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Korhogo. Séminaire de formation islamique. L'imam Aboubacar Fofana (Porte-parole du COSIM) : "Notre communauté est marginalisée"
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- Titre
- Korhogo. Séminaire de formation islamique. L'imam Aboubacar Fofana (Porte-parole du COSIM) : "Notre communauté est marginalisée"
- Créateur
- Sam K.D.
- Editeur
- Notre Voie
- Date
- 13 avril 1999
- Résumé
- A l'occasion d'un séminaire de formation islamique organisé par l’Amicale des anciens de l'AEEMCI (Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire) à l’amphithéâtre de l’URES de Korhogo, le samedi 3 avril dernier, El Hadj Aboubacar Fofana, porte-parole du Conseil supérieur des imams (COSIM) s’est adressé aux fidèles musulmans dans un langage franc et direct.
- Page(s)
- 5
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Radio Al Bayane
- Amicale des Anciens de l'AEEMCI
- Laïcité
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Conseil National Islamique
- Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Aboubacar Fofana
- Obscurantisme
- Couverture spatiale
- Korhogo
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0006590
- contenu
-
A l'occasion d'un séminaire de formation islamique organisé par l’Amicale des anciens de l'AEEMCI (Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire) à l’amphithéâtre de l’URES de Korhogo, le samedi 3 avril dernier, El Hadj Aboubacar Fofana, porte-parole du Conseil supérieur des imams (COSIM) s’est adressé aux fidèles musulmans dans un langage franc et direct. “Notre communauté est la plus marginalisée, désunie, inconsciente et irresponsable. On nous accule en nous traitant d’étrangers selon la consonance de notre nom. Nous devons nous battre pour régler le problème de la citoyenneté. Si nous ne sommes pas unis et solidaires, nous céderons la place aux autres”, a déclaré le porte-parole du COSIM, El Hadj Aboubacar Fofana. L’imam a déploré l’injustice, le système du “deux poids, deux mesures” fait aux fidèles musulmans. “Il y a deux ans que nous avons fait la demande d’une radio. Ce projet est bloqué parce que nous n’avons personne dans les structures de décision. Mais, coûte que coûte, nous aurons notre radio, s’il plaît à Dieu”, a-t-il dit. A ceux qui accusent es musulmans de faire la politique, M. Fofana a rétorqué : "Nous sommes provoqués à outrance.
En tant que responsable religieux, si je ne réagis pas, j’aurai failli à ma mission. Les musulmans doivent réagir si, à la place de la laïcité, la discrimination est de mise”.
A un intervenant qui s’inquiétait d’un bicéphalisme à la tête de la communauté, il a dit ceci : «Il n'y a qu’un conseil islamique qui est le CNI. Les autres sont des pseudo-conseils chargés de dire oui là où nous disons non”.
L’imam Aboubacar Fofana est intervenu également sur le manque de militantisme islamique (la Daawa) dont les conséquences sont l’avilissement, la division et l’égaremment total de la communauté. Il conduit, a-t-il dit, à l’obscurantisme et à la disparition de la société. Il a par ailleurs entretenu les fidèles musulmans sur la foi qui peut être passive ou active. La foi active consiste en une action spirituelle et sociale a-t-il conclu.
Sam K.D.
Fait partie de Korhogo. Séminaire de formation islamique. L'imam Aboubacar Fofana (Porte-parole du COSIM) : "Notre communauté est marginalisée"