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Diawala : plusieurs villages veulent se prémunir contre le Djihadisme
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- Titre
- Diawala : plusieurs villages veulent se prémunir contre le Djihadisme
- Créateur
- Koukougnon Zabril
- Editeur
- Notre Voie
- Date
- 25 septembre 2015
- Résumé
- Menace djihadiste, élections présidentielles apaisées, école obligatoire. La cérémonie de clôture des festivités socioculturelles de l'Association des Jeunes Elèves et Etudiants Ressortissants des Villages " K ", dans la sous-préfecture de Diawala, à l'extrême nord de la Côte d'Ivoire, (AJEERVIK) a servi de prétexte ce samedi 12 septembre pour aborder tous ces sujets qui font l'actualité dans cette contrée, à la frontière ivoiro-malienne.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0006893
- contenu
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Menace djihadiste, élections présidentielles apaisées, école obligatoire. La cérémonie de clôture des festivités socioculturelles de l'Association des Jeunes Elèves et Etudiants Ressortissants des Villages " K ", dans la sous-préfecture de Diawala, à l'extrême nord de la Côte d'Ivoire, (AJEERVIK) a servi de prétexte ce samedi 12 septembre pour aborder tous ces sujets qui font l'actualité dans cette contrée, à la frontière ivoiro-malienne.
En effet, après Katonon en 2014, c'est le village de Kassiongokoura qui a abrité les activités annuelles dont l'objectif principal est de promouvoir la paix et la cohésion sociale entre les populations de Kassiongokoura, Koffiplé, Katonon, Kapékaha et Korokara, appelé communément " le cercle des cinq villages k".
Le secrétaire général de la préfecture de Ouangolo, Yao Kouakou, représentant le préfet du département a félicité les populations qui entretiennent cette association qui les réunies depuis des décennies.
" Ce genre d'union au sein d'une circonscription est le modèle de regroupement que nous prônons en tant qu'administrateur.
Unis, vous êtes forts, solidaires et la cohésion sociale règne ", a indiqué le représentant du préfet qui a demandé aux populations d'adopter les mesures qui vont consolider cette paix au sein de leur communauté.
Ainsi, abordant la question de la menace djihadiste dans cette localité frontalière, le représentant du Chef de l'Etat s'est voulu d'abord rassurant avant de donner des conseils. " Depuis l'annonce de la menace d'attaque de notre pays par les djihadistes, le gouvernement mène une bataille pour éviter leur entrée dans notre territoire.
Mais ce combat ne peut être réussi sans l'apport des uns et des autres " a dit M.Yao qui a invité les populations à accompagner les pouvoirs d'Etat en faisant preuve de plus de vigilance du fait de leur proximité avec la frontière en vue de signaler tout individu suspect aux autorités compétentes.
Amoins de deux mois des élections présidentielles, le secrétaire général de la préfecture a demandé aux populations d'avoir un comportement citoyen exemplaire afin que le pays ne retombe dans les travers de 2010.
Enfin, il a évoqué l'école obligatoire instituée par le gouvernement pour les enfants de 6 à 16 ans. Sur le sujet, le collaborateur du préfet Coulibaly Sihindou aexhorté les populations des cinq villages " K " à faire de cette mesure une réalité.
" Le gouvernement en prenant cette décision veut emmener nos populations à scolariser leurs enfants afin que demain nous ayons des populations vaillantes et capables d'amorcer le développement de leur localité et de tout le pays " a indiqué Yao Kouakou.
Il a donc encouragé les populations à mettre en œuvre cette décision gouvernementale afin d'éviter des situations malheureuses, notamment des sanctions pour ceux qui ne respecteraient pas la mesure.
Pour sa part, le magistrat Ouattara Gbéri-Bê, procureur général à la Cour Suprême et fils de Kassiongokouraqui se réclame des cinq villages a invité ses parents à prêter une oreille attentive à tous ces appels.
Il a dit son attachement à l'union et à l'entente entre les cadres et les jeunes issus de ces villages par ces périodes délicates que traverse le pays.
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