-
Titre
-
Célébration de la fête du Ramadan : paix et cohésion sociale souhaitée dans le Borgou et l'Alibori
-
Date
-
27 juin 2017
-
Page(s)
-
9
-
nombre de pages
-
1
-
Droits
-
-
Identifiant
-
iwac-article-0006524
-
extracted text
-
●Paix et cohésion sociale souhaitée dans le Borgou et l'Alibori
à un affermissement de la foi en l'Islam, dans sori sermon. II a. ensemble avec les fidèles présents, remercié le Tout-Puissant pour leur avoir permis d'observer le jeûne du mois du Ramadan. « Dans un contexte où de grandes réformes sont en train d'être opérées, nous avons prié pour le pays » , a indiqué le préfet Djibril Mama Cissé, livrant ses impressions au terme de la cérémonie à laquelle il a pris part aux côtés d'autres autorités politico-administratives du Borgou. Il a, par ailleurs, invité la population à avoir confiance au chef de l'Etat, Patrice Talon, puis à se mobiliser pour l'accompagner dans la mise en œuvre du Programme d'action du Gouvernement.
A la place Idi d'Albarika, l'imam Souleiman Malick a, tout comme son collègue Aboubacar Sariki à la place Idi de Guéma, exhorté les fidèles à plus de responsabilité, afin de ne pas oublier les actes d'adoration. Ils ont également prié pour le pays et ses autorités. Même démarche à la place du Carder où, pour conjurer le mauvais sort, deux coups de canon
La communauté musulmane a célébré, dimanche 25 juin dernier, la fête de l'Aïd elFitr marquant la fin du mois sacré de Ramadan. Dans les départements du Borgou et de l'Alibori, c'est par milliers que les fidèles ont pris d'assaut les places Idi. A l'occasion, des prières ont été dites sous le sceau de la paix et de la cohésion sociale.
ont été tirés sous la bénédiction des sages, notables et têtes couronnées présents dont le roi de Parakou, Bourou Gobi Gninsė. A Kandi, les fidèles musulmans ont également sacrifié à la tradition de la prière de l'Aïd el-Fitr. C'était l'occasion pour le préfet de l'Alibori, Mohamadou Moussa, et le maire de la ville, Alidou Démolé Moko, de communier avec les populations, puis de les appeler à plus de dialogue et à un esprit de fraternité. Comme eux, le maire Bio Sarako Tamou de Banikoara était également aux côtés des siens, à la place Idi de Banikoara centre. Il a assisté à la prière dite par l'imam Hamadou Osséni. De retour de la prière, c'est dans la morosité que les fidèles ont poursuivi la fête en famille ou entre amis, à Parakou. Chacun y est allé avec « son système D » . La grande pluie qui s'est abattu sur la ville en fin d'après-midi, n'a rien arrangé à la situation. Profitant de la journée d'hier, lundi 26 juin qui était fériée et chômée, certains fidèles ont tenté de se rattraper à travers des moments de réjouissance
Par Maurille GNASSOUNOU
A/R Borgou-Alibori près vingt-neuf jours d'adoration et de privations diverses, les fidèles musulmans du Borgou et de l'Alibori ont tenu à rendre grâce à Allah, le Miséricordieux. Comme le recommande le saint Coran, c'est sur les différentes places Idi devenues trop exiguës pour les accueillir, qu'ils se sont retrouvés dans la matinée du dimanche dernier.
Officiant à la place Idi de Zongo à Parakou, l'imam Idrissou Adam a, après les deux unités de prière de l'Aïd el-Fitr, évoqué la grandeur d'Allah puis appelé
-
La communauté musulmane a célébré, dimanche 25 juin dernier, la fête de l'Aïd elFitr marquant la fin du mois sacré de Ramadan. Dans les départements du Borgou et de l'Alibori, c'est par milliers que les fidèles ont pris d'assaut les places Idi. A l'occasion, des prières ont été dites sous le sceau de la paix et de la cohésion sociale.
Par Maurille GNASSOUNOU
A/R Borgou-Alibori près vingt-neuf jours d'adoration et de privations diverses, les fidèles musulmans du Borgou et de l'Alibori ont tenu à rendre grâce à Allah, le Miséricordieux. Comme le recommande le saint Coran, c'est sur les différentes places Idi devenues trop exiguës pour les accueillir, qu'ils se sont retrouvés dans la matinée du dimanche dernier.
Officiant à la place Idi de Zongo à Parakou, l'imam Idrissou Adam a, après les deux unités de prière de l'Aïd el-Fitr, évoqué la grandeur d'Allah puis appelé
●Paix et cohésion sociale souhaitée dans le Borgou et l'Alibori
à un affermissement de la foi en l'Islam, dans sori sermon. II a. ensemble avec les fidèles présents, remercié le Tout-Puissant pour leur avoir permis d'observer le jeûne du mois du Ramadan. « Dans un contexte où de grandes réformes sont en train d'être opérées, nous avons prié pour le pays » , a indiqué le préfet Djibril Mama Cissé, livrant ses impressions au terme de la cérémonie à laquelle il a pris part aux côtés d'autres autorités politico-administratives du Borgou. Il a, par ailleurs, invité la population à avoir confiance au chef de l'Etat, Patrice Talon, puis à se mobiliser pour l'accompagner dans la mise en œuvre du Programme d'action du Gouvernement.
A la place Idi d'Albarika, l'imam Souleiman Malick a, tout comme son collègue Aboubacar Sariki à la place Idi de Guéma, exhorté les fidèles à plus de responsabilité, afin de ne pas oublier les actes d'adoration. Ils ont également prié pour le pays et ses autorités. Même démarche à la place du Carder où, pour conjurer le mauvais sort, deux coups de canon
ont été tirés sous la bénédiction des sages, notables et têtes couronnées présents dont le roi de Parakou, Bourou Gobi Gninsė. A Kandi, les fidèles musulmans ont également sacrifié à la tradition de la prière de l'Aïd el-Fitr. C'était l'occasion pour le préfet de l'Alibori, Mohamadou Moussa, et le maire de la ville, Alidou Démolé Moko, de communier avec les populations, puis de les appeler à plus de dialogue et à un esprit de fraternité. Comme eux, le maire Bio Sarako Tamou de Banikoara était également aux côtés des siens, à la place Idi de Banikoara centre. Il a assisté à la prière dite par l'imam Hamadou Osséni. De retour de la prière, c'est dans la morosité que les fidèles ont poursuivi la fête en famille ou entre amis, à Parakou. Chacun y est allé avec « son système D » . La grande pluie qui s'est abattu sur la ville en fin d'après-midi, n'a rien arrangé à la situation. Profitant de la journée d'hier, lundi 26 juin qui était fériée et chômée, certains fidèles ont tenté de se rattraper à travers des moments de réjouissance
La Nation
Frédérick Madore