Issue
Plume Libre #34
- Hierarchies
-
Côte d'Ivoire
- Articles de journaux (1445 items)
- Agence Ivoirienne de Presse
- Fraternité Hebdo (74 items)
- Fraternité Matin (420 items)
- Ivoire Dimanche
- L'Alternative
- L'Intelligent d'Abidjan
- La Voie (185 items)
- Le Jour (16 items)
- Le Jour Plus
- Le Nouvel Horizon (4 items)
- Le Patriote (291 items)
- Notre Temps (5 items)
- Notre Voie (450 items)
- Publications islamiques (812 items)
- AJMCI Infos (4 items)
- Al Minbar (12 items)
- Al Muwassat Info (2 items)
- Al-Azan (13 items)
- Alif (34 items)
- Allahou Akbar (1 item)
- Bulletin d'information du CNI (1 item)
- Islam Info (695 items)
- Les Échos de l'AEEMCI (1 item)
- Plume Libre (49 items)
- Photographies (Côte d’Ivoire) (4 items)
- Références (Côte d'Ivoire) (239 items)
- Articles de journaux (1445 items)
- Titre
- Plume Libre #34
- Editeur
- Plume Libre
- Date
- décembre 1994
- numéro
- 34
- Résumé
- Mensuel islamique ivoirien d’informations générales
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Moustapha Soumahoro
- Ivoirité
- Balla Keita
- Élection présidentielle ivoirienne de 1995
- Congrès AJMCI (1994)
- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Conseil National Islamique
- Islamisme
- Terrorisme
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001354
- contenu
-
UME bre
Novembre 1994
Du 27 Djoumadal-
Oula au 27
Djoumadal-Sani 1415
200 F
FORTION
N ° 033
PE
MENSUEL ISLAMIQUE IVOIRIEN D'INFORMATIONS GÉNÉRALES
" Et quand ton Seigneur prit, des enfants d'Adam, de leurs dos, leurs descendants, et qu'Il les fit témoigner sur eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? ». Eux de dire : « Mais oui, nous témoignons !... » - parce que tous auriejour de la Résurrection : « Vraiment, nous étions inattentifs à ça ». "
LALISTERF
RÉGIE DU DÉPUT LEGAL B. P. V 126-ABIDJAN
(Coran. S. 7-V. 172)
Baila Kéita
Bédié depuis Paris :
INTERIEUR
MIK
MINISTERE DE L'INTERIEUR
DIRECTION DES ARCAVES NATIONALES
Depot Legal
42319
du 5-12-94
B. P. V 126
N-
ABIDJAN
... helas !
Code électoral
La patrie en danger
Bondoukou
" Les musulmans ivoiriens ne
compter représentent rien !!!
Le CNI
peut
"
sur nous !
EDITO-PLUME
L'Etat et la question
SCANDALEUX !
Attentat à la pudeur
Top Visage :
musulmane
La déchéance morale à son comble
' Par Dembélé Al Séni
L n'y a pas de problèmes par le gouvernement : ramener vaille que entre l'Etat et la communauté vaille " le troupeau perdu à la bergerie " a musulmane de Côte d'Ivoire produit l'effet contraire. Il y a des activistes et Aujourd'hui par la faute du pouvoir ceus là, on sait de quoi ils se réclament... " essentiellement, un mur compact de Cet extrait de l'intervention du chef de l'Etat méfiance s'est dressé entre la communauté à Paris devant les journalistes le 16 musulmane et l'Etat. Face à cette situation, novembre dernier pose à nouveau, et de et comme atteint d'un atavisme, l'on façon dramatique la question des rapports continue dans la fuite en avant : entrée en burlesque de entre l'Etat et les musulmans de Côte scène prétendus d'Ivoire. Depuis deux ans, c'est une réalité réconciliateurs, appel du pied à la France à palpable, cette communauté a entrepris sous qui l'on présente l'argument qui fait recette : la houlette de ses chefs religieux. " de grands, le péril islamiste ! travaux pour son organisation, et pour se doter de structures à même de lui permettre d'être à la hauteur de son poids démographique, économique et social.
66I
A
la une de l'hebdomadaire Top visage N ° 49 du 17 au 23 Novembre 1994, se dressait le portrait rocambolesque d'un " artiste " exhibant sa nudité avec un mouton. Scandalisé par cette grossière bassesse. nous avons le devoir de dénoncer ce libertinage à la fois révoltant et dévalorisant.
Nul n'ignore en effet, que la presse dans son ensemble a en plus de sa fonction de propagande, une fonction d'éducation des masses. Son utilisation maladroite choquerait comme c'est le cas, la conscience collective. Au regard de ce triste aveu, on est en droit de s'interroger, sur l'usage de la censure dans ce pays. Autant, nous avons salué la suspension d'antenne de certaines artistes qui exposaient impunément leur nudité sur le petit écran, autant nous nous élevons contre la publication d'images obscènes à travers la presse écrite. Après le phénomène (s'il en est un) Tina Spencer, le congrès (s'il faut l'appeler ainsi) des homosexuels, un artiste sans vergogne, en mal de publicité et visiblement mal inspiré, de montrer à la face de l'opinion, qu'il est insatisfait de sa malheureuse condition, dont nul n'est responsable.
Il importe, pour une société qui se veut respectable, que la société civile et les pouvoirs publics s'accordent pour combattre la profanation de l'éthique morale, en appelant à écraser la " chienlit ".
L'Afrique si riche. de ses valeurs, ne permettra pas à n'importe quel déséquilibré de les vilipender, rien qu'à partir de cliché stéréotypé. Que cela fait pitié quand les hommes perdent ainsi l'honneur.
A la vérité, ni Chirac, ni Pasqua, ni Balladur n'ont de recette miracle à proposer pour cette situation qui n'est qu'ivoiro-ivoirienne : l'Etat face aux problèmes créés par lui au sein de la plus importante frange de sa population (même si les statisticiens de la 25e heure refusent eux de prendre acte de ce qui n'est qu'une évidence). Actuellement, devant la communauté musulmane, l'Etat ivoirien est face à lui-même. Ses atermoiements ont montré ses limites. Du courage ! Du courage politique ! Voilà ce qu'il faut ! Reconnaître ses fautes. les assumer, créer un climat de confiance et de compréhension telle est l'unique voie qui s'offre aujourd'hui au pouvoir. Mais chaque jour qui passe nous éloigne, hélas, un peu plus de cette voie de sagesse ! D'ailleurs. avons-nous les hommes qu'il faut pour comprendre cette nécessité et la concrétiser ? La question reste posée, et le temps très certainement nous situera. Alors comme disent les anglais, wait and see. *
L'Etat ivoirien, comme dépassé par l'accélération de l'histoire, a depuis lors accumulé erreurs et fautes politiques à l'égard de ce monde qu'il croyait lui être acquis étemellement corps et âme : descentes policières musclées dans les moquées. perturbation du pèlerinage, propos d'exclusion, tentatives multitormes de destabilisation, tout y est passé !
En réalité toute cette febrilité de l'Etat s'explique. Nos gouvernants actuels n'ont qu'une lecture conjoncturelle de la mutation profonde qui s'opère dans le monde musulman en Côte d'Ivoire et ne sont capables d'en saisir ni les motivations, ni le dynamisme, ni la détermination des acteurs. Le besoin politique immédiat, surtout électoraliste les a empêché d'envisager avec sérénité le traitement que mérite ce tournant de l'histoire de notre pays. L'option choisie
Khady Ossaman
D. A. S.
Avis
SOMMAIRE
Edito-Plume
Calendrier de poche AEEMCI pour tout savoir sur les dates des événements islamiques majeurs de l'année.
Contact : Siège AEEMCI, petite mosquée de l la Riviera 08 BP. 2462 Abidjan 08
Prix : 200 FCFA
L'Etat et la question musulmane.
Plume dans le quotidien
Bondoukou et Bouna : Le CNI peut compter sur
P. 3
nous !
Interview : M. Soumahoro (AJMCI)
P. 4
Plume Politique
Bédié à Paris :
Les musulmans ne représentent rien !
P. 5
Projet de code électoral : La patrie en danger P. 5 Balla Kéita :... hélas !
P. 6
Plume en Litberté
Palestine : La difficile quête de la paix Détente
P8
Bédié agit comme si aucun musulman ne peut voter pour lul...
P. 8
PLUME LIBRE / Décembre 1994 / Du 28 Djoumadal-Sani au 28 Radjab 1415 / Page 2
PLUME DANS LE QUOTIDIEN
Bondoukou et Bouna :
A l'image de toute la Côte d'Ivoire
Le CNI peut compter sur nous
!
Par Koné Seydou
l'organisation des musulmans autour du C. N. I.. ce ne sont pas des ambitions politiques mais la volonté d'instaurer un ordre
religieux islamique en Côte d'Ivoire, afin notamment
L
allocutions de bienvenue après lesquelles rendez-vous est pris pour le lendemain. car
s'ébranle ce vendredi 16 Le luxueux
Septembre 1994 en direction gracieusement mis à notre de l'Est, il est 16H. Dans les disposition par le frère deux voitures de tourisme Karim Djabagaté, nous qui bouclent le convoi se conduit alors au domicile du trouvent le président Idriss frère président de la Koudouss Koné et des compagnie sœur. la membres de son bureau. SATRABO. Mama Pour la soixantaine Ouattara, dont la famille d'imams qui fait ce nous a préparé un véritable déplacement, il s'agit d'aller festin. s'acquitter de l'une des dernières parties de l'œuvre entreprise depuis quelques mois, et qui consiste à installer les coordinations régionales et, départementales du C. N. I. à travers toute la Côte d'Ivoire.
ORSQUE le car de la compagnie SABE TRANSPORT
" S'il ne s'agit que de régler le compte de ces mécréants, il nous suffit de prendre nos chapelets, et inch'Allah, avant de quitter Bondoukou, tout sera réglé à Abidjan. Mais, même dans les situations les plus difficiles, l'Envoyé de Dieu (PBDL) n'a pas recouru à celà. C'est pour vous dire, mes chers frères, que nous devons accepter de continuer à subir les gesticulations de ces gens. De toutes façons, Allah (Exalté soit-II) que la célébration des fêtes s'occupe d'eux. " C'est à peu près en ces termes que le président du C. N. I. a schématisé aux populations de la célèbre cité aux mille mosquées, le rapport de force réel qui existe entre les musulmans et les mécréants qui s'évertuent inutilement à empêcher les premiers de s'organiser.
soit harmonisée, que les imams soient pris en charge par la communauté. que la liberté de culte soit respectée et que les politiques cessent d'utiliser nos moquées à des
fins bassement humaines. Suite à cette brillante intervention saluée par l'allégeance de la population aux idéaux nobles du saint Coran, le comité présente les présidents choisis pour diriger les coordinations départementales de Bondoukou et de Tanda : il s'agit des frères Timité Ahmed Koudouss et Timite Hassan.
Quand, enfin. El Hadj Kone Koudouss prend la parole. tout Bondoukou est accroché à ses lèvres. Il rend à la cité
Les choses sérieuses commencent samedi matin. Le président Koudouss et sa délégation arrivent. après une marche au lieu dit des manifestations en chantant les éloges du Créateur et de Son Messager, le plus noble de tous les Messagers. Les mêmes chants les accueillent, et après un tour d'honneur, ils s'installent en face de tout ce que la ville aux mille mosquées et ses environs comptent d'imams et de responsables politiques
fois, aux environs de 20H. à et administratifs.
Tanda dont les populations. informées de notre passage. ont tenu à nous témoigner leur foi et leur soutien à la cause commune Nous faisons donc escale à la Grande Mosquée où nos hôtes nous servent à boire pendant que le grand imam et le président du CNI échangent des politesses. Nous arrivons finalement aux environs de 22H à
Boudoukou. où nous trouvons des milliers de frères rassemblés à la place de feu l'imam Timité
L'heure de la prière de maghrib nous trouve à Agnibilékrou, et c'est la majestueuse mosquée de cette cité qui nous accueille. Nous reprenons ensuite la route, pour nous arrêter cette
cœur. Le comité présente Imams. Il explique comment
également l'imam de Tanda.
des gens ont pris en otage
choisi pour coiffer la section des musulmans ivoiriens en
Les élèves des médersas entonnent l'hymne national en arabe, puis les intervenants se succèdent la tribune. Leurs propos sont traduits en Koulango et en Dioula (de Boutoukou) Le frère Kassim Timité procède à la lecture du Coran. Le maire dit sa joie de voir sa commune abriter un aussi important événement. Puis, le président du comité
d'organisation présente à l'assemblée le président local du Conseil Supérieur des Imams. Il s'agit de son
de son département. C'est ensuite le capitaine des Eaux et Forêts Bakari Binaté,
président de la section local du C. E. R. I. C. I.. qui prend la parole au nom d'autres associations telles que 1A. E. E. M. C. I. et I'A. J. M. C. I. 11 attire l'attention de de la communauté sur le fait que les femmes de Bondoukou n'arrivent pas à s'organiser.
Clin d'œil donc à la présidente nationale de A. F. M. C. I. , Hadja Konaté née Touré qui est justement
vue d'en faire des un hommage mérité et salue marionnettes politiques, et ce depuis
la mémoire des saints qui y ont laissé leurs traces. Puis il fait remarquer qu'en vertu de la puissance de l'Islam, s'il s'agissait de demander à Allah (Exalté soit-II) une
solution radicale et définitive pour faire cesser les gesticulations fébriles des fossoyeurs de l'unité des musulmans. le temps mis
pour rallier Bondoukou à
Abidjan serait même trop
Jes
à
indépendances. Il fustige également le
comportement
de certains frères qui donnent raison à ces mécréants en prostituant leur mécréants en prostituant leur foi pour quelques billets de banque. Il s'attaque ensuite aux magouilles qui se trament dans les hautes sphères de l'Etat en vue de
présenter dans les instances internationales des gens long pour que tout rentre acquis à la cause dans l'ordre. Mais il l'immoralité comme étant demande la patience à ses
de
Koudouss (que Dieu soit excellence l'imam El Hadj du déplacement. Elle est les représentants des frères qu'il invite à ne pas
Timité Ibrahim Timité, qui invitée à faire un tour musulmans de Côte d'Ivoire, perdre de vue l'exemple
satisfait de ce saint homme
dont il avait fait Son ami !). la main sur le cœur, et le
vient alors, en compagnie ses pairs du Bureau national
laissé par le Prophète Mouhammad (P. B. D. L. ). Les imams mettent fin à la cérémonie à 12H30mn par des bénédictions, et chacun rentre chez lui. heureux d'avoir participé à cette grande manifestation.
de
d'honneur en compagnie des
Et de raconter tout ce que la
membres de son bureau. Le communauté rencontre
cœur battant au rythme de la saluer le président Koudouss lecture du Coran. Des abris au milieu de takbirs repris en sur lesquels pendent des choeur par la foule. L'imam dizaines d'ampoules à néon interviendra ensuite, après la ont été dressés en carré. La présentation de son bureau délégation fait le tour pour dire la qualité de cette d'honneur pour saluer la manifestation qui répond population. Suivent quelques uniquement à un élan du
grand imam de la cité lui prend même la main pour lui faire des bénédictions à la
satisfaction générale. A 10H55mn, Oustaz Fofana s'adresse
comme problèmes. depuis de sabotage du pèlerinage jusqu'à l'agression à la
mosquée de Treichville. en passant par les douloureux d'Abobo. Il insiste sur le fait évènements de la mosquée que ce qui motive
à
l'assistance au nom du Conseil Supérieur des
Sube page 7
PLUME LIBRE / Décembre 1994 / Du 28 Djoumadal-Sani au 28 Radjab 1415 / Page 3
PLUME DANS LE QUOTIDIEN
Moustapha Soumahoro (Pdt A. J. M. C. I)
Le contexte Algérien est différent du nôtrre
Du 13 au 15 août 1994, l'Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire (AJMCI) a tenu au Collège Moderne la Colombe de Koumassi son premier congrès ordinaire. Pour en savoir davantage, nous nous sommes entretenus avec le président reconduit.
Interview
Plume Libre : Oustaz Soumahoro Moustapha, le premier congrès ordinaire de l'AJMCI vient de vous renouveler sa confiance. Sous quel signe placez-vous ce nouveau mandat ?
Soumahoro Moustapha : Au lendemain de notre premier congrès ordinaire. je suis animé d'abord par un sentiment de joie pour la confiance que les frères m'ont renouvelée, ensuite j'éprouve des craintes pour les responsabilités que j'aurai à assumer. Notre premier mandat nous a permis d'implanter l'AJMCI qui est devenu maintenant une réalité en Côte d'Ivoire. Selon les résolutions du congrès la formation et l'intégration socio-économique des militants doivent être les objectifs majeurs de notre mandat.
ajouter le ministre Nemin problème. Nous souhaitons Noël.
nos objectifs. Si les deux premières phases marchent. cela va engendrer la 3e phase au terme de laquelle les bénéfices permettront de réaliser des œuvres d'intérêts publics (écoles, dispensaires etc. ) au nom de la communauté musulmane au service de la nation.
pas d'accorder assez de temps à ma famille. Mais puisque c'est un travail qui est fait pour Dieu, nous le prions afin de nous aider à encadrer notre œuvres
donc que leurs vœux soient exaucés.
P. L. : Que pensez-vous des
actions du FIS ? S. M. : Faisons une mise au point avant de répondre.. Généralement quand on pose
ces genres de question, c'est pour mettre le musulman dans une situation de culpabilité. Pour nous, je pense qu'il y a lieu d'opérer une rupture avec les contextes. Le contexte algérien est différent du nôtre. Depuis un certain temps, tant dans la presse nationale qu'internationale l'on laisse croire que les intégristes sont aux portes ivoiriennes. Alors que les musulmans ivoiriens n'ont jamais posé d'actes de nature à troubler l'ordre. Les problèmes des musulmans ivoiriens se sont toujours résolus par la voie du dialogue et négociation. En Algérie il faut comprendre que c'est une réaction de dépossédés de leur pouvoir. de personnes
Nous avons donc été surpris par l'action du ministre Balla Keita qui, à certain moment avait résolu effectivement des problèmes du vivant du Président Houphouet.
encadrer notre famille surtout que mon épouse partage entièrement mes convictions. Ainsi s'occupe-t-elle de l'encadrement des enfants à la maison.
P. L. : Quelle est la frontière entre l'AEEMCI et
P. L. : Qui peut être actionnaire dans cette P. L. : Que pensez-vous des PAJMCI ? société ?
S. M. : La cible de I'AEEMCI ce sont les élèves et les étudiants. L'AJMCI vient compléter l'action de L'AEEMCI parce que quand on entre dans la vie active il y a un vide. Et ce vide est comblé par l'AJMCI en prenant en compte aussi les jeunes chômeurs qui sont dans les quartiers. La frontière est donc mince. A Bouaké il y a des frères qui appartiennent aux deux structures sans qu'il y ait des problèmes. Il faut surtout que les responsables comprennent. cela et permettent aux jeunes de militer comme ils l'entendent dans les deux structures parce qu'ils euvrent pour Dieu.
S. M. : Tout musulman intéressé par le projet peut être actionnaire. La fin des souscriptions est fixée au 10 janvier 1995.
P. L. : Moustapha, hier à l'AEEMCI, aujourd'hui à l'AJMCI et au CNI. Que veut Moustapha ? S. M. : La vie est un choix. En tant que musulman nous devons avoir l'ambition de
progresser. On peut-être musulman à plusieurs niveaux : le musulman ne s'occupant que des actes
PL : Que constatez-vous concrètement au niveau socio-économique ? S. M. : A ce niveau le cultuels : celui qui
congrès a recommandé la création d'une entreprise digne de ce nom. Nos départements techniques concernés viennent de
boucler le montage du projet
d'un coût de 20. 000. 000 F repartis en 8. 000 actions de 2. 500 F. Il s'agit d'une entreprise dénommée Agro-
rapports entre le C. N. I et le pouvoir ! Ils ne semblent pas être au bean fixe. S. M. : Il n'y a pas de problème majeur. A un certain moment. les musulmans se sont sentis lésés de certains droits. Ils les ont réclamés et cela a été rétabli
C'est plutôt certaines personnes qui essaient de créer des problèmes dans leur seul intérêt.
de la
comporte ainsi, c'est son droit mais celui qui veut droit mais celui qui veut avoir beaucoup plus de récompenses. Dieu lui demande plus parce qu'il est
demandé dans le Coran aux musulmans de ne pas des actes commettre blåmables et ils sont encouragés vers les actes
Sans toutefois cautionner la violence, il faut souligner
que la presse généralement ne conséquences des actes du présente que les FIS sans souligner les causes. Au regard même des communiqués de presse. la
violence est de deux côtés
P. L. : Des étudiants sont actuellement à la grande mosquée de la Riviéra pour une grève de la faim. Quelle appréciation portez-vous
Ivoire qui s'occupera de recommandés par Dieu. Cela P. L. : Et pourtant le CNI, sur cet acte dans le temple
de Dieu ?
semble-t-il, n'a pas répondu
ne peut s'obtenir que dans
l'agro-industrie. Ainsi nous
nous occuperons de la l'action. C'est donc une à une réunion convoqué par S. M. : C'est une démarche (pouvoir et FIS).
la présidence en vue de réconcilier le CNI et le CSI. S. M. : Nous répondons à ces
progression normale dans notre parcours. première phase du projet, ce Quand nous étions à l'école. cadre idéal était création de 200 emplois pour l'AEEMCI. Après nos questions parce qu'en tant gouvernementales afin de Jean Aristide à retrouver son nos militants. La 2e phase études nous avons constaté que membre du CNI nous trouver des solutions. Le pouvoir pendant qu'ils tirent consistera à installer de qu'une frange de jeunes (les participons à certaines président du CNI a eu des à boulets rouge sur Abbassi
a
que nous trouvons logique. C'est pourquoi le CNI a entrepris une action de médiation avec les autorités
un
collecte et de la distribution des produits vivriers dans la
La
communauté internationale réaction de Ja est injuste. En Haïti, les américains ont aidé le Père
le
qui devra permettre la
réunions. Pour tenter de résoudre la entre le CNI et le pouvoir, (les ministres. Lamine Fadiga. Essy Amara et Saliou Touré) a été mis sur
contacts avec les grévistes afin qu'ensemble des envisagées. L'acte en soi choisissant la mosquée, ces étudiants montrent que l'Islam a une certaine
déscolarisés et les jeunes travailleurs) n'étaient pas que leur apporter notre petite
jeunes agriculteurs qui soumettront à notre analyse des projets intéressants. encadrés. Nous n'avons fait crise qui semblait exister solutions puissent être P. L. : Votre mot de fin. Dans 12 3e phase nous
Madani.
S. M. : Nous remercions qu'il fait pour aider la communauté musulmane à s'organiser. L'AJMCI est
comptons transformer les expérience afin d'organiser un comité de trois membres n'est pas mauvais. En Plume Libre pour le travail
produits vivriers et offrir un millier d'emplois.
ce secteur.
Quant au CNI qui est une structure fédérative nous
P. L. : Ce projet n'est-il pas estimons qu'il mérite soutien pied. Il a été retenu que seul importance et qu'avec disposée à aider Plume
pour et encouragement pour ce comité était habileté pour l'intervention des Libre dans sa distribution. *
trop ambitieux I'AJMCI ?
l'organisation de l'Islam en Côte d'Ivoire. Toutes ces activités ne me permettent
toutes les médiations. C'est donc les seules personnes reconnues auxquelles il faut
responsables musulmans des solutions peuvent être trouvées à leur
religieux
S. M. : Il est certes ambitieux mais il est à la mesure de
Propos recueillis par
Ryabak Nagbé
PLUME LIBRE / Décembre 1994 / Du 28 Djoumadal-Sani au 28 Radjab 1415 / Page 4
PLUME POLITIQUE
Bédié à Paris
Les musulmans ivoiriens ne représentent rien !
Par Abdul Jabbar
partie de ses concitoyens qu'il partie de ses concitoyens qu'il représente. Si l'on suit le chef représente. Si l'on suit le chef de l'Etat dans sa logique, les musulmans ne représente que 15 % il peut se passer de leur voix pour les élections de 1995. S'il peut se passer de leur voix. c'est que cette communauté n'est qu'une quantité négligeable. On le voit les propos du chef de l'Etat ont " une longue portée ". A la limite compte tenue de sa faible représentabilité. cette communauté devrait se satisfaire des laveurs accordées
Le mercredi 16 novembre 1994, les ivoiriens ont pu voir au journal de 20H la démonstration, combien magistrale, du président de la République sur la répartition des Ivoiriens selon leur religion. Le Président répondait à une question sur les risques de polarisation du paysage politique de la Côte d'ivoire entre la Nord et le Sud, entre chrétiens
population totale, suivi des population totale, suivi des chrétiens 27, 5 %, les animistes 17 %. Dans les groupe chrétien, les catholiques viennent en tête avec 20, 8 %, protestants 5. 3 %, harristes 1, 4 %.
En réalité, si nous nous fondons sur ce qui existe au sein des différents groupes confessionnels, les musulmans
par lui par exemple la mosquée par lui par exemple la mosquée du Plateau qui serait en chantier or tout le monde peut chantier or tout le monde peut constater que les travaux n'ont même pas encore démarrés, les mauvaises herbes ont commencé à pousser sur le partie de la population.
et d'établir des comparaison avec les pays troublés. II convient de rappeler que ces troubles ne sont pas des fatalités mais le résultat de frustrations subies par une
L'exemple récent du Rwanda est présent dans tous les esprits. Deux peuples Hutu et Tutsi qui ont plus de points communs que de differences en sont arrivés à se détester de façon irrémédiable. Gardons la Côte d'Ivoire de troubles inutiles que les calculs politiciens. circonstanciels ne sauraient justifiés. Ce pays appartient à tous ceux qui y sont attachés. Les musulmans ont fait la preuve de leur attachement à ce pays et sont prêts à le défendre parce qu'ils seront parmi les plus perdants dans un chaos généralisé. Cela devrait être compris de tous afin que la cohabitation harmonieuse perdure. *
terrain.
Tout se passe donc comme si cette communauté musulmane n'était faite que pour recevoir les faveurs des princes, sans les faveurs des princes, sans véritable droit. A la vérité, les discours du chef de l'Etat rejoint tous les autres tenus par Fologo. Me Faustin Kouamé. Michel Kouamé. Kipré Pierre. Constant Bombet... Un discours tendant à rechercher " une pureté ethmque ivoirienne. L'on n'est donc pas surpris par ce code électoral qui va dans ce sens. Alors que l'on admettait de façon évidente que tous ceux qui ont la nationalité ivoirienne sont des ivoiriens, de nouvelles distinctions entre ivoiriens sont faites.
Quels objectifs visent ce type de classification ? Dans ce pays il est bon ton de parler de paix
" Ivoiriens "
de souche
constituent le groupe religieux le plus important avec 25. 1 % suivis des catholiques 20 % (y compris les étrangers) des protestants 10 %.
Ce sont là des données globales du recensement de 1988, mais si l'on tient compte du dynamisme des différentes confessions, il apparait que les musulmans, les protestants et les synchrétiques gagnent du terrain. Ce qui doit inciter à nuancer ces données de 1988 On le voit les propos du chef de l'Etat ne sont pas conforme à la réalité statistique disponible mais également celle du terrain. D'autres opinions vont d'ailleurs dans ce sens. Le Secrétaire Général du FPI a affirmé dans une interview à Jeune Afrique du 20-26 octobre 1994 N 1763. que les musulmans représentent 40 % de la population ivoirienne contre 14 % pour les chrétiens. Le défunt président de la Côte d'Ivoire a affirmé lors d'une
et
musulmans.
S
ELON le président de la république il y a en Côte
d'Ivoire 40 % de musulmans ou les Ivoiriens de souche (c'est le terme consacré) ne dépassent pas 15 %. les chrétiens (catholiques, protestants, synchrétiques) 33 %. Ici, le président de la République ne nous dit pas qu'il y a des étrangers.... Cette présentation du paysage religieux de la Côte d'Ivoire, discutable.
malheureusement celle qui a cours officiellement. Cela permet de comprendre pourquoi les forces de l'ordre contrôlent des cartes de séjour près des mosquées et non pas des églises, de comprendre le statut privilégié de la religion catholique, en dépit de la laïcité de l'Etat inscrite dans la
A. J.
Projet de code électoral :
La patrie en danger
Par Koné. Z, abd'Allah la vie sociale nationale se trouve engagée dans le tourbillon d'un écartèlement où elle est tirée dans tous les sens et chaque sens multiplie sa divergence de telle sorte qu'il devient de moins en moins facile des les ramener à un principe commun et consensuel. Or la configuration pluraliste nouvelle de la carte politique de notre pays en fait une exigence de premier ordre. 1
Coumieux comprendre la rencontre avec le CNI en 1993 STORE Pue
' HISTOIRE passe
multiséculaires " qu'est Kipré Pierre. " ceux qui n'ont d'autres points de chute " dont fait partie Faustin Kouamé. " les ivoiriens vrais de Djédjé Mady ; et d'autre part le candidat qui " doit être ivoirien de père et de mère eux-mêmes ivoiriens " de l'article 49 du nouveau Code. l'accointances est trop poussée et le projet de société de leur auteurs est effrayant Réserver la Côte d'Ivoire à une " race pure " d'ivoiriens donnant naissance du coup à des sous-ivoiriens électeurs mais non éligibles. Nous avons peine à nous convaincre que nous ne sommes pas en train d'assister à la naissance du 4e Reich ou à la reconstruction du pays de Pieter Botha. Avec la seule et simple différence que le critère de discrimination n'est pas la pigmentation de l'épiderme, mais la pureté du sang.
fibres
que les musulmans représentent 60 % de la population ivoirienne. Même si l'on y extrait les étrangers (28 % de la population
totale toute tendance confondue) il reste environ 30 % de musulmans ivoiriens. Cette communauté musulmane faut-il le rappeler comprend toutes les ethnies, toutes les régions de la Côte d'lvoire. De Korhogo à Abidjan, de Man à Bondoukou ou Abengourou. Certaines petites villes ou villages fortement
démonstration du chef de l'Etat il faut peut-être le situer dans son contexte. Une semaine auparavant, l'hebdomadaire Jeune Afrique, dans un numéro double titrait : " Côte d'Ivoire : le croissant et la bannière ou comment être musulman au. pays de Bédié ". Dans son article Francis Kpatindé fait état de l'importance de cette communauté 5 millions (40 % de la population totale) des frustrations des musulmans malgré les progrès enregistrés ces derniers temps. Tenant compte de l'impact de tels articles en France, où tout ce qui a trait à l'Islam engendre une passion irrationnelle, le chef de l'Etat a sans doute voulu rassurer les autorités françaises en minimisant cette l'importance de communauté. Mais en le faisant, le chef de l'Etat soulève une polémique sur le chiffre exact de la population musulmane en Côte d'Ivoire, surtout celle de nationalité ivoirienne.
Ce chiffre, pour des raisons politiques, stratégiques fait rarement l'unanimité. Selon le dernier recensement effectué en Côte d'Ivoire en 1988, les musulmans viennent en tête avec 38, 7 % de la
mais sans interruption. Elle passe avec son cortège de faits et de méfaits inscrits sur des claviers que nous choisissons volontiers de
taper.
Chaque son interpelle un pan de notre destin national et collectif que nous souhaitons
toutefois
différent de celui de la poule à crête le jour de l'an ou de celui du mouton de Tabaski.
Et pourtant l'immense clameur des sentiments divers qui s'abat sous les tropiques éburnéens. est manifestement porteur de signes annonciateurs d'orages de moins en moins latents. Ils deviennent d'autant plus probables que le vacarme d'éclairs et de foudres aveuglants et assourdissants nous fait balloter de rives en rivages toujours en deçà ou au delà de notre Constitution. Et dire que nous nous trouvons sur le territoire des intégrateurs et des légalistes : cela ne fait qu'en ajouter au danger. Danger ? Oui, danger car l'éthique de
islamisés
Danger ? oui, danger ! - A lorgner un temps soit peu du côté de l'étiologie du débat actuel sur le Code qui devra régir et réglementer les échéances électorales futures, on s'aperçoit que ce n'est pas une simple plate-forme de prises de positions purement intellectuelles contradictoires mais un débat de fond qui atteint la racine principale du contrat social qui nous maintient à l'intérieur d'une même frontière en bonne intelligence, donc en paix et dans la justice. Pourtant à voir de près. d'une part, " l'ivoirien aux,
représentent ce symbole. Korekipra au Centre-Ouest (65 %), de musulman bété. Agnibilekrou à l'Est. Kossrou au Sud.
En vérité cette démonstration du premier magistrat de la Côte d'Ivoire qui tend à minimiser une frange importante de la population est dangereuse pour l'unité nationale. Ce qui apparaissait comme un discours de circonstance au plus fort de la guerre de succession est inscrit dans un système de
discours officiels, repris au sommet de l'Etat. Et c'est inquiétant car le chef de l'Etat garant de l'unité nationale. a mieux à faire surtout à l'étranger que de tenir un discours partisan, excluant une
et
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PLUME LIBRE / Décembre 1994 / Du 28 Djoumadal-Sani au 28 Radjab 1415 / Page 5
PLUME POLITIQUE
Balla Kéita
.. hélas
!
Par Ben Nabil
Dans notre livraison du mois d'octobre 1994 (C F “ Plume Libre " N ° 032), nous interpellions le Dr Balla Keita à propos d'informations peu reluisantes le concernant. Cela n'a malheureusement servi à rien. Son honneur a été mis en jeu et il a volé en éclats parce qu'il n'a pas pu le défendre. C'est dommage !
ALLA Kéita et Diaby K filent aujourd'hui le parfait amour. Cela ne doit guère surprendre. Car le " ministre des pauvres " a, à n'en pas douter été ébloui, hypnotiser. voire magnétiser par les dollars koweïtiens, sinon comment comprendre la subite volte face Balla Keita réalise aujourd'hui lui qui a toujours été aux côtés du CNI. lui qui a été l'intercesseur entre le CNI et le pouvoir ?
La question que l'on se pose aujourd'hui est de savoir pourquoi il a accepté de jouer ce rôle d'intercesseur, alors qu'il n'ignorait pas l'existence de Diaby Koweït et de son groupe. Aujourd'hui il s'affiche sur tous les toits comme étant le père fondateur du CNI dont il peut disposer quand et comme il veut, il veut jouer aujourd'hui le pari de la réconciliation.
Réconciliation entre qui et qui ? y a-t-il un problème quelque part ?
Fort de son statut de " père fondateur " du CNI dont il s'autoproclame, il fait un communiqué laconique à la presse en guise d'invitation au CNI et d'autres groupes de musulmans à la foi douteuse. pour une prétendue réconciliation, sans au préalable prendre le pouls de la situation en vue d'un travail préparatoire avec les responsables du CNI et du COSIM (conseil supérieur des imams) pour quelqu'un qui a été Ministre de la recherche scientifique. c'est léger et ce n'est pas malin. L'on est donc en droit de conclure que ce comportement affiché par Balla Kéïta est une provocation, vu les propos grossiers et désobligeants à l'endroit des membres du CNI et du COSIM, en disant
dont il se targuait. Au DR Balla Kéita disons, tout simplement qu'un homme peut tout perdre. qu'à un homme on peut tout prendre sauf une seule chose : sa dignité, celle là même qui fait homme. Et les sages nous enseignent qu'il est mieux de mourir que d'avoir honte.
Oui car ils auront honte ceux qui veulent nuire aux intérêts de la communauté musulmane en Côte d'Ivoire. Ceux qui prétendent faire imploser le CNI si ce dernier n'accepte de s'aligner. S'aligner sur qui et sur quoi ? Le CNI ne s'alignera jamais sur quelqu'un. Il s'alignera sur Dieu et son prophète Mouhammad (PBDL). Ils peuvent stratégier ceux qui se croient stratèges, mais Dieu (Le Très Haut) demeure le Meilleur des Stratèges.
accointances avec ce demier. Selon des informations dignes de foi, il aurait introduit Diaby Koweït à I'UNESCO auprès des ambassades et organisations internationales arabes comme représentant de la communauté islamique en Côte d'Ivoire. Il a. avec Diaby Koweit entrepris une campagne de presse pour vendre l'image de celui-ci dans les journaux comme Jeune Afrique. le Nouvel Afrique-Asie et Africa International.
Il a en outre voyagé à bord du même avion aux côtés de Diaby Koweit de Genève à Abidjan, où il se sont rendus au siège du CSI et où Balla Kéita s'est cru obligé de tenir toutes sortes de propos injurieux à l'encontre des responsables du CNI et du COSIM.
Ainsi Balla Kéita se disqualifie et partant perd toutes qualités de médiateur
qu'aucun
" Blakro "
(incirconcis en Malinké) ne pourra être chef des musulmans de Côté d'Ivoire devant Diaby Koweit. Notons que jusque là le CNI
P
avait maintenu des rapports cordiaux et fratemels avec le DR Balla Kéita : Mais lui qui se disait loin de Diaby Koweit est aujourd'hui en
B. N.
les étudiants musulmans de la cité Mermoz et Balla Kéïta, existe des rapports de fraternité islamique (?).
En tant que membre d'honneur de leur sous-section, les étudiants lui rendent même
régulièrement visite. C'est à ce titre que l'imam Soro Yaya et ses adjoints recevront courant Octobre la visite de deux jeunes
hommes venus leur demander d'aller lire la sourate Ya Sin pour leur oncle défunt. Le lendemain sera chargé de surprises, à commencer par le lieu des funérailles : la cour de Balla Kéïta. Ils entrent, et là, deuxième surprise : Diaby Koweit trône au salon, et en fait de prières pour le mort, ce sont les éloges du " distributeur de sous " que font les griots. L'imam et ses vice-présidents, Koné Seydou, Koné Inza et Zakoré Moïse n'y comprennent rien, d'autant plus que jusqu'à présent, Balla Kéïta leur avait laissé entendre qu'il ne pouvait pas sentir Diaby Koweït et qu'il l'avait même chassé de son domicile une fois. De retour en cité, l'imam convoque tous ses frères pour leur faire le compte-rendu de ce qui s'était passé. Il s'ensuit une grande discussion, au bout de laquelle les étudiants n'arrivent pas à tomber d'accord sur l'attitude à adopter vis-à-vis
ENTRE
sans la traditionnelle motion : Bédié est le digne successeur d'Houphouet, et tous deux ont été élevés par des Dioulas, donc nous devons le supporter. Diaby Koweit monte ensuite sur le podium, et clame sa bonne foi à qui veut l'entendre. Il affirme
même priert chaque jour pour l'unité des musulmans. C'en était trop pour les étudiants qui demandent alors à partir. Mais
Balla Keita insistant pour que l'imam dise un mot à l'assemblée, celui-ci lira
Les fourberies de Balla Kéita
Par Koné Seydou
Des injures, des menaces et surtout cette habitude maladive qui consiste à parler de soi, et qui est la caractéristique des gens qui souffrent du complexe d'infériorité : c'est le plateau qu'à servi Balla Keita au petit monde qui avait fait le déplacement à son domicile en vue d'assister à une prétendue cérémonie de réconciliation entre l'inénarrable Diaby Koweit
et les musulmans. Récit.
de leur " membre d'honneur ". sûr, nos deux larrons en foire.
et sa cohorte... Si le ridicule
Tout au plus, décident-ils de lui Le décor planté, le cinéma peut pouvait tuer ! Mais il ne tue pas, quelques versets du Coran avant
accorder le bénéfice du doute. Mais quelque chose de beaucoup plus grotesque se préparait, et ils n'allaient pas tarder à l'apprendre à leur dépens...
Un jour qu'il était en train d'étudier-on est en période d'examen, l'imam reçoit à minuit une invitation pour assister chez Balla Keita à une cérémonie dite de réconciliation. Il prévient donc ses frères, et le lendemain, son bureau l'accompagne au lieu dit de la réunion. Là, la scène est aménagée pour abriter une autre comédie burlesque. Les personnages : des gens qu'on présente volontiers comme étant des imams de la sous-région, des membres du Conseil Supérieur Islamique version Diaby Koweït, de prétendus représentant du CNI... et bien
et Balla poursuit en disant que Diaby Koweit est reconnu à l'UNESCO, et que dans des réunions internationales, il s'assoit devant quand Koudouss se trouve au fond de la salle. Suit le chapitre des menaces. Balla Keita traite les gens de bâtards à tour de bras : il dit que bâtards à tour de bras : il dit que lorsque la maison familiale est sur le point de s'écrouler, ce sont les bâtards qui disent qu'il ne veulent plus de leur part d'héritage. Il enchaîne à ce moment sur un parti politique, le RD R dont il traîne les DR fondateurs dans la boue. Bref, à tout ce beau monde, Balla Keita lance un avertissement : " sa " machine est en marche, et elle écrasera sur son passage tous ceux qui ne sont pas du PDCI et du Conseil de Diaby Koweït. Enfin, une si belle envolée lyrique n'aurait su se terminer
Balla Kéita monte au créneau. Avec l'aisance verbale qui le caractérise, il commence par faire avec fierté, s'il vous plaît-ses propres éloges de griot. Il raconte ensuite comment, la Police ayant empêché la tenue de la première réunion constitutive du C N 1, des musulmans étaient allés le voir pour demander son intercession, et comment il était allé voir feu le Président Houphouet pour obtenir son feu vert. Conclusion : c'est lui qui a créé le CNI Ensuite, notre très cher frère s'attaque au CNI et à ses responsables qu'il traite de " petits comptables " (sic !) et de " petits traducteurs " (re-sic !) qui se proclament meneurs des musulmans ou docteurs de la Charia. " Les vrais docteurs sont là ", et de montrer Moustapha Sy
de faire remarquer que si le CNI n'a pas participé à cette réunion, c'est parce que les conditions ne sont pas réunies pour l'union. Mais honnêtement, peut-on parler de réconciliation avec des gens qui n'ont de musulman que
réunion
le nom ?
La présence des étudiants de
Mermoz à cette réunion a été forcée, mais cette faute leur incombe. A toujours vouloir se mettre sous la coupe des " grands frères ", on finit par se laisser entraîner dans des situations où la honte le dispute aux regrets. En tout état de cause, ils devront s'expliquer devant de comité exécutif de l'AEEMCI, même si, en réalité, personne ne doute de leur bonne foi. *
Koné Seydou
PLUME LIBRE / Décembre 1994 / Du 28 Djoumadal-Sani au 28 Radjab 1415 / Page 6
PLUME POLITIQUE
Bédié à Paris :
Exclusion au sommet
OUS les systèmes de dictature et d'exclusion n'ont laissé sur leur
passage que ruine, sang et
désolation comme en témoigne les deux guerres mondiales, la guerre de sécession en Amérique, et plus proche encore celle du
Libéria, de la Bosnie, de l'Algérie ou du Burundi : la
liste n'est pas exhautive. Et
ce n'est pas être oiseau de
mauvaise augure d'affirmer que la Côte d'Ivoire est dans
leur collimateur tant, les faits dans ce sens abondent.
Suivons plutôt.
résulta fit de ce pays le
centre des affaires et de la science et les arts y ont l'intelligentsia de l'époque, prospéré. Amsterdam était devenu la capitale du monde.
Dans le même ordre les USA
sont aujourd'hui un exemple
édifiant. S'il est vrai qu'Abidjan n'est pas encore Amsterdam ou New-york, il de tout le pays un centre est quand même, à l'image d'affaire prospère et relativement stable. Alors efforçons-nous de préserver
T
Par D. H. L
points de chute, une résolution dont le seul " espace vital " est le Sahel, la
patrie des patriotes. Les
théoriciens de tristement célèbre litanie cette Faustin Kouamé (en réalité politique ont pour nom chef de file d'un groupe parlementaires). Pièrre Kipré " le républicain ". Fologo pour
ne citer que ceux-là.
Jusqu'à une époque très récente, cette gaucherie politique, auvre d'apprentis politiciens mal inspirés au
demeurant très dangereux serait passé incognito si... Du haut de la tour Eifel le Chef de l'Etat, garant de l'unité nationale et de l'intégrité du territoire ne s'était pas livré à une anthropologique politique. du reste peu juste, fragilisant la très précaire unité nationale tout en mettant la
patrie en danger. Ainsi en procédant à sa façon à une répartition géographique et
est un véritable crime de lèse-majesté en ces lieux.
1995 nous édifiera inch-
numérique de la population au néant, le Président Bédié musulmane, en la reduisant son éventuel coalition avec s'attire des soupçons quant les divisionnistes semant le désarroi et l'inquiétude dans le cœur de nombreux ivoiriens. Ce désarroi et
l'inquiétude sont de plus en plus renforcé par le fameux (projet ?) de code électoral, exclusif à souhait. Aussi
graves encore sont les rencontres tribales organisées par certains présidents d'institution dans le seul but des élections générales de 1995. D'ores et déjà il est possible de prévoir une véritable chasse aux sorcières pour ceux qui n'auront pas joué le jeu car la neutralité politique
cérémonie, le président Koné Koudouss salue le Bouna de haute mémoire, en citant les grands maîtres qui ont fait sa renommée. Puis il exhorte ses freres non seulement à accepter l'école occidentale. mais aussi à construire des écoles confessionnelles islamiques. Il termine en saluant à sa juste valeur les efforts déployés par le Général
Palenfo, le président Djabagaté et tous les valeureux fils de Bouna pour
rendre des plus agréables le séjour de sa délégation. Mais il est déjà l'heure de la prière de zouhr et toute la foule converge vers la mosquée pour appeler la bénédiction divine sur l'engagement qui
N'Guessan vient d'être scellé entre le
Allah.
en péril l'unité nationale Est-il besoin de mettre ainsi fussent-ils politiques ? Nos pour des besoins personnels responsables
à
ont-ils
appréhendé à sa juste valeur la portée de leurs actes ? Le pouvoir est-il devenu pour
eux une fin en soi ?
Ce qui est sûr, la nation ivoirienne n'a jamais été aussi en péril qu'aujourd'hui ce joyau que nous a laissé
Feu le Président Félix Houphouet Boigny. C'est à ce prix qu'on pourra se proclamer son digne
et pourtant elle est belle et vaut la peine d'être sauvegardée. C'est l'occasion de rappeler que la Côte d'ivoire est un don de Que Allah nous préserve des Dieu à l'Afrique. Ce pays est comparable à la Hollande des années 1950 où chacun destinée de ce pays. * pouvait y élire un domicile sans crainte de persécution. Le meelting-pot qui en
Ce n'est plus un secret de polichinelle. Pour certains ivoiriens et non des moindres, une écrasante majorité de notre peuple jouit
du statut de sujet, moins
encore de réfugiés. Ces ivoiriens (là) sont de souches récentes. Ils ont d'autres
successeur.
prévaricateurs.
Qu'Il prenne en charge la
D. H. L
politiques et administratives et les chefs coutumiers, l'accueille dans l'allégresse. Il est 10H30mn. La ceremonie peut commencer. On procède à la lecture du Coran, plus précisément de la sourate Ya Sin. puis le président du comité d'organisation souhaite la bienvenue au nom de ' Bouna et de ses environs : Nassian, Téhini. Doropo... Ensuite, le président local du Conseil Supérieur des Imams est présenté à la population : c'est le vénérable El Hadj Mama Cissé, un ancien élève du célèbre Ahmed Cissé. Il est âgé de 72 ans, est père de onze enfants et occupe la fonction de grand imam depuis 1984. Le maire, M. Koblan
Suite de la page 3 Quant à la délégation, elle se rend de nouveau au domicile du président Ouattara Dour prendre un copieux déjeuner où la fameuse igname locale ne pouvait pas manquer. Peu avant 15H, nous reprenons la route en direction de la non moins célèbre cité de Gbônan, pardon, Bouna. Nous arrivons à destination à 17H40, et le comité d'accueil nous conduit immédiatement à la grande mosquée où nous attend une population en liesse. Echange d'allocutions pendant lesquelles arrive l'un des plus célèbres fils de la région, le général Palenfo, qui, en bon musulman, s'est libéré pour venir aider ses parents à rendre le plus agréable possible le séjour du C. N. I. Nous faisons ensemble la prière de Maghrib puis celle de Icha ' entre lesquelles Oustaz Fofana improvise un petit sermon. Nous nous rendons ensuite à la résidence du ministre Palenfo où un délicieux repas est pris en famille. La dynamique population dans laquelle se distingue également le député Jean Kambiré s'occupe ensuite de nous
héberger. Dimanche 18 Septembre. La délégation relie à pied la préfecture à la place de la mosquée. La population, à la tête de laquelle se trouvent tous les imams de la région, personnalités plusieurs
Nationale et / ou de la présidence ? Comment permettre à un homme de voter au nom de sa citoyenneté et dans le meme mouvement lui interdire au nom de cette même citoyenneté de se faire élire ?
En quoi un fonctionnaire ivoirien envoyé à l'extérieur par l'Etat ivoirien est-il plus apte à diriger la Côte d'Ivoire qu'un autre parti sans la caution de l'Etat.
Pourquoi s'acharner tant sur la pureté du sang et marginaliser la probité morale et les conditions de la transparence ?
En attendant la réponse appropriée à ces différentes questions espérons qu'on nous fera éviter le pire
Suite de la page 5
Et quand au même moment. le garant presume de l'unite nationale clame à mille. lieues à la face du monde que tous les étrangers dans son pays appartiennent à une seule communauté religieuse, minorisant ainsi celle-ci sur l'échiquier des purs-sangs, nous disons que le problème devient désespérément complexe. Mais si nous nous placions au-dessus de la mêlée pour aborder le palier de la logique froide ?
Comment concilier les plaidoyers d'un groupe de personnes, hier, en faveur du vote des étrangers pratiqué par Houphouët, et l'acte d'exclusion d'une bonne partie des ivoiriens de postuler aux postes électifs de l'Assemblée
UPLUME
est édité par le Groupe Plume Libre Petite Mosquée de la Riviera 08 B. P 2462 Abidjan 08 TEL : 43-47-58 Dépôt légal N ° 2732 du 07-09-91
Nord-Est et le C. N. I.
Le Préfet, absent à la cérémonie (comme la plupart de ses pairs partout où le C. N. I. est passé, soit dit en passant), tient quand même à nous recevoir à déjeuner avant notre départ. Avant de quitter Bouna, nous n'en faisons pas moins encore un dernier tour chez le Général qui n'a pu s'empêcher d'offrir des ignames aux imams. Le car reprend la route d'Abidjan, mais déjà, on parle de se préparer pour installer les aller
Roger prend alors la parole pour saluer l'événement et attirer l'attention du C. N. I. sur le fait que ses administrés ne sont pas très enthousiastes quant à envoyer leurs enfants à l'école occidentale. Lui succède le porte-parole des associations islamiques locales, qui est suivi sur le podium par le président local de la L. I. P. C. I. , et Oustaz Fofana qui porte à la connaissance de la population les promesses de Bondoukou. On procède ensuite à la présentation puis à l'intronisation du président de la coordination départementale de Bouna, le frère Abdou-Razzak Daoukro. * Camara.
Dans son intervention qui
devait être la demière de la
K. Z. A
Secrétaire Général de la Rédaction
Koné Seydou
Photos Ojekale Mahmoud
Inza Koné
Micro-Composition
ASNI
01 BP 6497 Abidjan 01 Tel : 45-79-24 Impression
Imprimerie Reprographie. Tél : 37-03-28 Distribution
Edipresse Tél : 37-17-27 / 18-60
Tirage : 5000 exemplaires
coordinations d'Abengourou et des poches de résistance que constituent Bouaké et
Directeur de Publication Dembélé Fausseni
Rédacteur en Chel Koné Zacharia
K. S.
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PLUME EN LIBERTÉ
Palestine
La difficile quête de la paix
Par Koné Bafo Abdel Alim
Vendredi 18 Novembre 1994 ; habitants c'est à dire les recommandation. Seules les leader de l'OLP : D'un côte, il Liban. 2 sculement lui restent
à la grande mosquée de Gaza : Tir des policiers palestiniens sur des fidèles musulmans eux aussi palestiniens : Bilan : 15 morts et plus de 200
fidèles aujourd'hui
Les implications économiques :
POUR le présidences
doivent tenir leur promesse d'aide à la Palestine. autrement la paix ne sera jamais au rendezvous.
Ces remarques du raïs égyptien apparaissent fondées quand on sait qu'à Gaza, en effet, par manque d'emplois. plus de 50 % de la population active est au chômage depuis plusieurs années. Et l'aide n'arrive qu'au compte-gouttes. A ce niveau aussi, il convient de signaler qu'Arafat ne peut disposer librement de ces fonds dans la mesure où Israel exerce une tutelle sur les transferts bancaires.
Mais l'aspect économique ne peut absolument expliquer l'attitude des palestiniens. Il y a les rancoeurs qui subsistent devant la spoliation qu'il ont subi. Et seul le temps peut les cicatriser.
Au vue de tout ce qui précède, le problème palestinien demeure entier et exige d'être traité avec destérité.
Israel de ce fait doit adopter une attitude souple vis à vis de Arafat, éviter toute politique d'exclusion et opter pour une plus grande transparence, une plus grande ouverture : faute de quoi la paix demeurera en péril sur cette terre fragile de K. B. A. A.
doit donner des gages d'assurance à Israel, de l'autre il doit pouvoir contenir les irréductibles du Hamas accords de paix dans sa forme
musulmans et les chrétiens (arabes), ont la même attitude hostile envers une migration massive des juifs et envers tout effort pour établir une
décisions du conseil de en la matière. sécurité ont valeur exécutoire Telles sont en substance les origines de ce vieux conflit qui
terroristes des plus abjectes et occasionné des carnages des Et la signature des accords à Washington, le 13 Septembre
juive sur
Pour arriver alors à leur fin les puissances occidentales avec à leur tête les américains et les Anglais vont penser utiliser le " machin ". La très controverse
actuelle.
UE les Palestiniens s'entretuent fait remettre au devant de l'actualité l'un des dossiers les
plus brûlants de notre siècle : le problème palestinien, créé de toute pièce par les puissances occidentales :
Arafat en voulant " plaire " à Israel apparaît aujourd'hui comme un administrateur israelien en Palestine.
Conséquence il s'attire les foudres de l'opposition islamique.
Rabin lui a laisse la gestion quotidienne de l'intifada. Et aujourd'hui, c'est les palestiniens qui s'entre-tuent au grand désarroi des uns et des autres.
En octobre dernier, un caporal Israelien. Nachshon Waxman est enlevé. Itzhak Rabin somme Arafat de donner la chasse aux militants du Hamas.
Le chef de l'autorité palestinienne s'exécute aussitôt en faisant arrêter des centaines de personnes. Mais l'issue est tragique. Arafat, également accepte sous la pression d'Israël que les adversaires de l'accord de Washington soient écartés des prochaines élections palestiniennes
Et les événements du 18 Novembre dernier constituent la goutte d'eau qui a déborde
Q
Pour comprendre imbroglio territorial, il faut remonter à 1917 au moins. En effet, cette année là. précisément le 2 Novembre, le ministre britannique des affaires étrangères lord Balfour déclarait en substance que " le gouvernement de sa majesté envisage favorablement la création en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif et déploiera les plus grands efforts pour atteindre cet objectif... ; la Palestine étant alors sous mandat britannique.
cet
Le Président Yasser Arafat (Ici en compagnie du Roi Hussein de Jordanie) est confronté à de réelles difficultés internes : chômage, intolérance religieuse, retard dans l'acheminement de l'aide internationale...
1993, aboutissements de
négociations d'Oslo, faisait
pacifique. Aujourd'hui, 7 mois après la mise en application de ces accords et l'installation de l'autorité palestinienne de Yasser Arafat, la situation demeure critique.
A travers cette déclaration, il Nations-Unies : Ainsi le 29
Novembre 1947. l'Assemblée Générale de l'ONU adoptant. au prix de mille et une pressions sur les petits pays (Hani, Philippine. Liberia) par les Etats-Unis, et après deux remises du vote. résolution de partage de la Palestine : une partie arabe et une partie juive. Cette résolution fut aussitôt mise en exécution bien qu'on sût
ressort aisément qu'une " nation a solennellement promis à une deuxième le territoire d'une troisième ".
Mais la commission King Crane, envoyée en 1919, en Palestine par le président américain Wilson, pour s'informer sur " les opinions et les désirs de l'ensemble de la population " devait indiquer dans son rapport que " ici (en Palestine) les plus anciens
le vase.
une
Aujourd'hui les palestiniens sont au bord de la guerre civile.
Entre le
l'enclume
marteau et
Et Arafat du coup perd toute la Palestine. *
crédibilité à leurs yeux : sur 11 camps palestiniens au sud-
Linconfortable our
A
qu'elle n'avait valeur que de situation apparaît très
Par Koné Seydou
Mots Croisés N ° 23
VERTICALEMENT :
Le Mot Caché N ° 21 :
Le sceau des prophètes
1-Qualité saison. 2-Dans un sens, c'est le nafs Dans le sol Début de route. 3-Ordonné, ça fait acheter en Anglais-Renchérit. 4-Vaisseau soviet. 5-Consonnes de tort. 6-Lettres d'évadé Culture dans un sens. 7-Presqu'une urne dans un sens. 8-Vêtir. 9-Manifestation, dans un sens Lettres de ornemaniste. 10-Soumission-Content.
SOLUTION DES JEUX PRECEDENTS Le Mot Caché N ° 20 : Tolérance
Abdulhayy Aïcha Ahmad Aura-Etre -
-
-
DETENTE
Haram Idriss Jésus-Masjid-Nouh-Rocher -
-
-
Sot Tidiane-Toc Tombeau Wahabite-Wali-Wojud-Yemen.
-
-
-
IV
VI
MABDULHAYY
MOSSIRDIE E
IUUAEBMOT
VII
VIII
IX
AIUU
SLTS
LTSAUEA WI AOITNRROB I WCHDASAJA
DHUAE UPHUH
AOMTSOTHDA
NHREH CORAW AEJENAI
NAIDIT
Mots Croisés N ° 22 Horizontalement :
HORIZONTALEMENT :
I-L'Envoyé d'Allah. II-Chez Pharaon -- Abouhanifa. Il-Ghazali. III-Hi-Cnh. IV-Ali-Héritier spirituel du Prophète. III-Bout-Pas Baraka. V-Lma (mal) - Anodin. VI-Gpl-Dot. VII-Aa haut. IV-Lettres de vigile. V. Traîne une Geste. VIII-Justice-Am (ma). IX-Ruine-Asr. X-carapace. VI-Préparatifs En chimie dans un Verticalement : Marécage. sens. VII-Jour inversé-Infinitif. VIII-A la-Alhallaj. 2-Ilm-Aura. 3-Og-lag (gai) - Sûr. 4-Uhc kermesse-Foumi dans un sens. IX-De bonne. Pitić. 5-Hanbal-Inc (CNI). 6-Azhan-Geea (cage). heure Préposition Voyelle doublée. X-7-Na-Rodéc. 8-II-Ados (soda) - Ac. 9-Fi-Kittas. Possédées Chef religieux. 10-Han-Emra (arme).
J
-
-
PLUME LIBRE / Décembre 1994 / Du 28 Djoumadal-Sani au 28 Radjab 1415 / Page 8
Fait partie de Plume Libre #34