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Litige foncier entre le COSIM et le CNI : Cheick Fofana-Koudouss, la bagarre!
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- Titre
- Litige foncier entre le COSIM et le CNI : Cheick Fofana-Koudouss, la bagarre!
- Editeur
- Notre Voie
- Date
- 23 janvier 2007
- Résumé
- Fini la réconciliation de façade entre le Cheick Aboubacar Fofana, président du Conseil supérieur des imams, et El HAdj Koné Idriss Koudouss, président du Conseil national islamique. Les deux pontes de la communauté musulmane vont vers l'affrontement autour d'un terrain de 27 hectares. La main du RDR d'Alassane Ouattara est suspectée. C'est un cadre musulman qui le dit. Sous anonymat.
- Sujet
- Idriss Koudouss Koné
- Rivalité Fofana-Koudouss
- Alassane Ouattara
- Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
- Parti démocratique de Côte d'Ivoire
- Conseil National Islamique
- Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Aboubacar Fofana
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0006705
- contenu
-
Fini la réconciliation de façade entre le Cheick Aboubacar Fofana, président du Conseil supérieur des imams, et El HAdj Koné Idriss Koudouss, président du Conseil national islamique. Les deux pontes de la communauté musulmane vont vers l'affrontement autour d'un terrain de 27 hectares. La main du RDR d'Alassane Ouattara est suspectée. C'est un cadre musulman qui le dit. Sous anonymat.
Ce qui est inimaginable il y a peu de temps est en train de se réaliser avec la caution de certains fonctionnaires et de hauts cadres du RDR, qui ont la bénédiction des dignitaires de la communauté musulmane.
Combien de ministres d'obédiences politiques diverses se sont succédé à la tête du ministère de la Construction? Aucun de ceux-ci n'a osé franchir le rubicond en s'attaquant au terrain de 26.938 hectares que feu le président Houphouet-Boigny a donné au Conseil national islamique (CNI) pour bâtir des infrastructures socio-éducatives. Suite aux procédures administratives engagées par le CNI en vue de l'immatriculation de la parcelle, les droits de propriété sur le terrain ont été consolidés par un arrêté de concession provisoire (ACP) n° 1325 portant sur le titre foncier n°84833 du livre foncier de Bingerville.
A ce jour, selon le travail qui se fait sans tapage au sein du CNI, toutes les études techniques et financières effectuées par le BNETD sont terminées, et une convention entre ces deux structures doit être signée très bientôt pour la réalisation d'importants projets qui feront la fierté de la communauté musulmane.
Ayant senti qu'un grand complot orchestré par des politiciens et une catégorie de musulmans qui ont fait du sabotage des actions du CNI leur travail quotidien, le directeur général du BNETD a été personnellement relancé par le CNI. M. Ahoua Don Mello a, au vu des documents authentiques présentés, rassuré l'imam Koudouss et son conseil quant à l'impossibilité d'un éventuel retrait de la parcelle, qui demeure la propriété exclusive du Conseil national islamique. Des politiciens ivoiriens et des cadres musulmans se sont invités dans les problèmes d'incompréhension qui existent entre le Cheick Aboubakary Fofana du COSIM et l'imam Idriss Koudouss du CNI.
C'est donc fort de cette information qui circule au sommet du RDR et dans le cabinet du ministre Amon Tanoh Marcel, qui est musulman, que le Cheick Fofana Aboubakary a annoncé, avec une très grande certitude et une maîtrise inexplicable, aux cadres musulmans qu'il rencontrait le samedi 13 janvier 2007 à la mosquée d'Aghien, le retrait du terrain de 27 hectares attribué au CNI.
Par la même occasion, nous voulons attirer l'attention du Cheick Fofana qui s'enfonce dans une escroquerie en demandant aux cadres présents et ensuite à Alassane Dramane Ouattara, une aide pour l'achat d'un terrain de 20 hectares que le COSIM voudrait obtenir sur la route d'Alépé à 200 millions FCFA.
Nos investigations sont très avancées en ce moment. Mais souffrez que l'on donne les raisons sans entrer pour le moment, dans tous les détails. En plus des raisons politiques qui pourront faire l'objet d'un déballage si la situation perdure, il y a aussi la recherche du gain facile longtemps critiqué, mais qui refait surface avec d'autres méthodes. Ainsi, vu le très bon emplacement du site convoité, en bordure de la route de Bingerville et à proximité du quartier du quartier Génie 2000, des personnes conditionnées et présentées comme des propriétaires terriens entrent en contact avec des acheteurs étrangers et des fondations internationales qui, par le canal des structures ou syndicat sont prêtes à acheter le mètre carré de terrain à n'importe quel prix.
Pour finaliser ce marché noir, le ministère de la Construction, avec la complicité de politiciens, d'imams et de hauts cadres pour la plupart musulmans dans ledit ministère, retire le terrain attribué au CNI pour le vendre, en lui trouvant un terrain en compensation sur la route d'Alépé. Dans le but de parfaire leur mascarade. Et c'est à ce niveau qu'entrent en jeu certains imams proches du Cheick, afin que les documents du terrain de compensation ne portent plus le nom du CNI mais du COSIM. Et, dans ce cas, la machine de l'escroquerie lance la rumeur pour que le retrait se fasse réellement en douceur, compte tenu du niveau d'intoxication élevé de la population musulmane. En réalité, un terrain de compensation ne se vend pas.
Est-ce de cette manière que l'on veut diriger ce pays après avoir critiqué le PDCI et les refondateurs? Pourquoi, au nom du bien- être de la même communauté musulmane, le Cheick Fofana ne s'associe pas à l'imam Koudouss pour faire barrage à ces personnes sans foi ni loi? Il suffit que le Cheick donne des instructions, comme il sait le faire, pour que les imams en parlent dans leurs sermons. Pourquoi rechercher 200 millions FCFA pour "acheter" un terrain destiné à recevoir les mêmes infrastructures que celles qui sont en élaboration au BNETD? La somme de 200 millions FCFA ne peut-elle pas servir à entamer la mise en valeur du terrain de 50 hectares attribué au COSIM à Yamoussoukro?
Il est temps et grand temps, que chacun sache qu'on ne construit pas une communauté dans l'adversité aveugle, on ne fait que la détruire. Après l'échec du Hadj 2006 bis que certains musulmans ont salué, d'autres, pour satisfaire leurs ambition personnelles, manoeuvrent pour qu'on retire le terrain au CNI. Comprenons tous que ce terrain n'appartient ni au CNI ni à Koudouss, mais à toute notre communauté, donc à Dieu.
Un fidèle musulman au ministère de la Construction et de l'Urbanisme, militant du RDR, ingénieur