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Célébration de la Tabaski à Abomey : les musulmans fêteront en respectant les gestes barrières
- Titre
- Célébration de la Tabaski à Abomey : les musulmans fêteront en respectant les gestes barrières
- Créateur
- Valentin Sovide
- Editeur
- La Nation
- Date
- 30 juillet 2020
- Résumé
- Demain vendredi 31 juillet, c’est la Tabaski ou l’Aïd el-Kébir. La communauté musulmane du Bénin va commémorer la Tabaski dans un contexte particulier de crise sanitaire. Cette célébration plus connue sous le nom de “fête du mouton” est définie dans le Coran comme une fête se déroulant lors du pèlerinage à la Mecque. Mais pour une fois, elle se déroule sans ce pèlerinage à la Mecque. L’imam de la mosquée centrale d’Abomey, El hadj Ilias Nondichao, explique les conditions dans lesquelles cette fête se déroule demain à Abomey.
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0002389
- contenu
-
Demain vendredi 31 juillet, c’est la Tabaski ou l’Aïd el-Kébir. La communauté musulmane du Bénin va commémorer la Tabaski dans un contexte particulier de crise sanitaire. Cette célébration plus connue sous le nom de “fête du mouton” est définie dans le Coran comme une fête se déroulant lors du pèlerinage à la Mecque. Mais pour une fois, elle se déroule sans ce pèlerinage à la Mecque. L’imam de la mosquée centrale d’Abomey, El hadj Ilias Nondichao, explique les conditions dans lesquelles cette fête se déroule demain à Abomey.
La Tabaski ou l’Aïd-el-Kébir plus connue sous le nom de “fête du mouton” est définie dans le Coran comme une fête se déroulant lors du pèlerinage à la Mecque. Pour une première fois, elle se déroulera dans des conditions particulières. « A Abomey, c’est loin de la place Idi que cette fête se déroulera », a confié hier El hadj Ilias Nondichao, imam de la mosquée Zongo d’Abomey. C’est à la Mosquée centrale d’Abomey que les musulmans de cette ville devront se retrouver autour de leur imam pour sacrifier à la tradition. « Mais dans le strict respect des gestes barrières », insiste-t-il. C’est donc en respectant la distanciation sociale et les autres mesures barrières que les musulmans fêtent l’événement qui est une grande célébration prescrite par le prophète.
Rappelant le sens qu’il faut donner à cette fête, El Hadj Nondichao indique que « c’est après un rêve où Dieu ordonna à Ibrahim de tuer son unique fils Ismaël âgé de 12 ans environ, qu’Ibrahim décida d’exécuter l’ordre avec le consentement de sa femme et de son fils pour prouver à son créateur sa grande ferveur. C’est ainsi qu’au milieu de l’accomplissement du sacrifice à Mouna, actuel lieu d’immolation des moutons de la Tabaski à la Mecque, Dieu lui envoya un bélier bien cornu par le biais de l’ange Jibril qu’il égorgea à la place d’Ismaël. C’est pour se rappeler donc ce geste de foi très significatif du prophète Ibrahim et de sa famille que les musulmans du monde entier perpétuent aujourd’hui la tradition. La Tabaski est la plus grande fête des musulmans béninois. Chaque responsable de famille musulmane doit immoler une ou plusieurs bêtes pour célébrer le sacrifice d’Ibrahim ».
Demain vendredi, jour de cette célébration, précise l’imam d’Abomey, cette tradition sera bel et bien respectée, même dans un contexte de crise sanitaire due au coronavirus ayant entrainé aussi une morosité économique.
Ainsi, il se note une absence d’effervescence autour des marchés de moutons qui grouillaient de monde de par le passé. Même dans les marchés habituels, la clientèle est rare. Les étalages des marchés attendent désespérément la clientèle pour les préparatifs de la fête du mouton.
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