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Tolérance religieuse au Burkina : "Mieux vaut prévenir que guérir"
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Burkina Faso
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- Titre
- Tolérance religieuse au Burkina : "Mieux vaut prévenir que guérir"
- Créateur
- Morin Yamongbe
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 14 novembre 1997
- Résumé
- Du 13 au 15 novembre, Ouagadougou abrite un séminaire au thème évocateur de “Tolérance religieuse : Concepts, instruments, actions et stratégies de développement”. Organisé par le Mouvement pour la promotion du programme de l'humanité du Burkina (MPH/B), cette rencontre regroupera autour de 117 participants issus de différentes couches socio-professionnelles et religieuses. La cérémonie d'ouverture a eu pour cadre le Relax hôtel. C'était le 13 novembre.
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0002745
- contenu
-
Du 13 au 15 novembre, Ouagadougou abrite un séminaire au thème évocateur de “Tolérance religieuse : Concepts, instruments, actions et stratégies de développement”. Organisé par le Mouvement pour la promotion du programme de l'humanité du Burkina (MPH/B), cette rencontre regroupera autour de 117 participants issus de différentes couches socio-professionnelles et religieuses. La cérémonie d'ouverture a eu pour cadre le Relax hôtel. C'était le 13 novembre.
"La religion s'est toujours caractérisée par une intolérance envers les nouvelles religions, ce qui a engendré des persécutions atroces des prophètes et de leurs premiers disciples”. Les cas de massacres d'êtres humains et d'actes de violence tirant leur origine de l'intolérance religieuse sont multiples. Et si en apparence, le Burkina Faso semble épargné des conséquences sanglantes et néfastes de ce phénomène, il n'est pas totalement à l'abri. D'où l'importance de ce séminaire organisé par le MPH/B et auquel a adhéré toutes les communautés coutumières, religieuses, politiques et civiles du pays des Hommes intègres. En témoigne la présence des ministres de l'Empereur des Moosé, celle de l'Archevêque de Ouagadougou Jean-Marie Compaoré, des représentants des communautés musulmane, protestante, Baha'ie, de la presse, de la jeunesse, des femmes, etc. Pour le président du comité d'organisation, l'importance de ce séminaire vient du fait qu'il faut assurer le maintien de la tolérance en général et de la tolérance religieuse en particulier au Burkina Faso.
Ce séminaire, pour le représentant de la jeunesse, contribue aux efforts de renforcement de la démocratie et de la culture de la paix au Burkina Faso. Abondant dans le même sens, la déléguée des femmes, Mme Marie-Louise Nignan, coordinatrice de la COAFEB, a souligné le rôle très important que la femme a à jouer dans l'instauration d'une paix durable, en particulier dans l'élimination des barrières religieuses, pour une société burkinabè saine et épanouie.
Tout le monde est concerné
Après avoir fait observer une minute de silence, en mémoire de feu Siméon Ouattara, membre fondateur du MPH/B, le président du Secrétariat exécutif national du mouvement, a. mis l'accent sur le point culminant qui a atteint l'intolérance religieuse qui est devenue un véritable problème de société et un phénomène de mondialisation. Les causes sont multiples et tournent autour du développement du matérialisme au détriment du spirituel. L'Afrique est particulièrement concernée, compte tenu de sa perméabilité presque trop facile aux idéologies et aux expériences religieuses venant de l'extérieur. La lutte contre le mal est déclenchée tant sur le plan international que national car l'intolérance religieuse a non seulement des répercussions sur le développement économique et social mais aussi sur la démocratie et des droits de l'Homme. Le succès de ce séminaire, qui est une mesure de prévention contre la plaie de l'intolérance religieuse, sera un instrument de lutte, espérons-le efficient même si Noufou Gnampa a affirmé, de façon modeste, que cette rencontre n'est pas un séminaire de condamnation, ni de combat, mais de compréhension du phénomène.