Article
Jeûne du mois de Ramadan : la recherche du pardon capitale au cours de la deuxième décade
- Titre
- Jeûne du mois de Ramadan : la recherche du pardon capitale au cours de la deuxième décade
- Créateur
- Maurille Gnassounou
- Editeur
- La Nation
- Date
- 20 mai 2020
- Résumé
- A l’instar de celle d’autres localités du Bénin et du monde entier, la communauté musulmane de Parakou observe depuis vendredi 24 avril dernier, le jeûne du mois de Ramadan. Elle a abordé, dès lundi 4 mai dernier, sa deuxième décade, une période capitale dans la religion islamique.
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0002384
- contenu
-
A l’instar de celle d’autres localités du Bénin et du monde entier, la communauté musulmane de Parakou observe depuis vendredi 24 avril dernier, le jeûne du mois de Ramadan. Elle a abordé, dès lundi 4 mai dernier, sa deuxième décade, une période capitale dans la religion islamique.
Déjà plusieurs jours passés au titre du jeûne du mois de Ramadan, par les fidèles musulmans de Parakou. Lundi 4 mai dernier, ils ont abordé la deuxième décade. Pour bénéficier des grâces de cette période sainte, ils doivent adopter un certain nombre de comportements.
En effet, au cours de la deuxième partie du mois de Ramadan, explique le prédicateur en islam, Moussa Daouda, Allah le Tout Miséricordieux accorde son pardon à tous ses serviteurs, sauf à deux catégories de musulmans. « Il y a, en premier lieu, ceux qui pratiquent de l’idolâtrie. Viennent ensuite les personnes qui sont en animosité, en rivalité avec leurs prochains, parlent mal ou ont de mauvaises intentions », fait-il observer.
« Dans la première décade, la miséricorde dont il a beaucoup été question, s’est également fait remarquer dans le quotidien des jeûneurs. Au cours de la deuxième décade, l’heure sera surtout au pardon, avant que l’affranchissement ne soit de mise lors de la troisième», soutient l’imam de la mosquée d’Ar Es Salam de Parakou, Idrissou Boukary Traoré. Le pardon consiste, selon lui, à faire vivre la tribu de Dieu. « Tout fidèle doit le faire sentir dans ses actes », a-t-il poursuivi, tout en invitant les fidèles à redoubler d’efforts.
« A chaque moment propice, il est recommandé à tout fidèle de demander pardon à Dieu, avant et après la prise des repas. Il doit également se libérer de tout ce qu’il rumine comme mauvaise idée. Le jeûne lui offre l’occasion de se purifier. Dieu regarde dans les cœurs et apprécie les actes qui sont posés », insiste l’imam.
« Il faut continuer à jeûner comme cela se doit, en respectant les normes, les critères. Il s’agit de tout ce qu’il faut, pour que le jeûne soit valable», exhorte-t-il également. Selon l’imam, tout ce qui était obligatoire pour ces fidèles dans la première décade, continuera à l’être pour eux au cours de la deuxième. Dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, il les a ensuite conviés à ne pas cesser de respecter les gestes barrières édictés par le gouvernement et que la municipalité de Parakou a renforcés.
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