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Destruction du siège en construction de la CEEMUCI : le comité de crise accuse
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- Titre
- Destruction du siège en construction de la CEEMUCI : le comité de crise accuse
- Créateur
- Schadé Adédé
- Editeur
- Notre Voie
- Date
- 14 septembre 2009
- Résumé
- La Communauté des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (CEEMUCI). Elle projette d'observer un sit-in devant la direction générale du trésor, au Plateau, en signe de protestation contre la destruction de son siège en construction sur la route de Bingerville, par le Syndicat national du trésor (SYNATRESOR) qu'elle pointe du doigt. L'alerte a été donnée, vendredi dernier, par un comité de crise mis en place à cet effet pour oeuvrer à tirer l'affaire au clair.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0006552
- contenu
- Destruction du siège en construction de la CEEMUCI : le comité de crise accuse La Communauté des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (CEEMUCI). Elle projette d'observer un sit-in devant la direction générale du trésor, au Plateau, en signe de protestation contre la destruction de son siège en construction sur la route de Bingerville, par le Syndicat national du trésor (SYNATRESOR) qu'elle pointe du doigt. L'alerte a été donnée, vendredi dernier, par un comité de crise mis en place à cet effet pour oeuvrer à tirer l'affaire au clair. Les faits, selon Diané Mohamed, président de ce comité : le mardi 9 septembre 2009, à 14h, des individus se réclamant agents du Syndicat national du trésor (SYNATRESOR) et du ministère de la Construction et de l'Urbanisme, encadrés par des forces de l'ordre, ont fait irruption sur le chantier de la CEEMUCI. A l'aide d'un bulldozer, ils ont démoli le bâtiment dont les travaux de construction étaient en voie de finition. Et Diané Mohamed d'ajouter que, le lendemain, à 10 heures, les mêmes individus sont revenus à la charge avec des bulldozers plus puissants pour raser la fondation du bâtiment. Il affirme même que, les forces de l'ordre commises à la sécurité, ont brutalisé et confisqué les appareils et cameras de tous les membres de la CEEMUCI qui prenaient soin de fixer les images des dégâts. Au gardien du chantier, selon le président du comité de crise, les mêmes individus ont fait croire qu'ils ont été mandatés par le ministère de la Construction et de l'Urbanisme et de la direction la comptabilité. "Les agents du trésor qui ont acquis un terrain de 30 ha à côté de celui de la CEEMUCI ne veulent pas de la cohabitation des musulmans", rapporte-t-il. Diané Mohamed est formel : ceux qui ont détruit leur édifice sont les membres du SYNATRESOR. Il dit tenir cette information du ministère de la Construction et de l'Urbanisme et de la préfecture de police d'Abidjan. Selon lui, les premiers responsables de ces institutions, après avoir décliné toute implication, ont indiqué que les documents produits par les syndicalistes sont faux. Il va plus loin : "Par le passé, lorsque nous avons acquis ce terrain, les premiers responsables du SYNATRESOR nous ont approchés afin qu'on leur cède le terrain. En dépit de leur insistance, nous avons refusé. Ne sachant plus que faire, ils ont choisi de détruire notre siège pour que nous partions de là". Tout en interpellant l'opinion nationale et internationale sur les agissements nocifs d'individus qui rament à contre courant du climat de paix prônée par nos gouvernants et l'ensemble des Ivoiriens, il informe que : "Inch'allah, dans les jours à venir, la CEEMUCI se réserve le droit d'utiliser tous les moyens légaux possibles afin que les commanditaires et les auteurs de cet acte de vandalisme dont le coût des dégâts s'élève à 26 millions FCFA, soient poursuivis et punis et qu'elle soit dédommagée". La CEEMUCI a le soutien de la chefferie traditionnelle du Village d'Akouédo par qui elle a acquis la parcelle de terre de 450 m2. A preuve, par la voix de son porte-parole, Charles Gnagou Sago, elle indexe également les syndicalistes.
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