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Dénigrement et délation autour de Ouattara : la grosse colère d'Idriss Koudouss
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- Titre
- Dénigrement et délation autour de Ouattara : la grosse colère d'Idriss Koudouss
- Créateur
- Oumar Coulibaly Zié
- Editeur
- Notre Voie
- Date
- 31 août 2011
- Résumé
- Dénigré auprès du nouveau pouvoir, accusé d'être un partisan de Laurent Gbagbo, l'Imam Idriss Koudouss a profité de la nuit du Destin pour régler ses comptes.
- Sujet
- Idriss Koudouss Koné
- Réconciliation
- Forum des confessions religieuses
- Rivalité Fofana-Koudouss
- Alassane Ouattara
- Ediémou Blin Jacob
- Commission Dialogue Vérité et Réconciliation
- Bakary Chérif
- Babily Dembélé
- Laurent Gbagbo
- Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
- Charles Konan Banny
- Conseil National Islamique
- Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Aboubacar Fofana
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0006561
- contenu
-
Dénigrement et délation autour de Ouattara : la grosse colère d'Idriss Koudouss Dénigré auprès du nouveau pouvoir, accusé d'être un partisan de Laurent Gbagbo, l'Imam Idriss Koudouss a profité de la nuit du Destin pour régler ses comptes.
Le Cheikh Ul Islam Idriss Koné Koudouss, président du Conseil national islamique (CNI) s'en est pris vendredi lors de la commémoration de la nuit du destin depuis la Mosquée Bilal à Yopougon Port-Bouët 2, à mots couverts au Cheik Boikary Fofana, président du Conseil supérieur des Imams (COSIM) qu'il soupçonne de le dénigrer auprès du nouveau pouvoir. «Un religieux qui abandonne le pays et sa communauté dès qu'une crise éclate ne peut pas réconcilier des gens dont il ignore les douleurs et les traumatismes», a-t-il affirmé. En effet, selon plusieurs sources concordantes, le guide de la communauté musulmane s'était réfugié au Golf hôtel à l'occasion de la crise post-électorale qu'a connu le pays. En fait, l'Imam Koudouss était très remonté contre ses détracteurs qui selon lui l'accuse d'être l'Imam de Laurent Gbagbo.
«Aujourd'hui, on me traîne dans la boue sous prétexte que je suis l'Imam de Gbagbo. Que c'est moi qui ai prié pour que Gbagbo fasse dix (10) ans au pouvoir. Ce sont des non croyants. Sinon, quelle force j'ai moi pour déterminer le destin d'un homme ? Si je meurs aujourd'hui, je vais au paradis parce que des religieux qui ont la haine au coeur et qui alimentent la délation contre moi, ont ramassé tous mes péchés », a-t-il indiqué. « Un religieux, a-t-il poursuivi, qui a la haine au coeur ne peut pas réconcilier les Ivoiriens. J'entends tout ce qui se raconte à mon compte dans l'entourage du président Ouattara par des religieux de la haine et du mépris. Mais, il est bon de savoir ce que moi j'ai fait pour Ouattara dans ce pays. C'est moi, le seul religieux qui est allé le voir en 2002 quand il était réfugié à l'Ambassade de France. C'est moi qui ai inhumé les martyrs du RDR en 2000 et 2002. Quand la mère d'ADO est décédée, c'est moi que son fils a appelé et c'est à moi qu'il a confié l'organisation de l'inhumation et des autres activités funéraires. Où étaient-ils ceux qui disent aujourd'hui que je suis l'Imam de Gbagbo ?
Même quand, il y a eu cette crise, j'ai regroupé des milliers de fidèles déplacés pro-Ouattara au centre social de Port-Bouet 2. Et sur fonds propre, ils ont été pris en charge au niveau médical, au niveau de la nourriture et même au niveau spirituel puisque tous les vendredis, j'allais prier avec eux. En cette nuit de pardon, je pardonne à tous ceux qui m'ont vilipendé. Mais, la réconciliation qui doit permettre à notre pays de renouer avec la stabilité et le développement doit se faire sur une base saine. Si le religieux qui doit réconcilier les Ivoiriens, n'est pas réconcilié avec lui parce qu'il a la haine au coeur, s'il n'a jamais vécu avec les Ivoiriens les souffrances des crises à cicatriser, il ne peut pas réconcilier les ennemis d'hier». Devant des milliers de fidèles dont M. Abdoulaye Touré, représentant le ministre Gaoussou Touré, Babily Dembélé et l'Imam Bakary Chérif, il a donné son avis sur la commission vérité et réconciliation dirigé par Charles Konan Banny. Pour lui, le processus de réconciliation amorcé à travers la commission ne devrait pas jeter aux oubliettes les religieux qui ont posé des actions déterminantes pour faire arrêter la belligérance. « Tout le monde sait dans ce pays le rôle déterminant que nous avons joué dans ce pays à travers le forum des confessions religieuses avec notre jeune frère Honoré Guié. On occulte ce rôle éminent aujourd'hui. Comme si cela ne suffisait pas, on ne fait que nous insulter.
On oublie aujourd'hui, que nous avions été menacés parce que nous voulions sauver notre pays. Nous avons été déterminés à Bouaké, à Korhogo et à Duékoué où nous avons réconcilié six villages en trois jours et où moi-même, j'ai été traité en 2002 de chef rebelle », a rappelé Koudouss. Mais, par souci de la réussite des activités de la commission vérité et réconciliation, il a lancé un appel pour la révision des critères relatifs au choix des religieux devant intégrer le directoire. De son côté, le Révérend pasteur Ediémou Blin Jacob a prié pour que cette nuit du destin, «le premier du mandat du président Ouattara, soit le départ de la miséricorde de Dieu en faveur de la Côte d'Ivoire».