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Société : l'Islam et le planning familial
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- Titre
- Société : l'Islam et le planning familial
- Créateur
- Hamadi Baro
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 9 juin 1994
- Résumé
- De nos jours, nombreux sont les jeunes qui n'éprouvent plus de peur pour les rapports sexuels ; et nul n'oserait prétendre dire le contraire. Par conséquent, la généralisation de la débauche, d'enfants abandonnés te plus souvent à eux-mêmes au bord des routes, dans des fossés, même dans des poubelles, et des maladies vénériennes sont la conséquence de la percée des moyens contraceptifs.
- Sujet
- Planification familiale
- Langue
- Français
- Source
- Le Pays
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0002743
- contenu
-
De nos jours, nombreux sont les jeunes qui n'éprouvent plus de peur pour les rapports sexuels ; et nul n'oserait prétendre dire le contraire. Par conséquent, la généralisation de la débauche, d'enfants abandonnés te plus souvent à eux-mêmes au bord des routes, dans des fossés, même dans des poubelles, et des maladies vénériennes sont la conséquence de la percée des moyens contraceptifs.
L'utilisation anarchique des contraceptifs n'est donc pas une solution aux problèmes moraux, sociaux, voire même économiques pour nos Etats africains.
S'il est vrai que la préservation du genre humain ne peut être effective que par la continuité de la reproduction, que dit alors la législation Islamique à propos de la limitation des naissances à travers l'utilisation des contraceptifs ?
Disons d'abord que Dieu, l'Omniscient, dans sa transcendance, a déclaré ce qui suit dans le Saint Coran : “Ne tuez pas vos enfants pour raisons d'indigences, car c'est Nous qui pourvoyons à votre subsistance en même temps qu'à la leur" - Chapitre 6 Verset 151.
Ce qui veut dire que l'avortement, qui demeure l'ancienne et la seule pratique pour mettre fin à une grossesse, est d'office interdit dans la religion musulmane. Sauf dans le cas où te continuité de la grossesse met en danger la vie de ta femme, A ce moment, on peut avoir recours à un avortement thérapeutique. Il en est de même lorsque le fœtus est sans vie, reconnaissent unanimement les savants (ulémas). Car, une des paroles du messager de Dieu, Mouhammad (Alaïhissalâm) affirme que le fœtus ne devient être vivant à part entière qu'après 120 jours du début de la grossesse.
"Epousez les femmes amoureuses et prolifiques. Car l'importance de votre nombre fera ma fierté devant les nations au jour de la résurrection", a dit Mouhammad (A) aux musulmans.
D'une façon générale, l'Islam encourage de nombreuses naissances, car la conservation de l'espèce humaine est l'un des buts primordiaux du mariage. Sur ce, il y a lieu de rappeler que l'Islam n'autorise les rapports sexuels que dans le cadre restreint du mariage.
A l'époque du prophète Mouhammad (A), notons cependant que te coït interrompu "AZL" ou l'éjaculation du sperme hors du vagin, était pratiqué pour des raisons économiques et sanitaires. En effet, selon Jabir, “Nous éjaculions hors du vagin, du temps du messager de Dieu Mouhammad (A) pendant la révélation du Saint Coran", et cela parvint au prophète (A) sans qu'il ne l'interdise "l'AZL”.
Puis, sans l'interdire également, la plupart des savants pensent que le coït interrompu est déconseillé, “Makrouh", parce qu'il entraîne une frustration sexuelle chez te femme. C'est pourquoi son consentement s'avère nécessaire. Autrement dit, toute éjaculation externe est déconseillée sauf avec l'autorisation de la femme, car elle a le droit d'avoir des enfants et de connaître les jouissances du mariage.
Aussi, la crainte d'une grossesse précoce a fait que te Saint prophète Mouhammad (Aj a qualifié les rapports de l'homme avec sa femme en période d'allaitement comme étant nuisibles au nourrisson, parce que la grossesse détériore le lait et affaiblit l'enfant. C'est donc un crime contre le nourrisson, comparable au fait de le tuer en douce. Mais il n'a pas insisté sur cette désapprobation jusqu'à en faire une interdiction formelle ; parce qu'il a craint aussi de mettre les maris jaunes ou sexuellement vigoureux dans l'embarras, en leur interdisant catégoriquement d'avoir des rapports intimes durant les allaitements. A ce sujet, signalons que l'allaitement peut s'étendre sur deux ans chez ceux-là qui tiennent à ce qu'il soit complet, ainsi que l'a dit Dieu, l'Omniscient, dans le Saint Coran, en ces termes :
"Les mères allaitent leurs enfants deux années révolues pour qui a voulu pousser l'allaitement jusqu'au bout" - Chapitre 2 Verset 233.
De ce fait, disons que tes moyens contraceptifs destinés surtout aux couples, plus précisément aux mariés, assurent te but visé par te Saint prophète Mouhammad, (A) à savoir te protection du nourrisson de tout ce qui peut lui nuire et la possibilité de lui assurer un allaitement complet.
En d'autres termes, la limitation des naissances dans te conception musulmane est admise lorsque te santé des mères et des enfante est en jeu.
De tout ce qui précède, il ressort que l'Islam étant un mode de vie, mieux une civilisation, il exhorte ses fidèles musulmans à avoir une famille nombreuse. Par conséquent, il interdit l'atteinte à la vie des nouveaux-nés, mais n'empêche pas la planification des naissances pour des raisons logiques et des nécessités importantes déjà énumérées ci-dessus.
Autrement dit, tes musulmans, selon tes moyens dont ils disposent pour l'entretien de leurs termites, ont le libre choix d'avoir beaucoup d'enfants ou de pratiquer te planning familial, bien sûr avec l'avis de leur femme.
Tel est "grosso-modo" le point de vue de la religion du juste milieu qu'est l'Islam à propos de te planification familiale.
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