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Alif #12
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- Titre
- Alif #12
- Editeur
- Alif
- Date
- novembre 1993
- numéro
- 12
- Résumé
- Mensuel islamique d’informations et de formation
- nombre de pages
- 12
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001382
- contenu
-
MENSUEL ISLAMIQUE D'INFORMATIONS DE FORMATION
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
DIRECTION DES ARCHIVES NATIONALES
200F ABIDJAN
N° 12 P.V. 126
Dépôt N° 39727 du 3-11-93
RCADO DE P.V. 126
INTERVIEW
B.P. "CE QUI CORROMPT LA RELIGION DE L'HOMME, C'EST SON VENTRE ET SON APPAREIL GÉNITAL"
Hadja Cissé Makoni
P. 6
RELATIONS INTIMES ENTRE ÉPOUX : LES MUSULMANS
CE QU'ILS AVAIENT TOUTES LES CONNAISSANCES TECHNIQUES POUR FAIRE RÉUSSIR, MAIS
P. 7
P. 11
SOUFISME
SPORTS (Suite et fin)
ENTRE LA PERFORMANCE ET L'ÉQUILIBRE
Aujourd'hui, le sport est devenu un véritable phénomène de société tout autant qu'un problème de santé publique. Dans les grandes nations, on constate qu'une personne sur quatre pratique régulièrement une activité sportive.
POURQUOI FAIRE DU SPORT ?
ÉLÉMENTS INDISPENSABLES ET NÉCESSAIRES AU SOUFISME
Même si l'homme doit désobéir à son père et à sa mère. Mais il se base aussi sur un certain nombre de comportements. Le soufisme travaille trois... Éléments inhérents à la personne d'ici-bas, la crainte de Dieu, la soumission, l'amour de l'humain à adopter : la foi, la vérité, la confession, l'abandon. Ce sont l'âme, le cœur et l'esprit. La personne est amenée à purifier et à éduquer ces trois éléments, dans la pratique soufie. Ce qui lui permettra de mieux se connaître. Dieu et l'effacement du moi égoïste. Comportements qui permettent de combattre leurs contraires, qui sont des maladies de l'âme. Pour qu'un cheikh, qui lui aussi est passé par toutes ces étapes et par conséquent est devenu maître en la matière. À ce sujet, Cheikh Attaoulahé nous dit : trouve-toi une bonne terre, c'est-à-dire un bon maître. Trouve-toi une bonne terre pour faire un champ, afin de...
Le sport est une activité bénéfique pour le corps et l'esprit, le système respiratoire, les muscles, les os, etc. Il exerce une action positive sur le système cardio-vasculaire. Il est un facteur important d'équilibre psychique. Le sport a une action préventive sur la maladie. Chez les...
L'ORIGINE DU... SOUFISME
L'origine du Soufisme : le 1er soufi a été le prophète. Récolter les fruits de ton champ. Car tout ce qui pousse, sportifs, on voit moins apparaître Mouhammad (P. S. L.). Allah le lui a enseigné comme la chariha, c'est-à-dire par fruit comme on le souhaite. Sans être planté, par une personne, ne donne jamais de l'intermédiaire.
- Obésité, diabète, hypertension et autres maladies cardio-vasculaires...
- Troubles digestifs...
L'inactivité physique, au contraire, a des conséquences préjudiciables sur la majorité des paramètres physiologiques : mauvaise circulation sanguine, capacité cardiaque affaiblie, fatigabilité musculaire au moindre effort, décalcification osseuse, perte d'élasticité des tendons, perturbation du métabolisme...
Quelqu'un qui se confie à un maître ; c'est le maître qui peut le guider, qui peut lui montrer quels sont les dangers, les inconvénients dans la voie soufie, quels sont les avantages qui le dirigent jusqu'à la perfection ? Le perfectionnement d'un soufi commence du 1er degré. jusqu'au 7e degré. Les maîtres après le 7e degré voient ce que les musulmans ordinaires ne pourraient voir, ils savent ce que les musulmans ordinaires ne pourraient jamais savoir. Ils entendent ce que les musulmans ordinaires ne pourraient jamais entendre sans être à ce stade. Puisqu'il y a sept degrés d'âme : Le prophète l'a enseigné à certains de ses compagnons. Et la première personne à en avoir fait cas est Séidina Ali. Celui-ci l'a enseigné à Assane Basri qui, lui, était le fils de la servante Commou Salamma, qui, elle, était une des épouses du prophète Mouhammad (saw). À propos de Séidina Ali, le prophète Mouhammad nous dit : « je suis la ville de la connaissance et Séidina Ali en est la porte d'entrée.
FAUT-IL AVOIR UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE DÈS L'ENFANCE ? Oui, car elle est un élément essentiel de la croissance de l'enfant, elle est inséparable de son développement psychomoteur. Le besoin de mouvement qui s'exprime spontanément et de façon incessante chez l'enfant est un signe de tonus naturel qui doit être. encouragé et non réprimé. L'activité des deux systèmes d'effort cœur-poumons et muscles-articulations est la finalité première recherchée dans la pratique gymnique et sportive, bien avant le geste technique et le résultat chronométrique.
QUELS CONSEILS POUR UNE BONNE PRATIQUE ? Pratiquer plusieurs sports complémentaires pour assurer un développement harmonieux de la musculature tout en développant les capacités d'effort du système cardio-pulmonaire. Éviter la saturation causée par la pratique d'un seul sport. Renoncer à la compétition n'est pas un signe de sportivité moindre. Le sport-loisir est un facteur essentiel de bonne santé. Ne pas forcer les dispositions physiques naturelles : attention à l'entraînement sportif intense précoce qui risque d'épuiser un jeune avant la maturation de ses capacités et peut provoquer des accidents musculo-articulaires et osseux graves, lui interdisant à tout jamais la pratique du sport.
QUELS SONT LES EFFETS DU SPORT SUR LA SANTÉ ? ORIGINE DU TERME SOUFI. Quelle est en fait l'origine du terme soufi ? Le terme soufi vient de l'expression arabe Assaouf ou Al Soufa qui représente les compagnons du prophète Mouhammad (PSL) qui avaient pour mosquée, un lieu d'habitation, un hangar qui était la mosquée du prophète Mouhammad (PSL). Ils étaient au nombre de 400 personnes environ. Dieu a fait descendre un verset à leur sujet. Dieu a dit : « ne repoussez pas ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir. » Ils n'ont pas de compte à te rendre, pas plus que tu n'en as à leur rendre. En les repoussant, tu agis en injuste (Sourate 52). Dieu parle également d'eux dans la sourate 18 verset 27.
1. L'âme instigatrice du mal,
2. L'âme blâmable
3. L'âme inspirée
4. L'âme apaisée
5. L'âme satisfaite
6. L'âme agréée
7. L'âme parachevée.
"Le soufisme, c'est mourir en soi et se réveiller en Dieu." Ce n'est pas par le travail seulement que l'on peut atteindre. C'est Dieu lui-même qui donne cette connaissance à qui il veut et quand il veut. Il élève qui il veut, il rabaisse. qui il veut. Le soufisme permet à l'individu seulement d'avoir la crainte de Dieu, de travailler pour Dieu, mais aussi d'avoir la vraie connaissance de Dieu et son amitié. Nous pouvons retenir en conclusion que la pratique soufie permet d'avoir une bonne éducation spirituelle, de la générosité dans son âme, de très bons comportements à l'endroit de toute créature de Dieu, mais surtout d'atteindre Dieu, dans sa vraie vérité, véritable.
Le soufisme, le départ c'est Dieu, le milieu c'est Dieu et la finalité c'est Dieu. Celui qui fait le soufisme au nom de Dieu au départ peut avoir Dieu à la fin. Mais celui qui fait son soufisme pour la richesse d'ici-bas, il peut avoir la richesse à la fin. Le prophète Mouhammad (Saw) nous dit : « Celui qui fait son émigration à cause de Dieu et de son prophète, celui-là va avoir Dieu et son prophète. Mais celui qui fait son émigration à cause de quelque chose ici-bas, à cause d'un bien matériel ou à cause d'une femme qu'il veut marier, il aura ce qu'il recherche mais ce n'est. Pas Dieu que celui-là va avoir. Enfin, le soufisme, c'est la connaissance vraie, le soufisme, c'est Dieu, c'est l'amour du prophète, c'est l'amour du prochain, c'est l'amour de la religion, c'est l'amour de la connaissance de Dieu, c'est l'amour de la connaissance qui n'est autre que Dieu qui est Al Haq.
LES ÉLÉMENTS DE BASE OU DE RÉFÉRENCE DU SOUFISME
Le soufisme se base sur le Coran et les hadiths du prophète Mouhammad (PSL), l'inspiration des saints de l'Islam, et les détenteurs de la connaissance vraie.
Action physiologique : ralentissement du rythme cardiaque au repos, limitation de l'accélération à l'effort, diminution du rythme ventilatoire des poumons, augmentation du volume pulmonaire efficace, augmentation de la masse et de la force musculaires, associé à une alimentation équilibrée, maintien du poids de forme (attention : le sport ne fait pas maigrir à lui seul).
Action psychologique : sensation de bien-être, maîtrise de soi, développement de la volonté, coordination des actions, atteinte. d'objectifs. Esprit de solidarité, et globalement, épanouissement de la personnalité. QUEL EST LE RÔLE SOCIAL DU SPORT CHEZ CES JEUNES ? La pratique du sport offre la possibilité de s'intégrer à un groupe. Un jeune timide, solitaire, peu sociable ou complexé peut trouver dans le sport une motivation et tirer avantage de ses performances pour réussir son intégration sociale. Le sport peut constituer un moyen de canaliser le besoin de mouvement, l'agressivité naturelle d'un jeune hyperactif qui a du mal à accepter la monotonie et les contraintes de sa vie.
Mais il faut bien prendre garde à la tentation d'améliorer à tout prix et par n'importe quels moyens ses capacités physiques. Le dopage est grave, lourd de conséquences physiques et psychologiques. Cheikh Moustapha Sonta Ghazil disait un jour que celui qui ne verse pas dans cette connaissance risque de mourir pécheur sans trop le savoir. Cheick Sanoussi a dit : « Lorsque l'âme domine l'homme, elle devient comme un ennemi acharné qui le surprend. Dans ce cas, le combat... contre l'âme devient obligatoire Cheick Sonta Moustapha. Psychologiques et sociales. MEITE Mor Page 2 NOVEMBRE 1993 ALIF Scanned by CamScanner EDITORIAL ALIF LA BOSNIE OUBLIEE ? Mensuel islamique d'informations et de formation 20 BP 575 Abidjan 20 Tél : 37 20 90 Siège : Cité Fairmont N° 14 exceptionnels. Ces historiens nous rappellent qu'en avril 1941, l'armée seule a capitulé en onze jours de combat devant l'armée d'Hitler. Et que la libération du pays fut l'œuvre des partisans du maréchal Tito où l'on démontrait plus de forces croates et bosniaques que serbes ? Ce dont l'on est certain, c'est le cynisme politique et le mépris de l'homme musulman. Les occidentaux veulent éviter que ne se constitue en Bosnie une nation à dominante musulmane, indésirable semble-t-il en Europe. En tout cas, ils ne nous diront pas le contraire car l'exemple algérien est là. Pour sauver la démocratie en Algérie, l'on a tué la démocratie. Et aujourd'hui, les soi-disant observateurs neutres s'étonnent de ce qui arrive en Algérie. Face À tous ces complots contre l'Islam que font les musulmans en général. Il faut que les musulmans du monde aident à régler tous ces conflits, sinon le châtiment de Dieu à leur endroit sera sévère. Les nantis doivent venir en aide aux plus faibles, aux démunis. C'est une injonction de Dieu. Il invite et encourage les croyants à être charitables : « Ce dont vous faites don est à votre bénéfice ». Il précise : « Ce dont vous faites grâce vous reviendra et vous ne perdrez rien ». Donc, si tous les musulmans prient pour tous leurs frères en conflit, ils en récolteraient le bénéfice et leurs frères connaîtraient la paix. Alors prions pour tous nos frères Bosniaques, Somaliens, Libériens et Angolais pour qu'ils connaissent la paix.
Depuis que les occidentaux ont décidé d'aller nourrir les Somaliens, la Bosnie a été oubliée. Dieu seul sait combien d'enfants, de vieillards, de femmes, les armées serbo-croates ne tuent pas chaque jour. Cette guerre contre les musulmans bosniaques ne semble émouvoir les occidentaux si peu. prompts à régler des conflits, à sauver des vies. Que valent des vies bosniaques par rapport à celles des somaliens ? En tout cas, on a l'impression que ce n'est pas le même souffle partout chez les hommes. Pour éviter d'intervenir en Bosnie, certaines personnes mal intentionnées acceptent ou accréditent les assertions pseudo-techniques ou pseudo-historiques. Tout est mis en œuvre pour ne pas intervenir en Bosnie afin de sauver les musulmans de ce pays. Ainsi, des experts de tous bords, civils ou militaires, dosent leurs estimations pour que toute action militaire apparaisse impossible. Pour se faire peur, l'on avance que pour ouvrir simplement une route aux secours humanitaires, il faudrait au moins 100 000 hommes pour obliger les Serbes. Mais d'où tiennent-ils ces affirmations tendancieuses ? Cette attitude nous rappelle la guerre du Golfe. On avait attribué à l'époque à l'Irak la palme de la quatrième armée du monde. Pour monter la tête aux Serbes, on rappelle leur passé apparemment héroïque. L'armée serbe est une armée de guérilla, les Nazis s'y sont cassé les dents ; << elle est fortement équipée >>. Une action contre eux serait suicidaire. Tout cela frise l'intoxication. On a créé autour d'eux une aura inutile de combattants.
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T N ° 2789 du 20-3-92 NOVEMBRE 1993 ALIF Page 3 Scanned by CamScanner
LE PROPHÈTE DU MOIS
LE PROPHÈTE MOÏSE
Mille en Égypte. Durant le voyage, et lors d'une nuit très froide où il pleuvait, Moïse s'est trompé de chemin. Il essaya d'allumer un feu, mais il n'y arriva pas. De loin, il vit du feu qui flamboyait. Il dit à sa famille : « Restez ici, je vais me renseigner pour connaître le bon chemin, et trouver de quoi vous réchauffer. »
Les Israélites sont des descendants du prophète Jacob, ou Israël, et ils vivaient en Égypte. Le pharaon, qui était le roi d'Égypte, s'est pris pour dieu, et il a traité les Israélites comme des esclaves. Les Israélites devenaient de plus en plus nombreux, et le pharaon en eut peur. Alors il ordonna de tuer tous les nouveaux-nés de sexe masculin.
Sa croyance en Dieu. À toute vitesse, il alla prévenir Moïse pour qu'il se sauve. Il lui conseilla même de quitter l'Égypte. Moïse l'écouta, et partit pour Madian ; le pays du prophète Chouaïb. En chemin, il pria Dieu de le guider dans le droit chemin. Une fois à la maison, ils donnèrent Moïse à sa mère qui le prit dans ses bras et l'allaita. Les gens du pharaon étaient très contents, et rapidement ils allèrent annoncer la nouvelle à Assia, qui en fut très heureuse. Elle laissa Moïse à sa mère pour qu'elle l'allaite, et lui donna même un salaire. Dieu a tenu sa promesse ; il a réconforté la mère de Moïse et lui a rendu son fils.
Une fois auprès du feu, il ne trouva personne, et le feu sortait d'un arbre tout vert. Il fut très étonné, et c'est alors qu'il entendit une voix lui dire : « Moïse, je suis Dieu, le Seigneur des mondes ». Dieu lui demanda de se déchausser car il était dans un lieu saint. Puis il lui ordonna de jeter son bâton par terre, et par la puissance de Dieu, le bâton fut changé en un énorme serpent. Moïse eut très peur, il commença à courir, sans se retourner. Dieu le rassura, et lui ordonna de revenir. Moïse obéit, et récupéra son bâton qui avait repris son aspect normal. Dieu lui ordonna de mettre la main dans la poche de sa che... Moïse le fit. Puis il lui ordonna de mettre sa main sur son cœur pour qu'elle redevienne comme avant et pour qu'il n'ait plus peur. Enfin, Dieu donna à Moïse l'ordre d'aller inviter le pharaon et son peuple à croire en le Dieu unique, et fit de sa main et de son bâton une preuve qu'il était Seigneur. J'ai tué un Égyptien et j'ai été messager de Dieu. Moïse lui dit : "J'ai peur que l'on me tue pour cela." Et il pria Dieu de charger Haroun, son frère, du message. Dieu n'a pas accepté, mais il a envoyé Haroun avec Moïse pour l'aider et le soutenir. Puis il l'a rassuré en lui disant que le pharaon ne pourrait rien contre lui et son frère Haroun. Moïse reçut le message et poursuivit son chemin vers l'Égypte.
MOÏSE INVITE LE PHARAON À CROIRE EN DIEU UNIQUE
Moïse et Haroun rencontrèrent le pharaon et l'informèrent qu'ils...
MOÏSE ARRIVE À MADIAN
Moïse arriva à Madian. Il alla à la source de la ville, où il trouva des bergers qui donnaient à boire. à leur bétail. À l'écart se trouvaient deux femmes, qui empêchaient leurs troupeaux de s'approcher de l'eau. Moïse vint à elles et leur demanda pourquoi elles agissaient ainsi. Elles répondirent : « Nous attendons que les bergers partent, car notre père est trop vieux pour venir à la source faire boire le bétail. »
LA NAISSANCE DE MOÏSE
Moïse est un descendant du prophète Israël (Jacob). Il est né à l'époque où le pharaon tuait tous les nouveaux-nés israéliens. Sa mère était une très bonne croyante. Quand elle le mit au monde, elle s'inquiéta pour lui, ne sachant pas quoi faire. Dieu lui envoya l'ange Gabriel pour lui dire d'allaiter son enfant, et si un jour elle craignait pour sa vie, qu'elle le mette dans un coffre et le lance dans le Nil, car Dieu le lui rendrait et le choisirait comme prophète.
MOÏSE CHEZ LE PHARAON
Moïse grandit chez le pharaon où il devint jeune homme. Comme le prophète Israël, Moïse était musulman, pieux et soumis à Dieu, qui lui donna une grande intelligence et un grand savoir. Moïse eut pitié de ces deux femmes, il donna à boire à leur bétail. Puis il s'assit à l'ombre, à côté de la source, où il pria Dieu de lui donner un abri et de la nourriture. Quant aux deux filles, elles rentrèrent chez elles et racontèrent à leur père ce qui s'était passé à la source. Le père demanda à l'une d'elles d'aller inviter Moïse à la maison.
De retour à la source, avec pudeur et modestie, elle se dirigea vers Moïse et lui dit : "Moïse, père t'invite à la maison pour te payer le travail que tu nous as fait." Moïse accepta l'invitation et suivit la jeune fille jusque chez elle, où le père l'accueillit chaleureusement. Moïse raconta son histoire avec le pharaon et le père lui dit : "Tu as échappé au peuple injuste des Égyptiens."
L'une des deux filles demanda à son père d'embaucher Moïse comme berger, car il était fort et honnête. Il accepta et proposa à Moïse une de ses filles comme épouse, et du travail pour huit ou dix ans, et lui dit : "Tu me trouveras bon pour toi." Moïse accepta, il se...
Un jour qu'il rentrait... De voyage, Moïse a vu, dans une rue de la ville, deux hommes qui se battaient. L'un d'eux était israélite, l'autre était égyptien. L'israélite demanda de l'aide à Moïse. Moïse s'approcha d'eux et frappa l'égyptien, sans vouloir le tuer, mais celui-ci tomba raide mort. Moïse s'est rendu compte que c'était le diable qui avait inspiré son geste. Il a demandé pardon à Dieu, et Dieu lui a pardonné. C'est alors que Moïse commença à se méfier des égyptiens, qui risquaient de découvrir son geste.
Lorsqu'elle eut peur pour son enfant, elle le mit dans un coffre et le lança dans le fleuve, comme Dieu le lui avait ordonné. Puis elle demanda à sa fille d'aller chercher des nouvelles de son fils. Les gens du pharaon virent le coffre, ils le prirent, l'ouvrirent et ils y trouvèrent l'enfant Moïse. Quand Assia, la femme du pharaon, vit le bébé, elle eut grâce à Dieu, le cœur rempli d'amour. Les gens du pharaon voulurent le tuer, mais Assia dit à son mari : « Laisse-le vivre, nous pourrions l'adopter, et il se peut qu'il... » Nous soit utile un jour. Le pharaon accepta, puis donna l'ordre à ses gens de chercher une nourrice pour allaiter l'enfant. Moïse refusa de téter les nourrices qu'on lui avait proposées, car Dieu voulait qu'il ne tête que le sein de sa mère. Sa sœur apprit son refus.
Un autre jour, Moïse rencontra à nouveau le même Israélite qui se battait avec un Égyptien. L'Israélite demanda à Moïse de l'aider. Moïse lui dit : « Tu es bien bagarreur », mais il se dirigea quand même vers eux pour frapper l'Égyptien. L'Israélite prit peur, il crut que Moïse voulait le frapper et il lui dit : « Veux-tu me tuer, comme l'homme que tu as tué l'autre fois ? »
L'Égyptien qui avait tout entendu courut chez le pharaon et lui raconta tout. Le pharaon s'est mis en colère et ordonna d'aller chercher Moïse pour le tuer. Mais parmi les gens du pharaon, il y en avait un qui cachait les troupeaux de son beau-père. qui pouvait allaiter le bébé et s'occuper de lui. Ils acceptèrent et suivirent la fille, sans savoir qu'elle était sa sœur, et que la nourrice était sa mère.
Le pharaon leur répondit : « Qui est le seigneur des mondes ? »
Moïse désira revenir avec sa famille. Moïse répondit : "C'est votre seigneur et le seigneur de tous, c'est Moïse.
NOVEMBRE 1993
Les magiciens commencèrent. Ils jettèrent leurs cordes et leurs bâtons par terre. Ils jurèrent par la gloire du pharaon qu'ils gagneraient. Les magiciens possédèrent le regard des gens qui voyaient les cordes et les bâtons bouger, comme des serpents. Dieu rassura Moïse ; il l'informa que ce n'était que de la magie et lui ordonna de jeter son bâton qui avalerait les cordes et les bâtons des magiciens. Moïse dit aux magiciens : « Vous ne faites que de la magie pour tromper les gens. » Puis il jeta son bâton qui se transforma en un grand serpent. et qui avala toutes les cordes et tous les bâtons des magiciens. Ceux-ci reconnurent que Moïse était un prophète et non pas un magicien. Ils se convertirent, puis se prosternèrent pour rendre gloire à Dieu. Le pharaon s'est mis en colère et leur dit : « Vous vous êtes convertis sans ma permission, Moïse, et vous êtes complices, c'est lui qui vous a appris la magie. Puis il menaça de leur trancher les jambes et les bras et de les crucifier vivants. Mais ils lui répondirent : "Fais ce que tu veux. Le jour du jugement, nous reviendrons auprès de Dieu, qui nous pardonnera nos fautes et nous fera entrer au paradis, lui qui vous a créés ainsi que vos parents. C'est lui qui vous donnera la mort, et c'est lui que vous retrouverez le jour de la résurrection." Le pharaon se moqua de Moïse et dit aux gens qui l'entouraient : « Avez-vous entendu ce qu'a dit Moïse ? Vraiment, il est complètement fou. » Puis il se tourna vers Moïse et lui dit : « Tu n'es vraiment pas reconnaissant et, bien que nous t'ayons élevé, tu as tué. » Un Égyptien. » Moïse répondit : "Oui, je l'ai fait, mais c'était avant d'être choisi comme prophète. Certes, tu m'as bien traité, mais tu as pris les Israélites comme esclaves. Ensuite, Moïse invita le pharaon à croire en Dieu unique et lui demanda de libérer les Israélites.
Le chemin du paradis par l'Imam de Williamsville : Ismael Coulibaly. Louange à Dieu, qui a créé les cieux et la terre. Lui qui porte dans ses mains la destinée de tout l'univers... Finie bonté et sa grâce : ceux qui marcheront dans le chemin de Dieu seront déchargés de leur fardeau.
Ô les hommes, je vous demande de vous soumettre à la volonté de Dieu. Seuls, ceux d'entre vous qui ont le cœur débarrassé de la haine, de la jalousie, de l'hypocrisie, trouveront demain une place au Paradis.
Le pharaon refusa de les libérer et de croire en Dieu unique, et par orgueil, il demanda à son grand ministre, Haman, de lui bâtir une très haute tour, car ainsi, il monterait vers le Dieu de Moïse. En fait, il voulait occuper son peuple et... L'éloigner de la croyance en Dieu unique. Le pharaon traita Moïse de menteur et il voulut le mettre en prison. Moïse lui dit : « Je ne suis pas un menteur, je ne dis que la vérité et j'ai des preuves. » Le pharaon lui demanda de montrer ses preuves, alors Moïse jeta son bâton par terre, et par la puissance de Dieu, il se transforma en un grand serpent. Puis il mit la main dans sa poche, et il la ressortit, toute blanche et brillante. Le pharaon regarda les gens qui l'entouraient et dit : « Vraiment, c'est un grand magicien. » Puis il demanda conseil à ses ministres qui lui répondirent : « Il faut rassembler tous les magiciens du royaume pour vaincre Moïse, et montrer aux gens qu'il est un menteur. »
À quoi serviront vos voitures luxueuses, vos boubous en « basins riches », vos chaussures aux boucles dorées, si vous ne faites pas l'effort d'aller à la rencontre du Dieu tout-Puissant ? Ne savez-vous pas que c'est lui qui donne la vie et que c'est à lui que tout doit faire ? Retour ? Prions pour ceux qui, au lieu de donner une partie de leurs biens à Dieu, la gaspillent dans des futilités. Vos oreilles sont-elles bouchées ? Vos yeux sont-ils fermés ? Vos cœurs restent-ils insensibles aux cris de l'orphelin qui a faim ?
Louange à Dieu, Seigneur des Mondes : Du temps que tu étais orphelin, ne t'a-t-il pas recueilli ? Du temps que tu étais errant, n'a-t-il pas su te guider ? Te trouvant enfin pauvre, ne t'a-t-il pas enrichi ? Ainsi, ne brime pas l'orphelin ! Ne rudoie pas le mendiant ! Proclame hautement les bienfaits de ton maître. Dieu dit dans le Coran : « Croyez en moi, et je vous sauverai. »
Tous les vendredis, vous entendez le sermon. Êtes-vous prêts à vous amender ? Il y a parmi vous des hommes au cœur souillé de péchés. Je leur demande de faire un effort pour être dans le droit chemin... Le chemin de ceux que Dieu comble de ses bienfaits. Les hypocrites seront un jour consumés, comme le feu consume le bois sec. Vous, les hommes, vous, les femmes, qu'attendez-vous pour... Répondre à l'appel de Dieu ? Ce Dieu est clément et Miséricordieux.
LE CHÂTIMENT DE DIEU
Le pharaon et ses favoris persistèrent dans l'incroyance. Un jour, le pharaon rassembla les Égyptiens et, pour leur montrer son pouvoir, il dit d'un ton orgueilleux : « Je suis roi d'Égypte, regardez mes richesses et les rivières qui coulent sous mes châteaux. » En fait, il se prenait pour Dieu, et les Égyptiens acceptèrent sans rien dire. Alors Dieu les a tous punis en les accablant par la sécheresse, puis par les inondations, les invasions de sauterelles, d'insectes et de crapauds qui envahirent leurs champs et leurs maisons. Et enfin, Dieu transforma leurs eaux en sang. À chaque fois, le pharaon et ses hommes demandaient à Moïse de prier Dieu pour qu'il les épargne de sa punition et, en échange, ils promettaient de se convertir et de libérer les Israélites. Mais ils manquèrent toujours à leur promesse. C'est lui qui a fait de vous ce que vous êtes aujourd'hui. Savez-vous que le monde ici-bas n'est que passager ? Et que le vrai bonheur se trouve dans l'au-delà ? Que Dieu nous accorde son in- Par l'Imam de la mosquée de Williamsville.
Le pharaon proposa à Moïse d'affronter les magiciens. Il accepta et prit rendez-vous le matin du jour de la fête traditionnelle des Égyptiens.
MOÏSE ET LES MAGICIENS
Au jour fixé, les magiciens sont venus de tous les coins du royaume pour vaincre Moïse, et les Égyptiens se sont rassemblés pour assister à la scène. Le pharaon dit aux magiciens : « Si vous l'emportez... »
ISMAEL COULIBALY
EN SOUTENANT ALIF, VOUS SOUTENEZ L'ISLAM EN CÔTE D'IVOIRE
Chronique de Tâbâri T. 1
ALIF FOR Page 5
NOVEMBRE 1993
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MOMABE MO
INTERVIEW
ALIF : QUELS RAPPORTS Y A-T-IL ENTRE LA VIE INDIVIDUELLE ET LA VIE FAMILIALE ?
AOUZOUBILLAHI MINA SHEITAN RAJIM
BISMILLAHI RAHMAN RAHIM
"La famille est le premier noyau de la vie humaine. C'est là de l'homme et par là, la famille est l'élément de base indissociable, et selon la charia islamique, elle doit se compléter, en outre, de la fortune et..." de la beauté de la femme. Si le Prophète (SAW) a tant insisté sur la foi, c'est uniquement parce qu'une telle femme sera un auxiliaire pour la foi de son mari et des futurs enfants du couple si Dieu leur en donne ; si au contraire l'épouse n'est pas pieuse, elle sera un élément de distraction et de trouble dans la religion de son mari.
Il faut en plus de la foi, que les conjoints s'efforcent à avoir un bon caractère afin qu'ils puissent créer dans leur foyer une ambiance favorable à la religion et à l'acquisition de la liberté d'esprit. Il faut se définir soi-même dans la vie, donner un sens à sa vie, sérier et hiérarchiser ses activités, chercher à comprendre le sens caché du mariage, tel que Dieu l'a voulu, complément de religion.
Il faut aimer sincèrement son partenaire, pas pour lui-même seulement, pas pour toute autre considération physique et matérielle, qui sont éphémères, mais l'aimer en tant que représentant de Dieu sur terre et dans sa vie pour qu'ensemble, on puisse œuvrer pour le salut de nos. Cette même considération doit prévaloir pour les enfants et les autres membres de la famille. Il ne faut pas penser que les autres sont là seulement pour notre usage, notre avantage ou notre plaisir. Les autres, que ce soit mari, femme ou enfants, sont incontestablement autres. Si on les regarde comme des biens à posséder ou des empêchements à écarter, on ignorera toujours l'amour, on ignorera le sens de la vie, on ignorera Dieu (Soubhanallah !). Je ne peux pas tout de go citer tous les éléments qui entrent en ligne de compte pour réussir une vie de couple, mais il nous faut éviter de considérer le foyer comme un lieu de confrontation et de revendications. Si chaque partenaire accomplit scrupuleusement ses devoirs, le couple s'en trouvera renforcé. Même l'obéissance que doit épouser à son époux dans ce cas ne serait pas dévalorisante pour la femme. Hadja Cissé : Le Coran ne cesse de nous enseigner que l'activité de l'homme dans l'ici-bas est le moyen d'accès au bonheur dans l'au-delà. Comme il est dit dans le Coran S16 : 97 << Quiconque, mâle ou femelle, fait œuvre bonne tandis qu'il est croyant, alors, très certainement, nous lui ferons vivre une excellente vie. Et très certainement nous les paierons des meilleurs de leurs actions >>.
C'est là une lourde responsabilité qui exige de l'homme ou de la femme un nouveau mode de réflexion et des priorités dans les actions. L'Islam invite les croyants à fonder leurs institutions dans le monde en toute liberté, conformément aux intérêts de leurs sociétés, dans le cadre des principes et des commandements de leur foi. Cela est valable pour toutes les actions humaines.
Quant au mariage à proprement parler, c'est Allah le Tout-Puissant qui a attaché la plus grande importance à tout ce qui touche aux filiations légitimes, en leur assignant une haute valeur. Il a recommandé le mariage, encouragé les hommes à le pratiquer en le tenant pour un acte recommandable et même obligatoire. Le Prophète Muhammad (Saw) a dit que celui qui, pour plaire à Dieu, se marie ou donne... En mariage, devient digne d'être ami de Dieu. Puis : « Qui se marie met en sûreté la moitié de sa foi ; qu'il craigne donc Dieu pour ce qui est de l'autre ! » Cela nous montre qu'un des mérites du mariage consiste à mettre l'homme en sûreté contre les désobéissances à Dieu en le préservant de la débauche. En effet, le plus souvent, ce qui corrompt la religion de l'homme, c'est son ventre et son appareil génital. À la luxure, il y a deux remèdes : la charité ou le mariage. L'« œuvre de chair » est sacrée, vouée à une fonction sacrée, étroitement liée à la vie, à la pérennité de la vie, à la nature, à la création, à l'acte même du Créateur. Le mariage rime avec fidélité qui est la consistance, l'unité, plénitude, possession et don de soi. Ce qui est contraire à la corruption et à l'impureté. Du point de vue purement spirituel, le mariage et la vie familiale génèrent un lieu de confrontation entre deux tempéraments différents ; endurer tout cela, c'est dompter son âme, briser son comportement et... Embellir son caractère. Or chez celui qui vit seul, ou en la société des gens de bon caractère seulement qu'il a le loisir de choisir, il ne voit pas poindre les défauts cachés de son âme et ses vices cachés. Supporter une vie familiale avec ses joies et ses malheurs partagés, c'est non seulement dompter son âme et lutter contre ses penchants, mais surtout accomplir un acte de dévotion.
Pour en savoir davantage, ALIF a rencontré Hadja Cissé MAKONI, Présidente de l'Association des femmes musulmanes de Cocody. Suivons la famille, écoutons les conseils de Asmá à sa fille à l'occasion de son mariage : Tu sors du nid où tu as grandi pour te rendre dans une couche qui t'est inconnue, auprès d'un conjoint qui t'était étranger. Sois pour lui une Terre, il sera pour toi un Ciel ; sois pour lui un oreiller, il sera pour toi un appui ; sois pour lui une servante, il sera pour toi un esclave. Ne l'importune pas car il te haïrait ; ne t'éloigne pas de lui car il t'oublierait. S'il s'approche de toi, rapproche-toi de lui. Mais s'il se tient éloigné, éloigne-toi de lui. Sois pleine d'égards pour son odorat, son ouïe et sa vue, en sorte que, de toi, il ne sente que des odeurs agréables, n'entende que de bons propos et voie que de belles choses. Tous les éléments de ces conseils doivent nous inciter à les méditer !
Autorité sur les femmes en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens... Donc c'est une obligation divine pour la croyante d'obéir à son époux pour tout ce qui ne touche pas le domaine de l'illicite.
Il serait aussi juste que, vue la nature de l'humain qui a tendance à brimer son prochain, même son partenaire pour ses intérêts immédiats, il serait normal que nous, les femmes, sachions nos droits et devoirs et cherchions à les faire respecter dans notre couple et dans la société, car ces droits et devoirs nous ont été attribués par Allah, sans aucune revendication spéciale des femmes. Devant tous les slogans qui nous assaillent dans notre... Vie moderne, si je peux me le permettre, je dirai à mes sœurs et mères que le plus important est de se définir, réaliser le pourquoi de notre présence sur cette terre et œuvrer à la lumière de la foi pour assurer son ALIF : LA FEMME "EMANCIPÉE ET LA VIE FAMILIALE.
Hadja Cissé : Pour moi, l'islam et ses préceptes sont salutaires, car quand la pensée est fausse, l'affliction s'ensuit comme la roue de la charrette qui vient sur le pas du bœuf. Un des obstacles à l'évolution spirituelle est que nous sommes dans une société qui valorise la possession et la consommation ; on nous ressasse que nous avons droit à tout ce que nous voulons, quand nous le voulons, alors que le but ultime doit être d'apprendre à servir la société et non de prendre et de consommer. Nous multiplions nos désirs en croyant que ce sont ces désirs qui donnent son prix à la vie, qui font que la vie vaut la peine... Alors que l'attitude juste serait de considérer nos désirs comme des manques, comme des défauts, comme des dangers, comme des pièges. Je ne parle pas là des désirs simples et naturels comme manger, boire, se vêtir décemment... qui sont par conséquent peu nombreux mais qu'il faut d'ailleurs toujours chercher à limiter pour ne pas qu'ils s'exaltent en vices, pour ne pas que nos désirs jouissent de nous. Allah nous interpelle maintes fois dans le Saint Coran à la prudence et à la sobriété car si nous n'assignons à notre vie comme ultime but gagner, triompher, vaincre, accumuler, devenir riche, devenir puissant... la fin c'est que nous allons mourir et rendre compte pour chaque acte posé, pour chaque atome possédé. Beaucoup de choses ici-bas ne sont que fiction et comédie, qu'Allah puisse nous donner en toutes circonstances le sens du discernement ! Amine.
AUF : QUELLE EST LA PLACE DE LA FEMME DANS LA VIE FAMILIALE ?
Hadja Cissé : Le mariage est difficile et il repose essentiellement sur la femme. Le Prophète (SAW) a dit : « Chaque fois qu'une femme meurt alors que son mari aura été satisfait d'elle, elle va au paradis. » Le mariage ne constitue pas une désobéissance vis-à-vis de Dieu, la femme doit lui obéir. Le Prophète (SAW) a même associé l'obéissance envers son mari aux pratiques les plus fondamentales de l'Islam. Mais nous, femmes « modernes », acceptons plus facilement l'obéissance envers d'autres personnes comme nos patrons au travail que l'obéissance qui est recommandée par Dieu, et c'est dommage ! La famille repose sur la femme qui, de par sa piété, son éducation et son intelligence, doit faire fonctionner cette cellule. Elle est la pierre angulaire dans la conception et dans l'éducation des enfants, et si elle sait s'y prendre, elle devient la « valeur-refuge » de toute la famille. La femme, même s'il ne lui incombe pas la subsistance du ménage, est le « ministre de l'intérieur ». C'est elle qui doit, avec les conseils de son époux bien sûr, concevoir et mettre en œuvre tout ce qui peut servir à la bonne marche du ménage. Mais avec la situation économique et du fait de l'instruction qui a vulgarisé le travail de la... Femme en dehors du foyer, nos sœurs, parce qu'elles participent financièrement à la subsistance du foyer au même titre que l'homme, elles réclament alors la direction totale du foyer, en reléguant l'homme à une situation humiliante. Lui, à qui on doit respect et obéissance. Que Dieu nous assiste !
Pour résumer le rôle de femme au sein de la STV -10 32 Just uban 923 ALIF : QUE FAUT-IL POUR RÉUSSIR UNE VIE FAMILIALE ? Hadja Cissé MAKONI, ce sont les premiers éléments, la première « idéologie » (excusez-moi ce terme) qui ont émancipé la femme au temps même où l'obscurantisme le plus complet sur les conditions de vie de la femme régnait partout dans le monde et cela par la seule volonté d'Allah le Tout-Puissant. Quand vous me parlez d' « émancipation » entre guillemets, je pense que vous voulez parler de certaines attitudes nées chez les femmes, attitudes inspirées des mouvements féministes depuis le XIXe siècle en Europe et qui ont facilement conquis nos sœurs. Vous savez, dans ce domaine, je ne crois. Pas avoir le devoir de juger qui que ce soit. Allah (soubhanallah) a dit dans le Coran, dans la sourate Les Femmes V. 34 : « Les hommes ont... »
Hadja Cissé : La grâce d'Allah soubhana wa ta Allah. Toute action réussie ou tout échec est seulement de son fait. L'homme agit dans la mesure de ses possibilités, c'est ce qui est recommandé, mais le résultat « bon » ou « mauvais » dépend de Dieu, Ordonnateur de toutes choses.
Mais pour tenter de répondre à votre question, je dirai que la première condition pour réussir un mariage, c'est d'abord les critères de choix du conjoint ou de la conjointe. D'après un hadith, le Prophète Muhammad (SAW) a dit : « Qui épouse une femme en fonction de sa fortune et de sa beauté, sera privé de cette fortune et de cette beauté ; mais qui l'épouse en raison de sa foi, Dieu le fera... »
ALIF : La femme idéale ?
Hadja Cissé : J'aimerais que vous posiez cette question à un musulman « moderne ».
Salam Aléikoum.
Propos recueillis par OUATTARA ISSOUF.
ALIF Page 6 NOVEMBRE 1993. INTIMITE
On se forme d'abord les traits de caractère fondamentaux de cette civilisation. La famille musulmane est un noyau constitué du mari, de la femme et de leurs enfants.
RELATIONS INTIMES ENTRE ÉPOUX : CE QU'IL FAUT FAIRE
La différence physique (entre les deux sexes) touchant l'éjaculation est une cause de désaccord entre époux toutes les fois que le mari précède la femme. L'éjaculation des deux époux est en cette matière et la simultanéité plus agréable pour la femme. Que le mari ne s'occupe donc pas exclusivement de son propre plaisir, car souvent la femme est retenue par la pudeur. Il est bon que le mari s'approche de la femme une fois toutes les quatre nuits, c'est là une juste mesure, car le mari peut avoir quatre femmes. On peut donc prolonger l'intervalle des rapports conjugaux jusqu'à cette limite. En somme, il convient que le mari multiplie ou diminue les rapports sexuels avec sa femme selon le besoin qu'en a la femme pour demeurer vertueuse. Car la La préservation de la vertu de la femme est une obligation pour le mari. Si l'on n'a pas fixé avec précision ce que la femme peut exiger en matière de coït, c'est en raison de la difficulté de la présentation d'une pareille requête et de la satisfaction à lui accorder.
La partie du corps de celle-ci qui est sous le vêtement de dessous : izâr. Seul, le coït lui est interdit. Cet izâr doit recouvrir les reins et s'étendre jusqu'au-dessous des genoux de la menstruante. Tels sont les bons usages. Le mari peut, pendant ce temps, manger avec elle, la fréquenter en couchant à côté d'elle, etc. Il n'a pas à se tenir loin d'elle.
Si le mari désire renouveler les rapports conjugaux après un premier coït, qu'il lave d'abord ses parties naturelles s'il a eu une pollution nocturne. Il ne devra pas coïter avant d'avoir lavé son membre ou uriné. Il est blâmable d'avoir des rapports intimes durant le début de la nuit, de crainte que l'on ne dorme en état d'impureté rituelle. Si l'on veut pourtant... ghusl) dormir ou manger, on fera bien de procéder (au moins) à la petite ablution (wudhu), telle qu'elle se pratique pour la prière rituelle (lorsqu'on n'est qu'en état d'impureté mineure), c'est là une pratique recommandée (sunna) : Ibn Umar raconte qu'il avait demandé au Prophète (à lui bénédiction et salut !) si l'on pouvait dormir en état d'impureté majeure (junub). « Oui, répondit-il, si vous procédez à la petite ablution ». Mais, il y a là, à ce sujet, une tolérance, car Aïcha (que Dieu soit satisfait d'elle !) a dit : « Le Prophète (à lui bénédiction et salut !) dormait en état d'impureté majeure, sans avoir touché d'eau ». Chaque fois que quelqu'un retourne à sa couche, il essuiera la surface de celle-ci, ou il la secouera, car il ne sait pas ce qui a pu y survenir depuis qu'il l'a quittée. D'autre part, il ne convient pas que l'homme se coupe les cheveux, les poils ou les ongles, se rase, fasse tirer du sang, ou se sépare d'une partie quelconque de son corps, alors qu'il est en... État d'impureté majeure, attendu que toutes ces parties doivent l'ul le font les bêtes, mais il y aura d'abord un messager ? Et il répondit : « des baisers (141) et de douces paroles ». Il a dit encore : « Trois choses sont des faiblesses chez l'homme : la rencontre avec quelqu'un qu'il désire connaître, alors qu'il se sépare de lui avant de connaître son nom et son origine ; en second lieu, le fait, quand quelqu'un veut l'honorer, de repousser l'hommage qu'il a voulu lui faire ; en troisième lieu, qu'il s'approche de sa concubine-esclave, ou de sa femme, et qu'il la connaisse sans lui avoir d'abord tenu des propos tendres, ni fait des caresses, ni s'être couché à côté d'elle, en sorte qu'il satisfait son besoin, grâce à elle, avant qu'elle n'ait pu satisfaire le sien, grâce à lui ».
GÉNÉRALITÉS
Il est recommandé que le mari commence par invoquer le nom de Dieu et récite (Cor. cxII, 1) : « Dis : Dieu est un », d'abord, puis le takbir et le tahlil (138) et, enfin, qu'il dise : « Au nom de ». Dieu très-haut et Très Puissant, ô Dieu, fais que ce soit une bonne postérité, si tu as décidé d'en faire sortir une de mes reins. Le Prophète (à lui le salut) a dit : « Lorsque l'un d'entre vous va connaître sa femme et qu'il dit : « O Dieu, écarte de moi Satan et écarte Satan de ce que tu nous accorderas (comme) postérité », si alors ils engendrent un enfant, Satan ne leur causera pas de dommage. »
Lorsque l'éjaculation est proche, il convient que l'on prononce intérieurement et sans remuer les lèvres, les paroles que voici : « Louanges à Dieu qui créa l'homme (d'une gouttelette) d'eau, etc... » (Cor. XXV, 56). Un traditionniste prononçait, à cette occasion, si fort le takbir, que les gens de sa maison l'entendaient.
Puis on se détournera (dans la position que l'on occupe) durant le coït, de la direction de la Mecque, en ne se tournant pas vers la Qibla, par respect pour celle-ci, et le mari se couvrira, ainsi que sa femme, d'un vêtement. C'est ainsi que l'Envoyé de Dieu (à lui bénédiction). et salut !) se couvrait alors la tête, étouffant le son de sa voix et disait à sa femme : <<< Reste tranquille >> (140). Selon une tradition remontant au prophète : Quand l'un de vous connaît sa femme, ni l'un ni l'autre ne devront être découverts, comme l'âne et la ânesse >>.
PRÉCAUTIONS
Les relations conjugales sont blâmables trois nuits par mois (lunaires), à savoir la première, la dernière et celle du milieu. Durant ces nuits, dit-on, Satan assiste à la copulation. On affirme aussi que c'est durant celles-ci que les diables copulent. On rapporte que ce caractère blâmable a été prononcé par Ali, Muawiya et Abū Hurayra (que Dieu soit satisfait d'eux 1). Parmi les Docteurs de la loi, il en est qui recommandent le coït le vendredi et la nuit du jeudi au vendredi, en vertu d'une interprétation donnée à cette parole du Prophète (à lui bénédiction et salut 1) : << Dieu se montre miséricordieux envers celui qui coït et procède à la grande ablution, etc... >> (cf. Ch. V du livre de la Prière rituelle). Puis, lorsque le mari ne s'approchera pas d'elle, charnellement, durant ses menstrues, ni après celles-ci, tant qu'elle n'aura pas procédé à l'ablution majeure (ghusl) (144), car c'est chose interdite par un texte formel du livre Saint (Cor. 299) ; on dit aussi que l'enfant conçu dans ces conditions est frappé d'éléphantiasis. Le mari peut jouir de tout le corps de la menstruante, mais il ne doit pas coïter avec elle autrement que in vaso debito : le coït avec une menstruante est religieusement interdit (h'arâm) en raison de l'impureté qu'il comporte. Or, le coït anal est toujours interdit tel et l'interdiction qui le frappe est beaucoup plus lourde que s'il s'agit de rapports (normaux) avec une menstruante. La parole de Dieu (Cor. 11, 222) : « Allez à vos champs comme vous voudrez », signifie : « quand vous voudrez » (145). Par contre, le mari peut alors se faire masturber par les deux mains de la menstruante. femme et jouir de toute la donc sa compagne, afin que celle-ci également puisse satisfaire son besoin. En effet, assez souvent, l'éjaculation de la femme est retardée et cela excite son désir sexuel (au lieu de l'apaiser). En outre, le fait, pour l'homme, de se retirer trop vite cause un dommage et qu'il ressusciterait, de la sorte, en état d'impureté majeure. On dit aussi que chaque poil, ou cheveu, lui demandera compte des impuretés qui l'auront atteint.
TENDRESSE
Le mari se montrera d'abord caressant en paroles et par des baisers. Le prophète (à lui bénédiction et salut !) a dit : « Qu'aucun de vous ne se jette sur sa femme, comme un animal. »
GHAZALI ALIF
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DROIT EN ISLAM
LES DROITS DE L'HOMME
10 - La protection contre l'emprisonnement arbitraire : L'Islam reconnaît aussi à l'individu le droit de ne pas être arrêté ou emprisonné pour un crime commis par une tierce personne. Le Saint Coran énonce clairement ce principe : Personne ne sera amené à porter le fardeau d'un autre. autre ».
11 Le droit au minimum vital : L'Islam reconnaît aux nécessiteux le droit d'être aidés et assistés : Une petite partie de leur richesse doit être distribuée aux nécessiteux et aux plus démunis.
12 L'égalité devant la loi : L'Islam donne à ses citoyens le droit à l'égalité complète et absolue devant la loi.
13 Les dirigeants ne sont pas au-dessus de la loi : Une femme, qui appartenait à une famille noble et influente, fut arrêtée pour vol. L'affaire fut amenée devant le Prophète, et il fut demandé à celui-ci qu'on épargnât à cette femme le châtiment pour vol. Le Prophète répondit : « Les nations qui vécurent avant vous furent détruites par Dieu, elles châtiaient l'homme du commun pour un délit et laissaient aller les dignitaires malgré leurs crimes ; par celui qui tient ma vie entre ses mains, je jure que même si c'était Fatima, la fille de Muhammad, qui avait commis ce crime, je lui aurais fait couper la main ».
14 Le droit de participer aux affaires de l'État : « Ils délibèrent entre eux au... sujet de leurs affaires >> (42 : 38). Par shoura ou assemblée législative, on entend la chose suivante : la tête de l'exécutif du gouvernement et les membres de l'assemblée doivent être élus librement et en toute indépendance par le peuple.
Enfin, il doit être clair que l'Islam tente d'appliquer les droits de l'homme ci-dessous mentionnés, ainsi que bien d'autres, non seulement par la mise en place de certaines sauvegardes, mais également en invitant l'humanité à transcender le niveau inférieur de la vie animale afin de dépasser les simples liens créés par la société.
Il est le Maître Unique et Absolu de l'Univers ; Il est le Dieu souverain, celui qui donne des forces et qui nourrit, le Miséricordieux, celui dont la clémence sanctifie tous les êtres ; Il a octroyé dignité et honneur à chaque être et lui a insufflé son propre esprit. Quels que soient leurs autres attributs humains, tous les hommes sont fondamentalement semblables, et on ne peut véritablement les distinguer les uns des autres du fait de leur humanité. nationalité, couleur ou race. Chaque être humain est ainsi apparenté à ses semblables et l'humanité forme une communauté fraternelle au service estimable et gratifiant de celui qui est compatissant, le seigneur de l'Univers. Dans cette ambiance divine, le concept islamique d'unicité est dominant et central, et entraîne nécessairement le concept d'unicité de l'humanité et la fraternité entre les hommes. En dépit du fait qu'un État islamique puisse être mis en place n'importe où sur terre, l'Islam ne cherche pas à donner comme limites aux privilèges et aux droits de l'homme, les frontières de son propre État. L'Islam a établi certains droits fondamentaux universels pour l'humanité tout entière, droits qui doivent être observés et respectés en toutes circonstances, que l'on soit résident d'un État islamique ou non, en paix ou en guerre avec l'État. Le Coran dit clairement : D doit être extrêmement respectueux envers son peuple. Tout ceci fut entériné par Hzarat Abou Bakr qui déclara dans son premier discours : << Coopérez avec moi lorsque j'ai raison, mais corrigez-moi lorsque je commets une erreur ; obéissez-moi tant que je respecte les commandements d'Allah et de son prophète, mais détournez-vous de moi lorsque je m'en écarte. >>
6-La liberté d'expression : L'Islam reconnaît le droit à la liberté de pensée et d'expression pour tous les citoyens d'un état islamique, à condition qu'elle soit utilisée pour propager la vérité et la vertu, et non pour répandre la méchanceté et le mal. Le concept islamique de liberté d'expression est bien supérieur à celui qui prévaut en Occident. En effet, l'Islam ne permettra en aucune circonstance la propagation de la méchanceté et du mal. Il interdit à quiconque d'utiliser un langage offensant ou injurieux sous prétexte de critique. Les Musulmans avaient l'habitude de demander au prophète si une injonction divine lui avait été révélée sur tel ou tel sujet. Lorsqu'il répondait qu'il n'en avait reçu aucune, les musulmans exprimaient alors librement leur opinion sur. Le sujet.
3 - L'inviolabilité de la vie privée :
7 - La liberté d'association :
Le Coran ordonne : a) N'espionnez pas ! b) Ne pénétrez pas dans une maison sans vous être assuré du consentement de son occupant.
Les droits des femmes doivent être respectés en toutes circonstances. Celui qui a faim doit être nourri, celui qui n'a pas de vêtements doit être vêtu, les blessés et les malades doivent être soignés, qu'ils appartiennent à la communauté musulmane ou qu'ils fassent partie de ses ennemis.
La sécurité pour la vie et les biens :
Le Prophète, dans le discours qu'il fit lors du pèlerinage d'Adieu, déclara : « Vos vies et vos biens vous sont interdits les uns aux autres jusqu'à ce que vous soyez mis en présence de votre Seigneur, le jour de la Résurrection. »
Le Prophète déclara aussi à propos des dhimmis (les citoyens non-musulmans d'un État musulman) : « Celui qui tue un homme engagé envers Dieu (c'est-à-dire un dhimmi), ne pourra même pas respirer les effluves du paradis. »
DROITS DE DIEU
Lorsque nous parlons des droits de l'homme en Islam, nous pensons que ces droits ont été octroyés par Dieu, et non pas par un roi ou une assemblée législative. Les droits octroyés par les rois ou les assemblées législatives peuvent être retirés de la même manière qu'ils sont conférés. Il en est de même en ce qui concerne les droits acceptés et reconnus par les dictateurs. Ils les octroient et les retirent à leur convenance : ils peuvent les violer ouvertement quand ils le désirent.
En Islam, les droits de l'homme sont conférés par Dieu et par conséquent, aucune assemblée législative au monde, aucun gouvernement sur terre n'a le droit, ni l'autorité, d'y adopter aucune modification. Personne n'a le droit de les abroger. Il ne s'agit pas non plus de droits humains fondamentaux conférés sur le papier pour être montrés, exhibés et ensuite déniés dans la vie lorsque le rideau est tiré. Il ne s'agit pas non plus de concepts philosophiques dénués de RESPECT DE LA VIE.
2 - La sauvegarde de l'honneur : le Saint Coran stipule : a) O vous, les croyants ! Que certains d'entre vous ne se moquent pas des autres ; b) Ne vous calomniez pas les uns les autres ; c) Ne vous lancez pas des sobriquets injurieux ; d) Ne dites pas de mal les uns des autres. (49 : 11-12)
L'Islam donne aussi aux hommes le droit de s'asseoir et de reformer des partis ou des organisations. Ce droit aussi est assujetti à certaines règles.
8 - La liberté de conscience : L'Islam ordonne : « il ne doit pas y avoir de contrainte en matière de foi. » Les sociétés totalitaires, au contraire, privent totalement les individus de liberté. En vérité, cet éloge excessif de l'autorité de l'Etat pose le principe d'une sorte de servitude, d'esclavage de l'homme. À une certaine époque, esclave signifiait domination totale de l'homme sur l'homme ; ce type d'esclavage est maintenant aboli légalement. À sa place, les sociétés totalitaires imposent une forme de domination similaire sur les individus.
O vous qui croyez ! Tenez-vous fermes comme... témoins, devant Dieu, en pratiquant la justice. Que la haine envers un peuple ne vous incite pas à commettre des injustices. Soyez justes ! La justice est proche du respect de Dieu. (5. 8). Le sang humain est toujours sacré et ne doit pas être versé sans raison. Lorsque quiconque viole le caractère sacré du sang humain en tuant un homme sans justification, le Coran assimile cela au meurtre de l'humanité entière... Celui qui a tué un homme qui lui-même n'a pas été tué, ou qui n'a pas commis de violence sur terre, est considéré comme s'il avait tué tous les hommes. Il n'est pas permis d'opprimer les femmes, les enfants, les personnes âgées, les malades et les blessés.
Les libertés individuelles : L'Islam stipule qu'aucun citoyen ne peut être emprisonné tant que sa culpabilité n'a pas été prouvée par une cour de justice. Procéder à l'arrestation d'un homme sur un simple soupçon et le jeter en prison sans avoir suivi les procédures judiciaires appropriées, et sans lui avoir fourni. La possibilité de se défendre n'est pas admise par l'islam.
5 - Le droit de protester contre la tyrannie : À propos du droit de protester contre la tyrannie, le Coran dit : « Dieu n'aime pas la calomnie en public sauf si celui qui parle a lui-même été calomnié. » En Islam, comme nous l'avons déjà montré, tout pouvoir et toute autorité appartiennent à Dieu, qui délègue certains de ses pouvoirs à l'homme. Un homme doté de tels pouvoirs.
La Charte, les proclamations et les résolutions des Nations Unies ne peuvent être comparées aux droits que Dieu sanctionne ; car alors que les premières ne s'appliquent pas à n'importe qui, les secondes s'appliquent à chaque croyant. Ces droits font partie intégrante de la foi islamique. Tous les Musulmans ou les administrateurs qui se disent musulmans devront les accepter, les reconnaître et les appliquer. Dans le cas où ils négligent de les appliquer et se mettent à dénier les droits garantis par Dieu, leur apportent des modifications ou même les violent tout en affirmant. Verbalement les respecter, le verdict du Saint Coran sur de tels comportements est clair et sans équivoque : « les incrédules sont ceux qui ne jugent pas les hommes d'après ce que Dieu a révélé (5:44).
Les droits de la protection des convictions religieuses : la parenté de sang, la supériorité raciale, l'arrogance linguistique et les privilèges économiques. Il invite l'humanité à essayer d'atteindre un niveau d'existence, où l'homme, grâce à ses qualités intérieures, puisse réaliser l'idéal de la Fraternité Humaine. Parallèlement à la liberté de conscience, l'Islam donne à l'individu le droit d'être respecté dans ses convictions religieuses et garantit que rien ne porte atteinte à ce droit.
ALIF Page 8 NOVEMBRE 1993 Scanned by CamScanner
COMMENT SE COMPORTER DANS LA SOCIÉTÉ doit pas, par peur de scandale, imiter les pervers et les égarés, même si toute la société sombrait dans le mal, ou se doit de préserver sa dignité morale, son honneur et ses qualités éthiques et religieuses ? Quand quelqu'un perd tous. Ses avantages, toute sa foi et son éthique, le respect envers lui n'est plus de mise. On ne doit de l'estime qu'à ceux qui en ont. Le noble prophète de l'Islam (que Dieu le bénisse) déclare à ce sujet : « On ne doit pas pécher (et faire un crime contre Dieu) pour obéir aux autres ». Il a aussi évoqué l'importance des bons amis : « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es ». « Le prix de tes compagnons n'est autre que le prix de ta vie ».
DE LA SOCIABILITÉ
Vivant en société, l'homme est contraint, bon gré mal gré, de prendre contact avec ses semblables. La fréquentation est sans doute un moyen pour l'homme de préserver sa situation sociale, d'accélérer sa promotion, de favoriser son ascension matérielle et spirituelle, de résoudre plus vite et plus facilement ses problèmes.
DE MAUVAISES FRÉQUENTATIONS
Fréquenter les mauvais gens et les malfaiteurs entraîne toutes sortes de malheurs et d'infortunes. Pour le prouver, il suffit de demander aux criminels et aux malfaiteurs tels que les voleurs et les... Brigands, la cause de leur perversion ; le plus souvent, ces derniers répondent que la fréquentation des mauvaises gens est à l'origine de leur malheur. En effet, parmi un millier de personnes qui ont ainsi sombré, il n'existe pas une qui a choisi volontairement la voie du mal et de la corruption. Le commandeur des croyants (que Dieu le bénisse) dit : « Ne fréquente pas les mauvais gens, car un compagnon pervers t'influence, de sorte que tu lui ressembles. Il ne t'acceptera que lorsque tu deviendras son pareil ». Et le saint Imam Ali ajoute : « Méfie-toi de l'amitié que t'offre le malfaiteur, car il est capable de te vendre pour son propre intérêt. Fréquente peu les mauvais gens, sinon tu seras pris à leur piège, l'âme concupiscente de l'homme change à tout propos. Aussi, faut-il se comporter de manière à être aimé de la plupart des gens, de disposer de plus en plus de popularité et de compagnons ; en effet, si dans nos rapports avec autrui, on adopte une attitude froide et distante, les gens seront... Indisposés, offensés, et peu à peu, cette irritation se transformera en haine. Un beau jour, on se retrouvera rejeté, comme exclu de son milieu, et l'on devra vivre à l'écart, dans la morne solitude. Étranger signifie faire souffrir, tourmenter autrui et, cela, persécution et méchanceté vis-à-vis des gens.
La persécution et la méchanceté sont des termes qui ont une signification voisine. Persécuter, c'est aussi bien proférer des paroles blessantes, injures, insultes qu'effectuer des gestes nuisibles aux autres. Faire une méchanceté à quelqu'un, c'est commettre un acte gênant, préjudiciable à l'encontre d'autrui. Quoiqu'il en soit, ces deux termes ont un sens qui s'oppose à celui des mots comme repos, tranquillité d'esprit, bien-être ; or l'homme a bâti la société pour parvenir à ce repos, à ce bien-être.
C'est pourquoi la loi islamique a interdit toute persécution, tout acte de méchanceté, considérant avant tout les intérêts de la société. Ainsi, le Seigneur Tout-Puissant déclare : « Ceux qui offensent... » Injustement, les croyants et les croyantes se chargent d'une infâmie et d'un péché notoire >> (Coran, XXXIII, 18). Le noble Prophète dit : << Celui qui persécute un Musulman me persécute ; et celui qui me persécute, persécute le Seigneur. Une telle personne est maudite aussi bien dans la Bible que dans le Coran >>. Il ajoute : << Celui qui jette un mauvais regard sur un musulman et l'effraie, sera effrayé par le Seigneur le jour du jugement dernier. >>
DE LA FRÉQUENTATION DES HOMMES DE VERTU aux autres. Une telle situation constitue un des plus lamentables exemples de malheur humain. C'est pourquoi la religion musulmane a recommandé d'entretenir de bons rapports avec ses semblables, de se montrer sociable et plein d'affabilité. Parmi les meilleures règles que l'Islam a prescrites à ses fidèles, on peut évoquer la salutation. Tout bon musulman doit saluer celui qu'il rencontre, et celui qui prend le pas sur l'autre dans la salutation a plus de mérite. Le noble Prophète de l'Islam (que Dieu le bénisse) prenait. de vitesse tout le monde dans le salut. Il saluait les femmes et les enfants et si quelqu'un le saluait, il lui rendait son salut de la meilleure façon. Le Seigneur Tout-Puissant déclare : « Quand une salutation courtoise vous est adressée, saluez d'une façon encore plus polie, ou bien rendez simplement le salut. Dieu tient compte de tout » (Coran, IV, 86). Mohammad (que Dieu le bénisse) ordonne à l'homme de se montrer humble et modeste envers les gens et de respecter chacun en rapport avec sa condition. Le Seigneur Tout-Puissant déclare : « Voici quels sont les serviteurs du Miséricordieux : ceux qui marchent humblement sur la terre et qui disent « Paix » (salutation) aux ignorants qui s'adressent à eux » (Coran, XXV, 63).
Il est bon de rappeler que l'humilité et la modestie ne signifient pas s'abaisser et s'avilir devant les autres. Il ne s'agit pas de perdre la face mais de ne pas se montrer arrogant, de ne pas se glorifier abusivement, de ne pas s'affirmer hautainement. Il ne s'agit pas non plus de respecter excessivement autrui, de sorte à sombrer dans la flatterie et la flagornerie. On doit estimer et respecter les gens, en tenant compte de leurs qualités sociales et de leurs vertus individuelles. À chacun la considération qui lui est due...
Ajoutons qu'il ne s'agit pas non plus, sous le DE LA FRANCHISE. Les hommes communiquent les uns avec les autres par la parole et cette communication construit la base de la société humaine. Dire la vérité, c'est-à-dire faire découvrir la réalité, constitue donc un des principes indispensables de chaque société. L'expression de la vérité assure d'importants avantages à la société car celle-ci a toujours besoin de la franchise. On peut résumer les avantages de la franchise en quelques phrases :
1. L'homme franc bénéficie de la confiance de ses semblables qui n'ont guère besoin de vérifier l'exactitude de ses paroles.
2. L'homme franc a la conscience tranquille et ne connaît point la souffrance qu'entraîne le mensonge.
3. L'homme qui dit la vérité tient toujours ses... promesses, garde fidèlement ce qu'on lui a confié, car la parole franche dépend d'un franc comportement.
La franchise résout la plupart des malentendus et conflits ; en effet, les désaccords apparaissent le plus souvent lorsqu'une des parties (ou les deux) nie la vérité. Quand règne la franchise, la plupart des défauts moraux, des transgressions aux lois et aux règlements disparaissent spontanément ; car, c'est pour cacher leurs méfaits et leurs mauvaises actions que les hommes se réfugient dans le mensonge.
L'homme fréquente des personnes de divers milieux. La vie lui impose d'entretenir des rapports suivis avec certaines d'entre elles. On appelle ces derniers, les amis, les compagnons. Comme l'amitié entraîne chez les amis une certaine ressemblance, une certaine identité au niveau de l'éthique, des sentiments et autres caractéristiques, il est nécessaire que ce transfert s'avère avantageux et positif. Quand on a de bons amis, quand on fréquente les gens vertueux, l'amitié qui s'établit est bénéfique à tous. Elle rehausse la position sociale et la considération des hommes. Au prétexte du respect des autres, de ne pas réagir aux mauvaises actions des gens, de laisser ses semblables sombrer dans la perversion et l'indignité humaine, de laisser commettre des actes contraires aux prescriptions religieuses. On ne peut pas laisser cela se faire. Le meilleur ami est celui qui te guide à faire de bonnes actions. Ou encore : « L'homme devient raisonnable en compagnie de son ami. »
La poésie
ALIF Page 9 NOVEMBRE 1993
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UNITE
Le 4 Septembre 1993 à 23 heures, km 18, chez feu Al Adj Nkere, Oustaze Fofana Aboubakar a fait une causerie sur l'unité des musulmans en Côte d'Ivoire. Le livre de Vincent Monteil intitulé « Islam noir » énonce qu'en raison de la politique coloniale européenne, les musulmans d'Afrique ne s'entendront pas. Nous agissons en dehors des prescriptions coraniques et des hadiths, ce qui est de nature à déstabiliser notre religion, voire notre foi. Nos mosquées. sont malheureusement gangrenées par des gens qui n'appliquent pas les préceptes du Coran et de la sounna du prophète, qui drainent avec eux tous les défauts et plongent ainsi notre religion dans un abîme indescriptible. Souvenons-nous que l'unique responsable de la Mosquée est l'Imam, après Dieu qui en est le propriétaire véritable.
De nos jours, les Imams ont été évincés de la direction et du contrôle des mosquées. Des associations ont été créées à l'insu de l'Imam qui aurait dû être à la source, et à qui on impose des bénédictions finales après que tout soit décidé. Est-ce que la religion pourrait se stabiliser sur une telle base ?
Si nous examinons la Sounna, le prophète (Saw) nous dit : « Celui qui crée la division dans la UMMA, n'est pas de ma communauté. » Ayons peur du jour de la reddition des comptes où chacun justifiera ses bienfaits et ses méfaits. Le colonisateur nous a-t-il informés au moment où il traçait la frontière entre le Mali et la Côte d'Ivoire et les limites administratives entre Mankono et... Séguéla. Allah nous dit que nous formons une seule communauté qui doit et devait s'éloigner de tout ce qui est contraire au Coran et à la Sounna. Chers frères et sœurs musulmans, soyons unis et agrippons-nous à la Corde de Dieu. Entrons par une seule porte et sortons par une seule porte. Cela ne signifie nullement que nous nous entendrons sur tous les points. Mais ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous divise. Agissons toujours ensemble pour ce qui nous converge, et excusons-nous pour ce qui nous divise.
L'épanouissement de l'Islam est lié à la maîtrise et à l'application de la connaissance religieuse. L'hypocrisie en est son ennemi. Ceux qui manquent à leur connaissance religieuse ne peuvent prétendre à la conformité de leur comportement à la religion. Il s'agit en réalité de deux connaissances distinctes et de deux enseignants distincts. Après avoir suivi l'enseignement de l'un, on poursuit chez l'autre. Ainsi, après l'étude des Hadiths à Médine, il faut s'orienter vers d'autres Maîtres. qui t'apprendront à te comporter comme le Coran et les Hadiths le recommandent et faire de toi un bon musulman. C'est un tel parcours qu'a suivi El Hadj Sonta. Les élèves qui ont suivi son enseignement dans la patience ont été bien éduqués dans l'humilité, et ne s'intéressent pas à ici-bas (ils ne courent après personne) et savent attendre leur part de Dieu lui-même. Dieu dit dans le Saint Coran : C'est lui qui pourvoit au besoin de ses créatures. Il en a été ainsi de notre mère Mariam qui a été confiée par sa mère à Zakaria, pour l'offrir à Dieu et l'éduquer dans la voie de Dieu. Qui nourrissait Mariam ? C'est Dieu lui-même. Chaque fois que Zakaria entrait la trouver dans le temple, en prière, il trouvait auprès d'elle de la nourriture ou des fruits de contre-saison. Et Zakaria s'exclama : Mariam ! D'où te viennent ces aliments ? Et elle répondit : de la part de mon créateur Allah ! Ceux qui craignent Dieu, qui travaillent pour Dieu, qui tolèrent à cause de Dieu, de ceux-là, Dieu dit : « Lakhaoufoun ». Aloühème, walahome ya Azanné... Ces personnes sont rares de nos jours. A contrario, d'autres perdent leur temps à diffuser des propos inexacts et contribuent à égarer les fidèles. Qu'Allah nous aide et nous guide sur le droit chemin, et qu'il fasse aller de l'avant sa religion.
Par ailleurs, la politique est venue mélanger les rapports des musulmans en plus de la méconnaissance de la religion et du manque d'éducation. La politique s'est intéressée à la religion et lui a accordé un vif intérêt. Elle s'est infiltrée dans les mosquées et le choix des Imams est désormais politisé et lié à leur origine ethnique ou à leur pays. Dès lors, on demande à chaque groupe ethnique de donner un candidat pour l'Imamat. Et ceux qui n'en ont pas, proposent le plus instruit d'entre eux.
Lorsqu'un Imam est élu parmi les éventuels candidats, une autre personne tempête que son fils est venu d'Arabie Saoudite et qu'il est plus instruit que l'Imam élu et il souhaiterait l'imposer au mépris de l'ordre. D'où l'émergence d'une palabre. stérile. C'est ce qui emplit et nuit à l'unité des musulmans. Comme si cela était insuffisant, nous nous sommes dispersés à nouveau en deux groupes (étrangers et autochtones) et en sous-groupes (coyaka, odienneka, Maouka) et chacun a bâti sa mosquée. Ces divisions trouvent une justification dans le lieu entre Mecquois et médinois, à l'issue duquel défenseurs et adversaires se sont quittés dos à dos, chacun ayant de justes motifs.
Le débat sur le Maouloud est sans intérêt pratique. Ainsi, l'anniversaire du prophète est célébré tant à la Mecque qu'à Médine de nos jours. Les uns affirment que le prophète ne l'a pas célébré de son vivant. Cela est exact. Les autres estiment qu'on peut célébrer l'anniversaire du prophète à titre posthume et ont des arguments solides et logiques. Mais les uns ont plus de poids politique que les autres.
Le Maouloud ne nécessite aucune palabre. Celui qui est contre doit et devait rester silencieux. Chers frères et sœurs musulmans, les prédicateurs doivent avoir davantage de foi et ne prêcher. que dans le sentier et pour la cause de Dieu. Si nous voulons étudier la théologie, il faudrait l'apprendre intégralement et non confondre la partie pour le tout. Ainsi, celui qui a appris profondément le Fiqh au détriment du bon comportement, de la bienséance, de l'éducation, et du TAWHID sera plus nuisible qu'utile à l'Islam.
En revanche, celui qui voudrait se rapprocher davantage de Dieu et se lancer dans le soufisme au détriment du fiqh, de l'oussoul, s'il ne bénéficie pas de la grâce et de la miséricorde divine, pourrait se réveiller en enfer, contrairement à sa pieuse pratique (des zikres) et des prières. Il sera alors victime de son ignorance, confondant les points et les virgules et méconnaissant l'ABC de la prière.
En outre, cette personne, ignorant son ignorance, voudrait se transformer en maître et égarer d'autres personnes. C'est cet obscurantisme qui complique tout en Afrique. Une chose à plusieurs titulaires ignorants qui s'ignorent, et qui n'ont ni la volonté, ni le courage. d'apprendre. Heureusement qu'à ce triste constat il existe des exceptions telles que El Hadj Ibrahim Sonta (Paix à son âme) qui a d'abord étudié le bayane (le fiqh) avant de s'intéresser au soufisme. Après s'être imprégné des deux connaissances, il a commencé à enseigner, à éduquer les élèves. Ainsi, celui qui voudrait intégrer une "tariqa" (voire Soufi) doit d'abord apprendre le fiqh. Autrefois, les savants disaient : "Soyez imprégnés d'abord des hadiths, du fiqh avant de vous intéresser à la Tariqa ou au soufisme, pour mieux vous orienter.
QU'EST-CE QUI ENTRAVE L'UNITÉ DES MUSULMANS ? La méconnaissance de la religion est la base de la discorde ou de l'incompréhension entre musulmans. Certains veulent brandir la Sounna (Faits et comportements du prophète) et taxent de non-musulmans les non-sunnites. En outre, il convient de souligner le défaut ou l'absence de rémunération des prédicateurs. Tant que ce problème de traitement n'est pas résolu, les querelles ne finiront jamais. Pourquoi nous Bâttons-nous au cours des 7e jours ? Les IMAMS et les prédicateurs sont démunis et ils ne savent comment joindre les deux bouts. La popote journalière n'ayant pu être assurée, l'IMAM est invité à une cérémonie de sacrifice ou de 7e jour. Que va-t-il faire ou que doit-il faire ? Nous sommes tous responsables de ce crépuscule des Imams, parce que nous choisissons nos Imams à vie, et durant toute leur existence, personne ne leur apporte un sou en guise de salaire ou d'aide ou de soutien, à l'exception des menus sacrifices. Cela n'est-il pas déshonorant et pénible pour les Imams ? Celui qui vient dire alors de supprimer les 7e jours, n'est-il pas un provocateur, alors qu'il n'a proposé, ni suggéré aucun substitut ? Ceux qui, par contre, viennent des pays arabes après leurs études théologiques et qui prêchent avec fougue, n'est-ce pas qu'ils reçoivent un traitement conséquent ? Ce que les Arabes leur payent comme subsides, c'est leur ZAKAT. Celui qui a perçu cette ZAKAT doit se contenter de prêcher dans les... limites des instructions ou des ordres qui ont été donnés. S'il préche autre chose, on lui coupe les vivres. Après les études à la Mecque, des instructions formelles sont données aux futurs prédicateurs qui doivent s'y conformer sous peine de sanctions pécuniaires, consistant en la rupture des traitements. Il est fâcheux de constater que ceux qui sont revenus après leurs études au pays se métamorphosent en espions et contre-espions des uns et des autres. Ce qui crée une atmosphère de méfiance mutuelle, contraire à l'éthique islamique. C'est pourquoi, lorsqu'une délégation arabe arrive, ils les suivent comme des "mouches". Seule la recherche de subsistance justifie de tels comportements. La subsistance est et demeure l'unique pierre d'achoppement entre anciens et nouveaux prédicateurs. Qu'Allah nous facilite les moyens de subsistance. Raisonnons par l'exemple : Celui qui a reçu de l'argent pour combattre le Mahouloud (anniversaire du prophète Mouhammad (Saw)) faillirait à sa mission s'il reste. Silencieux ou participant à la célébration du Mahouloud. Une lettre anonyme viendra dénoncer son silence. Et l'année suivante, il est tenu d'être actif et non passif comme précédemment. Un débat doctrinal sur le Mahouloud a eu lieu. Si les préoccupations mondaines, voire matérielles, l'emportent sur le spirituel, les rixes ou les palabres seront interminables. C'est pourquoi il convient de confier cette tâche d'édification au Conseil Supérieur des Imams. Loin de nous l'idée de combattre quelqu'un. Mais nous n'admettrons plus qu'un ignorant de l'Islam en devienne le responsable temporel. Le vrai titulaire de la religion est Dieu lui-même.
Compte rendu Caramoko Ibrahim. Certains Ulémas affirment que celui qui a appris le fiqh doit s'intéresser également au Tassawouf (soufisme), sinon son éducation sera incomplète. Nombreuses sont les personnes qui ont la tête pleine de fiqh et d'hadiths, mais dès que vous entrez en relations d'affaires, vous êtes déçu par leur comportement, parce que l'éducation islamique. EST MON JOURNAL PRÉFÉRÉ NOVEMBRE 1993 ALIF Page 10 Scanned by CamScanner
TÉMOIGNAGE
"Les Musulmans avaient toutes les connaissances techniques nécessaires pour renverser le système ptolemaïque, mais ne le firent pas parce qu'ils n'avaient pas encore perdu de vue le contenu symbolique de l'astronomie traditionnelle et n'oubliaient pas que le meilleur moyen de rappeler la présence de Dieu à la majorité des humains est de leur remémorer le caractère limité du monde créé."
Occupèrent une place privilégiée dans le domaine scientifique de la civilisation musulmane, où elles se développèrent considérablement. Le rappel de quelques faits doit suffire à souligner l'ampleur et la portée de cet essor. C'est le monde de l'Islam qui, après les avoir empruntés à l'Inde, généralisa l'usage des chiffres dits "arabes", puis les transmit à la Chrétienté. Ce sont aussi les savants musulmans qui élaborèrent le calcul décimal et développèrent la fonction du zéro, mot d'origine arabe. Le nom de l'un d'eux, Al-Khwārizmī, premier directeur de la << Maison de la Sagesse >> de Bagdad, doit être spécialement retenu, car on le range parfois au nombre des plus grands génies de l'humanité et son œuvre a laissé des traces profondes jusque dans la terminologie scientifique moderne puisque c'est à lui que sont dus les mots << algèbre >> (al-jabr) et << algorithme >> (par corruption de son nom devenu << Alkarizmi >>).
De façon générale, les progrès accomplis dans les diverses branches des mathématiques furent inestimables. Outre l'invention de l'algèbre qu'ils appliquèrent aussi à la géométrie, on peut encore mentionner, parmi une foule d'exemples, que les musulmans furent les vrais créateurs de la trigonométrie, qu'ils ouvrirent la voie à la découverte des logarithmes et résolurent nombre de problèmes grâce aux perfectionnements apportés aux techniques de calcul.
Cependant, les mathématiques, malgré leur caractère en apparence purement quantitatif, ne perdirent jamais dans l'Islam un certain contenu qualitatif qui les apparentait au Pythagorisme. Elles connaissaient la valeur symbolique des nombres, chacun d'eux procédant du plus fondamental de tous, l'Unité, origine de toutes choses et but final auquel elles font retour. Elles n'étaient donc pas un savoir exclusivement profane, mais participaient du sacré dont toute la civilisation musulmane était imprégnée, lui conférant ce sens de l'équilibre et des proportions qui l'a toujours caractérisée, particulièrement dans ses expressions artistiques.
Les musulmans firent progresser considérablement aussi la connaissance du milieu terrestre et de la nature, notamment la botanique et la zoologie. Ils passent à juste titre pour les véritables créateurs de la physique et de la chimie, le nom de cette dernière étant d'origine arabe. Mais la médecine a probablement fait plus que toutes les autres disciplines du savoir pour établir jusqu'en Occident la réputation de la science arabo-islamique. D'ailleurs, il est significatif de constater que les plus grands savants ont été souvent aussi médecins. pratiquant cet art avec maîtrise. À cet égard, l'exemple des hommes à la contemplation du ciel et de la terre où apparaissent les « signes » de Dieu. Les musulmans, ainsi, la science ancienne fut infusée à la nouvelle civilisation, où les noms de Platon, d'Aristote, d'Hippocrate, de Galien, d'Euclide et de nombreux autres devinrent familiers à toute personne cultivée. Cependant, ne furent admis que les auteurs dont les œuvres étaient jugées compatibles avec les données de la foi. À cet égard, une place privilégiée fut réservée à Platon, parfois regardé comme le « roi des Prophètes », dont il ne fut pas exceptionnel que des musulmans portent le nom. Les historiens et savants modernes ont souvent mis en lumière les contributions multiples et remarquables apportées par la civilisation arabo-islamique aux sciences et au savoir humain en général. À ses meilleures époques, les musulmans ont effectivement fait preuve d'une insatiable curiosité intellectuelle, favorisée par une liberté à laquelle les autorités. Religieuses ne mettaient pratiquement aucun frein, car le Prophète lui-même avait vivement recommandé la recherche de la science, au besoin « jusqu'en Chine ». N'avait-il pas enseigné aussi que l'encre des savants serait jugée plus précieuse que le sang même des martyrs ? D'ailleurs, des chrétiens, des juifs et même des zoroastriens participèrent activement à la vie intellectuelle de l'empire musulman, en particulier comme traducteurs et transmetteurs d'œuvres antiques, et leur rôle fut prépondérant dans l'élaboration de la médecine arabe.
Cependant, tous conformaient leur pensée à une métaphysique et à une cosmologie en accord avec les enseignements du Coran et du Hadith. Dans un tel cadre, dont l'idée ne serait venue à personne de contester la légitimité, les philosophes et savants du monde de l'Islam élargirent et enrichirent considérablement le domaine du savoir humain, le rendant aussi plus exact et plus apte à répondre aux questions posées par la vue du cosmos et des phénomènes naturels. Il est significatif de constater que la science musulmane n'était pas fractionnée en domaines séparés et plus ou moins indépendants l'un de l'autre comme la science moderne, mais que toutes ses branches demeuraient liées entre elles par une unité organique. Et les savants, qui ne se laissaient pas limiter par le cadre d'une spécialité, en pratiquaient généralement plusieurs. Le cas de l'illustre Avicenne (Ibn Sina), à la fois médecin, mathématicien, physicien, chimiste, astronome, philosophe et même poète, sans parler de son activité politique, est particulièrement connu, mais on pourrait en citer de nombreux autres.
Ainsi, les lecteurs des A observèrent donc le firmament avec assiduité, se postant d'abord pour cela en des endroits élevés ou sur des minarets. L'histoire a particulièrement gardé le souvenir du médecin et astronome andalou Abbas ibn Firnâs (IXe siècle apr. J. C.), qui s'installait sur les collines voisines de Cordoue pour étudier les mouvements des astres, mais qui est resté célèbre surtout comme. Inventeur d'une machine volante, véritable planeur fait de plumes et d'étoffe qui lui permit plusieurs fois de se maintenir dans l'air pendant un temps appréciable jusqu'au jour où il s'écrasa au sol. D'éminents hommes de science s'adonnèrent à l'astronomie, mais aussi des califes de Bagdad et de Cordoue ainsi que toute une série de souverains et de princes, jusqu'à l'aube des Temps modernes, dont plusieurs patronnèrent la création d'observatoires dans les principales régions du monde musulman.
Particulièrement célèbre fut celui de Maragah, en Perse, fondé au XIIIe siècle par le grand savant Nasir ed-Din Túsi, institution scientifique de type presque moderne, où travaillaient des équipes de chercheurs souvent venus de pays lointains. L'astronomie musulmane compte de très grands noms (Al-Fargháni, Thabit ibn Qurra, Ali ibn Yūnus, Al-Battâni, Al-Biruni, Shirázi, Káshání, pour n'en citer que quelques-uns) et peut faire état de progrès inestimables par rapport aux connaissances des Anciens. Elle parvint à des Résultats abondants et forts importants dans l'histoire de la pensée humaine, dont, à titre d'exemples, on peut mentionner la correction des erreurs de Ptolémée et de sa théorie planétaire, le calcul de la distance de la Terre à la Lune, remarquablement exact compte tenu des moyens techniques alors disponibles, la découverte de la troisième inégalité lunaire, l'observation des taches du Soleil et l'invention ou le perfectionnement de plusieurs instruments astronomiques, dont l'astrolabe et le quadrant azimutal.
Il est particulièrement intéressant de relever qu'Al-Birûni avait énoncé, cinq siècles avant Copernic, la théorie relative à la rotation de la Terre autour du Soleil, toutefois sans provoquer les répercussions qu'elle devait avoir en Occident. Les historiens des sciences ont constaté que, sans l'aide des connaissances musulmanes, les savants européens n'auraient jamais pu élaborer les conceptions astronomiques et cosmologiques nouvelles qui allaient bouleverser la vision traditionnelle de l'univers. et devenir celles du monde moderne. On peut alors se demander pourquoi cette révolution scientifique ne s'est pas produite. Le plus illustre est évidemment celui d'Ibn Sina (Avicenne), mais on pourrait en citer nombre d'autres, comme Al-Farabi, Ibn Rushd (Averroès), Al-Birūni, Al-Kindī. Cette position de la médecine parmi les autres sciences tient au fait qu'elle n'était pas uniquement un art de guérir comme à notre époque, mais encore anthropologie. Elle procédait d'une doctrine de l'homme en accord avec les données de la Révélation et de la cosmologie traditionnelle. Selon cette perspective, l'être humain est un microcosme correspondant au macrocosme et récapitulant la totalité de l'existence, et sa connaissance ouvre la compréhension de l'univers. De nouveau, il ne s'agissait donc pas d'une science profane limitée au domaine corporel et visant des résultats exclusivement concrets, mais d'un savoir intégré à la hiérarchie intellectuelle de l'Islam et s'inspirant de sa. Sagesse, ce dont témoigne le titre bakim (« sage ») que le peuple a si souvent donné aux médecins. Plus tôt en terre d'Islam. À cette question déjà souvent posée par divers philosophes, un savant musulman contemporain versé dans les sciences d'Orient et d'Occident a donné cette réponse, qui dépasse en profondeur toutes les précédentes tentatives d'explication : « Les musulmans avaient toutes les connaissances techniques nécessaires pour renverser le système ptolemaïque, mais ne le firent pas parce qu'ils n'avaient pas encore perdu de vue le contenu. N'oublions pas que le meilleur moyen de rappeler la présence de Dieu à la majorité des humains est de leur remémorer le caractère limité du monde créé. » Symbolique de l'astronomie traditionnelle et ignorent bien souvent que leur auteur, avant d'être poète, fut surtout un très grand astronome et mathématicien.
SAVOIR SYNTHÉTIQUE Contrairement à leurs confrères modernes qui se vouent à des études de nature surtout analytique, quantitative et fragmentaire, Les savants de l'islam classique cultivaient un savoir plus synthétique et plus qualitatif, comportant une vision plus universelle du monde créé. Cela leur permettait d'allier une sagesse à leur savoir et les empêchait de donner, comme de nos jours, tous les droits à la science, ce qui revient à la diviniser avant qu'elle n'échappe au pouvoir des hommes et ne se retourne contre eux.
L'astronomie fut toujours très en honneur dans la civilisation de l'Islam, cela en plein accord avec le Coran, dont maints passages engagent les mathématiques, si étroitement liées à l'astronomie.
BON ANNIVERSAIRE « PLUME LIBRE » : apparence insignifiante mais pleine de sens au regard de l'actualité tout comme du monde arabe. En remerciant l'AEEMCI pour cette première invitation à leur centre (CENTRE ISLAMIQUE ARABO-AFRICAIN Imam JAA FAR SAYEGH), ils ont appelé la communauté à plus d'ouverture avant qu'un éventuel feu ne se déclare... on ne sait. Jamais. La deuxième activité de cet anniversaire a opposé en match amical de football l'équipe de PLUME LIBRE à celle du groupe LA VOIE / NOUVEL HORIZON. Ce match, truffé de part et d'autre de mercenaires, a vu la victoire des seconds par le score de 3 buts à 2.
Le lendemain dimanche, après le rendez-vous presque manqué avec ses lecteurs le matin, c'était un déjeuner-débat à 16 heures à la maison du PDCI-RDA de Cocody. Cette fois, le grand-frère Ladji Sidibé était appelé à faire le rapport entre la presse et la morale. Un thème qu'il a finalement côtoyé avec, d'une part, un long aperçu sur l'évolution technologique de la presse et, d'autre part, le chapelet des obstacles et interrogations sur la déontologie du journalisme.
L'appétissant déjeuner qui a mis fin aux festivités était dédié en repas de noces à deux rédacteurs de PLUME LIBRE, Koné Zakaria et Sangaré Moussa. Au total, une fête enrichissante malgré la faible participation des lecteurs. Allez camarades ! Plus de courage, plus d'ambition, mais surtout moins de... prétention. O. IDRISS. << la vie ne joue pas avec les adultes et nous sommes des adultes >> Il faut donc professionnaliser notre presse, répondre aux préoccupations du lectorat dans le style et le contenu et même envisager une publication bilingue Franco-Arabe.
Allant dans le même sens, CISSE Djiguiba a préconisé de sortir du carcan-journal islamique car << PLUME LIBRE doit être moins didactique que sensibilisateur pour s'adresser à la nation entière. Par conséquent, les AEEMCISTES doivent davantage programmer leur formation islamique qui connaît malheureusement un léger relâchement >>.
L'auditoire, lui, dans sa contribution a dégagé essentiellement deux idées. La première, exprimée surtout par l'aîné Ladji Sidibé de Fraternité-Matin, a fait l'éloge du professionnalisme, avouant donner sa référence à la forme (le style) qu'au fond (les idées). C'est justement cette attitude de nos frères professionnels de la communication que la deuxième position de l'auditoire a regretté, leur reprochant de ne pas mettre. Leur compétence au service de notre jeune presse. Ce faisant (en privilégiant la forme sur le fond), ils se seraient laissés absorber par les clichés de leur formation occidentale. Bref, ce fut, au-delà de la différence des approches, un rendez-vous fructueux qui, avec les nombreuses propositions, promet une presse performante. À souligner l'intervention des chiites.
Notre confrère Plume Libre a eu deux ans le mois dernier. Deux ans de lutte pour, comme nous, aborder l'information avec une vision islamique, pour répondre aux détracteurs de notre religion, pour la défendre et la propager. Deux ans de contribution au développement économique et culturel du pays. La noblesse de la mission ne lui a pas épargné les difficultés. Et son existence elle-même est une victoire à célébrer.
Dédiée des cérémonies d'ouverture présidées par les oustazs Aboubacar Fofana et Idriss Koné. Tour à tour en concordance avec DAO Arouna et Koné Zakaria respectivement Vice-Président de l'AEEMCI et Rédacteur en chef de Plume Libre. Ils ont rappelé les raisons, contextes et conditions difficiles d'existence du journal. Ils ont aussi souligné son apport inestimable à la communauté, notamment lors de la crise qui a présidé à la naissance du CNI. C'est pourquoi tous ont lancé un appel solennel à tous les musulmans, leur rappelant comme devoir le soutien de PLUME LIBRE.
Et s'adressant aux dirigeants du mensuel, Oustaz Aboubacar Fofana leur a demandé ainsi qu'à tous les jeunes musulmans, de sortir de leur peur de récupération afin de bénéficier d'aides extérieures. Il y a de cela deux ans, l'AEEMCI, alors à la pointe du combat de réhabilitation de l'Islam en Côte d'Ivoire, lançait PLUME LIBRE, mensuel d'informations générales. Certes, il n'était pas le premier né de la communauté, puisqu'avant lui, des initiatives plus ou moins heureuses ont existé, avec par exemple dans les années 80 : NOUR AL ISLAM à AJM-Treichville et ALLAHOU AKBAR au centre culturel islamique de Williamsville. Mais PLUME LIBRE a marqué un tournant important dans L'option médiatique des musulmans de ce pays et la célébration de son 2e anniversaire n'a pas manqué de suggérer à ses pères une série d'activités d'éclats. Il n'en méritait pas moins. Ce fut d'abord une table ronde, le samedi 3 octobre à 10 heures à l'hôtel IBIS, plateau autour du thème ISLAM et MEDIA. Elle a, bien entendu, été précédée.
La table ronde qui a suivi avait pour animateurs DEMBELE Fousseni, le Directeur de Publication, KABA Talfour, journaliste à la Radio-Côte d'Ivoire, et El Hadj Cissé Djiguiba, prédicateur et Vice-Président du CNI chargé de relations extérieures, de la communication et de la culture. En réponse aux difficultés évoquées et aux appels lancés par le premier pour soutenir son journal, KABA Talfour a demandé d'arrêter de larmoyer et plutôt s'organiser pour sortir de l'« amateurisme professionnel ». Car, comme il l'a répété, l'ASSOCIATION AL-QUADR DE WILLIAMSVILLE 3 : SOMMAIRE, la contribution de la sœur Nabindou a été très appréciée. La conférence qu'elle a prononcée à cette... L'occasion témoigne de la volonté des femmes musulmanes de s'impliquer davantage dans la vie de leurs associations. Al-QUADR force aujourd'hui l'admiration de l'ensemble de la communauté musulmane de Williamsville : les prières quotidiennes qu'elle organise, les cours d'arabe et les leçons coraniques qu'elle dispense, achèvent de faire de ses membres des hommes et femmes responsables qui ne lésinent pas sur les moyens quand il s'agit de se mettre au service d'Allah. Ils ont démontré récemment à la faveur de l'anniversaire du Prophète Mouhammad (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui), aux côtés de l'Imam de la grande mosquée de Williamsville. À cette occasion, IDRISSA DEMBELE et ses camarades se sont illustrés de fort belle manière en veillant à ce que les fidèles musulmans présents cette nuit-là bénéficient de toutes les commodités d'une fête hautement spirituelle. Pour l'heure, le projet le plus pressant pour M. Traoré Adama (le Président-Imam) et ses camarades du Bureau Exécutif concerne l'installation d'une... Bibliothèque au siège de l'association, ils lancent un appel en direction de tous ceux qui pourraient les aider à réaliser ce projet. Qu'Allah, qui a toujours su les guider, les entende. Fier au frère TRAORE ADAMA, la responsabilité de guider les premiers pas de la nouvelle association.
C'est en 1991 que la nécessité s'est fait sentir de doter l'association d'un siège approprié. Les membres de Al-QUADR étant en majorité des élèves et des étudiants (donc pratiquement sans ressources financières), il fallait chercher ailleurs les moyens financiers permettant de faire face aux loyers mensuels du local qui sert aujourd'hui de mosquée, de lieu de réunion et d'école coranique. Grâce à la générosité de certains parents et à l'aide appréciée du propriétaire du local (qui a finalement revu à la baisse le montant du loyer), ce problème a trouvé une solution... même si les membres du Bureau Exécutif continuent de lancer des appels en direction d'autres âmes généreuses.
DYNAMISME ET DON DE SOI Depuis 1990, des jeunes Gens et jeunes filles de la communauté musulmane de Williamsville III (commune d'Adjamé), animés de la même ferveur religieuse, ont choisi de se mettre au service d'Allah le Tout-Puissant, en créant une structure dénommée fort justement Al-QUADR. Cette association pose tous les jours que Dieu fait, des actes concrets qui ne laissent personne indifférent, dans ce quartier cosmopolite.
P Soufisme (Suite et fin)
P Editorial
P Le Prophète Moïse (PSL)
P Mon Sermon
Dans le courant de l'année 1990, des frères et sœurs en Islam, résidant à Williamsville III, se retrouvent de façon informelle, et s'interrogent sur les voies et moyens qui pourraient leur permettre de contribuer efficacement au rayonnement de l'Islam dans leur quartier. Nous sommes au mois béni de Ramadan, mois, par excellence, de rémission de nos péchés. Pour les membres fondateurs de la future structure, que sont les frères Dembélé, Kanté, Koné, Touré, etc., l'occasion était, on ne peut plus heureuse, pour sensibiliser leurs camarades. L'idée Faisant son chemin, les uns et les autres se retrouvent après le mois de « carême » pour jeter véritablement les bases de leur structure Al-QUADR, par la volonté d'Allah le Tout-Puissant. Comme s'ils avaient juré par le Temps, les « pères fondateurs » se mettent d'accord très rapidement pour con-NOVEMBRE 1993 P 6 Interview de Closé MAKONI _7 P Relations Intimes.
Al-QUADR est sortie grandie en décembre 1992, de l'Assemblée générale ordinaire qui a permis de mettre en place un bureau exécutif efficace et très entreprenant. Ses bases ont été également consolidées avec la mise sur pied de commissions spécialisées à même de répondre aux aspirations de tous ceux qui se sentent concernés par ses activités.
Après la tenue des assises de l'Assemblée générale de l'année dernière, le bureau exécutif a exécuté un programme d'activités comprenant des conférences publiques, une Retraite spirituelle au campus d'Abobo-Adjamé, une journée des sœurs avec comme thème central le Mariage. À cette journée, la P. Droits de l'homme en Islam
Comment se comporter
Unité des musulmans
Témoignage
Anniversaire
MORIFERET OURE ALIF
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