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Réflexion : les 20 ans du Burkina à l'O.C.I.
- Classe de ressource
- Article
- Collections
- L'Observateur Paalga
- Titre
- Réflexion : les 20 ans du Burkina à l'O.C.I.
- Créateur
- Issa Cissé
- Editeur
- L'Observateur Paalga
- Date
- 19 décembre 1994
- Résumé
- Le VIIe Sommet de l'OCI (Organisation de la Conférence Islamique) qui vient de se tenir à Casablanca au Maroc, après Rabat en 1969, Lahore en 1974, Taëf et la Mecque en 1981, Casablanca en 1984, Koweit-city en 1987 et Dakar en 1991, nous donne l'occasion défaire le point des vingt ans du Burkina Faso au sein de l'organisation panislamique.
- Sujet
- Aboubacar Sangoulé Lamizana
- Civilisation occidentale
- Coopération arabe
- Fayçal ben Abdelaziz Al Saoud
- Issa Cissé
- Organisation de la Coopération Islamique
- Violence
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0002698
- contenu
-
Le VIIe Sommet de l'OCI (Organisation de la Conférence Islamique) qui vient de se tenir à Casablanca au Maroc, après Rabat en 1969, Lahore en 1974, Taëf et la Mecque en 1981, Casablanca en 1984, Koweit-city en 1987 et Dakar en 1991, nous donne l'occasion défaire le point des vingt ans du Burkina Faso au sein de l'organisation panislamique.
Avant d'évoquer le contexte d'adhésion et la participation du Burkina aux rencontres panislamiques, disons d'abord quelques mots sur la genèse de l'organisation.
I. Quelques rappels sur la genèse de l'OCI
La création de l'OCI en septembre 1969 à Rabat est liée à l'incendie de la mosquée El Aksa; mais ce problème de mosquée a été une occasion pour le Roi Fayçal de chercher à supplanter Nasser dans le monde arabo-islamique (1). Signalons que Nasser était contre la formule d'un sommet islamique soutenue principalement par le Maroc et l'Arabe Saoudite, mais plutôt en faveur d'une conférence au sommet pour examiner la question de l'incendie de la mosquée. Alors la tenue du sommet islamique a eu pour effet comme le conclut Marchés Tropicaux, « de renforcer les atouts du Roi Fayçal notamment dans sa résistance à l'influence nassérienne» (2). Convoqué dans un esprit exclusivement religieux, le sommet islamique de Rabat devait réfléchir sur les stratégies de recouvrement des Lieux saints de Jérusalem (Al Qods) occupés -( Ces Lieux saints de Jérusalem sont importants pour le Judaïsme et l'Islam. Le “mur des lamentations”, c'est-à-dire la partie du mur occidental de l'esplanade du Temple d'Hérod le grand, est sacrée pour les Juifs qui célèbrent leur fête religieuse. Alors occupé par Israël, les musulmans sont privés de l'esplanade du Temple Haram (esh-sherif) où se trouvent la mosquée al Aksa incendiée et le Dôme du Roché d'où, selon la tradition musulmane, le Prophète Mohamed est monté aux cieux dans son “voyage nocturne") ce recouvrement des beux Saints ne pouvait se faire sans un plan de lutte contre Israël et un soutien au peuple palestinien. La Charte de l'organisation fut adoptée en 1972 à Djeddah. Les conférences des Rois et chefs d'Etats et de gouvernements, des ministres des Affaires étrangères sont les cadres de rencontre des pays membres. Le siège du secrétariat général est provisoirement installé à Djeddah au début de l'année 1970; son transfert est prévu à Jérusalem après la libération des Lieux Saints.
Au cours de son évolution, l'OCI a pris des proportions politiques, financières et économiques; ainsi selon J. Khemais qui reprend les thèmes de l'OCI: «les Etats membres mènent incessamment un combat en faveur de l'avènement d'une ère nouvelle où les relations entre les peuples et les nations seront régies par des principes pacifiques, où toutes les formes d'oppression, d'exploitation, d'hégémonie, d'injustice, de colonialisme et de néocolonialisme auront disparu définitivement, où seront bannies toutes les formes de discriminations ethniques, raciales et religieuses. En d'autres termes, second forum international, après les Nations-Unies, l'OCI se veut une organisation de coopération pour le progrès et le combat contre l'injustice dans tous les aspects. Conscients de leur poids humain, économique et politique, les pays islamiques sont résolus à faire de leur organisation une force créative ayant une place sur l'échiquier mondial» (3). Des organes spécialisés à l'instar de l'ONU ont été créés au fur et à mesure pour mener à bien la coopération au sein de l'organisation panislamique. La banque islamique de développement est l'un des organes spécialisés les plus importants dans le domaine financier.
Elle fut créée à la faveur des “pétrodollars” sur l'initiative de l'Arabie Saoudite en avril 1974; le siège a été établi à Djeddah. Mais elle n'a commencé ses opérations qu'en 1977.
Les possibilités d'aides financières et la solidarité avec le peuple palestinien ont favorisé l'adhésion de plusieurs Etats à l'organisation panislamique; pourtant le statut islamique de certains de ces pays notamment parmi ceux de l'Afrique noire est discutable si l'on tient compte de l'article III de la Charte qui dit : « Chaque Etat islamique à le droit de devenir membre (de l'OCI)».
II. L'adhésion et la participation du Burkina à l'organisation
1. Le Contexte de l'adhésion
Le Burkina, invité par les pays fondateurs, a refusé de participer au premier sommet de l'OCI (4). Mais au second sommet de Lahore au Pakistan, tenu en 1974, quelques mois après la guerre de Kippour en octobre 1973, le Burkina y adhère (5). Interrogé sur les conditions dans lesquelles le Burkina a pu se faire admettre au sein de l'OCI, un des anciens ministres nous affirmait que le gouvernement fut mis devant le fait accompli à l'époque, et que l'opportunité d'aller à l'OCI n'avait jamais été discutée au préalable en conseil des ministres. Au plan statutaire, la Charte de l'OCI est peu claire. Fallait-il une majorité islamique ou une volonté politique pour prétendre être membre de l'Organisation panislamique? Un constat sur les pays ayant adhéré progressivement à l'organisation fait dire que la seconde hypothèse (la volonté politique) l'a emporté sur la première concernant les critères d'adhésion; surtout, le contexte de 1974 où, après la guerre d'octobre 1973, il fallait mobiliser l'Afrique noire pour soutenir la cause arabe. Cependant, l'image d'une coloration fortement islamique n'avait-elle pas tenu le Nigéria, le géant de l'Afrique à l'écart de l'OCI? (6). C'est dire qu'au Burkina, les avis divergent sur la participation à l'OCI. Pour le président Lamizana, il fallait adhérer à l'OCI afin de bénéficier des subsides financiers; alors que d'autres redoutaient la connotation religieuse.
Comme un abbé de la paroisse de Kologh naba de Ouagadougou nous le disait:”On n'a pas demandé l'avis des Evêques pour aller à l'OCI; il est certain que si leur avis avait été demandé ils n'allaient jamais accepter".
Ce fait accompli (selon l'ancien ministre) n'a pas été sans réaction dans l'opinion publique et au sein de la classe dirigeante.
Elles sont mentionnées par le Père B.R Guirma en ces termes: “Dans une émission en moré, un curé voltaïque avait occasionnellement (soulevé le problème de la fréquentation de la Haute-Volta aux Conférences des Etats islamiques. Un de ses anciens condisciples du petit séminaire, un ministre chrétien, l'appelle pour lui en faire le reproche, lui disant que le président est très susceptible sur cette question Ainsi la susceptibilité de ce croyant musulman est aux yeux de ce cadre chrétien plus digne d'attention que la violence parjure faite à cette personne en sa qualité de premier magistrat du pays, à la Constitution et partant, à tous les croyants des autres religions. Il n' y a pas à s'étonner que des cadres chrétiens se font appuyer par des El Hadj pour être ministres. D'autres islamisent manifestement leur nom pour avoir en poupe le vent islamique si bénéfique. A côté de ces lachetés opportunistes il ne faut pas oublier ceux qui ont fait leur devoir, par exemple ce ministre qui a osé s'en prendre au président en plein conseil des ministres sur la question des conférences islamiques" (7)).
Malgré ces réactions, le Burkina est devenu membre de l'OCI et a adhéré aux différents organes spécialisés créés tout au long de l'évolution de l'organisation que ces organes aient une vocation économique, financière ou religieuse, cette coopération a été toujours maintenue.
2. Les positions du Burkina au sein de l'organisation
L'OCI est devenue, comme nous l'avons déjà dit un cadre important de rencontre entre les pays membres pour discuter de leurs problèmes politiques économiques et financiers. De 25 pays présents lors du sommet de Rabat en 1969, on pouvait compter en 1978, par exemple, à la conférence des ministres des Affaires étrangères de Dakar, 42 Etats membres de l'Organisation. Après son adhésion en 1974, le Burkina devait alors prendre part aux processus de résolutions des problèmes qui ont marqué la vie de l'organisation. Cependant, il ne nous a pas été possible de faire entièrement le point de la participation du Burkina aux différentes rencontres du mouvement panislamique. Les conditions de son adhésion à l'organisation -déjà évoquées - montrent combien le rassemblement d'informations est difficile en la matière. Mais quelques urgences auxquelles l'OCI a été confrontées peuvent permettre de déterminer la position du Burkina.
En effet, la signature du traité de paix égypto-israélien a été l'un des problèmes majeurs que les Etats membres de l'OCI devaient discuter dans les instances de l'organisation. C'est ainsi que la conférence des ministres des Affaires étrangères de Fez tenue du 8 au 12 mai 1979 a décidé de la suspension de l'Egypte de l'Organisation. Le Burkina s'est abstenu lors du vote pour la suspension de l'Egypte. A cette rencontre de Fez, ont été condamnés les accords de Camp David, le traité de paix égypto-israélien et l'action des Américains ayant favorisé le rapprochement entre le Caire et Tel-Aviv (8). En décembre 1979, les rivalités Est-Ouest ont eu pour conséquence l'invasion de l'Afghanistan par les troupes soviétiques. Un régime pro-soviétique fut installé à Kaboul. La réaction de l'OCI fut la convocation d'une réunion extraordinaire à Islamabad (Pakistan) du 27 au 29 janvier 1980.
A cette réunion, la participation de l'Afghanistan a été aussi suspendue du Mouvement islamique. On demandait aux Etats membres de s'abstenir de reconnaître le régime installé à Kaboul jugé illégal. Pour éviter de prendre position contre l'URSS, le Burkina a réfusé de prendre part à la rencontre extraordinaire d'Islamabad (9). Toujours à Islamabad, s'est tenue la Conférence annuelle ordinaire des ministres des Affaires étrangères du 17 au 20 mai 1980.
Le Burkina , tout comme le Gabon et la Niger, ont émis des réserves sur la nouvelle condamnation de l'Egypte en raison de la normalisation de ses relations avec Israël d'une part et d'autre part des facilités qu'elle avait accordées aux Etats-Unis lors de la tentative de libération des otages américains en Iran (10). La préparation du troisième sommet de Taëf en Arabie Saoudite après Rabat et Lahore, révèle l'effacement du Burkina au sein de l'Organisation au vu des remarques du diplomate burkinabè en poste à Djeddah à l'époque. Ce sommet devait marquer un tournant important de l'Organisation. On devait parier du problème du transfert de la capitale d'Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, du conflit Iran-Irak et d'importantes décisions économiques et financières dont l'aide aux pays du Sahel éprouvés par la sécheresse. Ainsi, la préparation a fait l'objet d'une réunion entre le ministre des Affaires étrangères saoudien et les chefs de missions diplomatiques des pays membres de l'OCI en poste en Arabie Saoudite. Celui du Burkina , M. Sinaly Djibo a pris part à la rencontre. Pour insister sur l'importance du sommet de Taëf prévu pour janvier 1981, il a formulé les observations suivantes à l'attention du ministère des Affaires étrangères au Burkina: «Au sujet de ce sommet, je dois attirer votre attention particulière sur la nécessité pour la Haute-Volta d'être présente à ce rendez-vous afin d'éviter qu'on ne rende public ce qui se murmure dans les coulisses de la Conférence islamique.
En effet dans le milieu de l'Organisation, on a dû constater que, depuis sa création, les ministres voltaïques des Affaires étrangères se font chaque fois représenter aux différentes réunions ministérielles.
Il convient de souligner ici que les institutions auprès desquelles nous sollicitons leurs aides sont de sa création. Il s'agit de la Banque islamique de Développement, du Fonds de Solidarité islamique (...). Nous devons en conséquence nous intéresser à l'organisation politique dont nous sommes membres» (11).
De tout ce qui précède, on peut dire que la participation du Burkina a été longtemps nominale sans une prise de position déterminante comme nous le faisait aussi remarquer un des anciens ambassadeurs burkinabè. Le Burkina ne tenait pas compte des décisions prises au cours des travaux de la Conférence islamique au niveau des instances des organisations internationales telles que l'ONU; alors que l'OCI est un cadre de concertation où on essaie d'engager les pays membres dans le problème palestinien par exemple, en vue d'une action commune à l'ONU. Pour le sommet de Taëf par exemple le chargé d'Affaires burkinabè à Djeddah faisait ces propositions: “la Haute Volta (disait-il), pourrait proposer une action diplomatique pour résoudre ce douloureux problème palestinien.
Elle consisterait à condamner Israël à s'exécuter avec menace de son exclusion de la grande famille des Nations-Unis. A ce propos la 35e session de l'organisation sera l'occasion au cours de laquelle tous les pays membres de la Conférence islamique se concerteront pour arrêter une solution commune. Si donc cette suggestion rencontre votre agrément il s'avère alors urgent et indispensable d'adresser avant le 15 septembre (1990) prochain un mémorandum au secrétariat général de l'Organisation de la Conférence islamique pour lui faire part de la position voltaïque"(12). Nous n'avons pas retrouvé une suite à la suggestion du diplomate burkinabè; néanmoins, les commentaires du président Lamizana sur la rupture des liens avec Israël, peuvent servir de réponse: “Nous avions rompu avec Israël, mais nous nous sommes abstenus de l'embêter au niveau des Instances internationales".
Il est alors possible de souligner que la prudence et surtout la méfiance ont longtemps caractérisé la participation du Burkina à l'Organisation panislamique; C'est avec la RDP que l'approche de l'OCI s'est faite sans hésitation. Le problème de la ratification de la Charte de l'OCI reste en suspens depuis 1974 fut tranché. Par Kifl (Décret) no85-159/CNR/REC du 13 décembre 1985 le Burkina signa l'accord sur les immunités et privilèges de l'OCI.
En outre, jusqu'en 1984, aucune contribution financière n'avait été perçue par l'Organisation panislamique; alors pour donner plus de crédit à son adhésion à l'OCI, le Burkina comme ça à payer ses cotisations par un versement de 10.875 dollars US en 1984 et 18.500 dollars au titre de l'année 1985/86. (13).
La participation au Ve Sommet à Koweit City se distinguait des autres participations nominales d'antan. En plus de la conduite de la délégation par le chef d'Etat pour la première fois, le Burkina assistait à un sommet de l'OCI avec des projets de résolutions; il s'agissait de l'envoi d'une troupe d'interposition de maintien de la paix dans le conflit Iran-Irak, et de la condamnation par la Conférence des pays africains ayant renoué leurs relations diplomatiques avec Israël (14), Au cours des discussions pendant le sommet , loin d'être effacée, la délégation burkinabè avait défendu la thèse qui consistait à soumettre plutôt à la compétence de l'OUA certains problèmes tels que les conflits Tchad-Libye et Ethiopie-Somalie. Dans son discours, le président Sankara faisait un rapprochement entre Islam et révolution. Il a établi un parallélisme entre le Burkina d'avant le 4 août 1983 et la période de la Jahilia (en Arabie); et l'ère islamique qui s'ouvrait avec le prophète Mohamed était comparée à la révolution burkinabè.
Il se donne le courage de dénoncer le manque de solidarité entre les membres de l'orgnisation panislamique vis-à-vis du problème palestinien et de l'Afrique Australe tout en accusant les Arabes d'être en complicité avec l'Occident et de ne pas aider suffisamment les pays africains par le canal de la coopération afro-arabe. Une telle participation active à ce sommet de l'OCI avait pour but de faire connaître la révolution burkinabè à ces pays du Golfe. On peut aussi noter un enjeu financier au regard des différentes rencontres que la délégation burkinabè a pu faire durant le sommet. Enfin pour boucler ce rappel historique des vingt ans du Burkina à l'OCI, nous faisons remarquer qu'à l'instar du Ve Sommet de Koweit-City, le Burkina vient de participer à la rencontre panislamique de Casablanca à un niveau présidentiel pour la deuxième fois depuis son adhésion en 1974. Rappelons que le Vie Sommet avait connu la représentation du Burkina par le ministre Idrissa Zampaligré à Dakar.
La période de transition marquée par les élections présidentielles en décembre 1991 aurait empêché le déplacement de chef de l'Etat à l'époque. Néanmoins, cette dernière représentation du Burkina au VIIe Sommet par une forte délégation conduite par le président Compaoré nous permet d'affirmer comme nous l'avions déjà démontré ailleurs, le renforcément du pays avec le monde arabo-islamique en général depuis une décennie environ.
Issa Cissé
Docteur en Histoire Enseignant vacataire à l'ENAM et au Lycée Yiguia
Notes:
(1). Nasser et le Roi Fayçal rivalisaient pour le rôle de leadership dans le monde arabe; l'intervention égyptienne au Yemen en 1962 a été surtout l'un des facteurs importants de leurs différends.
(2). Marchés Tropicaux et Méditerranéens, no1246, P. 2591
(3). Jebali Khemais, la coopération panislamique, mémoire de D.E.S.S en diplomatie et organisation des Institutions internationales, université Paris Sud Orsay, 1983/84, P.10
(4). Robert Santucci, “Africains arabes et asiatiques au sein de l'organisation de la conférence islamique", in sociétés africaines, monde arabe et Culture islamique, mémoire du CERMAA-no2,1983 p. 9.
(5). Nous soulignons qu'il est quelquefois possible de rencontrer dans certains documents (surtout travaux de fin d'études, mémoires de maîtrisé) l'année 1975 comme date d'adhésion du Burkina à l'OCI. Cependant nous faisons remarquer qu'après avoir consulté plusieurs documents surtout le dossier OCI de l'institut du monde arabe à Paris nous retenons 1974 comme date d'adhésion du Burkina à l'Organisation.
(6). Ce n'est qu'en 1987 que le Nigéria a adhéré à l'OCI, voir le rapport des travaux du Ve Sommet tenu au Koweit.
(7). Père B.R Guirma, “Le chrétien dans la cité", conférence donnée le 18-04-1980, archives privées du président Lamizana
(8). Robert Santucci, op cit. p.24
(9). Mamadou Sirémé, l'islamisation de l'Afrique noire, mythe ou réalité, thèse de doctorat en droit, option relations internationales, 1983, P.58.
10). Robert Santucci op cit. P26.
(11). 11. Rapport rf 13/AHUD/SO du 27 avril 1980 du chargé d'Affaires Burkinabè à Djeddah. Archives privées de Feu Sinaly Djibo
(12). Rapport n° 13/AHUD/SO du 27 août 1980 op. cit.
(13). Dossier “OCI, Centre national, des archives, série 19A.
(14). Dossier, “coopération Burkina-Koweit', Centre national des archives, série 33 A.
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