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Célébration vendredi prochain de la fête de la Tabaski. Parakou : les sites de vente pris d’assaut, malgré la cherté des bêtes
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- Titre
- Célébration vendredi prochain de la fête de la Tabaski. Parakou : les sites de vente pris d’assaut, malgré la cherté des bêtes
- Créateur
- Maurille Gnassounou
- Editeur
- La Nation
- Date
- 30 août 2017
- Résumé
- La fête du mouton aura lieu vendredi 1er septembre prochain au Bénin. A quarante-huit heures de cette célébration, les fidèles musulmans de Parakou s’affairent pour les derniers préparatifs. Tout en déplorant la cherté des moutons, ils ont pris d’assaut les deux marchés ouverts pour la circonstance.
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0002354
- contenu
-
La fête du mouton aura lieu vendredi 1er septembre prochain au Bénin. A quarante-huit heures de cette célébration, les fidèles musulmans de Parakou s’affairent pour les derniers préparatifs. Tout en déplorant la cherté des moutons, ils ont pris d’assaut les deux marchés ouverts pour la circonstance.
Guettant l’arrivée des clients depuis quelques jours, les vendeurs de moutons dans la ville de Parakou ont vu leurs prières exaucées. Depuis ce mardi 29 août, les sites de vente de Zongo et d’Okédama ont été pris d’assaut par les fidèles musulmans de la ville. Tenant à sacrifier à la tradition, chacun d’eux voulait avoir son mouton.
Sur les lieux, les achats se font difficilement. Vendeurs et acheteurs ne parviennent pas à s’entendre sur le prix des bêtes. Les premiers, même s’ils reconnaissent que les moutons sont chers, affirment cependant qu’il y en a pour toutes les bourses.
En effet, explique le commerçant Aziz Issifou, il lui faut faire face en plus du coût de transport de ses bêtes venues du Niger, à d’autres charges qu’il a engagées. Leurs prix, insiste-t-il, varient en fonction de leur taille, de la grosseur, de sa provenance et d’un vendeur à un autre. Ils vont de 30 000 à 450 000 F Cfa. Comme Aziz Issifou, Souleiman Aboubakar se plaint de la mévente. « Certes, le marché grouille de monde cet après-midi, mais ce n’est pas pour autant qu’ils achètent. Ils viennent seulement demander les prix, pour finalement vous tourner le dos », regrette-t-il. Sur la centaine de bêtes qu’il a amenées, c'est à peine il en a vendu sept. Toutefois, confiant que les clients attendent le dernier moment pour se décider, il ne perd pas espoir.
Pour le client Soulé Moutari, ce n’est pas la volonté qui manque, mais les moyens. Devant un bélier gras et bien dodu à son goût et qu’il ne quittait pas du regard, qu’est-ce qu’il n’a pas proposé au vendeur pour entrer en sa possession? « Il est resté insensible face à mes supplications », fait-il constater tout dépité. « Je n’ai que 70 000 F Cfa en poche, mais il exige 125 000 F Cfa », confie Soulé Moutari. Au dernier moment, il s’est résolu à quitter Okédama pour le site de Zongo. C’est depuis trois jours qu’il court.
Cette année, reconnaissent la plupart des clients, le marché est pourvu. Mais, il n’est pas donné à n’importe qui de le fréquenter. Les bêtes pour le sacrifice de l’Aïd-el-Kébir coûtent très cher.
Tâtant les grandes cornes d’un animal avec sa main droite, Moufiz Daouda ne dira pas le contraire. « Normalement, un tel mouton ne devrait pas coûter plus de 80 000 F, mais on m’a pris 115 000 F Cfa», révèle. Finalement, il remerciera le Seigneur de lui avoir donné les moyens pour se procurer l’animal.
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