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Hadj 2006 : les organisateurs appellent l'État au secours
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- Titre
- Hadj 2006 : les organisateurs appellent l'État au secours
- Créateur
- Coulibaly Zié Oumar
- Editeur
- Notre Voie
- Date
- 1 décembre 2006
- Résumé
- Les structures agréées pour l'organisation du Hadj 2006 ont saisi hier, par courrier, le ministre de l'Administration du territoire, M. Bamba Cheick Daniel, pour lui demander de s'impliquer dans le règlement de la question du transport aérien des pèlerins ivoiriens à la Mecque. En effet, selon Mme Koffi Florentine, directeur des Cultes au ministère de l'Administration du territoire, qui a tenu une conférence de presse hier, l'avionneur Transworld, désigné pour transporter les pèlerins ivoiriens, s'est désisté le mardi 28 novembre dernier, arguant que les structures privées agréées par l'Etat cette année, n'ont pas respecté leur part de contrat.
- Couverture spatiale
- La Mecque
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0006700
- contenu
-
Les structures agréées pour l'organisation du Hadj 2006 ont saisi hier, par courrier, le ministre de l'Administration du territoire, M. Bamba Cheick Daniel, pour lui demander de s'impliquer dans le règlement de la question du transport aérien des pèlerins ivoiriens à la Mecque. En effet, selon Mme Koffi Florentine, directeur des Cultes au ministère de l'Administration du territoire, qui a tenu une conférence de presse hier, l'avionneur Transworld, désigné pour transporter les pèlerins ivoiriens, s'est désisté le mardi 28 novembre dernier, arguant que les structures privées agréées par l'Etat cette année, n'ont pas respecté leur part de contrat.
A en croire Mme Koffi, jusqu'à la date du 24 novembre dernier, soit 15 jours avant les départs prévus les 10, 11, 12, 13 et 14 décembre prochains, "seuls, 42 % des pèlerins déclarés et inscrits sur ces vols avaient vu leurs billets être payés par les organisations sur les 100 % attendus". Poursuivant pour faire le point de la situation jusqu'à la date d'hier, c'est-à-dire à dix jours du premier vol, le directeur des Cultes a révélé que "non seulement les chiffres ont été revus à la baisse par certains organisateurs, mais nous en sommes toujours à 51% des paiements".
Pour le ministère de l'Administration du territoire dont le directeur général, M. Guebo Dja Ebenezer, a tenu hier dans ledit ministère une réunion avec les sept organisations agréées, cette situation "incombe entièrement aux structures organisatrices". Selon le ministère, l'organisation du Hadj est une affaire privée où l'Etat ne joue qu'un rôle d'arbitre. Pour Mme Koffi, cette situation est arrivée parce que les structures agréées ont "conservé par dévers eux les sommes payées par les pèlerins, empêchant ainsi le paiement dans les délais des prestations dues, et ont indiqué des quotas de pèlerins qu'ils n'ont pas atteint alors que le contrat a été signé sur leur déclaration".
Se saisissant du dossier à la demande des organisateurs, l'Etat, selon Mme Koffi "a dénoncé ces agissements et a dégagé sa responsabilité des conséquences désastreuses que pourrait entraîner cette rupture à quelques jours des départs".
En effet, cette période où les enchères sont au plus haut, l'Etat a tenu à informer la communauté nationale en général et les musulmans en particulier qu'il y a "des risques de toute nature qui pourraient survenir de la conclusion éventuelle d'un nouveau contrat de transport".
Et cela, en terme d'augmentation du coût du transport. Si cette éventualité se présentait, il appartiendrait aux organisations qui réalisent d'énormes bénéfices dans ce qu'elles appellent elles-mêmes du "business", de payer la différence à la place des pèlerins.