Issue
Al-Azan #107
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- Articles de journaux (1445 items)
- Titre
- Al-Azan #107
- Editeur
- Al-Azan
- Date
- juin 2003
- Résumé
- Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui
- nombre de pages
- 4
- Langue
- Français
- Source
- Nurudine Oyewolé
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001403
- contenu
-
AL AZAN Bulletin Mensuel de l'AJMCI - Plateau - Dokui Paraissant depuis le 10 Juin 1994 RABIL - ISNANI 1424 H (JUIN 2003) N° 107 Prix : 50 Frs
EDITO
AZAN SAUVONS NOS ENFANTS, AIDONS LES PARENTS - Face à la réforme sociale en France se dresse une opposition des fonctionnaires français. Ce front du refus est surtout ressenti dans le domaine de l'éducation. Car d'une part, la décentralisation de l'Éducation Nationale en France s'apparente beaucoup à sa privatisation, mais surtout les enseignants français ne semblent pas prêts à une rallonge de leur vie professionnelle face à des élèves de plus en plus violents, impolis et sans égard pour leurs aînés et enseignants. Qu'aurait-on voulu, quand on soutient qu'on ne doit pas sanctionner un enfant, qu'il ne faut pas le battre lorsque cela s'impose, mais plutôt qu'il faut chercher à le comprendre, à souder ses désirs et sentiments. Certes, nous ne remettons pas en cause le travail titanesque abattu par nos éminents psychologues et sociologues. Mais l'adage populaire Africain, ne dit-il pas que « si vous élevez votre enfant au rang de commandant, un jour arrivera inéluctablement où il viendra vous réclamer l'impôt, vous son père, vous sa mère » ? Ce phénomène est malheureusement en train de gagner du terrain chez nous, dangereusement d'ailleurs, parce qu'au lieu de chercher notre voie en tant qu'Africains et musulmans, nous avons fait du suivisme. Les dégâts sont là aujourd'hui et on ne sait pas encore par quel bout les prendre pour y apporter les solutions adéquates.
Au-delà de ce cliché, nous voulons poser la problématique du respect et de l'obéissance des parents par les enfants. Beaucoup d'entre les musulmans, au lieu de suivre le sillon tracé par la Sunnah et le Coran, ont préféré plutôt imiter le mirage que nous propose l'Occident à travers les séries télévisées que nous a bombardées pendant des décennies la télévision. Aujourd'hui, beaucoup de Papitou, de Papou, de Mimi, de Fifi sont devenus des troubles-sommeil pour les parents, car devenus très irrévérencieux envers ceux. Ci, baignant dans la toxicomanie et incapables d'être utiles à eux-mêmes, à fortiori à leurs parents et plus loin à la communauté. Que faire ? Nous n'avons de cesse de le répéter : la Sunna et le Coran nous instruisent sur la démarche à suivre dans l'éducation de nos enfants. Mais dans un monde comme le nôtre, où les parents sont très souvent absents, c'est aux structures socio-éducatives que va revenir la fonction d'éduquer les enfants.
C'est pour cela que nous nous efforçons de sensibiliser à la nécessité pour notre communauté d'asseoir les bases de ces établissements socio-éducatifs. Quand on sait la lenteur qui caractérise notre Umma dans l'initiative de ce type d'actions, il est souhaitable d'envisager d'autres actions pour l'heure. C'est pourquoi, cela pourrait surprendre plus d'un, la fête des mères est selon nous une occasion de communication extraordinaire pour notre communauté. Il faut profiter de cet instant où l'opinion publique semble préoccupée d'avoir des égards pour les parents, pour... Lancer une offensive d'éducation et de sensibilisation des jeunes. J'ai personnellement été marqué par le geste de politesse et d'humilité de la journaliste Habiba Dembélé lors de la cérémonie organisée par la direction de la RTI au palais de la culture à cette occasion. Elle s'est abaissée devant sa mère pour lui remettre son cadeau. C'est un geste fort symbolique qui montre aux enfants une autre façon de remettre un présent à ses parents.
Nous, musulmans, devons saisir toutes les occasions de communication de masse pour présenter l'image réelle de notre religion et lancer le message de l'islam. L'heure est à la guerre de communication, il nous faut s'y préparer et la gagner. Car le message islamique, quand il est bien dit, est un message séduisant. Alors, c'est à nous de sortir de notre timidité et de prendre l'initiative. Qu'Allah nous aide. (Amin)
Mad Salma Nur'dine
ASSALAM ALEY KOUM, OUSTAZ ! L'Envoyé de Dieu (SAW) dit au cours de l'année de la conquête, alors qu'il se trouvait à la Mecque : « Dieu et... » Son Envoyé déclare illicite la commercialisation du vin, de (la chair de) la bête morte, du porc et des statu >> (hadith rapporté par Muslim et Bukhari). Il faut donc chercher une autre source de revenu, et si cela ne nuit pas, il convient de demander aux employeurs à être dispensé de la vente de la viande de porc. Si cela s'avère difficile, il n'y a pas de mal à poursuivre dans l'emploi actuel si on n'a pas d'autre revenu pour garantir sa subsistance, tout en déployant des efforts pour obtenir un autre emploi, exempt de l'illicite.
QUESTION
Je suis un musulman employé par l'entreprise de restauration rapide McDonald's. En réalité, l'établissement vend de la viande de porc. Or, comme vous le savez, il n'est pas facile de trouver un autre emploi pour subsister, compte tenu du fait que j'ai une épouse sur le point d'accoucher et que je suis seul à travailler pour la prendre en charge... Dois-je abandonner cet emploi et en chercher un autre ?
REPONSE
Allah a interdit, dans des textes clairs et sans appel, Dans son Live, la consommation de la viande de porc. Quant à la commercialisation de celle-ci, il a été prouvé que la Sunna l'a déclarée illicite. Jabir Ibn Abd Allah (RA) rapporte qu'il a entendu. Extrait de << Recueil de Factures >>, Édition Tauhid.
ECHO DU MINARET
LA CAUSE PALESTINIENNE : Plaidoyer pour une prise de conscience. Que n'a-t-on pas écrit ou dit au sujet du conflit israélo-palestinien ? Que n'a-t-on pas entendu dire sur cette situation chaotique qui perdure ? Voilà au moins un demi-siècle que deux peuples sont en conflit pour une question de terre. Mais surtout, voilà au moins cinquante ans qu'un peuple innocent est privé de territoire. Mais qu'importe ! Cela a tellement duré qu'il ne représente plus rien aux yeux de personne. Le temps écoulé nous a-t-il rendu tant insensibles ? Cette situation que vivent ces populations palestiniennes nous est insignifiante ? Chers frères et sœurs, l'histoire, elle est aussi simple. C'est l'histoire d'un peuple musulman, innocent, qu'on a dépossédé. de ses terres pour les donner à d'autres. Depuis, ce peuple ne cesse de souffrir dans son âme et dans sa chair. Ces populations palestiniennes sont nos frères dans la foi. Ce sont nos frères et sœurs en Dieu. Et pour cela, nous avons des devoirs envers eux, ils ont un droit sur nous. Le minimum est d'être solidaire de leur cause. Combien sommes-nous qui réagissons devant les images choquantes de populations palestiniennes tuées ? Combien sommes-nous qui dénonçons cette injustice apparente ? Combien sommes-nous qui restons préoccupés devant des villages, des maisons, des champs détruits ? Non ! La fraternité et la conscience que tous les musulmans de la terre forment une seule communauté doivent-elles être passives ? En vérité, face à ces atrocités quotidiennes, chacun, chaque musulman, chez lui, devrait ressentir toute la douleur que ressentent ces frères, ces serviteurs de Dieu. La cause des Palestiniens est notre cause à tous. Elle nous concerne de très près. Elle doit être liée à l'intimité de chaque... Musulman. Chaque maison détruite dans ces territoires palestiniens doit être perçue comme la nôtre. Chaque enfant tué sur le champ de résistance doit être perçu comme le nôtre et chaque homme ou chaque femme abattus doit être ressenti dans notre fort intérieur. Ce sont nos frères et sœurs dans la foi. Cessons d'être indifférents. Ayons conscience que ces frères martyrisés, on aurait pu être à leur place.
Les populations palestiniennes qui luttent et qui tombent sous les balles défendent notre terre à tous ; Jérusalem est la troisième terre sainte de l'islam. Elle appartient à chaque musulman, comme la Mecque et Médine. La défense de Jérusalem est une cause noble. À défaut de les joindre dans la lutte, il faut en être solidaire ; alors arrêtons d'être indifférents.
Chaque homme ou femme innocent tué sur cette terre doit susciter notre indignation, à plus forte raison quand ce sont des musulmans comme nous. Des frères tout simplement, nous leur devons dans cette situation assistance et secours. Et commence. D'abord pour nous débarrasser de notre attitude d'indifférence. Encore une fois, soyons solidaires de leur cause, de notre cause.
AMAO N. LE HADITH À MÉDITER
Évitez de vous asseoir sur les voies publiques. On répondit (au Prophète). Mais nous ne pouvons pas faire autrement, car elles sont nos places pour nos réunions, et pour causer. Dans ce cas, si vous ne trouvez pas d'autres endroits, observez bien les exigences de ces voies publiques. Et quelles sont ces exigences ? Le Prophète répliqua : Baisser les yeux, ne nuire à personne, rendre le salut, ordonner de faire du bien, et défendre de commettre des actes répréhensibles. (rapporté par Al-Bokhari)
INVOCATION DU MOIS
Invocation lors de la rencontre avec l'ennemi ou quand on a peur d'une autorité : Allahouma inna nadj alouka fi nouhourihim wa na ouzou bika mine chourou rihim. (Seigneur, nous te plaçons en face d'eux et nous nous réfugions auprès de toi contre leur mal)
GROS PLAN SUR... LES FUNÉRAILLES D'UNE REINE-MÈRE MUSULMANE EN PAYS AGNI. Décédée le 20. Janvier dernier, dans sa 92ème année, la Reine-mère du Djuablin, Hadja Nanan Ama N'guessan Fatouman, a été inhumée le vendredi 11 avril dernier. Al Azan relate pour vous les derniers jours des obsèques.
La lecture du Coran a été suivie et a mis fin à la cérémonie. Celle-ci reprendra plus tard dans la soirée. Le lendemain, jour de l'enterrement, l'atmosphère est lourde, les visages sont tristes. On reconnaît les enfants par leurs tenues noires, tandis que les petits-enfants, dont l'auteur de cet article, se distinguent par leurs vêtements blancs.
L'inhumation aura lieu dans la cour de la grande Mosquée d'Agnibilékrou, aux côtés de son frère, l'ex-roi du Djuablin, Kouao-Bilé Abdoulaye, bâtisseur de ladite Mosquée, décédé en 1982. L'heure est fixée après la prière de Asr. Il faut signaler qu'initialement, la mise en terre était prévue pour 23 heures, pour respecter le secret de l'enterrement des rois. Finalement, ici, le côté islamique a pris le dessus sur la volonté des défenseurs de la coutume. Faut-il le rappeler ? Nanan Ama N'guessan, à l'instar de son frère Kouao Bilé, oncle de l'actuel détenteur du trône, Agnini Bilé II (qui, lui, est chrétien), et de la majorité des habitants du Djuablin, Nanan Ama, disions-nous, était une musulmane pratiquante. Elle a fait son pèlerinage à la Mecque.
La prière d'Asr terminée, au moment où le cortège funèbre quitte Agnikro pour Dioulakro, lieu de l'inhumation, des signes d'un violent orage s'annoncent. En l'espace de quelques minutes, une pluie diluvienne s'abat sur la ville. C'est donc sous cet orage que, les corps trempés, mais les cœurs serrés et meurtris par la douleur de l'ultime séparation, l'immense foule arrive à la Grande Mosquée.
Sur place, alors que la pluie observe un répit, le corps est enseveli, dans le recueillement, après la prière mortuaire dirigée par l'Imam. Sur le chemin de retour, la foule compacte ne cessait de commenter cette forte pluie. Les uns estimaient que c'est une bénédiction de Dieu qui agrée auprès de lui un de ses fidèles serviteurs. Les autres, elle est le fait des ancêtres qui se lamentent et manifestent bruyamment leur douleur. En attendant une autre Reine-mère, une famille a été désignée pour assurer l'intérim auprès de Nanan Agnini-Bilė II. Il est à noter que plusieurs délégations, au plus haut sommet de l'État, ont effectué le déplacement pour assister aux obsèques de Koffi Abdoulaye. Depuis que, par des indiscrétions, le peuple Agni-Djuablin a appris la disparition de sa Reine-mère, toute la population, remuée jusqu'au plus profond de son être, retient ses sanglots. La raison est que l'annonce officielle du décès n'a pas encore été faite selon la coutume royale. Gare au malheureux ignorant qui, donnant les nouvelles de sa présence au village, se risquerait à parler du décès de la Reine-mère ! Il se verrait énergiquement conspué ! Quelques caciques pourraient même lui infliger une amende allant jusqu'à l'achat d'un mouton. On ne badine pas avec la tradition ancestrale. Il faut plutôt, conformément à l'usage, dire ceci : « Nous avons appris que Nanan a mal à la dent (ou encore Nanan a mal au pied) et nous accourons à son chevet afin de lui apporter notre soutien et notre réconfort. Voilà ! Les funérailles se sont déroulées en deux parties : une à la manière traditionnelle avec des danses et autres libations, et une consacrée à la lecture du Coran, avec des << Bayt >> très enlevés et d'une rare intensité. Cela a duré jusqu'à l'annonce du décès de Nanan Hadja Ama N'guessan.
Vient le jour de l'annonce officielle. Tôt le matin, les notables, parents et toute la population prennent d'assaut les deux cours royales, au quartier Agnikro. D'une manière générale, les hommes se rendent au domicile du Roi du Djuablin (fils de la défunte) tandis que les femmes convergent vers les appartements de la regrettée où le corps est exposé sur un lit richement orné. Des jeunes filles montent la garde avec des chasses-mouches dorés. De l'autre côté de la cour, la lecture du Coran se poursuit. L'attente est longue et pleine d'émotion. Tout à coup, Vers 13 heures, des clameurs se font entendre. Les personnes chargées de l'annonce font leur apparition dans un tohu-bohu indescriptible. Le groupe se compose d'hommes et de femmes, à l'allure de fantassins, le visage maculé de noir, un bandeau rouge vif sur la tête ou sur le bras, les vêtements cousus en sacs de jute, volontairement taillés en haillons (signe de deuil et de tristesse). Précédés de leur porte-parole, un chef de village du Royaume, désigné par le conseil des sages, ils se dirigeront tour à tour chez le roi et la reine-mère vénérée.
Chez les hommes, la nouvelle suscite quelques murmures et quelques reniflements, pas plus. Du côté des femmes, la réaction est tout autre. Lorsque le porte-parole lâche la phrase funeste : « Nanan a vowou hooh ! » (la Reine est décédée), l'effet fut immédiat. Hystérie, pleurs, lamentations, jérémiades, tout y passe. Le spectacle est hallucinant. On a du mal à croire que certaines parmi elles, il y a quelques minutes, devisaient tranquillement, doucement en... Respectant bien sûr le deuil. Ces pleurs durent de longues minutes. Puis c'est le calme. Nos envoyés ont disparu. On ne reverra plus jusqu'à la fin des funérailles. Entre temps, l'annonce de la nouvelle et ce qui s'en suit.
Centre Médical Khadidja (CMK) du Dokui
Ouvert 24/24
Consultations : Médecine générale, Pédiatrie, Gynécologie, Ophtalmologie, Chirurgie...
Position géographique : à l'emplacement de la "clinique l'Amitié", à 50 m après l'entrée du Dokui par l'arrêt de bus.
Tarif étudié
Arrêt Bus Abobo HETEC Route Zoo
CMKD CONFIDENCES
Depuis plus de 6 mois, le plateau - Dokui abrite le 2e centre médical Khadidja (MCK) après celui de Williamsville qui fonctionne depuis plus de 2 ans. Ces centres hospitaliers sont à l'initiative des frères et sœurs médecins musulmans, décidés à apporter leur contribution à l'instance médicale de la communauté musulmane conformément à la vision islamique de ce métier. Pour en savoir plus sur ces 6 mois de parcours, Al Azan est allé à la rencontre du responsable de ce centre, Dr Koné Sayon. Médecin résident. Dr KONÉ : C'est un bilan globalement satisfaisant dans la mesure où le CMK existe et est fonctionnel. Cependant, nous n'avons pas encore atteint un taux de fréquentation qui nous permet d'être autonome. Il faut savoir que nous ne recevons aucune aide extérieure. Nous sommes encore à la phase du bénévolat grâce à la détermination militante qui habite les membres de l'ONG SALIDAMI et la générosité du Dr Fofana qui ne nous réclame pas de loyer.
AL AZAN : Quel appel lancez-vous donc à la communauté musulmane du Dokui en particulier et la nation en général ?
Dr KONE : C'est vrai que, pour l'instant, les musulmans du Dokui n'ont pas encore adhéré à cette initiative communautaire. Mais nous pensons qu'avec la sensibilisation, les choses pourront s'améliorer. Il faut souligner que chaque musulman, à quelque niveau, doit pouvoir contribuer à l'épanouissement de la communauté. C'est ce que nous essayons de faire à notre niveau. En tant que médecin, nous invitons les frères et sœurs à fréquenter ce... Centre qui est le leur, pour tout problème de santé survenant dans leur famille respective :
AL AZAN : Pouvez-vous présenter votre structure sanitaire ?
Dr KONÉ SAYON : Waleykoum Salam. Le centre médical Khadidja (CMK) du Dokui est un établissement sanitaire qui a pour vocation de recevoir des patients pour des raisons diverses. Nous existons depuis octobre 2002, date de l'ouverture, mais c'est seulement depuis janvier 2003 que nous sommes réellement opérationnels. Comme service, nous offrons des consultations de médecine générale, de pédiatrie, de gynécologie, de chirurgie, d'ophtalmologie et d'autres spécialités médicales. Nous avons également une pharmacie qui offre des médicaments de première nécessité. Le CMK est sous la direction de votre serviteur (médecin résident), assisté par des médecins vacataires.
AL AZAN : De qui vient cette initiative ?
Dr KONÉ SAYON : L'initiative vient d'un groupe de médecins dynamiques regroupés au sein d'une ONG sanitaire dénommée SOLIDAMI (Solidarité Médicale Internationale). Mais ce centre a vu le jour grâce à la générosité du Dr Fofana, fondateur de la "Clinique l'Amitié", qui nous a cédé gracieusement une partie de ses locaux.
AL AZAN : Quels sont les objectifs poursuivis par votre centre ?
Dr KONÉ : Nous avons pour objectif principal de porter assistance à la communauté musulmane dans son ensemble en lui offrant des soins de qualité et à moindre coût. À long terme, nous envisageons de créer un grand centre hospitalier où la prestation que nous offrons sera conforme aux recommandations de la Sunnah et du Coran, sans distinction de race, de sexe, de nationalité, d'ethnie et de religion.
AL AZAN : Après 6 mois d'ouverture, quel bilan partiel pouvez-vous dresser ?
AL AZAN : Un dernier mot ?
Dr KONÉ : D'abord un remerciement sincère au Dr Fofana, par la générosité de qui ce centre a vu le jour. Qu'Allah l'en rétribue. Ensuite, une invitation aux frères et sœurs du Dokui et d'Abidjan à venir sans hésitation nous voir pour leurs problèmes de santé et ceux de leurs frères, sœurs. Parents et amis. Nous sommes à leur service. Nous sommes aussi ouverts à leur critique et suggestions pour améliorer notre service. Nous lançons un appel à la COMUDO à l'AJMCI - Dokui, afin de continuer la sensibilisation auprès de leurs membres. Qu'Allah nous guide sur le droit chemin. (Amin) Propos recueillis par Fadiga Issa.
LA UMMA AU QUOTIDIEN
REPORTAGE
La fête du Mawlid 1424 a été fêtée avec faste au Dokui le mardi 12 mai 2003. Comme chaque année, cette année a été dédiée aux enfants. Elle a vu la participation de près de 300 enfants, tous en uniformes vert et blanc. Cette belle cérémonie pleine d'émotions a vu les enfants réciter le Coran, faire des dialogues en arabe, traduire des versets coraniques, réciter des invocations... Il est important de souligner le travail remarquable abattu par les frères Souleymane et Zilkiff entre les prières de Maghrib et Isha et tous les matins de 8 h 30 à 11 h avec les tout-petits. Le bureau de la COMUDO a pour l'occasion cassé sa tirelire pour récompenser tous ces... Enfants. Qu'Allah guide ces enfants sur le chemin des vertueux afin qu'ils soient les porte-étendards valeureux de l'Islam dans le futur (Amin).
DÉCÈS
Le frère Fofana Aboubacar, précédemment un des adjoints à l'Imam Binaté Ibrahim, a perdu son épouse le vendredi 23 mai 2003 à Anyama. Les cérémonies du 7e jour ont eu lieu le dimanche 1er juin 2003 à Anyama avec la participation d'une délégation du Plateau - Dokui. El Hadj Sylla Ladji, connu sous l'appellation "colonel Sylla", a perdu sa fille. L'enterrement a eu lieu le mardi 03 juin 2003. Une lecture de Coran tenant lieu de 7e jour a eu lieu le dimanche 08 juin 2003 chez le père au Plateau - Dokui. Qu'Allah pardonne à tous ces défunts et à ceux qui les ont devancés (Amin).
Fait partie de Al-Azan #107