrement dans un studio de la place. Ce studio basé à Lomé dispose de matériel adéquat et de techniciens rompus à la tâche pour le suivi de tout enregistrement.
Quel a été le coût du travail ?
Ce travail a nécessité une mobilisation matérielle et financière dont le coût s'élève à 2000000 F CFA.
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distance ;
Le Rendez-Vous N° 356 du 27 Août 2021
Vue partielle des responsables, l'Imam Salley et le Pdt du concours de récitation de Saint Coran, Tidjani Z.
l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans du Togo, (AEEMT) à continuer dans cette voie qui est la promotion des valeurs intrinsèques de l'islam dans notre pays. Cheville ouvrière de l'encadrement, l'enregistrement a été préfacé en tem et en Arabe par Oustaz Sollah de la grande mosquée du port de Lomé.
En marge de ce lancement, le Rendez-vous a soumis Imam Tchassanti à quelques curiosités de journaliste dont voici les réponses dans cette interview. La réligion islamique a ses héritiers dans différents domaines, parmi eux, les héritiers du Saint Coran sont les plus nobles. L'Imam Tchassanti doit s'estimer heureux
Est-ce un travail d'équipe ou personne ne vous a aidez ?
Ce travail a été beaucoup plus un travail d'équipe. D'abord pour l'enregistrement, nous avons eu autour de nous un comité d'experts chargé de valider nos essais de lecture. Après lecture de quelques passages, ce comité se charge après audition de juger de la conformité des passages et ensuite il valide les différentes séquences durant toute la période de l'enregistrement. C'est ici l'occasion pour moi de rendre un hommage mérité à un de nos maitres pour son implication totale et son engagement dans l'aboutissement de ce travail lui c'est Oustaz Sollah, Imam de la grande mosquée du port autonome de Lomé. Oustaz chouk'ran Djaziilan.
Au plan financier, nous avons reçu l'aide des bonnes volontés ici au pays et d'ailleurs pour ce travail ; que tous retrouvent à travers ces lignes nos remerciements et gratitudes.
Que comptez-vous faire après ce travail ? Je remercie Dieu tout puissant que ce travail ait connu un grand succès, je ne m'y attendais pas ; Al hamdou Lilaah. Actuellement, nos lectures passent dans les radios à Lomé ici et à l'intérieur du pays de même que sur la chaîne de télévision Djabal Nour à la grande satisfaction des auditeurs. Dans l'avenir, je compte faire : des courtes vidéos d'enregistrement du coran en mettant l'accent sur les erreurs récurrentes des lecteurs ;
Je compte également faire des lectures en live sur mes comptes YouTube, Facebook et sur les chaines de télévision pour un auditoire plus grand. Dans cette optique, il se diffuse sur la chaîne Sunna TV-Togo l'émission de formation que j'anime autour du thème « < Comment lire le Saint Coran » .
Avez-vous un conseil aux apprenants ? Aux apprenants, je demande de purifier leurs intentions dans la lecture et la mémorisation du saint coran, de s'armer de courage et de lucidité ; de s'éloigner des péchés, d'éviter d'être leur propre enseignant du coran (autodidactes) et de n'apprendre le coran que devant un spécialiste. Je vous remercie.
Réalisée par le Rendez-vous avec l'assistance de l'Ex-Amir Ouro-Gouni de l'Aeemt.
Pour tout besoin des CD et clés de l'enregistrement de l'imam Tchassanti contactez les numéros suivants :
À Lomé : (00228) 91455379 / (00228) 90917885/ (228) 99517404. À Sokodé : (00228) 90334173 À kara : (00228) 90229735
faire de l'enseignement du saint coran à
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Fait partie de Le Rendez-Vous #356