Alif #09

Titre

Alif #09

Editeur

Alif

Date

août 1993

numéro

9

Résumé

Mensuel islamique d’informations et de formation

nombre de pages

12

Sujet

Intégrisme

Obscurantisme

Droits

Langue

Français

Source

Archives nationales de Côte d'Ivoire

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-issue-0001379

contenu

Quand on leur dit : "Ne semez point la confusion", ils disent : "Nous ne sommes que des réformateurs."

SAFAR 1414
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
RÉGIE DU DÉPÔT LÉGAL
B. P. V 126 ABIDJAN
AOÛT 1993
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
Dépôt Légal 38960 du 25-8-93
N° 9 200F
Mensuel islamique d'informations et de formation

AMADOU TALL au cours de sa conférence
MINISTRE DE L'INTÉRIEUR
DIRECTION DES ARCHIVES NATIONALES
B. P. V 6 ABIDJAN

"L'ISLAM EST LA LUMIÈRE DU MONDE"
PP 8-9
Le prophète ENVIRONNEMENT VÉRITÉ
Jésus (PSL)
ABIDJAN n'a pas marqué le début d'une nouvelle religion
DES LAGUNES
PP 6-7

COURRIER des lecteurs
B. P 575 Abidjan 20

"Les hommes au bien : leur ordonnent ce qui est convenable et leur interdisent ce qui est blâmable, voilà ceux qui sont heureux. Ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et qui se sont opposés les uns aux autres après que les preuves décisives leur sont parvenues." Si nous devons être capables de... même car l'obéissance à l'autorité est une... Prescription divine en Islam

S'il vous plaît, faites-vous commenter le dépassement, commencez par la sourate 103 par l'un des nombreux et compétents Ulémas de la place. Qu'Allah exauce toutes nos prières. Qu'il nous guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu'il a comblés de bienfaits. Amen. Que la paix soit sur toi, Diaby Foussény (Éducateur au LM de Yopougon).

"Dieu, en vérité, ne modifie nullement l'état d'un peuple, tant que les individus qui le composent ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes. Au Nom de Dieu, celui qui fait Miséricorde, le Miséricordieux. Quattara Issouf, Sourate le Tonnerre, Verset 11.

Suite à votre article intitulé : obsèques d'Idrissa Tohé : Oraison Éloges dans la dernière livraison de Alif n° 7 à la page 9, je voudrais me permettre de vous faire quelques remarques. En effet, après la lecture de cet article, je me suis posé cette question : comment voulez-vous que les autres respectent la communauté musulmane en général et nos Imams en... Particulier, quand vous, qui vous considérez musulmans, vous vous en prenez à nos chefs spirituels ? Suit cette question : avez-vous lu les réactions de certains journalistes chrétiens quand M. Balla Kéita et Lamine Dibaté ont eu à émettre des jugements de valeur politique sur la personne de Son Éminence Yago ? Si El Hadj Fofana que vous n'osez même pas citer alors que vous écrivez qu'il faut appeler un chat par son nom a dit avec courage que les musulmans sont les plus heureux du monde, c'est en connaissance de cause et c'est par rapport à un contexte donné et précis.

Au lieu de dire la réhabilitation de l'Islam, dites plutôt la réhabilitation des musulmans de Côte d'Ivoire par leur propre comportement islamique, derrière leurs Imams dont ils veulent améliorer les conditions d'existence, n'ignorez pas toute la communauté musulmane sans le savoir certainement. L'avenir dont vous parlez sera ce que vous ferez des Imams, en évitant de les bafouer, de leur lancer des insanités. Tant que vous ne cesserez pas. Ces agressions sans fondement islamique, vous devenez l'un des plus redoutables fossoyeurs de l'Islam. En effet, vous n'aidez pas à la construction de la meilleure communauté dont Allah parle dans le Saint Coran, à la Sourate III aux versets 104-105 : « Puissez-vous former une communauté de vie surtout. Comme Allah le dit d'ailleurs dans le Saint Coran à la Sourate VIII verset 53 : il en est ainsi, parce que Dieu ne modifie pas un bienfait dont il a gratifié un peuple avant que ce peuple change ce qui est en lui. Dieu est celui qui entend et qui sait. » (1) Traduction du Coran par Masson Gallimard, Paris, 1967, T1 : 355P T2 : 772P.

Cette réhabilitation des Musulmans et non de l'Islam est la preuve de l'existence du CNI (Conseil National Islamique) dont la naissance a été tout un feuilleton de frustration par la faute de certains musulmans de nom, de l'existence du Conseil Supérieur des Imams et d'autres structures que la grande mosquée d'Adjamé lors de... La 1ère assemblée générale constitutive du Conseil national islamique où le gouvernement avait envoyé les forces militaro-policières pour nous mater. Nous prenons cet exemple parmi tant d'autres pour démontrer que nous ne sommes pas les plus heureux. Nous continuerons notre travail d'information, n'en déplaise à nos détracteurs.

À cet effet, nous avons pris comme crédo la citation du prophète Mohamed (PSL) qui dit : "Quand on constate une chose à propos de laquelle on a un avis à formuler et qu'on garde le silence, le jour de la résurrection, Dieu, Tout-Puissant dira : 'Qui t'a empêché de parler à propos de telle et telle chose ?' Il répondra : 'J'ai eu peur des gens.' Dieu lui dira : 'Tu aurais dû me craindre, moi-même.' Que Dieu nous aide à surmonter nos incompréhensions afin de mieux servir notre religion sans arrière-pensée. Que Dieu augmente notre foi afin que le Paradis soit notre dernière demeure.

NOUS RÉAFFIRMONS haut et fort que les Musulmans de Côte d'Ivoire ne sont pas les plus heureux du monde. Nous sommes heureux. que le frère Fousseni n'ait pas démontré le contraire de nos propos. Il le confirme plus loin dans sa lettre. La situation a été rétablie par toute la Communauté. "De quelle situation s'agit-il ? Nous voulons éviter la polémique avec certains de nos frères. Nous avons une méthode de travail, une façon de résoudre les problèmes. Ce n'est pas forcément ALIF qui s'intéresse aux comportements des musulmans (leaders ou non, simples fidèles) et à tous ceux qui s'attaquent à l'islam. S'il estime que ces comportements jettent le discrédit sur la communauté, ALIF réagit. Nous l'avons déjà dit dans l'Éditorial n°1 d'ALIF que nous dénoncerons tout comportement d'où qu'il vienne (musulmans ou non) car nous estimons que l'islam a suffisamment souffert comme ça de nos maladresses. Les musulmans de notre pays ont frôlé la catastrophe le 28 novembre 1992. En effet, nous avons été frustrés par notre propre comportement depuis trente (30) ans à telle enseigne que... Mon cher Quattara Issouf, ne rêvez pas. C'est par nos comportements qu'Allah nous dit dans le Saint Coran, derrière les Imams à qui nous devons : Attachez-vous tous fortement à l'obéissance selon la prescription de Dieu, ne vous divisez pas. Souvenez-vous des bienfaits d'Allah, que le pouvoir temporel et la politique prendront en compte les voeux de toute la communauté musulmane. Incha Allah (que son nom soit exalté), nous recommande ceci dans le Saint Coran : dans la Sourate IV, verset 59.

Ô vous qui croyez, obéissez à Dieu, obéissez au prophète et à ceux d'entre vous qui détiennent l'autorité. C'est par notre comportement de responsable individuel et collectif que la communauté musulmane sera respectée. Ce n'est pas en pleurnichant qu'elle obtiendra ce qu'elle souhaite. Mais si vous vous mettez à injurier sur la place publique nos chefs... Spirituels, vous devenez sans le savoir l'un des ennemis redoutables et fossoyeurs de la communauté. Pourquoi n'avez-vous pas sollicité une interview pour en savoir plus afin d'éclairer nos lecteurs ? Voici comment Dieu vous explique ses lignes, peut-être serez-vous bien dirigés.

SIII, 103 (1) La situation étant établie par toute la communauté musulmane grâce à Allah qui a utilisé les Imams et tous les musulmans de bonne volonté comme instruments pour établir la concorde, vous voilà en train d'écrire que l'Islam a été réhabilité en Côte d'Ivoire.

La Rédaction Mais non, l'Islam n'a jamais été réhabilité en Côte d'Ivoire comme vous le dites, parce que cette religion unique en son genre, cette religion universelle et enseignée par le prophète Mohammed (Paix et Bénédictions d'Allah sur lui), est restée et demeure le même Islam depuis quatorze siècles.

"ALIF" ADRESSE SES REMERCIEMENTS À SES FIDÈLES LECTEURS POUR L'INTÉRÊT QU'ILS APPORTENT AU JOURNAL. C'est parce que vous ne partagez pas l'opinion de nos Imams. chefs spirituels que vous êtes chargés, vous êtes en train de calomnier et de dé-

ALIF AOUT 1993

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ALIF EDITORIAL

"Le jour où le ciel sera semblable à du métal fondu, et les montagnes, à des flocons de laine. Nul dévoué ne s'enquerra de son ami quand ils s'apercevront ? Le coupable aimerait pouvoir se racheter du châtiment de ce jour en livrant ses fils, sa compagne, son frère, son clan qui lui offrait asile et tout ce qui se trouve sur la terre pour être sauvé." (S. 70. V8-14)

ALIF Mensuel islamique d'informations et de formation 20 BP 575 Abidjan 20 Tél : 37 20 90 Siège : Cité Fairmont N° 14

arme préférée la violence. C'est ainsi qu'après les indépendances de certains pays du Tiers-monde, les tous premiers chefs d'État ont érigé en système de gestion la violence pour se maintenir au pouvoir. Au nom du peuple, au nom de la sécurité de l'État, au nom du maintien de l'ordre, au nom de Dieu, la violence est utilisée pour mater, ramener à la raison toute personne qui serait. tentée de revendiquer une certaine autonomie. Les exemples sont nombreux. Tenez par exemple, pour maintenir l'ordre à la cité universitaire de Yopougon, qu'en mai 91, des militaires sont allés violenter des étudiants qui dormaient tranquillement dans leurs chambres. La suite de ce malheureux événement a engendré d'autres formes de violence. En Bosnie, les Serbes exercent chaque jour que Dieu fait des violences sur les personnes âgées, les femmes, les enfants, sous le fallacieux prétexte d'une épuration ethnique. La violence est devenue une arme au service de nos instincts. Nous devons comprendre que notre caractère vindicatif engendre toujours l'injustice et sème le trouble entre les gens. Et si nous devons réparer par la violence toutes les atteintes, grandes ou petites, que nous subissons, nous devons gaspiller notre temps en querelles interminables et accepter d'avilir notre âme. Notre mauvais caractère réduit notre valeur d'homme et détruit notre bonheur et notre paix intérieure. Pour résoudre la crise de Violence, l'homme doit accepter d'apprendre à se connaître lui-même. Il doit s'explorer pour mieux comprendre ses phantasmes mais aussi ses qualités afin de servir la communauté dans laquelle il vit. Nous passons notre temps à chercher à mieux connaître nos semblables de sorte que nous sommes capables de donner des menus détails sur les autres mais nous sommes incapables de faire notre introspection. Évitons de nous laisser séduire par les forces maléfiques de la violence. Elle finit rapidement par nous condamner. La violence sous toutes ses formes, quelles que soient ses justifications, est à bannir de nos comportements. Si nous obéissons aveuglément à nos instincts, et si nous devenons prisonniers de nos sentiments, notre personnalité perdra de sa consistance, et nous connaîtrons échec après échec.

« 3800 morts en deux mois en ex-Yougoslavie, un voleur brûlé au campus de Cocody. Un voleur battu et jeté à la mer par des étudiants à Port-Bouet, la violence à nos portes, le seuil est atteint... » tels sont les titres à la une de certains journaux de la place. Tous ces propos sont le reflet de la situation de violence que nous vivons dans nos pays en général et en Côte d'Ivoire en particulier. La violence se manifeste sous diverses formes. Elle est peut-être verbale, physique ou spirituelle. Elle est aussi individuelle et/ou collective. La violence d'État est utilisée pour justifier un comportement, une décision politique, économique ou sociale. Tous les violents justifient toujours leurs violences. L'Afrique garde encore des souvenirs inouïs de la traite négrière. Une violence qui a infligé à l'Afrique une perte de plus de 60 millions de ses membres forts. Elle traîne encore les séquelles de cette violence. Deuxième étape de la violence subie par les Africains : la colonisation. Ensuite, les deux guerres mondiales, avec une violence intense, ont fini par montrer le côté instinct bestial de l'homme. Pour satisfaire sa soif d'hégémonie, l'homme n'hésite pas à utiliser son DIRECTEUR DE PUBLICATION QUATTARA. Issouf REDACTEUR EN CHEF KHONET Drissa. REDACTION OUATA N'dri Abdul Wahab TOURE Yacouba MEITE Mory CARAMOKO Ibrahim WATTARA Adams DOSSAUD Dawda DIALLO MAMADOU

COMPOSITION TOP-SERVICES Ouattara Issouf

LES REGLES DU COURRIER

Lisez ALF et faites-le découvrir. Soutenez PLUME-LIBRE, ATTAÎB, ALLAHOU AKBAR, ADHAN

MAQUETTE WATTARA

Plusieurs lecteurs nous demandent des informations pratiques sur le fonctionnement du courrier. Voici les règles essentielles.

Envoyer vos correspondances à l'adresse suivante : "ALIF" courrier des lecteurs, 20 BP 575 Abidjan 20.

- Des lettres courtes (deux feuillets dactylographiés ou quatre feuillets manuscrits). Si vous n'acceptez pas de coupure, prière de mentionner expressément.
- Mentionner le nom et l'adresse complète de l'expéditeur. Vous pouvez demander à signer de vos seules initiales.
- Envoyer des textes de référence dactylographiés. Ne pas rédiger au verso.

N.B : Le contenu des textes n'engage que les auteurs.

IMPRESSION

Imprimerie Reprographie 03 BP 1233 Abidjan 03 Tél 37-03-28 DISTRIBUTION - Edipresse
DEPOT LEGAL N° 2789 du 20-3-92
AOÛT 1993
ALIF PP
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NORMAL

30 millions : Le Président n'a fait que son devoir. <<... Merci au Président de la République pour avoir payé les 30 millions d'arriérés que la Côte d'Ivoire devait à l'Arabie saoudite... >> Tels sont les propos tenus par certains responsables et frères musulmans. C'est normal que le président de la République ait payé ces arriérés. Il a fait son devoir.

En réalité, les pèlerins musulmans ne devaient plus rien à l'Arabie Saoudite car ils ont toujours payé leurs pécules sur lesquels ont été prélevés 10 %. Il faut surtout demander des comptes à l'ancien comité d'organisation composé de certains musulmans et de l'Administration territoriale.

L'on serait tenté de se demander comment en est-on arrivé à cette malencontreuse affaire ? Il semble qu'au lieu de 30 millions que la Côte d'Ivoire devait payer, le montant est passé à environ 20 millions. Comment comprendre que malgré les prélèvements de 10 % ? On a enregistré la mort de Vamoussa : la leçon d'une vie édifiante, la recommandation divine qui nous enjoint le retour à Allah quand les péripéties de la vie nous paraissent troubles, quand les larmes ne finissent pas de noyer nos yeux, quand les sanglots ne cessent pas d'envahir nos voix : « À Dieu nous appartenons, à Dieu nous retournons ». Le 19 juin dernier nous a actualisé cette vérité inaltérable. Mais, le cœur, une fois encore, a hésité avant de l'accepter...

Bamba Vamoussa est mort. Invocations. Remémoration. Tristesse. Les émotions s'entremêlent de Paris à Touba. Et le cortège éprouvé languit à la cadence des pleurs, des litanies, des oraisons et des prières à l'aéroport, à Ivosep, au Palais Présidentiel, au domicile familial, à la Mosquée de la Riviéra et au cimetière de Williamsville... Le dernier parcours terrestre du combattant. On n'est pas loin de dérailler : « Partir ainsi à 52 ans pour un voyage éternel alors que vous étiez en pleine exécution de votre mission ministérielle... C'est Très tôt même. Mais quand le soir, les brouillards de peines se dissipent et les ragotages se taisent, quand les larmes sèchent et les cœurs s'apaisent, voici Bamba Vamoussa avec dans sa parenthèse, l'essentiel d'une vie. Témoignons qu'il a incité, mais en vain, des fondateurs musulmans à islamiser leurs établissements scolaires, les rassurant de la subvention de l'État. Bamba Vamoussa, un exemple de vie. B. V., la leçon d'une vie, mais aussi d'une mort. Car il ne fait que nous dévancer, comme ont su simplement, cette fois, l'enseigner nos dignitaires. Immanquablement, c'est à Allah que nous appartenons et à lui nous retournerons. Qu'il apaise veuve et enfants Bintou, Mamadou, Aicha et Massandjé. Et qu'il agrée tous nos défunts. Amin.

Des arriérés ? Il aurait été intéressant que les anciens fassent les comptes avant de passer le flambeau au nouveau comité d'organisations. Pourquoi ce silence de l'ancien comité ? Il semble que les 20 millions d'arriérés procèderaient des indélicatesses de... Certains membres du défunt comité d'organisation (usage intempestif du téléphone, fraudeurs...). Aujourd'hui, c'est du passé, mais l'ancien comité aura laissé une tâche indélébile sur leur "passeport". Il faut souhaiter que le CNOPM (Comité National de l'Organisation du Pèlerinage à la Mecque) tire des enseignements des errements du passé et qu'il accepte les critiques constructives afin de mieux organiser les prochains pèlerinages. Qu'ALLAH assiste les nouveaux organisateurs du pèlerinage et qu'il leur permette de relever tous les défis.

MAROUF YEO Idrissa O.

FORMATION

Comment réparer les oublis (suite et fin)

Une sourate après s'être incliné pour le ruku n'est pas tenue à une nouvelle récitation. Celui qui, après les deux rakats et avant de s'asseoir, se dispose à se lever, et se rappelle alors qu'il doit rester assis, le fera et ne se prosternara pas, à condition que ses mains et ses genoux n'aient pas quitté le sol. Dans le cas contraire, il doit continuer sa prière et se prosterner avant le salut. Final s'il se rassied après s'être relevé par oubli ou intentionnellement. Sa prière est valable moyennant une prosternation après le salut final.

Celui qui vient à la prière habillé de soie ou porteur de bijoux d'or ou qui, pendant que l'on prie, commet un larcin, ou regarde une chose défendue est un rebelle à la loi divine, mais sa prière est valable. Celui qui oublie une seule prosternation et s'en souvient après avoir été débout, s'assied immédiatement pour refaire cette prosternation, mais s'il s'en souvient en étant assis, il la fera tout de suite.

Celui qui récite deux sourates ou davantage au cours d'une seule rak'at, ou qui, de la récitation d'une sourate, passe à une autre, ou fait une rak'at avant d'avoir terminé une sourate, ne doit rien pour tout cela.

Celui qui, récitant la prière, s'arrête par défaut de mémoire, et auquel personne ne peut souffler, doit délaisser ce verset et passer à la suite. S'il ne le peut, il doit s'incliner.

Quant à celui qui prie sous la direction d'un Imam, la La responsabilité de ses oublis incombe à ce dernier, à moins qu'il ne s'agisse de l'omission d'une obligation d'ordre divin.

Celui qui, pendant la prière, voit un scorpion ou un serpent se diriger vers lui et le tue, ne doit rien, sauf s'il a mis longtemps pour le faire ou s'il s'est détourné de la Kibla. Il doit alors arrêter sa prière et la recommencer. Article inspiré du rite Malikite.

Le doute d'omission vaut la certitude, c'est ainsi que le fidèle qui pense avoir oublié une inclinaison, une rak'at ou une prosternation doit l'accomplir et ajouter une prosternation au salut final. S'il doute avoir accompli le salut final, il doit le faire s'il s'en aperçoit immédiatement, mais n'est pas tenu d'y ajouter une prosternation. S'il s'en aperçoit longtemps après, sa prière n'est pas valable.

Celui qui aura ajouté une sourate pendant les deux dernières rak'at n'a pas à se prosterner après. Celui qui par erreur a répété la Fatiha doit une prosternation après le salut final, mais s'il l'a fait intentionnellement, il doit se prosterner. Sa prière semble-t-il n'est pas valable. Quiconque se souvient avoir oublié L MAROUF YEO ALIE, c'est la vraie information chaque mois. - AOÛT 1993 Page 4 ALIF Scanned by CamScanner ENVIRONNEMENT S " MERDE " DES LAGUNES ABIDJAN TO BRETRYM BU " Et sur la terre après qu'elle a été reformée, ne laissez pas le désordre. Et invoquez-le avec crainte et convoitise. Oui, la miséricorde de Dieu des bienfaisants. " S7-V 56 tant... Abidjan est devenue, par ses ordures dans les rues, dans les maisons, dans les bureaux, une ville puante où il fait « mauvais vivre ». Les ouvrages d'assainissement sont devenus des lieux de procréation de toutes sortes de rongeurs (souris, rats et parfois des agoutis...). Abidjan, perle des lagunes, est devenue Abidjan Merde des lagunes parce que nos lagunes sont polluées. Quand vous y passez, vous avez du mal à respirer. Au nom d'un prétendu développement, la forêt ivoirienne a été détruite à 80 %. Pour redonner vie à ce couvert forestier, il faut investir des milliards. C'est la chose la plus Difficile à réaliser, pourtant nos autorités auraient dû commencer à comprendre que le développement ne veut pas dire destruction de la faune, de la flore. Notre égoïsme, notre méchanceté, la course effrénée vers l'argent nous ont fait commettre l'irréparable. L'avenir de nos enfants est hypothéqué. Tous les responsables qui ont cherché à justifier ce gâchis doivent se mordre les doigts. Car les effets du développement tant chanté et vanté ne nous ont pas permis d'éviter la galère que nous connaissons : un déséquilibre écologique sans précédent.

Pour préserver notre acquis qui est la nature, nous n'avions pas besoin des milliards. Il suffisait simplement de s'éduquer, d'éduquer nos familles sur les dangers que nous courons si nous négligeons notre environnement. Nous devons simplement comprendre que chaque acte que nous posons doit être en harmonie avec la nature, donc avec Dieu. Tous les jours que Dieu fait, nos gestes, nos paroles, nos démarches devraient s'inscrire dans les actes d'adoration de Dieu. Il nous... interpelle en des termes éloquents S 57-V 56 << Et sur la terre après qu'elle a été reformée, ne commettez pas le désordre. Et invoquez-le avec crainte et humilité, oui, la miséricorde de Dieu est proche des bienfaisants. >>

Problème d'environnement : une affaire individuelle. Que ne ferait-on pas pour sauvegarder notre environnement ? Des sommets, des concertations, des réunions multipartites, des conférences internationales, tout y passe. Mais la sauvegarde de notre environnement est tout un programme. Les solutions proposées sont nombreuses. Mais le statu quo demeure, alors que faire pour sauver ce qui peut l'être encore ? S'il fallait s'en tenir aux discours beaux, aux promesses mielleuses, l'on dirait Dieu merci ça y est. Mais point d'espoir. L'homme a choisi délibérément de se flatter en occultant les voies les plus simples (soumission totale aux principes enseignés par Dieu, leur Créateur). Il privilégie les déballages médiatiques (conférence de Rio en juin 92 sur la protection de la nature). Les Problèmes d'environnement de protection de la nature avant d'être une affaire régionale, nationale, interplanétaire, sont individuels.

Adressé aux hommes : « Ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre appartiennent à Dieu. » Sourate II V 284. Donc, il appartient à l'humanité de sauvegarder ce qu'elle n'a pas créé. Car si nous sauvegardons la nature, nous protégeons notre environnement et, par ricochet, notre vie.

Il n'est pas rare aujourd'hui de voir des gens faire leurs besoins sur la voie publique ou à l'ombre des arbres où s'asseyent des hommes. Ils urinent dans les eaux stagnantes. Savent-ils que c'est des péchés graves ponctués de malédiction ? Le prophète de l'Islam (P.S.L) a été clair à ce sujet : « Mettez-vous à l'abri de deux sources de malédiction. » Et les fidèles d'interroger : Lesquelles ? Et le prophète de dire : « Sur la voie publique ou à l'ombre où s'asseyent les gens. »

À l'observation, nous remarquons que les hommes font pire que ça. Ils déversent. Partout des ordures ménagères, des excréments humains. Les lieux d'habitation de certaines personnes sont moins que des porcheries. Et pourtant, les problèmes d'environnement sont simples à résoudre. Il faut arrêter l'exploitation abusive de la nature par une gestion rationnelle, rigoureuse et performante des ressources. Cela peut se faire par rapport aux recommandations de Dieu.

Les défenseurs de la nature que sont les « écologistes » et autres dirigeants du monde qui veulent préserver la nature des signes de destruction agiraient de façon plus intelligente et efficace s'ils s'efforçaient en même temps de remettre de l'ordre en eux-mêmes. L'homme doit comprendre qu'il faut une véritable symbiose entre lui et l'ordre divin, ce qui lui permettra d'être en rapport sincère et propre avec la nature. D'ailleurs, voici ce que Dieu dit dans le saint Coran : « Nous leur montrerons nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'ils voient clairement que ceci est la vérité ». S. 61. V 53. La crise de L'environnement procède d'une négligence, d'une irresponsabilité notoire des hommes. Car le développement signifierait selon eux désordre, destruction, non-respect de l'ordre divin.

RESPONSABILITÉ COLLECTIVE. S'il est vrai que le problème environnemental est individuel, il ne faut pas exclure la part de la collectivité, des autorités, des décideurs. Qu'est-ce qui a motivé ou motive encore cette attitude irresponsable vis-à-vis des problèmes d'environnement ? Pour se donner bonne conscience, l'on affirme que c'est pour le développement. Mais quel développement ? Avons-nous fait le bilan de cette course vers le développement ? Le développement est-ce la destruction de la nature, la dégradation de l'environnement ?

L'homme a créé partout des monstres qu'il appelle machines qui le dévorent lui-même. Des sommes énormes sont englouties dans la fabrication des armes à destruction massive. Aujourd'hui, l'on pousse le cynisme en perfectionnant les armes de la mort (exemple des armes utilisées contre l'Irak pendant...). L'occupation du Koweït. Les "scientifiques" sont fiers de faire part aux gens des fruits de leurs recherches. Aujourd'hui, partout dans le monde, des O.N.G. (organisations non gouvernementales) œuvrent pour protéger et défendre la nature. En Côte d'Ivoire, la situation est dramatique. Nos rues sont devenues des dépotoirs d'ordures ménagères parce que nos maires n'ont plus les moyens d'assurer le service de ramassage. Et pour justifier cela, on crie haro sur la crise.

VIO PROBLÈME INDIVIDUEL

Les problèmes de protection de la nature et de la gestion d'un environnement sain procèdent de la désobéissance de l'homme vis-à-vis de Dieu, son créateur. L'homme a décrété que tout ce qui est sur la terre lui appartient. Il n'a de compte à rendre à personne. Il venait ainsi de sonner le glas des générations à venir. L'homme ignore que ses rapports avec la nature doivent être des relations esthétiques. Il doit participer à son entretien, à sa survie, car la mort de la nature signifierait la dégradation totale. de notre environnement. La nature ne doit pas être considérée comme une simple réserve de matières premières ou comme un dépotoir. Les hommes ont usé et abusé de la Terre comme le recommande le droit romain. Ils continuent d'ailleurs leur sinistre besogne de destruction. Ils ont ignoré l'interpellation que Dieu a faite.

QUATTARA ISSOUF. Chers lecteurs, soutenez ALIF en vous abonnant. AOÛT 1993 ALIF Page 5 Scanned by CamScanner

PREUVE

Le prophète JESUS, le début d'une nouvelle ère. << Nous avons effectivement donné à Moïse le Livre et nous avons donné au fils de Marie les preuves évidentes (miracles) et nous l'avons appuyé en tant que Messager. Si vous apportez quelque chose de non conforme à vos paroles, certains d'entre vous sont menteurs et vous en assassinez d'autres. >>

VÉRITÉ

LE MYSTÈRE DES MANUSCRITS DE LA MER MORTE ENFIN RÉVÉLÉ

Dr Chérif Yacouba Fassassi

La naissance de Jésus (PSL) n'a pas marqué le début d'une nouvelle religion ; ces moments sont exactement ceux que prévoient le Coran et l'Islam. Dans les Manuscrits, tout comme dans l'Évangile de Barnabé, Jésus est appelé... le Saint de Dieu, terme utilisé pour tout Nazaréen membre de l'Ordre des Esséniens. Les deux sources ajoutent que la naissance de Jésus ne venait pas pour marquer le début d'une nouvelle religion mais la préservation de la pureté de la foi d'Abraham, le monothéiste. Ceci vient confirmer ce que nous connaissons déjà de l'Islam et du Coran. L'Évangile de Barnabé est très difficile à trouver, mais les manuscrits étalent interdits de nous le posséder.

« C'est Dieu qui a envoyé son apôtre (Mohammed) avec la direction et la vraie religion, pour élever celle-ci au-dessus de toutes les religions, dussent les idolâtres en concevoir du dépit ». (Le Coran : IX : 33)

Pendant l'été de 1947, un berger musulman découvrit des manuscrits du Livre d'Isale dans une cave près de la mer Morte. Ces manuscrits seraient de plus de 1000 ans plus anciens que n'importe quelle copie existante de la Torah (Les cinq livres de Moïse). Ces manuscrits et d'autres qui furent découverts au même endroit reçurent le nom de Manuscrits de Qumran (ou Manuscrits de la Mer Morte). Les Manuscrits constituaient la littérature de la Communauté des Esséniens qui auraient vécu sur la rive droite de la Mer Morte, au site de Qirbet Qumran, à quelques kilomètres de Jéricho. Historiquement, l'époque de cette communauté coïncida avec celle de Jean-Baptiste qui baptisa Jésus. C'est justement à cause de cela et de leur contenu que ces Manuscrits sont considérés comme d'une importance primordiale à l'étude du Mouvement Nazaréen dont le chef de file fut à une époque Jésus de Nazareth lui-même.

Abraham, le patriarche des Arabes et des Juifs, est le père spirituel des vrais adorateurs du Dieu Unique. Dans les Manuscrits, nous lisons que les « Pénitents d'Israël » quittèrent la Judée pour s'établir sur les terres de Damas. C'est là-bas qu'ils rejoignirent le Mouvement des Esséniens sur la base de la Nouvelle Alliance qui cherchait à restaurer dans une certaine mesure la vie vertueuse et ascétique des Patriarches. Selon l'Alliance, ils essaient de faire du... Bien et d'interdire le Mal, de s'aimer entre eux, d'aider les pauvres, les orphelins et les voyageurs. Lorsque l'on lit l'Évangile de Barnabé et les Manuscrits de Qumran, on trouve d'étonnantes similitudes entre les deux. Ceci vient confirmer l'authenticité de l'Évangile de Barnabé qui est rejeté par l'Église catholique parce que cet évangile rejette fermement la divinité de Jésus et, comme le Coran, considère Jésus comme un prophète de Dieu.

À propos de Barnabé, la Bible dit dans l'Épitre aux Colossiens (chap. 4, verset 10) : « S'il vient chez vous, faites-lui bon accueil ». Cependant, à cause de la similitude entre certains passages du Coran et de l'Évangile de Barnabé, l'Église l'a classé dans le Nouveau Testament comme apocryphe. Dans les Manuscrits, tout comme dans l'Évangile de Barnabé, il faut prier cinq fois par jour et à des moments précis, et août 1993 aurait pu lui coûter d'être taxé d'avoir rompu le contrat concernant les droits de propriétés intellectuelles qui, selon Israël, appartiennent. aux autorités archéologiques d'Israël. Pour des millions de personnes dans le monde, les Manuscrits peuvent fournir la réponse à des questions que l'on ne finit pas de se poser sur l'origine et le développement des religions chrétienne, juive, et musulmane. Des 800 Manuscrits retirés d'une cave près de Jérusalem en 1947, moins de la moitié a été publiée. Écrits entre 200 avant Jésus-Christ et 50 après Jésus-Christ, les Manuscrits constituent la pièce maîtresse de la bibliothèque d'une secte juive non orthodoxe mais très religieuse connue sous le nom des Esséniens parmi lesquels Jésus aurait vécu. Personne ne sait exactement combien de séries de négatives de Manuscrits existent aujourd'hui. En plus des originaux conservés à la Rockefeller Museum à Jérusalem, et de deux copies photographiées en Californie, on croit que seule l'Université d'Oxford aurait une autre copie. La copie de la bibliothèque Huntington appartiendrait à la fondation de l'Ancien Biblical Manuscript Center.

Sous le titre : Le monopole « Des Manuscrits de la Mer Morte » le Washington Post du mardi 8 octobre 1991 écrit que ce qu'il y a de plus inexplicable dans le brouhaha soulevé par la décision de Huntington Library de publier les Manuscrits de la Mer Morte est : pourquoi l'Israel Antiquity Authority et son Scroll Advisory Committee soutiennent si solidement la position des monopolistes qui ne veulent pas voir les Manuscrits publiés.

La position israélienne est d'autant plus surprenante que les éditeurs officiels à qui la Jordanie avait confié la publication des Manuscrits étaient à la fois anti-sémites et anti-Israël. C'est en effet en 1953 que l'équipe des éditeurs avait été mise en place par les autorités jordaniennes (les caves dans lesquelles se trouvaient les Manuscrits étaient sur la rive droite du Jourdain qui était alors sous contrôle jordanien).

La personne choisie par les Jordaniens pour diriger l'équipe des chercheurs était un prêtre catholique du nom de Roland de Vaux de l'École Biblique de Jérusalem. La seule restriction imposée par les autorités jordaniennes étaient que l'équipe ne comprenne aucun Juif. Les sept personnes composant l'équipe mise sur pied par de Vaux étaient des prêtres catholiques pour la plupart. Avec la seule exception de Frank M. Cross de l'Université de Harvard, l'équipe était foncièrement anti-Israël et plusieurs d'entre eux étaient des antisémites notoires. Chose étrange, en 1967, lorsqu'Israël prit le contrôle de Jérusalem-Est (et donc des Manuscrits qui étaient au Palestine Archaeological Museum), il ne demanda pas de changement dans la composition de l'équipe d'éditeurs. En 1971, de Vaux meurt sans que les Manuscrits soient publiés. Il fut remplacé à la tête de l'équipe par un autre prêtre de l'École Biblique, Pierre Benoît. Benoît lui-même mourut en 1987. Rien ne fut accompli durant son mandat non plus. Après la mort de Benoît, l'équipe fut confiée à John Strugnell, un professeur de Harvard, converti entre-temps au catholicisme. Les relations entre Strugnell et les autorités israéliennes étaient très mauvais. Dans une interview à un journaliste israélien, il se dit anti-judaïste et ajouta que la religion des juifs est une « religion horrible qui est originellement raciste, c'est une hérésie qui doit disparaître... » ajouta-t-il. Évidemment, ceci a suffi pour que le Dr Strugnell soit relevé de ses fonctions.

Depuis, les Israéliens ont nommé Emanuel Tov professeur de l'Hebrew University comme éditeur en chef de l'équipe chargée de la publication des Manuscrits. Un membre permanent de l'équipe, Magen Broshi, a été le conservateur de la Shrine of the Book, un musée dans lequel se trouvent les Manuscrits.

Quand on lui demanda pourquoi les chrétiens pendant plus de vingt ans et maintenant les juifs traînent leurs pieds avant de publier les Manuscrits, il répondit qu'il n'y avait rien de pressé à la publication des Manuscrits, ce n'est pas comme si on avait affaire au cancer. Par ailleurs, le général israélien Amir Drori, directeur des Antiquities Authorities, souleva un véritable tollé en déclarant que... La conduite de la Bibliothèque Huntington est immorale et inéthique. Il ajouta que rendre les manuscrits disponibles à quiconque crée la possibilité d'une « interprétation définitive » des manuscrits. En d'autres termes, il voudrait que le secret soit maintenu jusqu'à ce que les monopolistes (juifs et chrétiens) viennent avec leur propre interprétation définitive du contenu des manuscrits. Dans un éditorial, le Washington Post qualifie la position des autorités des Antiquités de ridicule. Le grand journaliste William Safire du New York Times qualifie les autorités des Antiquités de « bandes de knullards insulaires ». (À suivre dans le prochain numéro) publication.

Les manuscrits qui ont été saisis en 1967 au cours de la Guerre de six jours étaient interdits de publication à cause, certainement, de leur précieux contenu concernant les graves contradictions du christianisme et du judaïsme comme on le constatera dans la suite de cet article. Les récentes révélations dans la presse américaine, grâce à la... Décision d'une bibliothèque de Californie de lever l'embargo sur la publication des microfilms de Manuscrits qui ont été traduits a jeté une nouvelle lumière ici sur certains éléments, peut-être cela sur l'authenticité de l'Islam. Nous vous livrons que cela pourra renforcer votre foi de musulmans.

Washington Post : dimanche 22 septembre 1991. Sous le titre « Une Bibliothèque va publier les Manuscrits de la Mer Morte », on peut lire : Plusieurs décennies après leur découverte dans le désert de la Judée, l'énorme et énigmatique collection de Manuscrits de la Mer Morte pourra finalement être consultée par des chercheurs qualifiés, a annoncé hier la célèbre bibliothèque de recherches, la Huntington Library de San Marino en Californie. La bibliothèque est l'une des rares au monde à détenir la série complète des photos négatives des Manuscrits. Pendant près de 40 ans, seul un petit groupe d'experts internationaux avait accès au contenu des Manuscrits qui constitue, certainement, la plus importante découverte. archéologique concernant le développement du Judaïsme et la naissance du Christianisme. « Ceci constitue une ligne de démarcation dans l'étude de l'histoire du Judaïsme et du Christianisme », a déclaré Dr Lawrence H. Shiffman, Professeur d'Études Hébraïques et Judaïques à l'Université de New York. En décidant de publier les Manuscrits sans autorisation préalable des autorités israéliennes qui contrôlent les originaux des Manuscrits saisis en 1967 durant la Guerre Israélo-arabe, la bibliothèque Huntington a pris une décision courageuse qui n'a pas marqué une nouvelle religion.

Cela fait venir à sa suite des messagers. Nous avons donné à Jésus, appuyé par le Saint-Esprit (Gabriel). Est-ce qu'à chaque fois qu'un passion vous montez aussitôt sur votre orgueil ? Vous en avez MAHOMET (PSL), LE PROPHETE ATTENDU DES ÉCRITURES BIBLIQUES, aussi bien entre Moïse et Mahomet (PSL) qu'entre le Coran et la Torah. Dieu dit dans le Coran, Sourate 73 : V15 : 22. « Oui, nous vous avons... » envoyé un Prophète qui porte témoignage entre vous, comme nous avons envoyé un Prophète (Moïse) à Pharaon. Et il dit à propos du Coran et de la Torah : « Nous avons donné la loi à Moïse et à Aaron, comme une lumière et un rappel pour ceux qui craignent Dieu ; pour ceux qui redoutent leur Seigneur bien qu'ils ne le voient pas et qui sont émus en pensant à l'heure. Et ceci (Coran) est un Rappel béni que nous avons fait descendre. Allez-vous le méconnaître ? » Sourate 21 : 48-50.

Dans la prophétie du Deutéronome, il y a cette formule : « je leur susciterai du milieu de leurs frères... » Au moment de l'évocation de cette prophétie, les douze tribus d'Israël étaient toutes présentes. Le contexte montre que la parole est adressée à tout Israël. Il est donc inadmissible de prétendre que l'expression « leurs frères » se rapporte aux tribus d'Israël, ou à l'une d'elles. Leurs frères sont les Ismaélites, c'est-à-dire les Arabes, car ISMAËL est le frère d'ISAAC, père d'ISRAËL ; comme la Genèse : « II (Ismaël) sera... » Comme un âne sauvage, sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; il demeurera face à tous ses frères. Et dans le verset 18 du chapitre 25, Ismaël s'établit en face de tous ses frères. En outre, il est dit dans la prophétie : « Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui commanderai. » C'est une allusion faite d'une part à la révélation que le prophète recevra et d'autre part à son analphabétisme. Pour qui connaît l'islam, le Prophète n'était pas lettré et le Coran lui a été révélé dans son entier. La parole de Dieu était dans sa bouche, comme dit le Coran à son propos : « Par l'étoile lorsqu'elle disparaît. Votre compagnon (Mahomet PSL) n'est pas dans l'erreur ; il ne parle pas sous l'emprise de la passion : ce n'est là qu'une révélation qui a été inspirée » (Sourate 53 : 1-4).

N'entends plus la voix de l'Éternel, mon Dieu, et je ne vois plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. L'Éternel me dit : « Ce qu'ils ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs... » Frères, un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai... Mais le Prophète qui aura l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort.

Pour certains chrétiens, Jésus serait ce prophète et pour d'autres, c'est plutôt Jean-Baptiste. Le parallèle établi entre Moïse et ce prophète nous permet de dire que Jésus n'est pas ce prophète. Selon les principes théoriques des catholiques et des protestants concernant Jésus, celui-ci serait la deuxième personne de la Trinité et le Fils de Dieu, Moïse serait son serviteur ; par conséquent, il serait inadmissible de les mettre en équivalence et d'établir entre eux des ressemblances. Quant à Jean-Baptiste, il n'est pas non plus le prophète attendu. D'ailleurs, la distinction est faite entre celui-ci, le Christ et le Prophète : « Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des... » Sacrificateurs et des lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il déclara, et ne le nia point, qu'il n'était pas le Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Élie ? Il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Jean : 1-19-21.

On se rend compte toutefois que Jean est Élie dans Matthieu 11 : 13-14 : << car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean ; et si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Élie qui devait venir. >> Il reste donc le Christ et le prophète. Le Christ est sans doute Jésus. Mais qui est donc le prophète ?

Lorsque nous essayons d'appliquer les caractéristiques citées dans la prophétie du Deutéronome au prophète Mahomet (PSL), nous trouvons une parfaite concordance. Ils croient ; mais aussitôt qu'ils se voient seuls entre eux, ils disent : Raconterez-vous aux Musulmans ce que Dieu vous a révélé afin qu'ils s'en servent devant lui pour nous combattre ? Ignorent-ils donc que le Très-Haut sait ce qu'ils cachent comme ce qu'ils mettent au grand jour ? jour ? Parmi eux, le vulgaire ne connaît pas le livre, mais seulement les contes mensongers, et n'a pas de croyance ferme. « Malheur à ceux qui, écrivant le livre de leurs mains corruptrices, disent, pour en tirer un vil salaire : voilà le livre de Dieu. Malheur à eux, à cause de ce que leurs mains ont écrit et à cause du gain qu'ils en retirent. » Sourate II V 70-73.

Le Coran est donc on ne peut plus clair : aucun ange ne mérite adoration si ce n'est ALLAH (Exalté soit son nom) l'Unique, le sans associé, celui qui n'a pas engendré et qui n'a pas été engendré ; l'Évangile comme la Torah ont été sciemment altérés depuis l'origine de la chrétienté. La venue du prophète Mahomet (PSL) a été prédite par les Écritures. C'est ce dernier aspect qui a retenu notre attention et qui nous a emmenés à parcourir la Bible. Malgré les altérations du Message de Dieu, les contradictions, les divergences et les inexactitudes de la Bible, celui-ci comporte encore des éléments corroborant la thèse coranique selon laquelle le Prophète Mahomet a été prédit par ses prédécesseurs (Jésus, Moïse). En effet, plusieurs prophètes aussi bien dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau évoquent un personnage qu'attendent les nations. Cet homme guidera son peuple et, par le truchement de ce dernier, mettra toute l'humanité sur la voie de la droiture, de la justice et de la prospérité. Ce personnage n'est pas mentionné par son nom dans la Bible canonique, mais on s'est contenté de lui attribuer des qualités et des caractéristiques le distinguant des autres prophètes. On a mis l'accent sur sa grandeur, ses œuvres et sa prédication qui changent la face du monde et qui aboutiront à la restauration du royaume de Dieu.

En ouvrant la Bible, nous rencontrons la plus importante prophétie du Pentateuque concernant ce personnage, dans le Deutéronome 18 : 15-22 : << L'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi : vous l'écouterez. Il répondra ainsi à la demande que tu fis à l'Éternel, ton Dieu, à Horeb, le jour... >> de l'assemblée, quand tu disais : « Que je sois de salut en dehors du Christ », Jésus est le Seigneur, Jésus est l'unique Sauveur », etc. Tels sont là quelques propos tenus par certains religieux pour faire croire aux autres qu'ils sont dans un égarement certain. Et pourtant, Dieu (exalté soit son nom) dans son saint Coran nous met en garde contre ceux-ci : « Quelques-uns d'entre eux torturent les paroles des Écritures avec leurs langues pour vous faire croire que ce qu'ils disent s'y trouve réellement. Non, ceci ne fait point partie des Écritures. Ils disent : ceci vient de Dieu. Non, cela ne vient point de Dieu. Ils prêtent sciemment des mensonges à Dieu. » Convient-il que l'homme à qui Dieu a donné le livre de la sagesse et le don de prophétie dise aux hommes : soyez mes adorateurs ? Non, soyez les adorateurs de Dieu, puisque vous étudiez la doctrine du livre et que vous cherchez à le comprendre. Dieu ne vous commande pas d'adorer les anges ou les prophètes. Nous ordonne-t-il de nous faire... Incrédules après que vous êtes résolus d'être résignés à la volonté de Dieu ? Lorsque Dieu reçut le pacte des Prophètes, il leur dit : « Voici le livre et la sagesse, que je vous donne. Un PROPHÈTE viendra un jour confirmer ce que vous recevez. Croyez en lui et aidez-le de tout votre pouvoir... V. 72-75 Sourate III. Dieu dans la même Sourate, V62, dit encore : « Une partie de ceux qui ont reçu les Écritures désirerait vous égarer ; mais ils n'égareront, ils ne le savent pas. O vous qui avez reçu les Écritures, pourquoi ne croyez-vous pas aux signes du Seigneur quand vous en avez été témoins ? O vous qui avez reçu les Écritures, pourquoi revêtez-vous la vérité de la robe du mensonge ? Pourquoi la cachez-vous, vous qui la connaissez ? »

Le message coranique va encore plus loin en affirmant : « Désirerez-vous maintenant, O Musulmans, que les Juifs deviennent croyants à cause de vous ? Un certain nombre d'entre eux cependant obéissent à la parole de Dieu ; mais par la suite, ils l'altèrent sciemment. » Après l'avoir comprise. S'ils rencontrent les fidèles, ils disent : Nous Kéita Kouho Vassiriki. Il est comme Moïse. Il est serviteur de Dieu et son messager.

ALIF, C'EST MON JOURNAL PRÉFÉRÉ. Il a un père et une mère. Il s'est marié et avait des enfants. La révélation qu'il a reçue contient des directives et des règles qui régissent la vie entière des hommes : individuelle et collective, morale, politique, économique, juridique et religieuse. Le Coran souligne cette ressemblance.

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ALIF AOÛT 1993

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ACTUEL

<< O vous qui croyez ! Invoquez beaucoup Dieu. Glorifiez-le à l'aube et au crépuscule ! >> S. 33 V41-42

CONFÉRENCE DU CHEIKH AMADOU TALL

Qui l'a créé pour lui, et qui a créé l'homme à partir de grumeaux de sang >>.

Samedi 24 Juillet 1993, à la salle des fêtes de l'Hôtel Ivoire, s'est tenue une magistrale conférence donnée par le non moins célèbre Cheikh Amadou Tall, auteur de l'imposante œuvre « Dimensions de l'Islam ». Le Cheikh a été simplement merveilleux au cours de son exposé. Il a démontré qu'il possède son sujet. Il a fait preuve d'esprit d'ouverture et de conciliation. Cheick Amadou Tall a fait preuve de beaucoup d'humilité et surtout de sagesse. Sa venue et son passage dans notre pays vont sûrement permettre une plus grande démocratie dans l'initiation et la pratique du Zikr. L'homme d'Ange ou de Djinn ne peut modifier la loi de la création. Dieu (l'exalté) a donné sa science à l'homme et toute interprétation compréhensive des éléments de l'existence, toute interpellation exhaustive ou non des lois de la nature par l'homme, toute identification, toute maîtrise circonstanciée et circonstancielle, apparente ou cachée d'une loi déterminée de l'existence ne peut se faire que par la permission de Dieu.

Volonté créatrice de Dieu. C'est par la volonté créatrice de Dieu que l'intellect du croyant s'alimente, s'abreuve, se féconde à partir de la lumière Mohamedienne.

LA LANGUE ARABE

La science trébuche, évolue dialectiquement, c'est un échelonnement de questions et de réponses. d'interrogations et de découvertes. Elle n'est pas finie. La réalité divine est vraie, imperceptible et permanente. Elle résout toutes les données du passé, du présent, du futur et de l'après-futur. Il existe de savants exposés sur l'islam. Le Coran est exprimé en arabe. Mais il faut savoir que tout Arabe ne comprend pas l'arabe coranique. La langue coranique est une langue divine de Quraysh. C'est une langue sacrée. C'est la raison pour laquelle Dieu dit : « C'est une parole parfaite transmise par un archange béni, parfait, transmise au prophète Mohamed (PSL), le plus parfait de la création, car Dieu est la vérité et le prophète est le vrai. Dieu est « Haq », le prophète est « Haqoun ». Dieu est HADI (il guide qui il veut), le prophète est « Hadin » (le Code de la guidée divine).

IMPORTANCE DE L'ISLAM

L'Islam, religion monothéiste, est fondée sur une trilogie à savoir l'Islam, l'Iman et l'Ikhlas. Il comporte des niveaux de compréhension qu'il faut posséder. Un des niveaux de la compréhension est l'aspect ésotérique. Dieu est l'Apparent, le caché, l'Irrévélé, la primordialité, la postériorité. Il est en toute chose. Sa parole incréée est le saint Coran qui est polysémique (Les mots dans le Coran ont des sens variés).

Il existe de nos jours des orientalistes, allemands, français et même arabes formés à la langue arabe, mais abreuvés à l'école cartésienne qui veulent que l'Islam soit vu à travers l'œil de Descartes. Ils veulent surtout que cela soit la vision de ceux qui disent : « Ho ! » seule la matière est vraie, l'au-delà n'existe pas. Je n'existe pas, je suis. Je sens par ce que je vis, je mange, je bois, je dors, c'est la seule réalité. Le problème est un non-sens. C'est eux qui raisonnent pour les musulmans.

Il existe des ouvrages divins sur l'islam écrits par des islamologues qui ne sont pas musulmans. Parmi eux, Daniel Jimmarré écrit un livre sur les noms divins en faisant un commentaire des noms divins sémantiquement parlant, mais vide sur le plan ésotérique. C'est un grand lexicologue. est fort comme Arkoun qui est musulman. Mais Daniel Jimarré n'est pas.

POURQUOI DIMENSIONS DE L'ISLAM

Il faut arriver à saisir le Coran dans ses différentes dimensions d'où le titre de l'ouvrage <<< Dimensions de l'Islam >>>. Un ouvrage dont la rédaction a pris 3 mois et 25 jours. Ce fut un travail de dur labeur qui est le fruit d'une longue expérience de recherche codifiée dans un livre de plus de 600 pages. L'auteur de Dimensions de l'Islam est riche de sa modestie et de son humilité : il a pu écrire son livre avec la permission de Dieu et la grâce du prophète Mohamed (PSL). Il n'a aucun mérite. Tous les mérites reviennent à Dieu.

Pour étayer son humilité, il s'appuie sur certains passages du Trône. Deux aspects sont à retenir à travers l'explication du Trône :

-L'autorisation divine. Qui peut intercéder auprès de Dieu, qui peut opérer réellement, virtuellement en dehors de soi dans l'existence, dans nos horizons, dans l'environnement socio-politique et culturel sans la permission de Dieu ? Nul existant, qu'il... s'agisse AOÛT 1993 Le Cheikh : Amadou Tall : << Le Zikr est un comportement. >> L'océan Mohamedien qui est démiurgique est à l'origine de toute chose car le prophète Mohamed (PSL) est le creuset de toutes les données. Il est le miroir de la divinité, il est l'œil de la création, et c'est par lui que tous les hommes sont. Le prophète le confirme dans un hadith : << Je pense être de Dieu, moi je suis de Dieu mais vous, croyants, penserez de moi. >> C'est ce que Dieu a voulu expliciter dans la sourate IQRAA. Le mot ALAQ implique la notion de créativité. << Lis par le nom de ton Seigneur, qui a créé. >> Mais les musulmans doivent être vigilants. Il faut se méfier des musulmans. Le prophète avait dit que l'Islam serait aidé par des gens du dehors qui ne sont pas musulmans. VIGILANCE ALIF Page 8 Scanned by CamScanner ACTUEL. Il faut se méfier des occidentaux, de leur presse, de leurs livres qui parlent de l'Islam et qui imposent leur manière de voir. Il faut reconnaître que certains de leurs livres ont apporté quelque chose à l'Islam. Conférencier a lu beaucoup de livres, mais son attention a été surtout attirée par la traduction du Coran faite par Blachère. C'est la plus mauvaise des traductions. Fatalisme africain. Un jour, une femme vint trouver le prophète et lui dit qu'elle n'aime pas son mari. Qu'est-ce que votre mari a donné comme dot ? demanda le prophète. Un jardin, répondit la femme. Alors rends-lui son jardin. Et le divorce fut réalisé.

Au jour du dernier jugement, lorsque Dieu interpellera les hommes de Dieu, la première personne à se présenter sera la Vierge Marie (Mariame) (R. A.). Il ne faut pas voir la femme au plan physique. Un homme peut être une femme au plan physique. Un homme peut parler d'émancipation de la femme comme si la femme était considérée comme un être à part par l'Islam. Toute l'Europe crie à l'intégrisme, à l'islam moyenâgeux, les musulmans sont réfractaires à l'évolution, ho ! Les musulmans sont polygames... Mais tout cela est faux. Il suffit de lire la sourate « Les Femmes » pour s'en convaincre. Les femmes ont participé aux côtés des hommes aux combats contre les ennemis de l'Islam. Le croissant islamique existait depuis plus de 1400 ans pendant que QUESTIONNEMENT.

Il existe trois sortes de questions en Islam. L'homme, d'où vient-il ? Pourquoi est-il là ? À qui va-t-il rendre compte ? Évidemment, l'homme vient de Dieu. Dieu a créé les hommes et les Djinns pour l'adorer. Adorer Dieu, ce n'est pas contribuer à son élection puisque Dieu est parfait, ni assurer sa pérennité, il est vrai. Ce n'est pas non plus promouvoir son élevation, car c'est Dieu qui élit, mais on n'élit pas.

L'auteur de Dimensions de l'Islam, tout en s'inscrivant dans le courant islamologue, a voulu cependant s'en démarquer à cause de leurs attitudes. Il existe des occidentaux qui sont venus à l'Islam avec l'œil de Marx, certainement spiritualisé, et veulent l'interpréter à leur manière. Ils disent qu'il faut actualiser tel hadith, revoir tel autre, comme si la parole du Prophète était une parole désuète. Or Dieu a dit dans le saint Coran que le Le prophète ne se trompe pas. Il faut lire les hadiths avec l'œil de la clairvoyance et surtout avec circonspection pour comprendre que le prophète a répondu à toutes les formes de questionnements possibles, virtuels et réels, en explicitant tous les versets coraniques. Depuis plus de 1400 ans, l'islam a contribué à libérer la femme. Alors que la femme était considérée en Inde, en Europe... comme un être sans âme. En Inde, par exemple, dès que le mari mourait, la femme était obligée de se sacrifier.

Il faut considérer la femme comme un être à part entière et un homme comme un être à part entière si l'on considère la masculinité au niveau de l'effort, de la responsabilisation, de l'accomplissement, de l'évolution. Le drame actuel est qu'on a l'habitude de dire que les Européens étaient à l'état sauvage dans l'obscurantisme le plus total, car on coupait la tête à celui qui osait dire que la terre tourne. La femme n'osait pas parler en Asie, en Europe, et aux États-Unis. L'islam est venu et a dit aux Arabes préislamiques qu'il ne faut plus enterrer les enfants de sexe féminin. Vivant. Ils n'ont plus le droit d'hériter les femmes de leur père hormis leur maman. Par ailleurs, l'une des femmes les plus lamentables à la base de l'arriération des femmes. Il faut plutôt voir que ce sont certains aspects des traditions africaines qui retardent la femme. Il ne faut non plus confondre la tradition arabe avec la tradition islamique.

REVENIR AU CORAN

Les musulmans doivent revenir au Coran. Il faut qu'ils acceptent de se remettre en cause. Ils doivent comprendre que les occidentaux sont arrivés à un point de non-retour, au bord du gouffre de l'anéantissement moral, politique, économique et culturel. Évitons de raisonner comme les occidentaux qui veulent nous imposer leur manière de faire et de voir à travers leur presse écrite et audiovisuelle. Adorons Dieu et suivons le prophète Mohamed (P.S.L).

Suite de la conférence avec force détails dans le prochain ALIF INCH'ALLAH. Brûlée en même temps que son époux. En Europe, aux EUA (États-Unis), il a fallu attendre le début du 21e siècle pour voir la femme. avoir le droit de vote. L'Islam, le Coran dit non au péché originel. Reportage de Ouattara Issouf. ALIF, C'EST LE JOURNAL QU'IL VOUS FAUT. La salle des fêtes s'est avérée petite pour la circonstance. Plus cultivées, était la mère des croyantes Alsha (R. A). Il faut éviter d'imposer à une femme un mari qu'elle n'aime. La tradition africaine, héritière d'une forme ancestrale archaïque et païenne, confond la conception islamique avec ce genre. Cette thèse qui culpabilise la femme en disant qu'elle serait à l'origine du péché originel. L'Islam responsabilise l'homme et la femme. Ils sont tous responsables devant Dieu pour les péchés commis. Au 20e siècle, on parle AOÛT 1993 ALIF Page 9 Scanned by CamScanner LE PROPHETE LE PROPHETE NOE ordre ; car j'avais saisi la queue de l'âne, et je l'empêchais d'entrer, lorsque tu dis : "Maudit, entre donc, j'entrerai dans l'arche car le maudit, c'est moi." Après cela, Dieu laissa sortir des cieux, et il fit sortir l'eau des sources de la terre, comme il est dit dans le Coran : "Nous avons ouvert les portes du ciel à une eau qui coulait abondamment, etc. (Sur. LIV, vers. 11.) Lorsque Noé vit que l'arche se tenait sur la surface des eaux et qu'elle commençait à marcher, il dit : « Au nom de Dieu, elle marche et elle s'arrête, etc. » (Sur. XI, vers. 43.) Or l'eau sortit de la terre et descendit du ciel en si grande quantité, qu'elle couvrit toutes les montagnes du monde, même les plus élevées, et monta encore quarante coudées plus haut. Or Chanaan avait parlé comme il le fit, parce qu'il pensait que la pluie du déluge était semblable aux autres pluies ; et, comme il était berger, toutes les fois qu'il pleuvait, il se retirait sur la montagne, et l'eau ne pouvait lui faire aucun mal, ni arriver jusqu'à lui. Il crut qu'il en serait de même pour l'eau du déluge. Lorsque Noé lui dit, « ô mon fils, viens avec nous », Chanaan lui répondit : « Je me retirerai sur une montagne qui me garantira de l'eau. » Noé fut six mois dans l'arche, et pendant ces six mois l'eau tomba du ciel et sorti de la terre sans interruption. Or sache que Noé entra dans l'arche à Koufa, et l'arche alla à la Mecque et tourna autour de l'emplacement de la Kaaba. Et tantôt elle allait vers l'orient ; tantôt elle revenait vers l'occident, et elle alla aussi en Syrie. Lorsque six mois se furent écoulés, l'arche s'arrêta sur la face de l'eau au-dessus du mont Djoudi. Dieu arrêta l'eau des cieux après six mois, de sorte que tous les animaux qui se trouvaient sur la terre, à l'exception de ceux qui étaient dans l'arche, furent détruits.

Après cela, Dieu ordonna aux sources de la terre d'absorber l'eau qui couvrait l'univers, et il commanda aux cieux de retenir la pluie qu'ils versaient sur la terre, comme cela est rapporté dans le Coran : « Dieu dit : ô terre, absorbe ton eau. O ciel, retiens ta pluie. » (Sur. XI, vers. 46.) Or sache que le mot ibla't, qui se trouve dans le texte du Coran, signifie absorber, et que le mot aqlaï signifie retenir. Après cela, l'eau baissa, et l'arche s'arrêta sur le sommet du mont. Djoudi, comme il est dit dans le Coran : << l'arche s'arrêta sur le mont Djoudi, et il fut dit : Loin d'ici, hommes injustes >> (Ibid.) Cela signifie que Dieu ordonna la destruction de ces hommes. (à suivre)

Dieu accorda à Noé le don de prophétie, et il l'envoya à Beyourasp. Les mages disent que Beyourasp était adorateur du feu ; mais nous voyons dans le Coran qu'il adorait les idoles, et qu'il n'adorait point le feu. Il est dit dans le Coran (sur LXXI, vers. 20) : Noé s'écria : Seigneur, ils ne m'obéissent point, ils suivent celui dont les richesses et les enfants augmentent la perfidie. Ils ourdirent une trame contre Noé, << et ils dirent : N'abandonnez point vos dieux, n'abandonnez point Wadd, Sowa, Yagouth, Yaouk et Nasr. Ils en ont déjà séduit un grand nombre. >> Ce verset est une preuve que les gens vers lesquels Noé fut envoyé adoraient les idoles. La vie du prophète Noé fut de mille ans. À l'âge de cinquante ans, Dieu lui accorda le don de prophétie, que Noé conserva pendant neuf cent cinquante ans. Noé appela les hommes à Dieu, comme il est dit dans le Coran (sourate XXIX, verset 13) : « Nous avons envoyé Noé vers son peuple, et il est resté avec eux mille ans, moins cinquante ans. Ensuite ils furent détruits par le déluge car ils étaient du nombre des injustes ; mais nous avons sauvé Noé et les habitants de l'arche. »

Pendant les années que Noé passa avec son peuple, personne ne crut à sa parole, jusqu'au moment du déluge. Alors Noé et les personnes qui avaient cru à sa parole entrèrent dans l'arche. Ils étaient en tout quatre-vingts, tant hommes que femmes, et Noé était chargé de rappeler à Dieu tous les habitants de la terre ; il était un prophète revêtu du caractère d'apôtre.

Or, pendant les neuf cent cinquante ans que dura la mission de Noé, trois générations d'hommes s'étaient succédé sur la terre. Du temps de Noé, lorsqu'un enfant, après être sorti du sein de sa mère, était devenu grand, son père le prenait par la main, le conduisait vers le Prophète Noé, le montrait à l'enfant, et disait : cet L'homme est un fou et un magicien. Prends garde, lorsque tu auras atteint l'âge de puberté, n'ajoute pas foi à ses paroles ; et si tu as des enfants, fais-leur la même recommandation que je te fais, à toi. Or, toutes les fois que Noé appelait les hommes à Dieu, ils le frappaient et le traitaient avec mépris, et Noé supportait avec patience ces mauvais traitements. Noé avait une femme qui ne croyait point à sa mission, comme il est dit dans le Coran (sourate LXVI, verset 10) : « Dieu a donné pour exemple à ceux qui sont infidèles la femme de Noé et la femme de Loth. » Il avait eu de cette femme quatre fils, le premier était Sem, le second Cham, le troisième Japhet, et le quatrième Chanaan. Les trois premiers avaient cru à la parole de Noé ; mais le quatrième, qui était Chanaan, et sa mère, étaient restés infidèles. Plusieurs années s'écoulèrent, la patience et le courage de Noé étaient à bout ; personne ne croyait à ses discours. Il pria Dieu de faire périr son peuple, et il dit les paroles que Dieu a... conservé dans le Coran : << Noé dit : Seigneur, ne laissez pas sur la terre les maisons des infidèles ; car, si vous les y laissez, ils séduiront vos serviteurs, et ils engendreront des enfants coupables et infidèles. Ensuite Noé pria pour lui-même et dit : Seigneur, pardonnez-moi, pardonnez à mes parents, à ceux qui sont entrés avec foi dans ma maison, aux hommes et aux femmes fidèles, et perdez les injustes. >> (Sourate LXXI, vers. 27-29.)

Dieu exauça la prière de Noé. Dieu envoya à Noé une révélation, et lui dit : << je ferai périr par l'eau toutes ces créatures. Je ferai sortir de la terre et je ferai descendre du ciel l'eau du châtiment. >> Or Noé demeurait à Koufa, et il avait dans sa maison un four en fer qui avait, dit-on, appartenu à Adam. Dieu avait établi ce four comme un symbole, et il avait dit : Voici quel sera le signe du châtiment de ce peuple : l'eau sortira par l'embouchure du four, comme on le voit par ces paroles du Coran : de moi actuellement, de même aussi, moi et les hommes fidèles. Nous nous moquerons de vous demain. (Sur. XI, vers. 40.) Or Noé acheva de construire l'arche en quarante jours. Cette arche était longue de douze cents coudées, et elle avait trois étages ; l'étage inférieur était pour les quadrupèdes, celui du milieu pour les hommes, et le plus élevé pour les oiseaux, comme il est dit dans le Coran : « Nous avons dit à Noé : place dans l'arche un couple de tous les animaux, etc. » (Sur. XI, vers. 42.) L'eau sortit ensuite de la terre et elle tomba du ciel pendant quarante jours, et lorsqu'elle fut devenue haute, elle enleva l'arche de la terre. Noé dit à son fils : ô mon fils, viens avec nous et ne reste pas avec les infidèles. (Sur. XI, vers. 44 et suiv.) Or Chanaan, fils de Noé, se trouvait avec les infidèles, et il répondit à son père : « Je me retirerai sur une montagne, qui me garantira de l'eau. » Noé dit à Chanaan : « Cette montagne ne garantira aujourd'hui, contre les ordres de Dieu, que celui auquel Dieu fera miséricorde. » Pendant qu'ils discutaient. Ainsi, l'eau monta et submergea Chanaan ; comme il est dit dans le Coran : « Une vague passa entre eux deux, et il fut du nombre des submergés. » Il est dit encore : Noé invoqua son Seigneur, et lui dit : « Seigneur, mon fils fait partie de ma famille, et la promesse est une vérité ; car tu es le meilleur des juges. » Le Seigneur lui répondit : « Ô Noé, ton fils ne fait pas partie de ta famille. Ce que tu demandes de moi est une action injuste ; ne me demande donc pas une chose sur laquelle tu n'as aucune connaissance. Je t'avertis afin que tu ne sois pas du nombre des ignorants. » Ensuite, Noé dit : « Seigneur, je me réfugie vers toi, ne permets pas que... » Je te demande une chose sur laquelle je n'ai aucune connaissance, etc. >> (Sourate XI, vers. 49.) Dieu ordonna ensuite au vent de réunir près de Noé tous les animaux qui volent, afin que Noé prît un couple de chacun de ces animaux et les plaçât dans l'arche. Lorsque l'âne voulut entrer dans l'arche, Eblis saisit avec sa main la queue de l'âne et le tira en arrière. Enfin Noé dit à l'âne : « Maudit, entre donc. » Alors Eblis entra dans l'arche en même temps que l'âne. Lorsque Noé vit Eblis, il lui dit : « Maudit, en vertu de quelle permission es-tu entré dans cette arche ? » Eblis lui répondit : « Noé, je suis entré par ton Dieu. »

Dieu promit à Noé qu'il le sauverait lui et sa famille, et il lui dit : « Arrache le teck et fais-en des planches. » En même temps, il donna ordre à Gabriel d'aller vers Noé et de lui enseigner à construire une arche, comme il est dit dans le Coran : « Construis une arche en notre présence, etc. » (Sourate XI, vers. 38.) Noé construisit l'arche, et les hommes passaient près de lui. Ces infidèles... lui demandaient : Que fais-tu ? Noé répondait : Je fais une arche, car Dieu fera périr les hommes par l'eau. Les infidèles se moquaient alors de Noé, le tourmentant en ridicule et lui jetant des pierres. Noé leur répondait : « de même que vous vous moquez

AOÛT 1993 ALIF Page 10 Scanned by CamScanner

HASARD " Ils t'interrogent sur le vin et le jeu de hasard ; dis : ils comportent tous deux pour les hommes un grand péché et un avantage. Mais, dans les deux, le péché y est plus grand que l'utilité.

2-Verset 219

MES CHERS FRÈRES ET SŒURS, FAITES TRÈS ATTENTION, NE TOMBEZ PAS DANS CE QUE LE CORAN INTERDIT ! LOUEZ DIEU Avec AMOUR.

ALI, JE SUIS TRÈS PAUVRE... C'EST LE MOMENT OU JAMAIS. IL FAUT QUE JE JOUE À LA LOTERIE POUR ÊTRE RICHE ET HEUREUX... AH NON ! L'ISLAM INTERDIT CES JEUX DE HASARD. LAISSE TOMBER ? !

LOTERIE Billets DE PENDANT CE TEMPS CHEZ MORY LE RICHARD.

GÉNÉRAL DE ENCYCLOPÉDIE VOLA 10 MILLIONS. L'ISLAM LES INTERDITS - CHRONIQUES DE TABARI. ÇA MARCHE BIEN.

Bientôt mes kiosques INNONY DERONT TOUT LE PAYS... Moi je respecte les principes de ma religion alors je ne joue jamais à ces jeux. Je me contente du peu que Dieu me donne, c'est tout. Pkoutou bou !!!... Je pensais que ces millions allaient résoudre mes problèmes... Merde !

Août 1993

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CONNAISSANCE

RENCONTRE AVEC AMADOU HAMPÂTE BA

SOMMAIRE

<< Les oiseaux blancs et les oiseaux noirs >> ou la tuile, le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger la pureté du musulman, par détruire Youssouf lui-même. Mais imaginons qu'Ali a, lui aussi, émis une mauvaise pensée. Ce faisant, il a libéré un trou où l'oiseau noir de Youssouf pourra entrer afin d'y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction. Pendant ce temps, l'oiseau noir d'Ali volera vers Youssouf et viendra loger dans le trou libéré par l'oiseau noir de ce dernier. Ainsi, les deux oiseaux noirs auront atteint leur but et travailleront à détruire l'homme auquel ils étaient destinés. Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à son nid. d'origine car, est-il dit : << Toute chose retourne à sa source. >> Le mal dont ils étaient chargés n'étant pas épuisé, ce mal retournera contre P..... ... Non seulement il s'abstenait de juger autrui, mais encore il essayait de nous faire comprendre qu'une bonne pensée est toujours préférable à une mauvaise, même lorsqu'il s'agit de ceux que nous considérons comme nos ennemis.

Il n'était pas toujours facile de nous convaincre, comme le montre l'anecdote suivante où il fut amené à nous parler des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Ce jour-là, Tierno nous avait commenté le verset : << Celui qui a fait le poids d'un atome de bien le verra ; celui qui a fait le poids d'un atome de mal le verra >> (Coran XC, 7 et B).

Comme nous le questionnions sur les bonnes actions, il nous dit : COURRIER DES LECTEURS ÉDITORIAL P. PELERINAGE : AFFAIRE DES 30 MIL - La bonne action la plus profitable est celle qui consiste à prier pour ses ennemis. Mauvais souhait ou d'une malédiction est donc atteint à la fois par l'oiseau noir de son ennemi et par son propre oiseau noir lorsque celui-ci revient à lui. La même chose se produit avec les oiseaux blancs. Si nous n'émettons que de bonnes pensées envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaises pensées, ses oiseaux noirs ne trouveront pas de place où loger chez nous et retourneront à leur expéditeur. Quant aux oiseaux blancs porteurs de bonnes pensées que nous lui aurons envoyés, s'ils ne trouvent aucune place libre chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l'énergie bénéfique dont ils étaient porteurs. Ainsi, si nous n'émettons que de bonnes pensées, aucun mal, aucune malédiction ne pourra jamais nous atteindre dans notre être. C'est pourquoi il faut toujours bénir à la fois ses amis et ses ennemis. Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour y accomplir sa mission d'apaisement, mais encore elle revient vers nous, un jour ou l'autre, avec tout le bien dont elle. était chargée. C'est ce que les soufis appellent << l'égoïsme souhaitable >>. C'est l'amour de soi valable, lié au respect de soi-même et de son prochain parce que tout homme, bon ou mauvais, est le dépositaire d'une parcelle de la Lumière divine. C'est pourquoi les soufis, conformément à l'enseignement du Prophète, ne veulent souiller ni leur bouche ni leur être par de mauvaises paroles ou de mauvaises pensées, même par des critiques apparemment bénignes.

Extrait de << Vie et Enseignement de Tierno Bokar, le sage de Bandiagara >>

- Comment m'étonnerai-je. Généralement, les gens ont tendance à maudire leurs ennemis plutôt qu'à les bénir. Est-ce que cela ne nous ferait pas paraître un peu stupides que de prier pour nos ennemis ?

- Peut-être, répondit Tierno, mais seulement aux yeux de ceux qui n'ont pas compris. Les hommes ont, certes, le droit de maudire leurs ennemis, mais ils se font beaucoup plus de tort à eux-mêmes en les maudissant qu'en les bénissant.

- Je ne comprends pas, repris-je. Si un homme maudit Son ennemi et si sa malédiction porte, elle peut détruire l'ennemi. Cela ne devrait-il pas plutôt le mettre à l'aise ? LIONS vers P. ABIDJAN : "MERDE" DES LAGUNES PP.... 6-7 LE PROPHETE JESUS (PSL) N'A PAS ?

- En apparence, peut-être, répondit Tiemo, mais ce n'est alors qu'une satisfaction de l'âme égoïste (nafs, l'égo), donc une satisfaction d'un niveau inférieur, matériel. Du point de vue occulte, c'est le fait de bénir son ennemi qui est le plus profitable. Même si l'on passe pour un imbécile aux yeux des ignorants, on montre par là, en réalité, sa maturité spirituelle et le degré de sa sagesse.

- Pourquoi ? lui demandai-je. C'est alors que Tiemo, pour m'aider à comprendre, parla des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Les hommes, dit-il, sont, les uns par rapport aux autres, comparables à des murs situés face à face. Chaque mur est percé d'une multitude de petits trous où nichent des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Les oiseaux noirs, ce sont les mauvaises pensées et les mauvaises paroles. Les Oiseaux blancs, ce sont les bonnes pensées et les bonnes paroles. Les oiseaux blancs, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans des trous d'oiseaux blancs, et il en va de même pour les oiseaux noirs qui ne peuvent nicher que dans des trous d'oiseaux noirs.

Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis l'un de l'autre. Appelons-les Youssouf et Ali. Un jour, Youssouf, persuadé qu'Ali lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée. Ce faisant, il lâche un oiseau noir et, du même coup, libère un trou correspondant. Son oiseau noir s'envole vers Ali et cherche pour y nicher un trou vide adapté à sa forme. Si, de son côté, Ali n'a pas envoyé d'oiseau noir vers Youssouf, c'est-à-dire s'il n'a émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne sera vide. Ne trouvant pas où se loger, l'oiseau noir de Youssouf sera obligé de revenir vers son nid d'origine, ramenant avec lui...

MARQUÉ LE DÉBUT D'UNE NOUVELLE RELIGION PP. 8-9 CONFÉRENCE DU CHEIKH P. 10
LE PROPHÈTE NOÉ
Amadou Hampâté Bâ
Point-sagesse.

P. 11
LES JEUX DE HASARD
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RENCONTRE AVEC HAMPÂTE BÂ
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