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Titre
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Célébration de l'Aïd-el-Kébir à Parakou : la fièvre monte en dépit de la morosité ambiante
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Date
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31 août 2017
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Résumé
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A l’instar de leurs homologues des quatre coins du monde, les fidèles musulmans de Parakou seront également en fête demain, vendredi 1er septembre. Ils célèbreront la Tabaski ou la fête du mouton.
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0002358
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contenu
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A l’instar de leurs homologues des quatre coins du monde, les fidèles musulmans de Parakou seront également en fête demain, vendredi 1er septembre. Ils célèbreront la Tabaski ou la fête du mouton.
En dépit de la morosité économique ambiante, la fête aura également lieu demain vendredi 1er septembre à Parakou. Pour accueillir les fidèles musulmans de la ville, les différentes places Idi de la ville ont déjà été apprêtées. Que ce soit à la place Idi de Zongo en passant par celles des cheminots, de Banikani et de Carder, on n’attend que la prière qui marque la célébration de l’Aïd-el-Kébir, 70 jours après le Ramadan.
Aux yeux de la communauté musulmane, la veille de cette célébration a une portée spirituelle. Il s’agit du jour de l’Arafat. A cette occasion, le Haut conseil des imams de Parakou a organisé une grande prière à la mosquée centrale à Madina. Les participants à cette séance ont, à travers leurs invocations et autres, imploré la bénédiction d’Allah pour la ville et ses autorités, ainsi que son développement économique et social.
Expliquant le sens de la prière qu’ils ont initiée ce jeudi, l’imam de la mosquée centrale de Madina et premier vice-président du haut conseil, El Hadj Mohamed Kabirou, a indiqué que c’est le jour de la montée de Arafat. « C’est le jour où Allah le Tout puissant exauce toutes les prières et pardonne tous nos péchés », a-t-il insisté.
Sur les sites de vente de moutons à Okédama et à Guéma, ainsi que dans les marchés de circonstance installés par-endroits, grande était l’affluence ce jeudi. Certains fidèles espéraient profiter de la veille de la fête, sous prétexte que les prix des bêtes allaient baisser. Mais grande a été leur déception. Plutôt que de les liquider pour s’en débarrasser, la plupart des vendeurs préfèrent retourner chez eux avec leurs animaux. Qu’à cela ne tienne. Convaincus qu’ils finiront par changer d’avis, certains fidèles ont promis revenir le jour de la fête.
A Parakou, ils sont nombreux les fidèles musulmans qui, après plusieurs tours sur les différents sites de vente de moutons, n’ont pas encore pu en acheter un pour la fête. Ceci à cause de la morosité économique.
La Nation
