Issue
Plume Libre #11
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-
Côte d'Ivoire
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- Les Échos de l'AEEMCI (1 item)
- Plume Libre (49 items)
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- Références (Côte d'Ivoire) (239 items)
- Articles de journaux (1445 items)
- Titre
- Plume Libre #11
- Editeur
- Plume Libre
- Date
- août 1992
- numéro
- 11
- Résumé
- Mensuel ivoirien d’informations générales
- nombre de pages
- 12
- Sujet
- Moustapha Diaby
- Conseil Supérieur Islamique
- Allahou Akbar (TV)
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Conseil National Islamique
- Intégrisme
- Islamisme
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001333
- contenu
-
MINIST
57
P. 126-AB AN
UME sibre
MENSUEL IVOIRIEN D'INFORMATIONS GÉNÉRALES
SNATIONAL
Août
DIRECTION
PLU
ABIDJ
1992
B. P. V 1
Prix :
200
N ° 011
MINISTERE INTERIEU
a
Algérie
Séminaire AEEMCI
Don
(Assassinat de Boudiaf)
No 36729
du 31-7-98
On pouvait éviter le bain de sang si...
M. Issa Konaté Président du comit d'organisation du séminaire
Divo à l'heure de L'Islam
Lutte contre la
criminalité
Parents :
Voici comment
on prostitue vos enfants
A-t-on trouvé
la meilleure
formule ?
EDITO-PLUME
" Allahou Akbar "
à la Télévision Burkinabè
Bosnie-Herzegovine
TOUS COUPABLES
EPUIS quelques mois, nous assistons à une tragédie en Bosnie-Herzegovine une des républiques de l'ancienne Yougoslavie. Le drame de ce pays résulte du " péché " (originel ?) qu'il a commis d'être majoritairement musulman et d'avoir proclamé son indépendance.
Un pays musulman en plein cœur de l'Europe centrale, c'est certainement l'image que la conscience occidentale refuse le plus autrement. On ne comprendrait pas les atermoiements, les volte-face et les indécisions du " monde libre ". défenseur de la " liberté internationale " face à ce qui n'est rien d'autre que l'agression et l'invasion d'un pays souverain par un autre. En effet en lançant l'armée fédérale Yougoslave à l'assaut de ce petit Etat pour renforcer les milices Serbes locales qui sement mort et désolation, la Serbie réédite à peu de chose près l'action de Saddam Hussein contre le Koweit il y a de cela 2 ans.
Naturellement, la Bosnie-Herzegovine n'est pas le Koweit et son sous-sol ne renferme pas d'or noir ! Mais au nom de quoi doit-on se croiser les bras et assister indifférent au massacre de tout un peuple innocent par le " serbisme " qui n'est qu'une autre forme de nazisme dont les souvenirs des différents génocides hantent encore les esprits ? L'ONU et son secrétaire-général, sous le contrôle de « l'infâme » conseil de sécurité demande un cessez le feu aux belligérants pour acheminer sur place quelques casques bleus et... distribuer l'aide humanitaire ; Georges-Bush, le ci-devant guerrier du Golfe proclame son amitié aux Bosniaques tout en précisant qu'il faut faire confiance aux sanctions économiques contre la Serbie pour arrêter la crise. Mitterand, toujours égal à lui même dans sa politique internationale Suit les américains en donnant l'impression de suivre
D
ESORMAIS les téléspectateurs Burkinabè ont leur émission religieuse islamique. C'est Allahou Akbar. Démarrée timidement lors du ramadan 91, avec pour invités Oustaz Tidjane Bâ et Lamine Kaba, l'émission a marqué un temps d'arrêt avant de reprendre de plus belle cette année, avec un " spécial ramadan " où Aboikary Fofana et Cissé Djiguiba ont repondu aux questions des journalistes sur l'islam. Le succès de cette 2e édition a poussé les initiateurs de l'émission à poursuivre. Ainsi Aboikary Fofana courant juin-juillet a défendu avec brio les positions de l'islam face à la démocratie, à la science à l'intégrisme, etc.. L'émission qui parait chaque quinzaine a séduit les téléspectateurs musulmans et non musulmans à tel point que la T V burkinabé s'est engagée à faire d'elle une institution. Sans nul doute, Allahou Akbar est promis à un bel avenir. C'est le fruit de la collaboration entre les associations islamiques ivoiriennes et Burkinabé. Puisse cela aller de l'avant
D
D'après une correspondance particulière de Tiemtoré Tiégo.
SOMMAIRE
Dembélé Al Séni
son propre chemin. Il a toutefois effectué une visite (courageuse. reconnaissons-le) à Sarajevo pour marquer son soutien aux bosniaques et marquer le caractère inacceptable de leur tragédie. Bien entendu, il n ' ira pas plus loin. Seule l'Autriche, et dans une certaine mesure le Canada ont osé demander l'envoi d'une force internationale pour obliger l'agresseur Serbe à se retirer de la Bosnie-Herzegovine. Ces voix marginales mettent l'occident face à lui même dans sa logique du deux poids deux mesures dès lors qu'il s'agit d'une question qui touche de près ou de loin à l'Islam. En choisissant de démissionner face à ses responsabilités dans ce conflit et en réniant ses principes fondamentaux de liberté, de droit à l'auto-détermination et de respect de la souveraineté des Etats, le monde occidental prouve s'il en était encore besoin, que le droit international dont il se fait le chantre ne prévoit aucune place pour les autres civilisations humaines au premier chef pour l'Islam.
Cette hypocrisie de l'occident ne doit aucunement nous faire occulter l'indolence du monde musulman à l'égard de la crise bosniaque. En effet, ni l'OCI (Organisation de la Conférence Islamque) ni les Etats musulmans. Quels qu'ils soient n'ont jugé utile de lever le petit doigt pour soutenir les musulmans de Bosnie-Herzegovine. Les chefs d'Etat, les princes et leaders du monde musulmans ont pour la plupart gardé le profil bas. Dans cette crise. C'est vrai que pour la plupart assujettis au " grand Satan " ils ne sont pas maîtres de leur politique intérieure à fortiori extérieure. Mais le prophète Mohamed (SAW) ne dit-il pas dans un hadith " Celui qui ne se soucie pas des problèmes de la communauté n'est pas des nôtres ? " Pour l'heure, prions tous le digne de louange, Allah pour qu'il prenne sous sa protection ses serviteurs de Bosnie-Herzegovine *
EDITO-PLUME
Bosnie-Herzegovine : tous coupables
P. 2
PLUME RELIGIEUSE
Cadres musulmans : le renouveau spirituel
P. 3
PLUME DANS LE QUOTIDIEN
Organisation de la communauté musulmane : les péripéties d'une lutte... P. 4. L'Islam en Côte d'Ivoire : vers quelle organisation ?
P. 5 P. 6-7 P. 8
Divo 92 : la ville dans la ferveur et l'effervescence.
Lutte contre la criminalité : a-t-on trouvé la meilleure formule ?.
PLUME POLITIQUE
Algérie assassinat du président Boudiaf
P. 9
LITTERATURE ET SCIENCES
" Le phénomène Coranique " : Une auvre un homme.
P. 10
LA PLUME DES LECTEURS
P. 10
INFOS-PLUME
P. 11 P. II
Jeunesse le pari de la FNMAJCI.
SPORTS & DETENTE
Sports : L'Afrique rongera ses freins......
P. 12
Koné Issa
ADMINISTRATION
-Petite Mosquée de la Riviera
08 b p. 2462 Abidjan 01
Tel. : 43-47-58
MICRO-
Koné Seydou
Koné Zacharia
Sangaré Moussa Touré Aliou
COMPOSITION ASNI Tél : 24-43-01 IMPRESSION :
Imprimerie Reprographie Tél : 37-03-28 Dépot légal N ° 2732 du
07-09-91 Distribution
Responsable : Doumbia
DIRECTEUR DE
PUBLICATION
Touré Aliou
SECRETARIAT DE RÉDACTION Yacouba Sylla Koné Zacharia
Les musulmans ont leur
RÉDACTEUR EN CHEF Dembele Fausseni
tribune :
COMITÉ DE RÉDACTION
Cissé Kader Dembele Fausseni Dembele Lassana Diallo M. Yaya Doumbia Nouho Ghane Hakary
C'est PLUME LIBRE
PHOTOS Ojekale Mahmoud
Fofana Adama
Ibrahim
Le Club des Amis
de la Plume
PLUME LIBRE / Août 1992 / Page 2
MEICPLUME RELIGIEUSE
Cadres Musulmans
LE RENOUVEAU SPIRITUEL
Par Ryabak Nagbe reconnaître, est en partie l'œuvre de la dynamique AEEMCI qui a permis aux jeunes élèves et étudiants, d'avoir la force intellectuelle de se reconnaitre en leur reli-
société qui tend à tuer toute conscience religieuse dans le cœur de certains cadres musul-mans, commence à s'effriter tant et si bien que le complexe qui animait ces derniers au
vide spirituel et résoudre leur crise de foi. Ainsi fréquentent-ils de plus en plus les mos-quées, même en costume. quand ils ne prient pas dans leurs bureaux. Micux, ils ont
sont désormais observés. Ainsi rencontre-t-on par dizaines des cadres qui accomplissent le Hadj reconnaissant donc que « Dieu a prescrit aux hommes, par déférence envers lui, de se rendre au pèlerinage, pour qui-conque en a les moyens » > (2. 97). Impliqués, ils cherche-ront à réorganiser le système du pèlerinage grâce à des struc-tures associatives islamiques. Les congés annuels, pour cer-tains ne tiennent plus compte du calendrier grégorien mais plutôt de celui régissant l'islam ce afin d'accomplir dans la quiétude et la ferveur religieuse leur pèlerinage. Ce sang nou-veau contribuera à éveiller les consciences sur le désordre dans l'organisation du pèlerina-ge en Côte d'Ivoire et à nous donner enfin (inchallah) un Islam en bonne et due forme. celui de Mohamed (SAW) *
E 21ème Siècle sera spirituel ou ne sera pas du tout » Cette phrase nous l'avons entendue plu-sieurs fois dans les milieux d'exégètes de la pensée contemporaine. Cette réflexion. semble t-il, est la conséquence d'un constat : Le renouveau spirituel.
Cela, à première vue paraît paradoxal quand l'on sait que le 20ème a vu la crise de la foi s'accentuer. Surtout du côté d'une catégorie sociale. communément appelée. " cadre ". En effet certains membres de cette catégorie sociale, mus par les courants de pensée que sont l'évolutionnis-me (Darwin), le marxisme, et le matérialisme ont pris des distances par rapport à leur religion. Les matérialistes ne disent-ils pas que " ce sont les forces matérielles qui condi-tionnent la vie des hommes et qui créent pour eux leurs idées et leur foi " ? Ce modèle de
L
Celle annee beaucoup de cadres ont effectue le pelerinage ici MM. Cisse Djiguiba et Thiam Mokutu
point de les empêcher de s'extérioriser dans la pratique de leur religion, tend a dispa-raître. Ce renouveau spirituel dans la communauté, il faut le
gion et s'affirmer à travers elle. L'AEEMCI et la communauté musulmane de la Riviéra servi ront donc de creuset aux cadres musulmans pour combler leur
commencé à faire des sugges-tions en vue d'améliorer l'organisation de l'Islam en C. I. Ils ne s'entiennent plus à la seule prière, les cinq piliers
L'imam vous répond
Pour répondre à vos préoccu-pations d'ordre spirituel et religieux, la rubrique " L'imam vous répond " vous est ouverte
J'ai fait partir quelqu'un à la MECQUE
Je dois penser y aller moi-même !
être attranchi. l'obligation du pélérinage en islam pèse d'abord et avant tout sur celui
communautaire telle que la sunna du prophète (P. S. L) nous le recommande.
AI fait partir quelqu'un à la Mecque, il faut que
Jà
devrait être le leitmotiv de nombre de nos corréligion-naires. Ils sont nombreux les musulmans nanties qui offrent T'heureuse opportunité à cer-tains de leurs proches accomplir le cinquième pilier de l'Islam. snobisme, expression d'une réussite sociale, ou manifestation de foi ? L'on ne saurait le dire. Quelle que soit la justification Quelle que soit la justification d'une telle attitude, sa portée ne saurait faire l'ombre d'un
doute. Mais seulement voilà.
il ne suffit pas de clamer son appartenance à l'Islam, il faut éviter de fouler au pied ses principes les plus élémen-
moyens physiques et finan-ciers
La réalité aujourd'hui, c'est que l'islam est vu par certains comme une parade. On n'est pas musulman par la parure. on l'est plutôt par la soumis-sion et l'obéissance à Dieu. Et pour arriver à cela, il faut observer tout ce que Dieu nous commande de faire : Pour percevoir l'intérêt de l'Islam. cela suppose que qu'il faut en cela suppose que qu'il faut en avoir une connaissance mini-
male. Or généralement, on se contente de gesticuler. en se disant « Ça suffira pour Dicu ».
C'est en toute connaissance de cause, un devoir légitime souci de sauver notre identité, notre foi. notre âme en demeurant fidèle à la religion de nos pères. C'est pourquoi il faut être fiers du foisonnement
des associations musulmanes de jeunes dans les quartiers coins et recoins du pays pro-fond. Ces associations, don nent l'occasion aux jeunes de donner une assise à la vic
qui s'instaurent entre nos autorités et celles du royaume Saoudien, pourraient inciter davantage de fidèles apparte-nant ou non, à la catégorie des personnes citées plus haut, à non seulement permettre aux leurs d'aller à la Mecque. mais aussi à s'y rendre eux-mêmes. Car le pèlerinage, loin d'être du tourisme, est un acte de foi et de dévotion. Il n'est pas du tout facile de se débar-rasser des habitudes velléi-taires ?
Cela est évident, d'autant plus que cette démarcation exige un travail subtil de reconver-sion des mentalités et de lutte contre soi-même. Mais Coran, intarissable, source des plus hautes valeurs morales et spirituelles est là pour nous aider. Car aujourd'hui, dans ce monde en perdition, il est
impérieux que l'Islam, appor-te sa lumière pour sauver l'humanité du péril imminent qui la guette *
d'office, qui sont négligents dans leur office. " S. 107 V. 4 et 5.
C'est Ustaz Sékou Sylla, imam de la mosquée des étudiants qui répond à notre interroga-tion de ce mois.
Par ailleurs il
est important de savoir qu'une prière faite à l'heure prescrite est plus méritoire que celle accomplie au-delà. Avis donc à celui qui ne peut s'acquitter de la prière du matin à l'aube pour cause de sommeil, d'une prière de la journée pour cause d'occupation. Il n'obtiendra qu'une partie de la récompense assortie à la prière.
Exception faite pour les cas Exception faite pour les cas d'oubli et de force majeure tel par exemple, le docteur qui intervient à une opération chi-rurgicale il ne pourra accom-plir ses prières qu'à la fin de sa besogne.
Au risque de voir chacun Justi-fier sa négligence, nous cite-rons le Prophète Mouhammad
(SAW) en ces termes : " les actes ne valent que par l'inten-tion qui les animent " *
Q : Comment s'y prendre lorsqu'on a manqué l'heure indiquée pour célébrer une prière obligatoire ?
S. S : Dès qu'on se souvient d'une prière omise, on s'en acquitté immédiatement quelle qu'en soit l'heure ou le jour. Car en Islam, les cinq prières canoniques sont une obligation pour le croyant et elles lui sont prescrites à des temps détermi-nés.
Celui qui néglige l'une de ces prières se voit contracter vis-à-vis de Dieu une dette qu'il payera le jour de la résurrection dans des conditions punitives
très douloureuses. Ainsi décla-re le Saint Coran :
taires.
Est-il aujourd'hui besoin de dire qu'il n'y a pas de honte à être musulman ?. Au risque de se voir traiter d'intégriste, ou de fanatique il faudrait savoir
qu'il n'y a pas de demi-mesu-re en Islam. Il ne suffit pas de porter un nom musulman pour se croire, tout comme il ne suffit pas de faire partir une personne à la Mecque pour en
" Malheur aux célébrateurs
Doumbia Nouho
PLUME LIBRE / Août 1992 / Page 3
PLUME DANS LE QUOTIDIEN
Organisation de la communauté musulmane
Les péripéties d'une lutte d'importance nationale
Par Tal Emile
de deux ans, l'AEEMCI. l'Amicale des Anciens, et la LIPCI ont envoyé au Premier-ministre des pétitions deman-dant l'ouverture d'une ambas-sade en Arabie Saoudite. Alors, si les choses sont en train de s'arranger, ce n'est nullement pas grâce à l'action de M. Diaby.
que l'on remette à la Communauté l'organisation d'un acte aussi hautement spiri-tuel. C'est pourquoi tout le monde attend qu'il demande de lui présenter la commission misé sur pied pour s'occuper de cette tâche. Les imams, pour leur part, ont choisi El Hadj Aboikary Fofana et Tidiane Bá pour les représenter devant les autorités, en attendant le choix de l'organisation définitive de la communauté. Voilà qui honore la Communauté quand on sait le rôle prépondérant que ces deux imams continuent de jouer dans la promotion de l'Islam et l'organisation des musulmans en Côte d'Ivoire. Espérons que le gouvernement entérinera ce choix pour une meilleure collaboration avec la Communauté.
du CSI et la reconnaissance du Conseil Supérieur des Imams comme leur représentant, en attendant que les musulmans se réunissent pour choisir une
Pour sceller définitivement (inch'Allah) la victoire de la communauté qui vient de récupérer son droit à la sou-veraineté, nous rouvrons le dossier du Conseil Supérieur Islamique, histoire d ' " enfon-cer le clou ". Car les portes de la Télévision s'ouvrent encore devant les sous-fiffres des ennemis de l'Islam.
en échange de son soutien. Il est allé jusqu'à perturber plu-sicurs réunions du Conseil Supérieur des Imams à Treichville, et a affirmé à l'une
Ce qui est étonnant. c'est que malgré ses échecs, il continue d'avoir accès à tous les médias. L'homme croule sous les titres secrétaire-géné-ral du PDCI à Samatiguila. membre du Bureau Politique du PDCI, membre du cabinet de la Cour suprême. Il brandit à tout venant des laisser-passers, intimant l'ordre de lui ouvrir toutes les portes : Fraternité-
Matin, Télévision, Radio, etc... Et pourtant ni le Premier-ministre, ni le ministre de l'Intérieur n'ont d'égards pour lui. Mais pour qui diantre roule alors Diaby ? Qui le parraine ? Le mystère demeure même si cela ne nous intéresse pas trop.
Il ne s'agit nullement d'un problème politique. I s'agit simplement d'organiser la communauté musulmane. Ni les associations islamiques, mi les conseils d'imams ne sont des assemblées administratives. syndicales ou politiques. Face à cette politisation de la question. et face aux menaces physiques dont sont victimes les imams. nous en appelons à la vigilance. à l'unité et à la solidarité de la Communauté. Que chaque mosquée fasse des prières afin de nous débarrasser de ces ennemis de l'Islam et que Dieu nous aide
out a commencé vérita-blement lorsque M. Moustapha Diaby a accédé à la présidence du Conseil Supérieur Islamique. Il s'est aussitôt livré tour à tour à des tentatives de corruption. d'intimidation et de menaces
sur les personnalités religieuses afin de se faire accepter comme le " représentant des musul-mans " en Côte d'Ivoire. Première étape : une réunion avec le ministre de l'intérieur au cours de laquelle, il sera présenté par une poignée d'inconnus comme le nouveau président du CSI.
Deuxième étape tentative de corruption afin d'être reconnu par le Conseil Supérieur des Imams. Il se rend chez l'imam El Hadj Fofana Aboikary qu'il supplie afin de " devenir le parrain de la " nuit du destin " organisée au palais des sports de Treichville en Avril 1992, en vain. Il se tourne alors vers les autres imams. Ainsi il offre 30. 000 frs et 120 exemplaires du Coran à l'imam Seydou Touré en lui demandant de le reconnaître comme le " chef des musulmans. A l'imam El Hadj Aba Cissé, il a proposé de don ner la place de l'imam Tidiane Bà à la mosquée de la Riviéra
T
Jeunes comme vieux, tous les musulmans sunt decides a prendre leurs affaires en main à l'image de l'imam Touré Seydou et de Binate Ihrahim Pdt de la LIPCH
de ces occasions qu'il les com-battrait désormais par la force. Face à toutes ces menaces, ceux-ci ont demandé et obtenu une réunion avec le Premier-ministre, M. Ouattara, qui leur a affirmé son soutien et leur a demandé de rencontrer le ministre de l'Intérieur, M. Bombet. Ce dernier a manifesté le désir du gouvernement d'avoir un interlocuteur dési gné par toute la communauté musulmane. Il a aussi souligné qu'il appartient aux musulmans eux-mêmes de choisir la forme d'organisation et les represen-tants qu'ils voudront.
organisation définitive. Une réunion de concertation a cu licu le 28 Juin entre les imams et les représentants de toutes les organisations islamiques reconnues et celles non encore reconnues La question a été largement débattue et les uns et les autres ont décidé de se sou-tenir mutuellement face à cette " menace " que constituent Moustapha Diaby et ses com-manditaires
Pour qui roule DIABY ?
Quand au " président " du CSI, il continue de courrir. A la veille de la fête de l'Aid-el-Kebir, il a fait une déclara-tion pour le moins incongrue et vide de sens. Après l'émission " Allahou Akbar " sur les échecs du pèlerinage 1992, le sieur Diaby a récidivé en prenant soin cette fois-ci de faire parler un de ses valets à sa place. Ses propos peuvent se résumer à ceci " Musulmans. Diaby est venu pour régler les problèmes du pèlerinage, pour vous don ner un ambassadeur en Arabie Saoudite et pour vous aider, acceptez-le comme votre chef. N'importe quoi ! Car on sait qu'avec son arrivée. le pèleri-nage, cette année. a été pire que toutes les autres éditions : on sait également que depuis plus
Le 03 Juillet. la ren-contre avec le ministre de l'Intérieur cut licu. A cette réunion, des personnes n'ayant jamais travaillé dans l'organi-sation de l'Islam étaient pré-La " Shura " (concertation) est sentées et ont tenté vainement
de faire échouer la concerta-tion. Quelle communauté représentaient-ils ? Qui les y avait conviés ? Le ministre a, à cette occasion proposé de réflé-chir sur le pèlerinage et de pro-poser un modèle d'organisa-tion. Cette démarche est à saluer car il est grand temps
en marche
Aussitôt les imams ont pris contact individuellement avec toutes les associations reconnues. lesquelles ont déci-dé d'adresser une pétition au ministre de l'Intérieur, deman-dant la suspension des activités
" Nous voulons changer le monde ! "
LS sont légion aujourd'hui les forces centrifuges et centripètes qui se proposent de changer le monde Elles nous promettent monts et merveilles. L'espoir est la denrée la plus sujette à l'inflation. Tous en vendent. Tous en promettent. Tous sont pourtant d'accord sur un point : il y a eu désastre. Cela a été causé par l'ouragan de l'indépendance. Tous alors ont décidé de faire quelque chose danser la danse du temps. celle des sorcières mangeuses d'âmes, jouer le jeu subtil de l'esprit. Les premiers ceux de la première heure démentent et justifient tout, même la fraude la plus répandue et la moins jus-tifiable. Its exigent des preuves. Oui, il faut prouver tout, mêmes les preuves. C'est cela la rénovation, celle-ci réalisée, on est digne du titre de patriote... de vrai ivoirien, celui qui triche et ment, c'est-à-dire le tricheur et le menteur. Les derniers, ceux de la dernière heure, pressés de corriger les bévues des premiers, se cassent la figure Ils nient tout, contestent tout : rien n'est bon il faut tout changer.
Et pourtant comme les premiers, ils ont des protégés dans les classes du BEPC, et ils sont également protecteurs au BAC. Ils utilisent comme eux le droit de cuissage dans les écoles. Contrairement aux premiers, ils aspirent à la démocratie rapide et radicale. Mais comme eux ils accordent beaucoup d'impor-tance à l'identité des leurs. S'il y en a qui sont musulmans, la méfiance s'installe rapidement dans les rangs. Car le processus démocratique pourrait accoucher " d'un monstre " comme cela a failli se passer ailleurs. Dans tous les cas le peuple de Noé, d'Abraham, et de Mohamed, a tout intérêt à se réveiller. Qu'il sorte de sa si longue hibernation pour être la référence, morale, existentielle... par rapport à laquelle, on parlera de droite occupée par les patriotes et de gauche réservée aux démocrates. Et comme ça nous changerons le monde ensemble ⭑
CHAPELET
IBS
Koné Zakaria abd Allah
PLUME LIBRE / Août 1992 / Page 4
PEPLUME DANS LE QUOTIDIEN
L'Islam en Côte d'Ivoire
vers quelle organisation ?
Bouka Tchianfola sation selon le schéma ci-dessous : Bien évidemment, il demeu rera des esprits en quête d'un pouvoir terrestre pour contester la préeminence du conseil des Imams. Un faux débat en ce sens semble se soulever dans certains milieux. Puissions nous rap-peler aux tenants de ce dis-cours qui relève de l'hypo-crisie de revenir au Coran et à la SOUNNA du prophète Mouhammad (PSL). Peut-on accepter d'être dirigé par quelqu'un dans une mosquée donc dans la voie qui mène
détiennent le commande-ment... » (S4 : V 59)
au Seigneur et contester en même temps la préséance de celui-ci dans sa vie active ? Puissions nous rappeler à ceux-ci que quelque soit l'âge ou l'instruction des Imams, qu'ils ont été avant tout choisis par dieu « celui qui entend et qui sait tout >> (Coran S II : V 127) pour (Coran S II V 127) pour diriger la vie spirituelle et matérielle des musulmans. Et puis Dieu lui même recommande dans le Saint Coran Ceci : « Oh, les croyants ! Obéissez à Dieu, et obéissez au messager et à ceux d'entre vous qui
tant n'est pas si complexe que cela et devrait normale-ment rencontrer l'assenti-
OMMUNAUTE musulmane de la Association des élèves et étudiants musulmans, Association des jeunes musulmans de Koumassi de Dabou, de Daloa... Union culturelle musulmane, asso-ciation des enseignants cora-niques etc... Tel est le visa ge Cosmopolite que présente I'Islam aujourd'hui en Côte d'Ivoire. Avec le développe-ment du conflit engagé entre les associations et les diri-geant actuels du conseil supérieur islamique, une porte semble s'ouvrir pour résoudre définitivement le problème de l'organisation des musulmans en Côte d'Ivoire. En effet la dernière rencontre entre. Les Imams, les associations islamiques et le ministre de l'intérieur, le
ministre Emile CONSTANT Bombet a lancé la balle aux nobles successeurs du prophète Mohammad (PSL). En sub-stance il leur a demandé, face à l'anarchie qui régne dans le camp des musul-mans, de lui proposer dans les plus brefs délais une organisation qui permette enfin de désigner un interlo-cuteur unique et valable de la communauté musulmane de Côte d'Ivoire. Réelle volonté du ministre d'aider les musulmans dans ce pro-cessus d'organisation ou simple bluff ? A en juger par le sourire quelque peu marquois lancé au cours de la séance par un responsable du dit ministère connu pour sa volonté toujours renouve-lée de maintenir les musul-mans sous tutelle. Comme pour dire « Je vous l'ai dit Monsieur le Ministre. Et vous le verrez les musul-mans de ce pays sont de grands enfants. Ils ne sont d'accord que sur leur désac-
C chacun la grâce du
Tout-Puissant œuvre à cet idéal si cher à tous les
musulmans de Côte d'Ivoire. Et que Dieu engloutisse dans les méandre de l'enfer tous les hypocrites qui ourdissent des stratégies pour déstabili-ser l'Islam. Que Dieu nous dirige sur le droit chemin. Amine *
quoi s'agit-il ? Lors du sémi-naire de formation des res-ponsables d'associations islamiques tenu en 1991 en Abidjan et du dernier sémi-naire de l'amicale des anciens membre de l'AEEMCI à San Pedro, des réflexion ont permis de jeter la bases d'une organisation rationnelle des musulmans en Côte d'Ivoire.
L'organisation se situera à 2 niveaux :
A la base, les diverses associations doivent se regrouper en association mères nationales. Exemple l'association des femmes est implantée dans les villes par sections regroupées dans une structure nationale. C'est la même structure pour l'asso-ciation des jeunes musul-mans...
Viet
2
Conseil Superieur Des Imarns
5
Federation
Nationale des Associations et Communautés Musulmanes
05
Le premier niveau d'effort-consistera donc à intégrer toutes les associations et communautés organisées dans des structures natio-nales.
- Au sommet, les structures nationales se retrouveront dans le cadre d'une fédération des associa-tions et communautés musulmanes. la fédération ne sera qu'une structure de coordination. Chaque type d'association évoluant de manière autonome par rap-port à sa spécificité. Dans le cadre de cette struc-ture fédérative nationale pourront être prises les déci-sions les plus importantes touchant à la vie de la com-munauté nationale. Cette fédération pourra valable-ment représenter les musul-mans de Côte d'Ivoire dans les instances internationales islamiques.
Bien évidemment, la fédéra-tion évoluera sous la coupe et la supervision du conseil des Imams, organe suprême, regroupant avant tout, les représentants légitimes de toutes les communautés. La fédération évoluera avec la bénédiction et pour le compte de ce conseil dans la mesure où la disponibilité des Imams ne peut être acquise à tout moment et en tout lieu eu égard à l'impor-tante tâche de guide spirituel des communautés qui est la leur. De telle sorte donc qu'on aboutit à une organi-
Association des
Ligue tes Proicateurs
Communautés musulmanes
Association des Femuncs
Association des élèves et Etudiants
Jeunes musulmans
Sections / ville Sections / ville asil
Sections / ville
Sections / ville
Sections / ville
Sections / ville
Parents :
Voici comment on prostitue vos enfants
N ne parlera jamais assez de l'impact de laudio-visuel sur les masses. Surtout quand les médias sont utilisés comme opium pour endormir les consciences et combattre la morale. La chose aurait pu passer s'il s'agissait de la presse privée, raison pour laquelle nous nous inquiétons J'une privatisation incontrôlée de l'univers audio-visuel. Mais quand il s'agit d'une presse d'Etat, on est plus qu'inquiet voire indigné.
Depuis la dernière « rentrée médiatique (à la radio comme à la télé) on a fait croire aux ivoiriens qu'ils auraient une radio et une télévision hors pairs. Ils ont eu Fréquence 2 qui n'est ni plus ni moins qu'une boite de nuit, fonctionnant 24 heures sur 24. C'est bien le prix de la concurrence entre la radio et la télé. Au nombre des innovations annon-cées ligurent également des émissions fantasmago-riques qui frisent parfois la pornographie : " Public Show où des anistes s'exhibent souvent nus. " les choses de la nunt " où des auditeurs appellent et exposent sans vergogne leurs fantasmes " Mystère " où Dieu est " lué pour faire place à un univers de forces centrifuges. A ce lugubre panorama on peut ajouter des films de proselytisme comme " Santa Barbara ", " Dona Béija " etc. L'ensemble est agré-menté par des spots publicitaires dont la constante demeure l'alcool et le tabac. Le tout se mange autour d'une table d'horoscope où des " mages " prédisent un avenir toujours rose. toujours beau. Voici, grosso modo, le nouveau visage de notre presse audiovisuelle. Que peut-on proposer de mieux à une jeunesse désœuvrée et ballotée. à la mémoire atrophiée et dont l'existence est réduite à la contemplation naive d'un monde qui lui échappe
i
Notre confrère Michel Man. dans son billet (Ivoir Soir du 8/7/92) a brosse non sans ironie ce désordre médiatique aux fins inavouces. Dans un dialogue imagmaire, il s'entrenent avec une demoi-selle dont la cousine aurait été engrossie à la suite des émissions " Podium " et " Varietoscope " de l'année dernière. Cet aphorisme de Michel Man est une interpellation à la conscience nationale, surtout à celle des parents qui doivent se rendre a l'eviden-ce que certaines émissions n'ont d'autres buts que de prostituer leurs enfants. En effet, comment com-prendre qu'au moment même où les élèves prepa-rent activement les examens de fin d'année qu'on lance " Variétoscope " et " Podium ". sachant que ce sont ces mêmes élèves qui animemt ces émissions ? Certes, on peut se distraire en n oubliant pas d'étu-dier. Cependant il faut savoir faire la part des choses. On aura vite fait d'évoquer l'aspect culturel de ces émissions. Peut-il y avoir culture sans édu-cation ? Peut-il y avoir culture sans morale ? II apparait impérieux par conséquent de se demander s'il y a une commission de censure en Côte d'Ivoire. La presse ne doit-elle pas aussi éduquer la jeunesse en l'amenant à comprendre puis à don-ner un sens aux gênantes mutations auxquelles elle est confrontée ?
Notre intention n'est pas d'attaquer qui que ce soit. Cependant il faut remarquer que la presse est un couteau à double tranchant. capable du meilleur comme du pire. Nous devons lâcher de faire en sorte que le meilleur l'emporte sur le pire. Il y va de l'avenir de la Nation toute entière *
O
cord. »
Plutôt qu'une simple bouta-de, c'est un vrai défi qui est lancé cette fois-ci aux musulmans. Sauront-ils le relever ? Sauront-ils mettre de côté leurs intérêts mes quins et ne rechercher que la réalisation de la volonté du Tout-Puissant ? Pourront-ils faire preuve de piété en se départissant chacun du car can de son association pour obtenir l'édification de l'idéal commun ?
Ce que l'on recherche pour
DHL
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PLUME DANS LE QUOTIDIEN
Séminaire AEEMCI
DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 DIVO
La ville dans la ferv
de l'accueil il est prévu de débarquer les séminaristes à l'entrée de la ville. De là une marche sera entamée jusqu'à la mairie en passant par le marché. A la mairie il est prévu un accueil spécial avec les écoles medersa et les vieux. En outre nous avons envisagé faire appel à la troupe théâtrale de Daloa qui viendra pour l'anima-tion. Des coupes seront éga-lement mises en jeu. La visi-te d'une usine d'extraction d'huile de palme est prévue au programme ". La sécurité n'est pas négligée car un comité de vigilance a été spécialement mis en place en vue de veiller sur les biens et la personne des séminaristes ".
Mais qu'attend la popula-
tion du séminaire ? ! Toute la communauté espère beaucoup de cette activité. L'imam Diallo en particulier espère que cela permettra de mieux informer les per-sonnes converties qui ne s'expriment pas en langue Bambara. Cet avis est parta-
gé par M. Issa Konaté qui va plus loin cependant en espé-rant que ce soit surtout une occasion pour éduquer les enfants : mais encore plus de
ger l'AEEMCI. Au regard de ce qui précède on se demande quelles sont les dispositions prises pour l'accueil des séminaristes. Les dispositions pratiques. Le préfet M. Koné nous ras-sure :
" Nous avons pris contact avec les sous-préfectures qui composent le département Hiré, Guitry. Fresco et Divo lui même. Tous nos frères sont informés et chacun a promis en fonction de ses possibilités de venir en aide à la cellule mère qui est ici pour qu'un accueil digne de ce nom soit réservé à nos frères qui arrivent d'Abidjan et des autres pays. En tout cas nous pensons pouvoir réussir Inch Allah ". M. Singo K. emboîte le pas au préfet et nous dit en pratique
ce qui est entrepris au niveau de la mairie. « Au niveau de la municipalité nous avons le complexe. (socio-culturel) l'équipe technique et son matériel. Le comité d'orga-matériel. Le comité d'orga-nisation doit pouvoir comp-ter sur l'équipe technique de
la mairie. Nous avons un petit problème car en cette période là (Juillet 1992) nous avons voulu faire inter-venir les engins, mais l'auto-
Dieu). Les autres, à l'époque nous haïssaient en nous taxant de wahabia. Cepen-dant je n'ai jamais cessé de faire acte de présence à leur différentes cérémonies, où quelque fois je prenais la direction des bénédictions, de sorte qu'ils ont fini par avoir de l'estime pour moi ". La mobilisation des associa-tions relève d'un travail de fond exercé par ustaz Mah-moud, il nous en parle « Pour nous il fallait d'abord obtenir la confiance des hommes par un travail concret et pratique. C'est a cet effet que nous avons organisé des conférences. des causeries avec des auto-rités de renom tels que Ahmed Tidiane Bâ et Aboi-kary Fofana pour ne citer que ceux-là ; puis nous avons
initié les séances de Zikr tournant au domicile de nos membres. Enfin nous avons encouragé l'esprit d'entraide et de solidarité à l'occasion des événements familiaux. des événements familiaux. Tout ceci nous a valu beau-
coup d'adhérents et à renfor-
cer l'unité entre nous ".
A Divo l'on est frap-pé par l'exemple de collabo ration qui existe entre jeunes et vieux à l'occasion des préparatifs du séminaire, C'est donc dire que là-bas on ignore ce qu'on appelle conflit de génération. Le Docteur Koné Moussa, pré-sident de l'Amicale des cadre musulmans de Divo (ACMD), nous donne le secret de leur réussite : < En toute chose il faut connaître sa place. A Divo ce qui nous anime c'est de faire en sorte que notre religion l'islam que nous aimons tant, aille de l'avant. Nous sommes africains et nous sommes animés de l'éthique africaine de nous savons qu'en Afrique le droit d'ainesse n'est pas un vain mot. C'est au regard de ce la que tout se passe de façon harmonieuse ici. » D'après les mots de Oustaz Samassi « le séminai-re n'est plus l'affaire de l'AEEMCI seulement ; c'est une affaire locale » c'est-à-dire qu'il concerne à la fois les musulmans et les non musulmans. Il s'agit pour eux de ce fait là d'encoura-
M. Touré Aliou (chef du village de Divo) toute la mobilisation se fait autour de lui
« c'est au terme d'une lutte engagée depuis deux ans ; d'abord avec Man l'année dernière et Gagnoa cette année que nous nous sommes vus confier l'orga-nisation du Séminaire voilà pourquoi le séminaire est « d'abord une fête avant mation morale et spirituel
ITUE à deux heures de route d'Abidjan le pays Djiboua ou Divo la cité des panthères a été retenue cette année pour accueillir, du 15 au 21 Août 1992, le séminaire annuel de forma-tion islamique de l'Associa-
S
tion des Elèves et Etudiants d'être une occasion de for-
Musulmans de Côte d'Ivoire
(AEEMCI).
le. >>>
Si cette manifesta-tion est une activité tradi-tionnelle, il faut dire que pour les divolais c'est un événement. Pour en savoir plus nous avons été sur les
lieux pour recueillir les impressions de la popula-tion.
Quels sentiments habitent le peuple Djiboua à l'occasion du séminaire ?
Le Préfet du départe-ment de Divo monsieur Koné Al Moustapha appré-hende le séminaire comme une lourde responsabilité. Pour lui tout comme exacte-ment pour monsieur Singo K. adjoint au maire de la commune c'est avec un sen-timent de joie mêlé d'inquié-tude qu'ils ont accueilli l'annonce du séminaire. Les deux autorités s'accordent également à dire qu'avec la grâce de Dieu les inquié tudes se sont très tôt dissipés car Dieu qui leur à imposé cette tâche leur donnera les moyens de l'assumer. En plus de cela M. le préfet compte aussi sur le dynamis-me de la communauté musulmane de son départe-
Pour le reste de la
population c'est la satisfac tion totale. Cependant les élèves musulmans de Divo ont un pincement au cœur, en effet ils regrettent que ce
séminaire ait lieu en l'absen-ce de M. Fousséni Diabaté ex-proviseur du lycée moderne de Divo.
Cette atmosphère ne fait pas perdre de vue la réa-lité de l'organisation. C'est pourquoi la communauté musulmane a mis en place un comité d'organisation un comité d'organisation dirigé par M. Issa Konaté enseignant au Collège moderne. Celui-ci nous relate ici la manière dont se prépare la " fête " « Ce sémi-naire se prépare de façon active. La mobilisation est totale au niveau de toutes les organisations ». Mais il faut reconnaître que c'est l'unité des musulmans qui a favori-sé cette mobilisation. Com-ment en est-on arrivé là ? Selon l'imam Diallo de la Mosquée sunnite cela est dû à la pédagogie qu'il a adop-té. Suivez donc son explica-tion : « la raison de l'unité est la compréhension de l'islam. Notre premier imam Youssouf Diakité est celui qui a introduit le sunnisme à Divo. Moi je lui ai succédé, et ce à quoi je me suis attelé est la lutte pour le renforce-ment du Tawheed (unicité de
Quelques membres du comité d'organisation en séance de travail
risation du lycée n'est pas raffermissement de la foi, et encore obtenue. de promotion de l'Islam. comme le souhaite le chef Ali Touré.
Avec toutes ces dis-positions le président Konaté ne peut que dormir en paix. Quand à madame Camara présidente de l'AL NURA (Association des femmes) elle révèle : " ce séminaire sera plein de surprises ", cependant elle préfère ne pas nous dévoiler son secret. Le président Konaté nous donne cependant un avant goût de la fête. D'abord « au niveau
Les élèves Bakary Koné et Traoré Lassina en Terminal D, au lycée moderne de Divo pensent que le sémi-naire doit redorer le blason de leur sous comité. En effet bien de personnes voyaient d'un mauvais ceil leur mul-tiples réunions avec les sœurs pour l'organisation de leurs activités. Le président
ment.
M. Mahmoud Samassi enseignant au lycée Alphon-se Assamoi et prédicateur islamique, perçoit l'événe ment comme une gloire de Dieu, une victoire car dit-il
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Séminaire AEEMCI
PLUME DANS LE QUOTIDIEN 19
92 * DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 * DIVO 92✰ DIVO 92 ★ DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 * ✯ ✯ ✯
eur et l'effervescence no-1-A
M. Koné Al Moustapha (Préfet)
" C'est l'Occident qui a une peur bleue de l'Islam "
" L'Islam n'enseigne pas la violence. " Ces propos sont de M. Koné Al Moustapha, préfet du département de Divo depuis septembre 1991, musulman pratiquant, président du sémi-naire Divo 1992. Il nous livre ici ses impressions sur l'islam.
Dr. Koné Moussa (Pdt. des cadres musulmans de Divo) le séminaire est raffaire de lout Divo
de la LIPCI Oustaz Samassi pense déjà au lendemain du séminaire. Ainsi donc la for-mation entreprise devra être continuée après le séminai-re. De plus il faut prévoir selon lui les nombreuses conversions qui auront lieu Inch Allah, « cela va poser à l'évidence des problèmes de suivi ». C'est la raison pour laquelle il lance cet appel « la LIPCI (Comité Exécutif) doit renforcer notre équipe. ici car nous sommes peu nombreux. » Afin de per-mettre à ce séminaire de res-ter gravé dans les pages de l'histoire en lettre d'or le Djiboua lance un appel. L'appel du peuple Dji-boua.
Le président de la section de la LIPCI deman-de à tout le département de faire front commun afin que la fête soit une réussite. En effet " l'islam c'est l'amélio-ration et nous ne voudrions pas commettre les erreurs déjà commises, par les autres ", dit-il.
Le docteur koné insiste sur la mobilisation une fois de plus. Pour lui le
Plume Libre : " L'Islam fait peur " partagez-vous cette opi-nion ?
séminaire 92 est un pèleri-nage, un brassage de plu-sieurs groupes de sexe et d'âge différents. Il demande par conséquent que tout soit mis en œuvre de sorte que la population puisse profiter de l'expérience enrichissante de cette formation. Le doc-teur Koné termine sur une note d'espoir. Voici ce qu'il dit à propos : « Nous espé-rons qu'avec la grâce du bon Dieu tout se déroulera dans l'ordre et la discipline. Nos invités pourront garder de Divo un souvenir agréable. Divo 92 en tout cas devra s'inscrire dans le chapelet des souvenirs, des meilleurs souvenirs ».
Ces propos se pas-sent de commentaire. Voilà un séminaire qui promet. *
M. le Préfet L'Islam fait peur à des personnes qui ne regardent pas autour d'elles. C'est une religion universelle qui embras-se plusieurs cultures. Mais lui même véhicule une culture. Les médias occidentaux couvrent le
monde et font donc passer leurs idées, même quand elles sont fausses. Dès qu'un acte est posé et que le nom de l'auteur est à consonance arabe. automatique-ment on dit que ce sont les inté-gristes. Les mêmes actes sont posés tous les jours en Occident. mais on met ça sur le compte du
banditisme. Je ne sais pas pour-quoi deux poids, deux mesures quand il s'agit des mêmes actes. Ce que les musulmans font, des croyants d'autres religions le font. C'est donc l'Occident qui a une peur bleue de l'Islam. Ce qui n'est pas justifié car l'islam est une religion d'amour et de paix. On n'enseigne pas la vio-lence dans l'Islam. Ceux qui la font, la font à titre purement per-sonnel. Il ne faut donc pas les couvrir du manteau de la reli-
Le préfet (a droite) avec notre collaborateur Sangare Moussa
l'acte posé l'a été dans le des sein de nuire ou dans celui de préserver l'ordre. Chaque fois que tu poses un acte en faveur d'une personne, ça peut être en défaveur d'une autre personne malheureusement. C'est Dieu seul qui est juge.
P. L : Au premier abord vous impressionnez par votre humi-lité d'où tirez-vous cet ensei-gnement ?
n'étaient pas suffisamment ins-truits pour propager la foi. Dans leur bonne foi de propagation ils l'ont souvent déformé. Cela a tenu beaucoup de gens à l'écart de la religion qui ont trouvé l'islam très complexe et incom-patible avec la vie moderne. Ce qui nous réconforte c'est l'arri
vée des jeunes intellectuels qui ont fait des études de théologie. Parallèlement de nombreux ouvrages théologiques musul-mans ont été enfin traduits en
Français. Maintenant tout intel lectuel avide de savoir, quand il lit ces ouvrages même s'il n'est pas musulman il respecte les musulmans : parce qu'il les com-prend. C'est pour cela qu'un journal comme Plume Libre don continuer son combat. Parce que c'est un jihad, un effort pour faire comprendre la religion et éventuellement la faire accepter. Je n'ai pas fait l'école coranique je le regrette aujourd'hui, mais j'ai pu me rattraper. Enfin je lis beaucoup, mais je n'achète que les ouvrages de référence.
M. le Préfet : D'abord de ma famille car je suis d'une famille nombreuse, je ne dirais pas grande car les grandes familles c'est Dieu qui les connait. Nous sommes de tradition Senoufo, et la culture Senoufo est marquée par la hiérarchie et le respect des valeurs. J'ai grandi dans ce contexte là. Ensuite la religion est venue renforcer le respect de ces valeurs. C'est conformément P. L. : Comment organisez-vous à cela que j'essaie toujours de vivre. Un homme essaie toujours mais n'arrive jamais à atteindre la plénitude de ses moyens c'est Dieu seul qui le peui.
Par notre envoyé spécial
Moussa Sangaré
gion.
votre vie de musulman ?
M. le Préfet : Ma vie de musul man est très simple. J'essaie d'être le plus musulman pos-sible. Vous savez la religion est un idéal ce qui veut dire qu'un homme ne peut la pratiquer qu'en fonction des dispositions que Dieu lui accorde. J'essaie done de me rapprocher des pres criptions du Coran et des hadiths pour que ma vie son réglée. J'essaie d'être le plus gentil pos-sible avec mes semblables. Il y a la prière mais aussi les rapports avec les autres. Même dans la vie professionnelle je tente autant que faire se peut de ne pas nuire aux gens. Mais vous savez, nous sommes des respon-sables administratifs et nous avons des obligations, et ce n'est pas toujours bien perçu par les personnes dont nous avons la charge. Mais dans tous les cas. c'est avec la conscience tran-quille que je pose les actes. En tout état de cause. Dieu est le
meilleur juge pour savoir si
P. L. Votre dernier mot.
PL : Quel est votre opinion de
notre mensuel ?
M. le Préfet Nous avons la chance d'appartenir à une reli-gion exceptionnelle. Il faudra donc que chacun de nous dans tous les actes qu'il pose, dans tous les propos qu'il avance ait en tête qu'il dont servir de mode-le. Notre religion a été travestie et maintenant qu'un nouveau soleil éclaire le monde les gens nous regardent avec un peu plus de sérieux. Il faut que le musul-man dans tous ses actes se rap-pelle qu'il est l'ambassadeur d'une religion
M. le Préfet : Je connais votre joumal je connais deux ou trois autres journaux religieux. La Plume me plait et chaque fois que je vais à Abidjan je paie mon numéro. Les articles refle-tent bien le nom du journal, C'est très important car il faut que les gens puissent dire ce qu'ils pensent. Dans un pays où on ne peut dire ce qu'on pense la société n'avance pas. En effet l'intelligence n'est pas l'apanage d'une seule personne. Et puis la religion musulmane a besoin de porté parade pour se faire com-prendre parce qu'elle a été très mal présentée. Bien qui n'étant pas un spécialiste. l'analyse que je peux faire à mon niveau c'est que nos parents ont transmis de
l'Islam ce qu'ils pouvaient. Ils
BISMILLAH RAHALD
AU HON D'ALLAH CLENENT ET NISEM
E. E. M. C. L.
ELEVES ETUDIA DE COTE D'IVO E DIVO
ASSOCIAT C
Propos recueillis par Moussa Sangaré
M. Mahamoud Samassi (prof. de math) Pdt de la section locale des prédi-cateurs islamiques " nous serons à la hauteur de nos responsabilités "
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PLUME DANS LE QUOTIDIEN
de over A colpo ME LUTTE CONTRE LA CRIMINALITE
A-t-on trouvé la meilleure formule ?
Par Cauney Issah
où l'on ne présente en premiè-re page des journaux ou à la télévision les œuvres de ces services spéciaux. Au point que l'on pourrait dire aujourd'hui " où la BAC et le SAVAC passent les criminels trépassent ". Leurs actions ne laissent pas la population indifférente. Certains ne taris-sent pas d'éloges pour les élé-ments de ces deux services. qu'ils félicitent pour leur " bon travail " en les encourageant à continuer, afin que le pays tout entier soit débarrassé des ces bons à rien.
D'autres par contre restent sceptiques. Car la manière dont les policiers ope-rent fait peur. Plusieurs inno-cents seraient tombées, vic-times des balles perdues lors des échanges de coups de feu entre policiers et bandits. C'est dire que la population vit sur le qui-vive.
L
E gouvernement a déci-dé de frapper un grand coup pour enrayer une fois pour toute la criminalité en Côte d'Ivoire. Ses armes : la BAC (la Brigade Anti-Cri-minalité) et le SAVAC (Service d'Antivol et d'Agression Cri-micelle) qui sont chargées d'effectuer la chasse à l'homme. Elles doivent abattre sans état d'âme les bandits de grand chemin. Cette voie choi-sie par le gouvernement est elle la meilleure ?
La lutte contre la cri-minalité est l'un des soucis majeurs de nos gouvernants. Depuis toujours, ils cherchent des solutions à ce problème. Après plusieurs tentatives le remède semble donc trouvé l'élimination pure et simple des malfrats. Le gouvernement en a marre et veut en finir avec la criminalité, avec les bandits qui n'arrêtent pas de troubler le sommeil des honnêtes citoyens. La BAC et le SAVAC ont pour tâche de débarrasser le pays des criminels où qu'ils se trouvent. On pourrait félici-ter ces deux structures nées des cendres de la brigade Anti-Gang : les moyens matériels et humains ont été mis à leur dis position pour accomplir leur mission. Et leur réussit bien. Il ne se passe presque pas de jour
Ou la police passe, les criminels (et des innocents ?) trépassent
(Photo Fraternité-Matin)
dans les rue par un système scolaire qui est lui même grip-pé. Ils s'adonnent à toutes sortes de vices alcool, drogue, banditisme, sexe... Il appar-tient au gouvernement de trou-ver une solution à leurs pro-blèmes. Et cela consiste en une rééducation, en une réorienta-tion de ces jeunes vers d'autres activités plus saines en les intégrant dans des structures où ils pourront apprendre des métiers. Car échouer à l'école. n'est pas synonyme d'échec total dans la vie.
nigérians, bandits de grand chemin qui étaient de véri-tables terreurs pour leurs concitoyens et de casse-tête chinois pour les gouvernants. La solution trouvée par le gou-vernement de Lagos : Mettre la police à leur trousse qui a réus-si à descendre un des deux. Le second de son côté a juré de venger son frère. Cette ven-geance consistait à tuer cent (100) policiers au hasard. il a réussi à en abattre trente quatre (34) avant d'être à son tour arrêté. Quand on pense que ceux-ci étaient de vrais criminels ! Qu'arrivera-t-il ici si les parents de victimes inno-
centes décident de se faire jus-tice ? Cela sera vraiment hor-rible. Alors qu'on fasse atten-tion, qu'on évite l'amalgame entre bandits et citoyens hon-nêtes. La situation actuelle engendre une véritable psycho-se au sein des populations qui sortent de chez elles, qui pour se rendre au travail qui pour faire des courses. A cette allure tout le monde est un mort potentiel, chaque fois qu'on met les pieds dehors.
la solution n'est vrai-ment pas dans l'élimination physique des bandits. Il faut plutôt procéder par une réédu-cation de ceux-ci car la plupart ont entre 18 et 25 ans. Ce qui veut dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas au sein de cette population jeune. Il existe une véritable crise qu'il faut soigner.
verait qu'un seul véritable ban-dit qui n'avait en tout et pour tout qu'une grenade et un pis-tolet comme armes. Le grand déploiement de police effectué sur les lieux devait aider à le désarmer facilement. Mais hélas. Il ne serait donc pas méchant d'affirmer qu'il y a gâchis de vie humaine. Il faut vraiment faire attention et évi-ter la confusion. Car avec cela l'on risque d'obtenir l'effet contraire des actions menées.
Des proies trop faciles
De plus, selon cer-taines sources. tous les morts présentés à la télé et dans les journaux ne seraient pas que des bandits. Parmi eux se trou-veraient des personnes ni de près, ni de loin impliquées dans les oppositions policiers-bandits. L'opération de Vridi en serait une preuve. Des per-sonnes abattues, il ne s'y trou-
Eviter les règlements de compte
L'on se rappelle enco-re l'histoire des deux frères
Ces jeunes capables d'autres choses, pour-vu que l'on les mette dans les conditions qu'il faut, dans les structure capables de les accueillir où ils pourront apprendre des métiers. L'on pourrait créer des centres tech-niques afin que ces jeunes puissent y acquérir des connaissances qu'ils réinvesti-ront plus tard, une fois leur formation terminée. Cela contribuera énormément à endiguer les fléaux que l'on vit en ce moment et évitera les scènes de westerns qui nous sont servies en direct *
sont
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3500cfa
1800 cfa
900 cfa
Autres Pays (350 f le numéro)
.. F. cfa au moyen de
☐ Je règle la somme de
chèque bancaire ☐ Mandat ☐
chèque postal
☐ Je préfère l'abonnement de soutien et je règle la somme suivante (à ma saine appréciation)
libellé au nom du Fonds de Contribution Islamique (FO. C. I. ) de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) 08 BP 2462 Abidjan 08.. N ° cpte SIB 41 210 835 E
. F. cfa
_
Rééduquer les jeunes
Les jeunes soni aujourd'hui désemparés et ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont pour la plupart des déchets scolaires déversés
Date et signature.
PLUME LIBRE / Août 1992 / Page 8
230 / PLUME POLITIQUE TU
Algérie Assassinat du Président Boudiaf
on aurait pu éviter le bain de sang si...
Par Dembélé Al Séni mandat à la lumière de ses perfor-mances économiques, sociales et culturelles. Mais en choisissant la force aveugle pour porter un coup d'arrêt au processus démocratique et en procédant à des arrestations massives, ils ouvraient la voie à la violence et entraînaient le pays dans le cycle infernal révoltes répressions. Les algériens avec la guerre de libération et leur partici-pation massive aux maquis Afghans comptent parmi les peuples les plus militarisés d'Afrique. Ajouté à cela un esprit nationaliste très fort. la situation de tension dans le pays ne peut que s'envenimer. On peut donc raisonnablement craindre que la mort de Boudiaf ne soit qu'un épi sode du douloureux feuilleton socio-politique de l'Algérie. Déjà, des désertions sont signalées dans les rangs des forces de sécurité et de l'armée : les maquis se générali-sent et prennent de l'ampleur. Il santé et se relancer à la conquête ne se passe presque pas de jour du pouvoir.
tous, la délicate question de la souveraineté du peuple dans la conduite de sa destinée. Les diffé-renies forces qui s'affrontent dans l'arène politique algérienne ne peuvent ignorer que rien ne peut se faire sans la prise en compte de la volonté de la population. On ne doit nullement minorer le choix du peuple et se considérer comme la
super conscience " qui doit le diriger vers son bonheur au mépris de son choix. En fait une autre version de l'idée colonialiste selon laquelle il faut " civiliser " le peuple malgré lui.
Chaque fois que dans l'histoire on a voulu s'opposer à la volonté des peuples, on n'a pu que retarder les événements, décupler les forces qui tôt ou tard ont fini par déferler de façon irrésistible et balayer tous les obstacles qui frei-nent la réalisation de la volonté populaire. Cette logique ne peut se démentir en Algérie. La mort de Boudiaf. la nommation de Ali Kafi à la présidence. la condamna-tion des responsables du FIS, la poursuite des heurts. tout s'imbrique et s'entrelace... De cet imbroglio. éclatera très certaine ment la lumière, c'est à dire dans le cas d'espèce la reconnaissance de la victoire du FIS *
l'opacifier davantage. Le HCE, en fait un nouveau pouvoir fait avec des anciens du FLN (Boudiaf, Ali Kafi... ) pour mieux se présenter avec ses nouveaux habits a déclenché une guerre ouverte à l'ancien parti unique suspension des activités des partis politiques et (décision mortelle pour le FLN) restitution à l'Etat des biens du FLN. Mieux, le président Boudiaf a lancé la création d'un mouve-ment de rassemblement des algé richs (faut-il rappeler qu'Annaba était la deuxième etape de la tour née d'explication des motifs de son mouvement) que d'aucuns considéraient comme le nouveau parti unique pour gérer le pluralis-me algérien. Ces décisions et ini-tiatives du HCE) et de son prési-dent signifiaient pour beaucoup de barons du FLN (ceux qui n'étaient pas conviés à la table du HCE, que le temps des vaches maigres com-mençait. Et comme partout pour faire bonne figure les tenants du pouvoir ont l'habitude de montrer au peuple des responsables de son malheur. les dignitaires de l'ancien parti unique se savaient menacés à tout moment d'arresta tion et de jugement (des procès avaient débuté). Pour eux donc, les nuages s'amoncelaient, et l'horizon politique se bouchait de plus en plus hermétiquement. De là à penser que les caciques du FLN ont décidé de se débarrasser de Boudiaf, il n'y a qu'un pas que beaucoup ont vite fait de franchir.
UNDI 29 Juin, la nouvelle tombe, drue, sur tous les téléscripteurs des diffé-rentes rédactions du monde entier : " le Président algérien Mouhamed Boudiaf a été abattu à Annaba, en pleine conférence à la maison de culture de la dite ville ". Quelques heures plus tard, c'est la télévision qui prend le relais avec des images pathétiques où en une fraction de seconde un des hommes les plus protégés du continent voire du monde (les services de sécurité algériens sont réputés pour leur vigilance et leur rigueur) passe de la vie fringante à la mort.
Les commentaires des plus grands spécialistes (ou suppo-sés tels) de l'Algérie pleuvent des différentes stations de radio. On ne manque pas ça et là de relever les qualités exceptionnelles du défunt président, de louer la manière énergique avec laquelle il a su faire face à la " vague islamis-te " et les efforts qu'il déployait pour remettre la " démocratie " algérienne sur les rails. Bien entendu, les uns et les autres n'ont pas omis de s'inquiéter sur l'ave-nir de l'Algérie. Allait-on assister à un assouplissement de la poli-tique à l'égard du FIS ou alors au maintien de la fermeté appliquée par Boudiaf contre les islamistes qu'on pointe du doigt au passage comme les instigateurs de l'assas-sinat ? Cette campagne de presse savamment menée par la presse occidentale (notamment par RFI) semblait avoir pour bux de chauf-fer à blanc le corps social algérien, en particulier " les démocrates ". pour qu'ils se mobilisent contre les islamistes qui pourraient profi-ler de ce vide pour se refaire une
L
Le Président Boudial assassiné. A qui la faute ?
qui n'apporte son cortège de morts. Triste situation qu'on aurait évitée si le général Kaled Nezzart et ses complices n'avaient opéré contre le peuple algérien le plus grand " hold-up démocratique " de ce 20ème siècle.
Mais au delà des passions exacerbées, des questions se posent : Cette situation tragique était-elle inévitable ? A qui profite cet assassinat ? Et surtout, quelles leçons en tirer ? L'Algérie pouvait faire l'écono-
mie de tout ce sang
Lorsque le peuple algé-rien s'est prononcé aux dernières élections législatives sans ambages pour le Front Islamique du Salut (FIS). " les démocrates " de ce pays et leurs alliés dans le monde entier avaient là une chan-ce historique de mettre à l'épreuve le projet de société islamique et de permettre aux algériens de sanc-tionner le FIS au terme de son
La piste FLN n'est pas à écarter
Dès l'annonce de l'assas-sinat du président Boudiaf beau-coup n'ont pas hésité à indiquer le FIS comme responsable du meurtre. Même si les islamistes ont de sérieuses raisons d'en vou-loir au défunt président, une telle conclusion paraît hâtive. En effet l'avènement de Mouhamed Bou-diaf et du HCE (Haut Comité d'Etat), loin de clarifier la scène politique algérienne n'a fait que
ER
Les leçons de la tragédie
La tragique disparition du président Boudiaf, il faut la regret-ter. toute mort d'homme est d'une certaine façon une perte, interpelle toutes les consciences et repose à
Europe-Yougoslavie
Du pogrom juif au pogrom musulman
mondiale. Cette hypothèse semble moins plausible. L'Europe du 21ème Siècle n'est pas celle de 1919. La passivité de l'Europe face au génocide des musulmans de Yougoslavie peut aussi s'expli-quer par sa volonté de désislami-ser le centre de l'Europe comme
l'ONU n'expriment une réelle volonté de mettre fin à la guerre. moins encore l'embargo non contraignant.
cette crise qu'on a volontairement laissé s'enliser. A ce sujet rappe-lons la courageuse position de Bernard Kouchner qui s'en est violemment pris au secrétaire général des Nations-Unies en accusant son institution d'être à l'origine de la putréfaction du
leur intolérance pour les musul mans quand bien ceux-ci seraient leurs propres frères. C'est bien ce qui explique le laxisme avec lequel le " pogrom musulman » est suivi en Europe. Contrairement à l'opinion répandue par la presse européenne. le conflit en Bosnie-ethnico-religieux. Seule l'étiquette de musulman des populations exterminées les rend indéfen-dables.
P
ARLER de l'anti-islamisme
de l'occident, c'est enfoncer une porte déjà ouverte, L'hécatombe bosniaque a achevé de convaincre ceux qui ne vou-laient pas encore y croire. En 1989 le président du Bundestag (parle-démission suite à des propos anti-sémites. Pas plus tard que l'année dernière. la violation du cimetière juif de Carpentras (France) donna lieu à un branle-bas de combat dans la classe politique Française et Européenne. Le 18 Juillet der-nier le peuple élu de Dieu » et des Européens à obtenu d'ériger sur le sol Allemand un mémorial pour compenser les exactions d'Hitler. Cette magnanimité des européens à l'égard des Juifs n'a d'égal que
Entre temps la purge continue contre les musulmans en Bosnie. faisant des milliers de morts, de blessés et de sans-abri. Même les épargnés. L'arrogance des milices serbes qui n'hésitent pas à attaquer les troupes de l'ONU témoigne de la détermination des néo-Ariens du nouvel " Hitler " Slobodan Milonovic d'en finir avec les musulmans de cette contrée d'Europe. Sont-ce les leçons de la première guerre mondiale qui empêchent l'Europe d'intervenir ? Car il faut le rappeler, les Serbes sont ceux-là mêmes qui ont servi d'étincelle à la première guerre
femmes et les enfants ne sont pas ce fut le cas il y a onze siècle à
Cordoue en Espagne. C'est peut être aussi une réplique à " l'activis me " iranien dans les Etats musul-
mans d'ex-Union Soviétique ou encore un défi au monde musul-man, surtout à l'Arabie Saoudite qui s'était ouvertement prononcée pour un soutien de la communauté musulmane aux frères de Bosnic. Jusqu'à quand le monde civilisé va-t-il laisser perdurer ce mas sacre ? *
Le dernier sommet du G7 n'a fait que confirmer le point de vue de Kouchner lorsque le président Bush a affirmé qu'il n'était pas près d'envoyer ses troupes s'enli-ser dans une guerilla en Yougosla-vie. Quelle hypocrisie ! Quand on sail que ce sont ces mêmes troupes qui ont enlevé Noriega. " libéré le Koweit etc. Ni le show du Prési-dent Mittérand en Bosnie-Herze. govine. ni la présence uniquement dissuasive du contingent de
ment allemand) fut contraint à la Herzegovine est bien un conflit conflit.
La Classe politique en occident, de par sa démission implicite a choisi de laisser exterminer les musulmans de Bosnie. Après moult cessez-le-feu non respectés par les milices Serbes. Lord Car rington. l'émissaire européen en Yougoslavie a avoué son incapaci té à trouver une issue à la crise,
D. H. L
PLUME LIBRE / Août 1992 / Page 9,
LITTERATURE ET SCIENCES
“ Le Phénomène Coranique "
Une œuvre, un homme
Par Koné Zakaria abdAllah propres critères d'authentici-té en nous permettant de sai-sir la splendeur d'une œuvre toute particulière que consti-tue la dictée surnaturelle que Dieu a faite aux hommes. Pour mener à bien cette mis-sion, l'auteur emprunte un processus binaire à travers
ménal au seuil de l'infini immatériel. Au-delà de cette limite seule la pensée religieuse peut dire quelque chose d'intelligible Dieu sait...... »
Cette étude a été menée avec
une préoccupation fonda-mentale mettre à la disposi-tion du jeune intellectuel musulman une méthode pouvant lui permettre de poser les bases rationnelles de sa foi religieuse.
Alors intellectuels, Etudiants musulmans et non musul-mans pour vous aider dans votre volonté d'affirmation et de triomphe de la vérité ce penseur africain Malek Ben-nabi est incontournable ⭑
séculaire sur Dieu n'a existé en fait qu'entre deux reli-gions, entre le déisme et le matérialisme, entre la reli-gion qui a pour postulat Dieu et celle dont le postulat est la matière.
lytique dans l'étude du coran. Du point de vue méthodologique. œuvre inaugure et prospecte ce que serait une exégèse mise à jour en mettant à pro-fit l'émergence de nouvelles displines scientifiques telles l'astrophysique, la linguis tique, la psychologie, l'archéologie...
La méthode pratique adoptée ici consiste à lier le cas particulier de Mohamed (SAW) et son message à la longue chaîne de succession des Prophètes et leurs mes-sages. Elle permet de placer le
prophète Mohamed comme la boucle ultime de la chaîne aux 124 mille maillons. Aussi situe-t-elle le Coran comme l'aboutisse-ment du courant de la pen-sée monotheiste. Enfin, le Coran, analysé du point de vue phénoménolo-gique, génère et fournit ses
ALEK Bennabi, un des noms les plus prestigieux dans le monde de la pensée musul mane, est né en 1905 à Tebessa dans l'est algérien. Dés les années 1935, il se consacre à la réflexion sur les problèmes de la société musulmane. Ainsi écrit-il en 1947 un roman intitulé " Lebbéik ", en 1948 " les conditions de la renaissan-ce ", en 1954 « vocation de l'Islam » et bien d'autres. L'œuvre que nous vous pro-posons aujourd'hui est la première du savant. Il l'a écrite en 1946. Bennabi repose dans la miséricorde divine depuis le 31 Octobre 1973. (Que Dieu agrée ses œuvres. )
L'idée maîtresse qui préside a l'évolution du " phénomène coranique " est le souci d'une méthode ana-
M
cette
De la comparaison de ces deux systèmes le résultat est édifiant : << En effet, au delà de la nébuleuse la plus loin taine, par delà les millions et peut-être des milliards d'années lumière, s'étend l'abîme insondable de l'infi-ni inaccessible et inconce-vable pour la pensée scienti-fique parce qu'elle n'y a plus son objet : la quantité, le rapport et l'état. Quantité de quoi ? rapporte de quoi ? état de quoi ? Toutes ces questions n'ont plus de sens au-delà de la matière. La science elle même n'a plus de sens au-delà de la dernière nébuleuse qui borne le monde phéno-
LE
CORAMBUT
CORAN
lequel il explore le lien dia-lectiquement nécessaire entre Mohamed (SAW) et le Coran. Dans le premier cha-pitre (très bref) il porte un démenti cinglant à la tendan-ce qui oppose la religion à la science et prouve dans le même élan que le débat
Cette œuvre : Le phénomène cura-nique, est disponible à la Librairie du Nord à Treichville Rue 38 Résidence Nana Yamousso.
Tél : 25-26-14
01 BP 2923 Abidjan 01.
LA PLUME DES LECTEURS
Le coin du bonheur
don. Puissent tous les frères musulmans respecter la parole de Dieu dans leurs affaires, en famille et en société. Assalam Aleikoum.
contre, d'informa-tion, de formation et d'éduca-tion, la Demeure de Dieu est l'endroit privilégié pour la nourriture spirituelle et la for-tification de la foi. La mos-quée exhorte à plus de frater-nité, de solidarité et d'entrai-de, éléments de base de la vie communautaire, puisqu'elle réunit tous les musulmans sans distinction aucune. Conséquence de cet " oubli ". aux heures prescrites, certains frères vont prier dans les mos-quées des quartiers périphé-riques quand d'autres se font une petite place au bureau, dans les jardins publics ou... sur les trottoirs. Une solution urgente s'impose, c'est pour-quoi, les autorités pourraient céder à la communauté le ter-rain situé près du CCIA et qui sert à abriter les foires com-merciales. Vivement en tous cas qu'on trouve une solution afin que les musulmans aussi puissent vivre leur foi à côté des autres.
Ces ennemis de l'Islam. J'aimerais profiter de la tribu-ne que vous nous offrez pour dénoncer les ennemis de l'Islam. Ce sont ces gens qui essayent par tous les moyens d'entraver l'avancée de ' Islam par des propos diffa-matoires, blasphématoires, et d'autres mensonges du même genre. Ils disent que l'Islam s'est propagée grâce à la guer re et que notre religion humi-lie la femme, bafoue ses droits, légalise la polygamie. faisant d'elle un sous-être. Ces mécréants vont jusqu'à atta-quer le Saint Prophète (Paix et bénédiction de Dieu sur lui), en parlant du nombre de ses épouses. La haine viscérale que certains d'entre eux éprouvent pour la religion de la Vérité, n'a d'égal que leur ignorance. Pire. ils arrivent à recruter des adeptes parmi nos propres frères. C'est la raison pour laquelle des individus sans foi ni loi se permettent de se proclamer " responsables " de notre communauté. Ceux-là, comme les autres d'ailleurs, nous devons nous en méfier comme de la peste. et nous les connaissons. Que Dieu (Exalté soit-il), par sa grâce, nous en préserve et guide nos pas sur la voie de ceux qui ont mérité son Par-
Sylla Inza, Bingerville
L'Islam est handicapé au Plateau
Le Plateau est le quartier d'Abidjan qui abrite les sièges des institutions de la Répu-blique et ceux de la plupart des entreprises privées, des ambassades et autres consulats d'où son animation les jours ouvrables. On y trouve par conséquent toutes les couches socio-professionnelles. D'autres parts, le Plateau est également un lieu d'habitation même s'il n'est pas très peu-plé. Chaque matin, des mil-liers d'hommes et de femmes s'y rendent pour vaquer à leurs occupations, et chacun y va avec sa religion. Et c'est là que se trouve le hic. Il n'y a pas de mosquée !
En effet, depuis toutes ces années que le Plateau joue son rôle de pôle administratif, on a pensé à tout sauf à y ériger un lieu de culte pour les musul-mans. Quand on connaît l'importance de la mosquée, on ne peut que s'offusquer de cet état de fait. Lieu de ren-
sur les trottoirs. Une solution De Cle ivoire sont resolus à suivre leur DÉCIDEMENT, les jeunes militants d'associations
Islamiques de Côte
Prophète. Ce qui explique leur acharnement notamment contre le celibat ces derniers temps. Ainsi en l'espace d'une semaine, 2 couples viennent de se former. Jeudi 16 Juillet : Kouman Mamadou délégué social de l'AJMCI et Bintou Samaké Ex-vice présidente de l'AEEMCI section cité uni-vercitaire Yopougon.
Le Jeudi 23 Juillet : Abou Fofana membre de l'AJMCI sec-tion quartier Ebrié et Fatouma Sanogo membre de la même
section.
Le comité exécutif de l'AEEMCI et le groupe Plume Libre adressent à ces nouveaux couples leurs chaleureuses félici-
Issa Diallo Président central AEEMCI
tations.
Et comme pour manifester leur compassion pour le groupe qu'ils viennent de quitter ; celui des singletons, ils lancent cet appel pathétique : " Misquines de tout pays unissez-vous, la victoire n'est pas impossible " Misquines coura-geux à vos marques donc ***
Dembélé Al Séni
PLUME LIBRE / Août 1992 / Page 10
INFOS-PLUME
tion. Quoiqu'en disent les autres, il faut reconnaître ici que la solution à nos pro-blèmes dépend du respect des principes du Créateur.
Samedi 18 Juillet a été une Lybie
semaine bien particulière au Niger. En effet, constatant les effets catastrophiques d'un manque de pluie pro-longé sur le pays, les chefs religieux musulmans du pays n'ont pas mis long temps à désigner les respon-sables de cette situation : les filles et femmes légères qui pullulent dans ce pays, notamment à Niamey. Les filles de joie de la capitale nigérienne se disant " humi-liées " par les propos des hommes de foi organisèrent en collaboration avec la ligue nigérienne des droits de l'homme une marche de protestation et demandèrent des sanctions contre les Ulé-mas nigériens. La population de Niamey indignée par ce comportement de " ces mœurs perverties " entreprit le vendredi 17 une véritable chasse à l'homme incendiant les maisons closes et battant toutes les femmes indécem-ment habillées. Et comme pour récompenser la popula-tion pour son travail, le maître de l'univers " ouvrit les vannes " du ciel. Dans la du vendredi au Samedi, une pluie comme il en tombe rarement au Sahel a lavé la ville de ses souillures et a redonné espoir à la popula-
au maghreb qui en est la tête de pont mais ce fléau mena-ce également les pays au sud du sahara ". Tel est l'appel que le ministre tunisien des affaires étrangères a récem-ment lancé sur une chaîne de radio à l'endroit des pays de l'Afrique noire. En clair, ce ministre demande que cha-cun fasse comme eux. C'est à dire étouffer dans l'œuf toute action ou entreprise qui se fait au nom de l'Islam. Qui a dit que le jugement dernier ne chauffe-ra pas ?
⭑ * Etats-Unis
* Ce n'est pas la solution Dans l'Illinois, USA, le gou-verneur veut en finir avec les harcèlements sexuels. Pour cela, il n'a pas trouvé mieux que de signer une loi qui assimile le harcèlement sexuel au crime. Quand on sait que là-bas, on lutte pour tout, y compris le droit de se promener (presque) nu. On peut déjà dire que M. le gou-verneur est loin d'atteindre son objectif. Il doit en déter-miner les causes au lieu de se battre désespérément contre les conséquences. Pour savoir comment lutter efficacement contre le harcè-lement sexuel, il pourrait
guerre du Golfe. En effet, au moment où ses GI'S pilon-moment où ses GI'S pilon-naient l'Irak, Georges Bush " trônait " à plus de 80 % de satisfaits dans la population américaine. Actuellement, à quelques quatre mois des élections présidentielles de novembre, le super-Sheriff n'excéde pas les 30 % d'opi-nions favorables. On peut donc craindre que pour sau-ver son fauteuil il n'entame une autre guerre. La Lybie serait la cible la mieux indi-quée.
* Les saoudiens marquent des points dans les médias Depuis le 27 Juin dernier, la United press International (une agence de presse améri-caine) est la propriété des saoudiens. Pour environ 3. 9 millions de dollars, le royau-me saoudien s'est offert cette agence au grand dam des sionistes pour le compte de qui l'avocat Léon Char-ney (ancien conseiller du président Carter) et ami per-sonnel du Premier-ministre israelien Itzhak Rabin s'apprête à rejeter appel contre la décision rendue par le juge Francis Conrad. Pour une fois, il faut saluer les princes du désert qui on fait ceuvre utile.
Niger
l'Iran. Après avoir fait neu-traliser l'Irak par les USA, et sûrs que la dépendance mili-taire et financière actuelle de l'Egypte vis-à-vis de l'Amé-rique ne lui permet aucune action hostile à l'égard de l'Etat hébreux, les officiels et militaires israéliens depuis quelques temps pointent le doigt vers l'Iran qu'ils accu-sent de s'armer à tour de bras notamment du côté de l'ex-URSS. Il n'y a qu'à attendre qu'on trouveun pré-texte pour liguer le monde " civilisé " contre le nouveau " danger ". A moins qu'on ne remarque dans les capitales occidentales que l'Iran n'est pas l'Irak.
* Kenya
*
Et la pluie tomba
La semaine du Lundi 13 au
On frise le ridicule Face aux menaces de occi-dent notamment de la Fran-ce, des Etats-Unis et de l'Angleterre, la Lybie et son ex-bouillant colonel Kadaffi ne savent plus où donner de la tête. Lors de la dernière conférence des comités populaires, certains délégués ont demandé que leur pays établisse des liens normaux avec l'Occident et tourne le dos aux pays arabes et isla miques. Pour d'autres, leur pays a trop investi dans la propagation de l'Islam au lieu de penser à l'améliora-tion du niveau de vie de sa population. Quand on sait que des milliards de dollars sont engloutis par ce pays pour l'achat de " ferraille militaire " pour une armée de parades comme beaucoup de pays du Moyen Orient d'ailleurs, ces messieurs seraient bien inspirés s'ils cherchaient ailleurs la cause de leur mal.
* Tunisie
Appel du ministre des Affaires Etrangères aux pays sud sahariens contre " l'intégrisme islamique ". " L'intégrisme islamique est
*
Prédicateur musulman en prison.
Khalid Salim Balala un pré-dicateur musulman bien connu au Kenya a été arrêté le lundi 20 Juillet dernier. II lui est reproché d'avoir demandé la légalisation d'un parti islamique au Kenya. M. Salim Bolala qui a déjà été arrêté puis relâché pour la même cause en Mai der-nier risque la peine de mort. Le président Moï et son régime croient-ils ainsi arrê-ter la lumière de Dieu ?
prendre conseil auprès des * Israël nigériens.
* Que va faire Bush ? La côte de popularité de Georges Bush n'a jamais été aussi forte que lors de la
une sélection de Dembélé Al Seni
Téhéran montré du doigt Pour les strateges israéliens, la menace la plus sérieuse qui pèse sur leur pays est...
JEUNESSE
Le pari de la Fédération Nationale des Mouvements et Associations de Jeunesse
(F. N. M. A. J. C. I. )
la première coordination d'associations de jeunesse qui compte aujourd'hui seize asso-ciations affiliées, quand six autres attendent impatiemment d'être agréées.. Fait remar quable, la Fédération comprend onze mouvements confession-nels dont l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans (AEEMCI), la Jeunesse Etu-diante Catholique (JEC) et l'Association Chrétienne des Elèves et Etudiants Protestants (ACEEPCI), ce qui explique-rait l'empreinte morale et civique qui recouvre les chan-tiers de volontaires qu'elle organise. Prenant à son tour la parole, M. BAMBA représen-tant le ministre Réné DIBY a présenté les encouragements du Département de la Jeunesse et des Sports avant d'assurer la Fédération du soutien des auto-rités.
Répondant aux questions de l'auditoire, M. N'GOUAN a expliqué les deux objectifs que s'est fixé son Bureau, à savoir
la redynamisation de ses struc-tures et l'autofinancement de leurs activités, et la proposition de solutions aux problèmes sociaux que rencontre la jeu-nesse. Rien de tout ceci n'étant possible sans la contribution effective de tous, il a insisté sur la neutralité et la détermination de la Fédération à ne pas inter-férer sur les activités de ses membres. Pour terminer, le successeur de M. AMOA Urbain a souligné que la FNMAJCI n'avait pas de patri-moine et qu'elle comptait sur la bonne volonté du Gouverne-ment qui ne verse plus de sub-vention à certains de ses membres depuis au moins un an. Il a enfin réitéré la volonté de son organisation d'encoura-ger ses membres à trouver des stratégies pour s'autofinancer. C'est ainsi que l'AEEMCI a été citée en exemple pour le
Komenan Franck (President de la JFPI) : « Aujourd'hui, avec ce à quoi nous venons d'assister. je peux dire que les jeunes cherchent à se fréquenter, et mieux, à regarder dans la même direction afin de résoudre ensemble tous les pro-blèmes qui les concernent. » Quant à N'Guessan Timothée (représentant du BN de la JPIT), il dit que : « Dans les jours à venir nous contacterons la Fédération pour voir dans quelle mesure nous pouvons
travailler ensemble. On retiendra, en conclusion, la ferme N'GOUAN de n'assujettir aucun des 45. 000 jeunes que la FNMAJCI mobilise à travers le pays à aucune formation poli-tique, et de contribuer de manière efficace, de concert avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, à trouver des solutions pratiques aux pro-blèmes de la jeunesse ivoirien-ne, et ils sont nombreux
ANS la matinée du Samedi 18 Juillet der-nier, l'Hôtel de Ville d'Abidjan a abrité la cérémonie officielle de lancement des activités de la FNMAJCI. Les représentants de différents ministères, les présidents et autres représentants d'associa tions de jeunesse affiliées ou en attente de l'être, la presse nationale et bien sur des dizaines de jeunes y ont assisté de manière très intéressée. Les manifestations se sont poursui-vies dans la salle DELAFOSSE où le Bureau a donné une conférence de presse, avant de s'achever par un cocktail. Quand le Secrétaire Général. M. GBANE Bakary. a pris la parole pour annoncer le pro-granime des manifestations, le message était clair : La FNMA-JCI était effectivement revenue
à la vie... après dix ans
Le Président N'GOUAN Patri-ce a présenté avec force détails
D
volonté de
M.
Koné Seydou
Propos de...
DIALLO Issa, président de l'AEEMCI
C'est un sentiment de joie qui m'anume parce que la Fédération est décidée à prendre en considération les préoccupations de ses membres. Actuellement, tout le monde sait que les moyens de l'Etat sont limités, c'est donc judicieux qu'elle encourage ses membres à chercher à s'autofinancer. Il faut aussi que le gouver
nement comprenne qu'une fois qu'il a déclaré devant le peuple que la jeunesse est sa priorité, ses actes doivent se joindre à la parole. La Jeunesse est confron tée à beaucoup de maux drogue, prostitution. SIDA. Il faut une action effica ce vers elle pour espérer les enrayer L'AEEMCI a initié le projet d'Anyama
à pour que ses membres puissent apprendre un métier, elle ne s'occupe donc pas uniquement de formation spirituelle Nous voulons prouver par là que nous quoi nous sollicitons l'aide du gouvernement pour que ce projet par exemple
projet qu'elle compte initier ANYAMA et qui concerne l'élevage du mouton. L'espoir est en tous cas résumé par est en tous cas résumé par
avons des idées mais que ce sont les moyens qui nous manquent, et c'est
puisse prendre corps✶
PLUME LIBRE / Août 1992 / Page 11
SPORT & DETENTE
SPORTS
L'Afrique rongera ses freins quelques temps encore...
Par Koné Seydou
réunit le 4 Juillet 1988 pour " déci-der " Havelange étant brésilien ne vote pas, mais on connaît son " pro-tégé ". Résultat logique : Les Etats-Unis l'emportent avec 10 voix contre 7 au Maroc et 2 pour le Brésil. L'axe Europe-Amérique du Sud a tenu.
S
ELON les " Deux-Tiers-Monde ", la justice n'est pas faite pour le " Tiers " restant que nous sommes censés consti-tuer. A l'époque, Jules Ferry par lait des Droits de l'Homme. tandis qu'aujourd'hui, Jacques Chirac trouve plutôt que c'est la démo-cratie qui ne nous va pas. Les points de vue de Joao Havelange et de Juan Antonio Samaranch, ci-devants présidents de la Fédéra-tion Internationale de Football Association (FIFA) et du Comité International Olympique (CIO) sont de même nature.
Changeons de décor. pour nous retrouver le soir du 20 Septembre 1991 au Stade Interna-tional du Caire. à la cérémonie d'ouverture des Vèmes Jeux Afri-cains. Abdelmomein Amara, le ministre égyptien de la Jeunesse et des Sports lance en arabe-ce qui n'a rien changé du reste l'endroit de Samaranch : « L'Afrique veut les Jeux Olym-piques pour l'an 2000. L'Egypte. berceau de la civilisation humaine. est prête à tout mettre en œuvre pour les accueillir. » Cette proposi-tion n'a servi qu'à mettre le Prési-dent du CIO hors de lui, au point que celui qu'on appelle " l'afri cain " en oublie ses " origines ".
l'adon ! PIEA
à
Guadalajara. Mexique. Nous sommes le mercredi 11 Juin 1986, en pleine Coupe du Monde de football, le Maroc vient de battre le Portugal sur le score de trois buts à un, devenant du coup la première équipe africaine à accéder au second tour des phases finales d'un Mondial. Le ministre marocain des Sports, M. Abdelatif Semlali, sur ordre de sa Majesté le Retour sur le gazon. Le Roi Hassan II. annonce la candi-Maroc qui ne s'était pas découra-dature son gé entre temps,
sation de la Coupe du Monde de Piste le & Pops, s'était remis en
Joao Havelange : " Ce que je désirerais le plus, c'est qu'une équipe africaine remporte la Coupe du monde ".
les Jeux de la Francophonie en 1989.
Le 15 Mai 1992. le Président Havelange débarque à Rabat, flan-qué de son Secrétaire-Général, le Suisse Joseph Sepp Blatter et entretient le suspense. Car même si la candidature de la Suisse n'était pas jugée sérieuse et que l'effondrement de la tribune du stade Furiani de Bastia, le 5 Mai,
portait un coup sérieux à la Fran-
ce, ce pays n'en demeurait pas moins un os plutôt difficile à cro-quer. Le Jeudi 2 Juillet à Zurich, les vingt-trois hommes du Comité Exécutif tiraient le ticket gagnant : la France. à 12 voix contre 7 pour le Maroc.
entouré de sommités du U Caire, Samaranch était entouré de sommités du monde politique. En effet, outre le Président Mohamed Hosni Mou-barak et son hôte le nigénian Ibra-him Babangida. se trouvaient dans
les tribunes le Secrétaire-Général de l'OUA. Salim Hamed Salim et l'ancien président Sénégalais Léo pold Sédar Senghor. C'est sans doute pourquoi il n'a pas explosé. En tous cas, il a été très " magnani-me " en se déclarant pour que l'Afrique organise les Jeux Olym-piques de l'an... 2004 ! C'est déjà ça de gagné. Quant à Havelange, notre " frère du Tiers-Monde ", il
pourrait bien être candidat à sa
propre succession en 1994. Raison pour laquelle il a commencé à pré-parer le terrain. En effet, il a tenu à ce que la FIFA accorde une troi-sième place à l'Afrique qui les partagera entre ses cinquante membres dont l'Afrique du Sud été suspendue en 1964 et exclue qui retrouve sa place après avoir été suspendue en 1964 ct exclue en 1976. Et puis. " Allahou Akbar ". le Nigeria dont la suspen-Coupe du Monde... Juniors en sion a été levée, organisera la
1995. Merci quand même ! Les autres décisions du 48ème Congrès Ordinaire de la FIFA concernent entre autres Diégo
Maradona qui pourra rejoindre l'équipe Argentine. Quant à la République Islamique d'Iran. elle n'est toujours pas autorisée à accueillir sur son sol des ren-contres sportives internationales.
du Maroc est impu-
Lutable à un système macro-
nique. Au sein du Comité Exécutif de la FIFA, le vote n'est pas démocratique. Il est injuste ». Ces propos de Issa Hayatou. président de la CAF. vont dans le même sens que ceux tenus par le ministre Semlali. On le voit donc. l'Afrique n'est pas encore sortie de l'auberge et devra attendre un tout petit peu que le vent tourne. Le bout du tunnel n'est peut-être ait foi en Allah * plus si loin que ça pourvu qu'on
1994. Le Président de la FIFA s'énerve le Maroc, dit-il, est
sous-équipé et il ne possède pas l'infrastructure sportive et les ins-tallations indispensables à l'accueil d'une Coupe du Monde ». N'empêche. Le 30 Septembre 1987 à Zurich, en Suisse, le Maroc s'engage officiellement dans la course, avec pour adversaires, les Etats-Unis, le Brésil et le Chili. Le Comité Exécutif de la FIFA se
Mondial de 1998. avec cette fois le soutien de la CAF, de l'Union
Arabe de Football et de la Confé-dération Asiatique de Football. Les arguments de M. Semlali sont solides en plus des nombreux ballets diplomatiques qu'il a abri-tés, le royaume chérifien a déjà organisé avec brio les Jeux Médi-terranéens en 1983, les Jeux Pan-arabes en 1985. la Coupe d'Afrique des Nations en 1988 et
Par KONE SEYDOU
MOTS CROISÉS N ° 5
2 3 4 5 6 7 8 9 10
LE MOT CACHÉ N ° 4
Cette ville accueille le dixième séminaire de forma-tion de l'AEEMCI.
VERTICALEMENT
11
1-Prénom-Résidence féminine d'une certaine classe. 2-Mène à Dieu Lettres de lamineur. 3-Archers du zodiaque. 4-Ecole de l'INSET-Type d'injection-Touché. 5-Le dragon anglais s'y trouve-Ça anglais 6-Véritable boule de gomme. 7-Se juge aux Assises-Voyelles de Issa. 8-En laisse-Pays des cèdres. 9-Protection. 10-Prédictions.
III
Alif Ame Amour Bonheur Boule-Calife Carême-Chapelet-Chiite-Coran-Derviche Dhikr Fatiha Fente Ferveur Foi-Hadith-Hijab-Icha-Imam Islam-Joie Justice-Mage-Maghrib-Maxi Mine Mosquée-Muhammad-Muse Musulmane
IV
V
-
-
VI
-
VII
- Natte-Oumma-Prière-Qom-Rite Sacré-Salam
- Sobh-Soie Sole Somme Soufis Sourate-Sunna Sunnite-Tabaski-Takbir-Tidjani-Vérité Wird-Yasin.
VIII
-
-
IX X
DSUNNITEIKSABAT
ROFTAKBIRETIIHC
HORIZONTALEMENT
FILATBONHEURIAE EETETARUOSUCRNR
I-Sourate à réciter sur les morts ou en cas de danger Bijou, film. II-Savent apprécier. III-Ascètes hindous Compagnie anglaise. IV-Voyelles d'autrui-Récompenses dans un sens. V-Gère le petit écran-Lettres de chirurgie. Le mot caché n ° 3 : VI-Compagne-Dans une baie. - VII-Gendre du Prophète (S. A. W) Immatriculation auto-Horizontalement : 1-Bismillahi. II-Eloe-Ailes. III-Us MF PM. IV-Effusion. V-Foires Ile. VI-Insensés. VII-Début d'aptitude. VIII-Ce qui est cher Tan-CD Stase VIII EEG-Arme. IX-Succession-X-tôt égyptienne, tantôt israëlienne. IX-Conduit Hadiths.
JMNE EIACEOHEASC
URATIXHNMAMMUA SURI KALANELU OBS TEORPMJVDURKIHD IVCEMMAOSISOMME RLVOABUIOTOAAR
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TFOIEREIRPOFSEI BIRHGAMINAJDITC MUHAMMADMALAS SH DRIWYASINCALIFE
SOLUTION DES JEUX PRECEDENTS
Peuple
Mots croisés n ° 4 :
en sens inverse-Accord allemand-Démons-verticalement : 1-Bénéfices. 2-II-Fondeur. 3-Soufis tratif. X-Soumises à la volonté de Dieu (Exal-GC 4 Mesures-CH. 5. Sent EA. 6-Lamissa-SD. 7-té soit-II). LIFO Esasi. 8-Al-Niserit. 9. Hep Moh 10 Ismaëliens.
PLUME LIBRE / Août 1992 / Page 12
Fait partie de Plume Libre #11