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Fête de la Tabaski : la prière à Ouaga
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Burkina Faso
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- Titre
- Fête de la Tabaski : la prière à Ouaga
- Editeur
- L'Observateur Paalga
- Date
- 30 avril 1996
- Résumé
- A l'instar de leurs coreligionnaires du monde entier, les musulmans du Burkina ont célébré hier lundi l'Aid-El-Kébir, plus connu sous le nom de Tabaski ou encore fête du mouton. Fête religieuse en Islam qui commémore le sacrifice d'Abraham et à laquelle chaque musulman doit sacrifier un mouton, du moine si ses capacités financières le lui permettent Commémoration dans la paix et la recueillement, l'amélioration de l'ordinaire aussi, modeste chez les uns, grandiose chez les autres.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0002649
- contenu
-
A l'instar de leurs coreligionnaires du monde entier, les musulmans du Burkina ont célébré hier lundi l'Aid-El-Kébir, plus connu sous le nom de Tabaski ou encore fête du mouton. Fête religieuse en Islam qui commémore le sacrifice d'Abraham et à laquelle chaque musulman doit sacrifier un mouton, du moine si ses capacités financières le lui permettent Commémoration dans la paix et la recueillement, l'amélioration de l'ordinaire aussi, modeste chez les uns, grandiose chez les autres.
En fait, au-delà du Burkina, un pays comme le Maroc, pays musulman par excellence, aura retenu l'attention. Dans le royaume chérifien en effet le roi Hassan II, qui donne à n'en pas douter l'exemple d'un monarque éclairé a, pour favoriser la regénérescence du cheptel marocain, en perte de vitesse, demandé à ses sujets de ne pas faire au mouton sa fête. Lui, se charge d'en Immoler au nom de tous ses compatriotes. Un peu comme Bourguiba, le “combat suprême" qui avait, on plein mois de jeûne, ingurgiter publiquement une bouteille de soda, pour humaniser certaines traditions religieuses qu'on veut divines, signifiant ainsi à ses concitoyens qu'ils ne devaient pas se saigner à blanc quand Ils n'ont pas les moyens. Il y avait sans doute aussi des préoccupations économiques dans un pays où les brasseries devaient ressentir le contre coup de trente jours de carême.
Pour revenir au Burkina, l'Aid-EI-Adha (autre nom de la Tabaski) a été marquée hier, comme à l'accoutumée, par la grande prière à la place de la Révolution où les fidèles de Mahomed ont convergé pour rendre grâce à Dieu.
A côté des humbles, de monsieur-tout-le monde, le ministre d'Etat Salif Diallo devisant avant la prière avec Oumarou Kanazoé, Ablassé Ouédraogo, la chef de la diplomatie burkinabè, l'ancien ministre Mamadou Simporé, les ambassadeurs du Mail et de la République Islamique d'Iran, le Moogho-Naaba Baongo, El Hadj Triandé Toumani, l'une des têtes d'affiche des Intellectuels musulmans, etc.