Issue
Plume Libre #08
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- Articles de journaux (1648 items)
- Titre
- Plume Libre #08
- Editeur
- Plume Libre
- Date
- mai 1992
- numéro
- 8
- Résumé
- Mensuel ivoirien d’informations générales
- nombre de pages
- 12
- Sujet
- Journées de la femme musulmane
- Femme en islam
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Intégrisme
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001330
- contenu
-
MINISTERE DE L'INTERIEUR
Mai 1992
PLUME
DIRECTION DE
Prix :
bre
200 F
N ° 008
supli
MENSUEL IVOIRIEN D'INFORMATIONS GÉNÉRALES
Insly DMA to va gente
LA CHARIA ENTRE CARICATURES ET RÉALITÉS
Musulmans et Politique
en Côte d'Ivoire Silences
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A1 20. N. U.
Il faut démocratiser
le " Grand Machin "
Souleymane Doumbia
2 ans
déjà
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Fini le RAMADAN
Que reste-t-il de l'ardeur des Musulmans ?
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10 STIVEL
PROCHE-ORIENT
La paix introuvable
EDITO-PLUME
ARAFAT RESSUSCITE !
" UN AUTRE PAS "
certains commençaient déjà à pondre et considérant l'explosion de joie qui a accueilli la nouvelle en Israël (c'est comme çà qu'on porte le deuil là-bas !) Quelques heures plus tard, nouvelle explosion de joie dans les rues de Beyrouth, Damas, Alger...
La raison : Arafat ne serait que blessé à l'œil, et mieux, il promet aller prier très bientôt à Jérusalem.
Lo
OIN du tintamarre des débats oiseux sur la soutane et la politique
où l'on nous demande à cor et à cri d'être ce que l'on veut que nous soyions, au Lycée Scientifique de Yamoussokro, l'AJMCI (Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire) naissait. Cette fois-ci, silence de mort à Tel : Evénement majeur ! Evènement majeur en effet, parce que l'AJMCI vient Aviv (c'est comme ça qu'on montre : combler un vide. Notre jeunesse des communes, les descolarisés, les se reconnaissance envers Dieu là-non-scolarisés et ceux qui, ayant fini leur cursus scolaire ne sont plus à même de militer dans les structures existantes (notamment l'AEEMCI) trouvent avec cette nouvelle association le cadre idéal, qui pour poursuivre son militantisme, qui pour s'initier, se former et participer à l'action d'ensemble de la communauté musulmane nationale. Certes, quelques esprits chagrins nostalgiques de l'ordre ancien où il était loisible au dernier des corniauds de manipuler à sa guise notre communauté trouveront qu'il s'agit d'une organisation de trop ou de simple snobisme. N'en n'ayons cure ! Soyons sereins et demeurons i lucides.
Le leader au sourire éternel comme la légitimité de la lutte de l'OLP, Yasser Arafat est mort dans les journaux, des suites d'un accident d'avion survenu en Libye dans la nuit du 7 au 8 Avril. C'est en tout cas ce qu'on a cru comprendre au vu des oraisons funèbres que
bas !).
Arafat ressuscité, le Monde épris de justice chante : " Allahou Akbar " et i que le Créateur exauce son vou.
Koné Seydou
RAMADAN 92 : SANS FAUTE
LES musulmans sont des " anarchistes ", ils sont désorganisés, irresponsables. etc... Tels sont les propos qu'on avait coutume d'entendre la veille, le jour ou après les fêtes de l'Aïdr El Fitr. Aujourd'hui tout cela semble être devenu de tristes souvenirs grâce à la prise de conscience » des musulmans. Cette année tous les musulmans ont fêté un Ramadan unique.
La grande prière qui s'est déroulée simultanément à Adjamé, à Port-Bouët, au campus, à Kong comme à Tabou. Danané, Aboisso... a été un grand succès. Au campus la prière a été dirigée par l'Imam Cheikh Sylla en présence du Pr Bakary Tio-Touré, recteur de l'Université Nationale. Tous les prêches ont tourné autour de trois points essentiels : l'unité nationale, l'organisation et la solidarité entre Même s'il est trop tôt pour chanter victoire, il faut tout de même saluer cet effort : d'organisation qui s'effectue depuis un certain temps. L'AEEMCI, La LIPCI. I'AFMCI, le Conseil Supérieur des Imams, l'AJMCI, etc... , n'en sont que des
musulmans et enfin le sens et le mérite de la Zakat El Fitr.
L'AJMCI, " c'est un autre pas " dans le difficile chemin d'organisation de Dembélé Al Séni
l'Islam en Côte d'Ivoire ; Il est heureux que ce travail se fasse (surtout)
par les jeunes car pendant longtemps les discours étaient nombreux qui montraient l'Islam comme l'affaire des vieux, des illétrés ou des frustrés. Faut-il le rappeler le plus difficile pour les militants de la nouvelle organisation et plus singulièrement pour ses dirigeants n'est pas de l'avoir créée mais de la maintenir, de l'entretenir et de la faire croître. Pour cela, il faudra qu'ils sortent des sentiers battus pour rechercher en eux-mêmes et dans les préceptes islamiques le dynamisme et la créativité qui feront le bonheur de l'AJMCI et partant de l'Islam tout court. Dans l'espace national qu'ils occuperont désormais avec d'autres organisations déjà en place (et celles avenir), ils devront privilégier le dialogue et la concertation pour une synergie de leurs actions et une complémentarité indispensable sur le terrain. Il reste entendu que cette évolution positive
des choses dans la communauté musulmane ne plaisant pas à tous, l'on ne manquera pas de donner corps à des fantômes ou d'exhiber davantage des fantôches (nous y reviendrons inch'Allah dans nos prochaines éditions) pour ensuite dire : " les musulmans ne sont pas organisés, ils ne s'entendent pas " avec pour seule et unique ambition d'assouvir de bas desseins personnels.
Bien sûr qu'il faut demeurer vigilant et traquer la vermine d'où qu'elle vienne et quel que soit son commanditaire, mais il faut également savoir raison garder. Dieu ne dit-il pas dans le saint Coran (chap 3, verset 54) " Ils stratégient, Dieu stratégie. Dieu est le meilleur des stratèges " ? Alors, en avant et bienvenue à l'AJMCI.
illustrations.
Ces différentes organisations (plus précisement le Conseil Supérieur des Imams dont il faut saluer l'avènement) ont largement contribué à cette évolution positive. corroborant du coup ce Hadith du Prophète qui dit : « si vous êtes deux, choisissez vous un chef... (afin de faciliter les prises de décisions, NDLR) ». Le CSI malgré ce que disent ses détracteurs, a réussi un grand coup.
Nigériens, maliens Marocains, Libanais, etc.... qui fêtaient d'habitude en même temps que leurs pays d'origine ont accepté de se plier à sa décision. Cela démontre encore que l'absence d'une direction a longtemps été l'handicap majeur de la
Communauté.
Il faut maintenant espérer et souhaiter que cette nouvelle orientation puisse
continuer tout en se diversifiant
DHL
Koné Issa
Koné Seydou Koné Zacharia
Sangaré Moussa
Touré Aliou
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PLUME LIBRE / Mai 1992 / Page 2
PLUME RELIGIEUSE
LES RELIGIONS ET LE ROLE DE LA FEMME
L
ES religions mono-théistes ne sauraient être Vienues pour respon sables du moindre manque-ment au statut de la femme. En effet, ni la Thora, ni l'Evangile n'établissent un quelconque assujettissement de la femme par l'homme en réduisant les droits de celle-là aux seules nécessités des besoins de celui-ci.
En Europe, quelques doctes chrétiens influencés par les coutumes païennes ou laïques et, par ailleurs manifestement égarés par une mauvaise exé-gèse de la Bible, crurent devoir nier à la femme " son humanité ", lui octroyant " une âme dam-née ".
Ailleurs, si elle ne fut point ainsi damnée, elle n'en fut pas plus heureuse non plus. Avantageusement exploitée, sa force de production égala sinon fut supérieure à celle de l'homme, lorsqu'elle n'était pas à sa naissance fuée ou déjà mariée.
Les doctrines philosophiques et sociales dites d'avant-garde s'en prirent à tort à la religion et à Dieu en leur imputant l'état d'esclave de la femme et son maintien dans un système féodal qui lui niait toute per-sonnalité.
En réalité, la laïcité, encoura-gée parfois, mais très souvent combattue par l'église catho-lique, a plus que tout autre fac-teur contribué, à l'asservisse-ment de la femme, même si au 20 ° siècle, elle tend à prendre le contre-pied de son rôle tradi-tionnel.
Le marxisme, en confondant la religion et la pratique religieu-se des hommes, (qui n'ont pas toujours hélas respecté les commandements de Dicu). s'est fourvoyé en s'en prenant à la religion. De même, cer-tains laïcs ont-ils cette tendan ce plutôt facile à vouloir oppo-ser le progrès en faveur de la femme " aux préceptes rétro-grades des religions ".
Une telle attitude, plutôt hostile de certains marxistes et de cer-tains laïcs, dénote de leur part, une méconnaissance totale de la réalité religieuse en général et de celle de l'Islam en parti-culier qui, à cet égard, ne mani-feste aucun triomphalisme pour être allé aussi loin que possible et cela, avant les doctrines dites
progressistes. Au 7 ème siècle, le prophète (BDSL), a instauré et pratiqué effectivement dans le premier Etat islamique, l'égalité de la femme et de l'homme. Il y a quatorze siècles. Dieu renou-vela par les révélations du Coran, l'identité de nature, à l'identité de nature de la femme et de l'homme tous deux issus du genre humain et leur égalité en droits en tous lieux et tous temps. Les mes sages divins antérieurs (Thora et Evangile) n'avaient pas sou-tenu une affirmation contraire. La religion, depuis les temps
" Dieu l'accueillit de la meilleu-re manière " (verset 37) sans égard pour le sexe de l'enfant Dieu le fit grandir. Plus tard, bien quelle fut femme, Marie (BDE) fut admise au temple (Jérusalem) jusqu'alors réservé aux seuls hommes alors que rien dans la Thora n'excluait les femmes. Le prophète Zacharie (' BDE). oncle de Marie, après tirage au sort fut chargé, parmi d'autres de veiller sur elle. Ainsi, Dieu accepta de se faire adorer par une femme à la place d'un homme. Le Seigneur, en agissant ainsi
du måle devenu seigneur et maître de la femme. Cette croyance enracinée l'homme, imposée à la femme pour le " bien de la société " a sous-tendu toute la législation laïque du moyen-âge jusqu'au 20 siècle qui a vu enfin le mouvement féministe aller vic-torieusement, mais en partie à l'assaut du féodalisfne mascu-lin.
Cette mentalité rétrograde s'est bien appuyée sur les croyances forgées de l'homme et a pu maintenir la triste réalité de l'exploitation de la femme grâce par ailleurs, à la rigueur et à la force de la législation laïque. Celle-ci a influencé le monde musulman, lequel, dominé par l'homme s'est lais-sé aller vers l'asservissement de la femme. Cette attitude de l'homme musulman, quel qu'il soit et doù qu'il soit, s'est tra-duite sur le plan de l'égalité islamique, par une " tricherie " constante pour ne pas dire plus.
Depuis l'avènement de l'Islam et une fois passé le temps des quatres Califes orthodoxes bien inspirés, le monde musulman, progressivement, a détourné au profit de l'homme, les droits que Dieu a bien voulu accorder-à la femme. Cette imposture du musulman s'est faite non sans subtilité, accueillie par un silence total, signe de l'huma-nité des hommes. Du temps des Omeyyades et des Abbassides, nous savons que le monde isla mique était particulièrement actif, réalisant conquête sur conquête dans les domaines militaire, politique, écono-mique, scientifique et tech-nique, des arts et de l'architec-ture pour ne citer que ceux-là. La civilisation arabo-musul-mane qui fit preuve de tant de raffinements, en particulier,
consolidation de la civilisation arabo-islamique, le statut de la femme tend à se retrécir pour être réduit comme une peau de chagrin. Cette contradiction entre, d'une part, la lettre du Coran et de la sunna et, d'autre part, la structure mentale et la situation sociale devait perdu-rer jusqu'à nos jours. Au plan de l'approfondissement des arts et de la culture, il est loi-
sible de constater la faiblesse numérique des publications islamiques sur la femme et son rôle dans la société. Cependant, nul ne songe à nier les droits conférés à la femme ; face à cette évidence, on laisse jouer la pesanteur écrasante de la tra-dition et des " bons usages ". C'est pourquoi, très peu de femmes, dans le monde isla-mique, ont laissé une grande empreinte dans la société. Mais il est vrai aussi selon un auteur musulman, que " si tu éduques un enfant, tu éduques un homme " " si tu éduques une femme, tu éduques un peuple ". L'homme musulman n'a pas respecté la shari'ah-tant s'en faut-en ce qui concerne la femme et ses droits. De l'Asie à l'Afrique et ailleurs, la femme fut maintenue à la traî-ne du mâle qui a profité et pro-fite encore de la violation presque constante des droits légitimes de la femme. Avec Mamadou Dia, nous dirons : " Si la masculinité écrase la femme musulmane au point de la réduire à une " hôtesse d'accueil ", ce n'est pas, du fait de l'islam. Il faut incriminer les mœurs des sociétés musul-manes qui sur ce plan aussi, ont besoin de s'islamiser davantage ".
Il appartient à la femme-sur-tout musulmane-de formuler ses revendications dans un pro-cessus de contestations salu-
en
" La réligion, depuis les temps anciens a promu la femme a de hautes fonctions "
anciens, a promu la femme à de hautes fonctions auprès de Dicu, à commencer par Sainte Marie, la fille d'Imran : la mère de Moïse, Azia, la femme de Pharaon, etc... (que la paix de Dieu soit sur elles). Du temps de notre prophète (BDSL). celui-ci éleva la femme au plus haut rang alors quelle était maintenue au plus bas niveau de la hiérarchie sociale. Rappelons cette attitude très significative du Seigneur au sujet de la femme à propos de Sainte Marie (bénédiction de Dieu sur elle-BDE). Hanna (bénédiction de Dieu sur elle BDE), mère de Marie avait fait le voeu de vouer l'enfant qu'elle portait en grossesse, s'il était un garçon, au culte exclu-sif du Seigneur. Après son accouchement, l'enfant est une fille. Il ya un intéressant com-mentaire et de Hanna et de
Dieu sur le fait que l'enfant est une fille et non un garçon (voir verset 36-Sourate III). La fille fut baptisée Marie.
contrairement à une tradition non fondée, donna la meilleure démonstration de l'égalité de la femme et de l'homnic.
En résumé, la mère de Marie dans sa prière à Dieu voulait un garçon pour le vouer au culte de Dieu. Dieu exauça le vocu de Hanna (BDE), mais en par-tie ; car il lui donna une fille au lieu d'un garçon. Par le fait que Marie, en dépit de son statut de femme, fût acceptée dans le temple. Dieu montra que pour lui, seule compte la piété sans considération pour le sexe. Il faut donc souligner ce fait important que les réligions monothéïstes n'ont pas eu à concourir à la mise en tutelle de la femme. Mais, au contrai-re, elles ont eu à lui donner un statut égal à celui de l'homme. Il faut retenir en revanche, que la force, la ruse, les justifica-tions
pseudo-réligieuses, coutumières et traditionnelles de la laïcité et du faux moder-nisme, ont consacré la supré-matie de l'homme avec le culte
dans le domaine des sentiments taires d'autant admissible
qu'elle aura la loi, la réalité et par dessus tout et surtout Dieu et l'avenir pour elle. L'une de ses revendications dont on a beaucoup parlé est " la liberté sexuelle "
et des valeurs chevaleresques, inventa l'amour courtois avec la galanterie et les formules de galanterie qui devaient, par l'Andalousie musulmane, devenir l'héritage de l'occident alors ignorant des choses de l'amour. " Ce culte " de la femme devait, par la suite, se À SUIVRE... pervertir et se transformer en servitude de cette dernière. Curieusement, au fur et à mesure de l'expansion, de l'épanouissement et de la
Par Moussa Diakité Bamako-Niarela. (Mali)
PLUME LIBRE / Mai 1992 / Page 3
PLUME RELIGIEUSE
FINI LE RAMADAN, QUE RESTE-T-IL DE L'ARDEUR DES MUSULMANS ?
Par Moussa Sangaré
(S. A. W. ) lui même se repentissait soixante-dix fois par jour. Dans le Saint Coran Dieu nous exhorte également au repentir : " O vous les croyants Revenez tous à Dieu ! Peut être seriez-vous heu-reux. "
Il est cependant important de rap-peler ici les conditions du repen-tir. Elles sont au nombre de trois :. cesser de commettre le péché. regretter le péché commis
. prendre la résolution de ne plus jamais recommencer.
De plus si le droit d'une tierce personne se trouve lésé il s'ajoute une quatrième condition : il s'agit de demander le pardon de ladite personne et que celle-ci l'accepte. Signalons en passant que de par l'importance du jeûne, il faut multiplier les jeunes suréroga-toires dont voici le tableau ci-contre. En effet lorsque l'on jeune de façon volontaire un seul jour, cela éloigne de l'enfer d'une dis-tance qu'on peut parcourir en 70 ans. Pour conclure il faut rappeler comment le musulman doit rattra-
per les jours de jeûnes perdus. Précisons qu'il y a trois manières de rattraper. En effet nous avons :
Elle fait néanmoins suite à une rupture volontaire du jeune avec ou sans raison légale (femme enceinte ou nourrice qui craint pour son enfant, homme pubère qui n'accomplit pas les 29 ou 30 jours de ramadan, jeune fille qui pour des raisons de menstrues n'a pu accomplir les 30 ou 29 jours mais n'a cependant pas pu com-penser avant le prochain rama-dan).
En pratique dans le premier et le troisième cas elle compensera chaque jour laissé, et cependant nourrira un pauvre pour chaque jour laissé.
Dans le second cas l'individu soit nourrira 60 pauvres par jour, soit accomplira 60 jours de jeûne consécutifs, soit libérera un escla-
- la compensation.
Elle consiste à remplacer un jour par un autre. Elle fait suite à un jour de jeûne que l'on a manqué pour des raisons indépendantes de sa volonté.
- L'expiation.
Elle consiste à remplacer un jour de jeûne manqué par un acte autre que le jeune lui-même. Elle devient nécessaire lorsque une personne se trouve dans l'incapa-cité physique de jeûner (maladie. vieillesse) la femme enceinte qui craint pour sa santé). Dans ce cas il faut pour chaque jour manqué donner à manger à un pauvre-l'équivalent d'un mudd (2, 1 Kgs).
Les musulmans ont célébré la prière pour couronner ce mois sacré. Les
ardeurs vont-elles s'émousser après ?
OUS les musulmans dans un même élan de cœur et de ferveur viennent d'accomplir les 29 jours du mois de jeûne. De la même façon d'ailleurs, ils ont célébré la prière
pour couronner ce mois sacre.
Le mois de Ramadan se révèle à l'analyse comme le résumé des cinq piliers de l'Islam. Comme tel c'est un mois de test certes, mais surtout c'est un mois pour s'exer-cer d'avantage au culte.
Au sortir de cette noble épreuve chacun devrait s'interroger pour savoir s'il a atteint la piété. Autrement dit nous devrions tous faire la somme de nos acquis spi-ritucls.
Il est malheureux de constater hélas les ferveurs ont vite fait que
de s'émousser, que les ardeurs ont tôt fait de s'éteindre. En effet un simple constat nous permet de savoir que tous les lieux (infor-mels) quotidiens de prière se sont dissipés, volatilisés comme par enchantement et que les mos-quées ne connaissent plus leur affluence. Où sont passés lous ces fidèles et leurs dévoués Imans ? Que sont devenus toutes ces âmes charitables ? Notre Islam se voudrait-il saisonnier ? Nous ne le pensons pas. Mais alors les musulmans doivent com-prendre que si le mois de Ramadan leur a été prescrit par Allah c'est dans le secret espoir qu'ils deviendront pieux. Or la piété nous le savons résulte d'une pratique constante et continue d'actes spirituels. Autrement dit mettre fin à ces pratiques enta-mées durant le mois de jeûne. c'est aussi mettre en péril sa piété. Peut-on déduire d'une telle situation que la fin du jeûne voil
la fin de l'Islam ? Et bien non ! Pour la simple raison que ce mois sacré doit avoir ses effets d'entrainement.
C'est d'ailleurs à ce titre que les prières surérogatoires doivent être multipliées.
En outre il n'est un secret pour personne que la paix est plus que nécessaire pour notre société d'aujourd'hui. Justement en sui-vant les prescriptions du Ramadan qui encourage la frater-nité et la maîtrise de nos passions nous y contribuerons énormé-ment. En effet la fraternité a pour corrollaire la solidarité et la justi-ce, or le préalable à la paix c'est la justice. Pour atteindre un but aussi noble, il faut toujours persé-vérer dans le pardon et la patien-ce. la charité et la générosité qui au plan social permettent de réduire les inégalités.
S'il est une pratique que le fidèle ne doit nullement omettre c'est bien le rappelle Zikr. De par le seigneur nous apprenons que le plus grand Zikr c'est la lecture du Coran. Or selon Muslim et Bokhari " celui qui récite le Coran avec habileté sera avec les scribes nobles et purs et celui qui le lit avec difficulté aura deux récom-penses II parait très important a cet égard de multiplier la lecture du Coran. Ainsi Allah nous dit à propos du Zikr : " Le rappel est certes ce qu'il y a de plus grand " (S. 24 v. 45). En outre il nous fait une promesse " souvenez-vous de moi je me souviendrai de vous " (S. II V 152). Or la miséricorde et la grâce de Dieu sont infinies. Enfin le musulman pour se rap-procher du Seigneur doit se repentir tous les jours que Allah fait. Le Prophète Muhammad
T
ve.
Notons pour finir que tout ce qui est valable pendant le ramadan l'est aussi en dehors du ramadan. En d'autres termes si un ramadan est fini l'Islam continue néan-moins de vivre.
- La compensation-expiation.
Elle consiste à appliquer les deux méthodes de façon simultanée.
CALENDRIER DES JEUNES OBLIGATOIRES ET VOLONTAIRES
FEVRIER
du mer. 5 au iner. 19. jeune de la 1 ére quinzaine de Chaabane du Lun. 17 au Mer. 19
1412 H (13, 14, 15) Chaabane
DECEMBRE JANVIER
du jeu. 19 au sam. 21 Déc. 91 1412 H 13 ; 14 ; 15 Joumadal-san
MARS
jeu. 5 : apparition de la nouvelle lune de Ramadan
du ven. 6 Mars au ven. 3 Avril : jeune obligatoire de Ramadan 1412 H du ler au 30 ramadan
du sain. 18 au Lundi 20 jan 92 1412 H. 13, 14, 15 Rajab
AVRIL
MAI
sam. 4, Fête de Ramadan 1412 H. ler Chawal du dun 5 au ven. 10 : jeune de 6 jours de chawal ; 1412 H : du 2 au 7 chawal
du Jeu. 16 au Sam. 18 1412 H : 13, 14 ; 15 chawal
JUIN
du Sam. 16 au Lun. 18 1412 H : 13 ; 14 ; 15 Zoul Kaada
du Mar. 2 au Jeu II : jeune volontaire de 10 jours. Mar. 9 : jeune d'Arafal
pour non pélérins Jeu 11 Fete de Tabaski
(pas de jeune ce jour ni pendant les
trois jours du Tachnick)
du Lun. 15 au Mar 16. 1412 H 14 et 15 Zoul Hidja
JUILLET
AOÛT
du Mer 12
au Ven 14
1413 H : 13 ; 14 ; 15 Safar
SEPTEMBRE
Mer. 9 Maouloud ou anniversaire du prophète mouhammad (saw)
du Jeu. 10 au sam. 12 : 1413 H 13, 14 ; 15 Rabial awal
Jeu. 2 : 1er jour de l'AN hegir
1412 H. Ter Mouharam du Jeu. 2 au 30 : jeuner tout ou partie de Mouharam Ven 10 Nuit d'Achoura Sam. 11 Achoura
du Jeu 9 au Sam. 11 jeune d'Achoura
du Mar. 14 au Jeu. 16 : 1413 H 13, 14, 15 Mouharam
OCTOBRE
du Sam. 10 au Lun. 12 1413 H : 13, 14 ; 15 Rabial Sani
NOVEMBRE
du Mar. 8 au Jeu. 10 1413 H : 13 ; 14, 15 Joumadal Awa
DECEMBRE
du Dim. 8 au Mar. 10 1413 H : 13 ; 14 ; 15 Joumadal Sani
PLUME LIBRE / Mai 1992 / Page 4
PLUME DANS LE QUOTIDIEN
LA FEMME MUSULMANE À LA PALME D'OR À DABOU L'HONNEUR À DABOULONG
Pour faire de grandes œuvres, il faut de grands artistes. De même, pour servir Dieu, il faut des hommes de foi. Ces deux adages, les asso-ciations musulmanes de Dabou les ont fait leur, et la vice-présidente du comité exécutif n'a pas manqué de le souligner de fort belle manière dans son discours d'ouverture : « Il faut dire qu'à Dabou, nous avons rencontré des hommes et des femmes sûrs de l'avenir de l'Islam et de sa jeunesse, disponibles et disposés à apporter leurs contributions à une euvre dont ils ont confiance en l'aboutissement heureux, mais aussi, conscients des sacrifices à endurer ».
Le succès de ses journées est à mettre à l'actif du sous-comité de Dabou, du G. I. R. E (Groupe Islamique de Reflexion et d'Entraide) et de la cellule féminine en gestation. Cela ne saurait surprendre quand on sait que depuis un certain temps, le sous-comité de Dabou est l'un des bastions sûrs de l'AEEMCI. LA solidarité agissante rencontrée à Dabou est le gage d'une communauté vivante, une communauté pour laquelle les préceptes de l'Islam sont une réalité vivante et pratique...
que
U 12 au 14 Avril 1992 se sont tenues à Dabou les 4
èmes journées de la femme musulmane organisées par le Comité Exécutif de L'AEEMCI et placées sous le parainage de Mme Ouattara Adjaraba, censeur du Lycée Technique d'Abidjan. Ainsi, ce sont plus de 130 soeurs venues des quatre coins de la Côte d'Ivoire et repré-sentant aussi bien les associations de quartier, les secteurs universitaires, de Grandes Ecoles, de même que les lycées et collèges qui se sont retrou-vées dans la capitale du Leboutou pour reflechir sur le thème suivant : La femme musulmane et le concept d'adoration en Islam.
le résultat des reflexions permettent à la femme musulmane de mieux s'identifier, de mieux s'affirmer en face des autres.
La cérémonie d'ouverture a atteint son apothéose avec la brillante conférence prononcée par Mme Cissé Makoni, professeur au Lycée classique d'Abidjan sur le thème : " Le concept d'émancipation fémini-ne en Islam ". Maîtrisant parfaite-ment son sujet, Mme Cissé n'est pas allée par quatre chemins pour dire ce qu'elle pense. L'émancipation de la femme en Islam n'est pas syno-nyme d'un appel effréné à l'égalité avec l'homme. C'est plutôt une acceptation d'équivalence " et
D. H. L
BOWAMKO
3e SÉMINAIRE DE FORMATION DES
SCEURS DE L'AEEMB (Burkina-Faso)
Après Ouahigouya en 89, naire marque l'avant-dernière
grande activité du comité exécutif de l'AEEMB, en attendant le mois d'Août où la ville de Koudougou accueillera le 3 e congrès de l'asso-ciation, placé sous le thème : " AEEMB : perspectives d'avenir. "
Koudougou en 91, c'était au tour de la ville commerciale de Pouytenga, située à 140 Km de Ouaga, d'abriter le 3è séminaire de formation islamique des sœurs de I'AEEMB.
Cette activité entrait dans le cadre du programme annuel d'activités du comité exécutif national. Durant 5 jours, près de 120 élèves et étu-diantes musulmanes venues de tous les horizons du pays ont suivi des cours islamiques portant sur les cinq piliers, l'islam et les autres " religions ", la famille musulmane et l'étude de hadiths sur le compor-tement. Des causeries débats noc-turnes sur l'habillement en Islam. la vie du prophète (SAW), la jeu-nesse et la foi, etc... se sont tenues. Ainsi que deux conférences publiques, ayant pour thèmes : La femme en Islam et la jeune fille musulmane face au moder-nisme.
Le séminaire des sœurs, après trois éditions est en passe de devenir une institution, au niveau de l'AEEMB.
Il devra bientôt ouvrir ses portes à des associations sœurs de la sous-région, pour permettre un échange fructueux d'expériences. Ce sémi-
La femme musulmane doit s'identifier pour mieux s'affirmer face aux autres. Outre le thème central, elles ont eu à refléchir sur des thèmes comme " le concept d'émancipation féminine en Islam ". " la femme musulmane et le travail etc...
C'est le 12 Avril à 16 heures qu'a eu lieu la cérémonie d'ouverture au cinéma Capitole de Dabou en pré-sence des autorités administratives et politiques, de l'Imam de la ville ainsi que de parents venus massive-ment prendre part à l'évènement. Comme c'est le cas en de telles cérémonies, tout a commencé avec la lecture du Coran par Ustaze Cheikh Sylla, Imam de l'AEEMCI. Puis la parole est revenue au repré-sentant du maire de Dabou qui a souhaité la bienvenue à ses hôtes. Intervenant à leur tour, les vices-pré-sidentes du sous-comité de Dabou et du Comité Exécutif de l'AEEMCI ont situé le cadre de l'événement tout en précisant que les femmes musulmanes de Côte d'Ivoire atten-dent beaucoup de ces assises qui doivent ouvrir une ère nouvelle pour elles. Quant à la maraine elle s'est dite très satisfaite du choix qui s'est porté sur sa personne et a souhaité
d'entraide " entre les deux sexes dans le cadre d'une complémentarité indivisée.
D'après une correspondance
particulière de Tiemtore-Tiego
Pendant 2 jours, les travaux se sont poursuivis en ateliers conformement aux sous-thèmes choisis. Les ateliers ont remplacé cette année les travaux en commissions et ceci dans un souci d'efficacité et de rigueur dans la reflexion comme nous l'a confié la vice-présidente du CE, la sœur Mahoua Soumahoro.
Le 14 Avril à 11 heures 25 minutes le rideau est tombé mettant ainsi fin aux 4 ème journées de la femme musulmane qui ont obtenu selon l'avis des participantes et des obser-vateurs un succès indéniable. Avant de regagner Abidjan, les sœurs de l'AEEMCI ont tenu à se rendre à Cosrou. village Adjoukrou situé à 48 Km de Dabou, afin de commu-nier avec la communauté musulma-ne de cette localité. Dans nos pro-chaines éditions nous reviendrons sur cette excursion.
Avec ce séminaire consacré à la femme, l'AEEMB s'affirme pour le prestige de l'Islam.
DHL
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PLUME DANS LE QUOTIDIEN
LES MUSULMANS ET LA POLITIQUE EN COTE D'IVOIRE : SILENCES GENANTS
Ces questions, on peut les poser aussi à propos du pélérinage. Perçu par les uns et les autres comme simple expé-dition touristico-folklorique, le péléri-nage à la Mecque, s'est déroulé dans des conditions ahurissantes. Aujourd'hui encore, pour un quel-conque séjour en terre sainte en temps normal, les Ivoiriens vont chercher leur visa au Niger ou ailleurs... Appa-remment, cela n'a pas dérangé les bonnes consciences qui se taisaient, pendant que les Musulmans menaient patiemment cette lutte sourde. Ces mêmes consciences ne semblent guère troublées non plus, par le fait que la quasi-totalité des Imams vivent dans des conditions indécentes qui mena-cent leur dignité. Si donc, les Musul mans représentent quelque chose. (une conscience) dont les avis comp-tent, pourquoi tous ces donneurs de leçons ne se préoccupent toujours pas du sort des chefs religieux ?
En réalité, ceux qui s'étonnent du silence des Musulmans, oublient que leur silence sur ces questions a étonné les Musulmans, durant ces nom-breuses années. Ceux-ci ont mené et mènent encore une véritable lutte pour
bénéficier d'un traitement équitable,
en matière d'éducation. Lutte qui n'a pas encore about. Alors, faire sem-blant de découvrir subitement le poids
F
aut-il s'en rejouir ou s'en méfier ? Le soudain intérêt pour la Communauté Musulmane ne cesse d'étonner. Alors qu'ils étaient royalement ignorés par les leaders d'opinion, voici que l'on se met à son-der les cœurs et les reins des Musul-mans. Pour savoir ce qu'ils pensent ou ne pensent pas ce qu'ils font ou ne font pas. Depuis le début du multipar-tisme, on cherche à savoir « quels actes les Musulmans ont posé (l'expression est à la mode). On peut apporter plusieurs réponses à cette question faussement innocente. Mais on peut y répondre aussi par une série de questions de fonds.
de la communauté Musulmane est une attitude étrange. En fait, le débat, s'il a lieu ne peut que s'enliser. D'abord, percevoir cette Communauté comme un bloc obéissant à un chef, est une erreur. Sans vouloir caricaturer les choses, on peut dire que l'Imam n'est qu'un " technicien ", qui a certes une autorité morale, mais n'a aucun pou-voir pour imposer des directives, sur-tout dans un domaine extra-réligieux. Ceux qui attendent que la hiérarchie musulmane, qui est largement infor-melle, parle d'une seule voix, - soit pour approuver ou pour condamner des faits précis, n'ont guère de chan-ce d'être satisfaits. Beaucoup de musulmans se sont interrogés sur la position en retrait des chefs religieux ; ce n'est donc pas seulement les non-musulmans ou ceux qui clament leur athéisme, qui s'intéressent à la ques-tion. Mais, il s'agit de mesurer les risques que cela fait peser sur la mos-quée. Car, les prises de positions très tranchées ne sont pas sans consé-quences pour la stabilité de la commu-nauté Musulmane. Pourquoi nier que celle-ci malgré sa force, est très fragi-le du fait des particularités de l'Islam
La maîtrise du temps
La sobriété est une attitude qui fait partie de l'Islam. Ceux qui le savent n'ont donc pas été surpris outre mesure, par la concision des propos de l'officiant de la prière de l'AID-EL FITR, L'Imam Mohamed Lamine Kaba. Ce der. nier, qui parlait en présence de ses pairs Tidiane Ba et Fofana Aboubakar, exprimait ainsi d'une voix autorisée, le point de vue de millions de corréli-gionnaires sur la situation du pays. En résumé : Que partout, chacun puisse vivre pleinement la démocratie ; que les uns et les autres cherchent constam-ment l'équité et le consensus. D'une certaine façon ces propos prolongeaient ceux de l'Imam Sékou Sylla qui exhortait, le 31 mars (nuit du destin), à ne point considérer le silence des musulmans comme de l'indifférence. C'est que l'Islam est une religion active mais qui agit selon ses modalités spéci-fiques. C'est aussi une religion qui consacre beaucoup d'efforts à la maitrise du temps. C'est pourquoi, l'Islam n'a pas à s'adapter au calendrier person-nel de qui que ce soit. Il n'a pas vocation à servir de force d'appoint ou de tremplin. Il n'obéit pas non plus aux sommations.
"
W
Pendant trente deux ans, quel leader d'opinion s'est véritablement intéres-sé aux Musulmans ? Qui s'est jamais demandé dans quelles conditions se déroulait la formation des jeunes musulmans des écoles Medersa, vivo tant dans une sémi-clandestinité ? Qui a jamais attiré l'attention des autorités sur les dangers guettant de jeunes chô-meurs, futurs délinquants, au sortir de ces écoles, que tous ignoraient ? Où étaient-ils, ces procureurs instruisant les procès des Musulmans " trop tièdes ", pendant tout ce temps, où ces
millions de jeunes gens se débattaient et se débattent encore, dans le " ghetto intellectuel " ?
Religion des évidences qui se veulent catégoriques. I'Islam n'en entretient pas moins des rapports fraternels avec les autres religions. Tous ceux qui peuvent le savoir, savent ainsi qu'un véritable échange permanent existe entre les chefs religieux de ce pays, malgré disons même, à cause des différences d'appréciation qui peuvent exister Les temps actuels sont troublés, ceux qui viennent sont suffisamment incertans pour que cette exigence de dialogue soit plus affirmée encore. Ce n'est pas fatalisme de considérer que beaucoup de choses sont déjà écrites et que le travail des homines et des femmes vient seu-lement pour aider à réaliser telle alternative, au détriment de telle autre, plus
et des conditions de son implantation funeste. On comprend dans ces conditions que bien des musulmans privil
.
.
en Côte d'Ivoire
gient les enseignements clairs et évidents de la religion Quelle que soit par conséquent l'urgence, ils ne peuvent se départir de cette attitude. La perle de cet enseignement islamique se résume en ceci, qui est moins sibyllin qu'il n'y parait : Nous sommes ce que nous sommes ». Camper sur de telles certitudes permet certainement de ne point avoir peur de l'avenir. Certitudes perma-nentes, jamais démenties, que Mohamed Lamine Kaba a rappelées au cours des deux Rakats en récitant tour à tour les Sourate 91 le soleil et 93, Le jour montant Des centaines de millions de fidèles musulmans de par le monde, ont écouté les paroles éternelles du Coran. Paroles libératrices La vitalité de l'Islam remeura dans certaines mémoires cette autre Sourate, la 110, dénommée Le Secours extraits Lorsque vient le secours de Dieu. ainsi que la victoire, et que tu vois les gens entrer par légions dans la religion de Dieu, alors par louange, chante pureté de ton seigneur et implore lui par-don. Grâce à cela, l'Islam échappera toujours aux passions tourbillonnantes et aux engagements conjoncturels. IL en sera toujours ainsi. Inch ' Allah
Pour le reste, si la question sur le silence des musulmans est tout à fait légitime, les insinuations qui les accompagnent sont, elles, inaccep-tables. Veut-on dire que les Musul-mans sont laches ? Plus de 4 millions de lâches, ce serait inquiétant pour la Nation entière ! D'ailleurs, que peut-il leur arriver, eux qui savent que dans
la vie " grandes difficultés et grandes facilités sont entremêlées. Les
musulmans sont-ils silencieux parce
qu'ils ont été achetés ? A combien et par qui ? Plus sérieusement, on remar-quera que malgré les gesticulations
actuelles tendant à faire croire le contraire, beaucoup de gens sont res-tés effectivement silencieux pendant
trente ans. Faisons remarquer aussi que les Musulmans n'ont jamais eu de traitement spécial qui serait le prix de leur " silence ".
Le seul véritable ordre supérieur des Musulmans est Dieu. On peut juger le bon et le mauvais Musulman par rap-port à l'observance des règles is miques. Le citoyen, quelle que soit sa confession, est jugé, lui, par rapport son engagement, sa sensibilité poli-tique qui, en principe ne devrait rien à voir avec sa religion. Ceux qui exigent que le Musulman réagisse à leur
IN MEMORIAM
6 Avril 90-6 Avril 92, il y a deux ans que nous quittait Souley-mane Doumbia, ex-Directeur de Canal II animateur de l'émis-sion religieuse Mu-sulmane. Une céré-monie commémorati-ve de lecture Cora-nique et de bénédic tion, a eu lieu le 5 Avril dernier au domicile familial sis à William-sville, pour le repos de son âme.
Ibrahim Sy Savané In Fraternité Matin, lundi 6/4/92
que, par ailleurs, les dures tentatives per (A. E. E. M. C. I. , L. I. P. C. I.. des jeunes musulmans pour se regrou-AJ. M. C. I. , Cercles des Intellectuels Musulmans, Constructions de Centres Culturels etc... ) sont ignorées par les donneurs de leçon.
Plus grave, il y a une maladroite tenta tive à présenter les Musulmans comme des gens flous, indécis et ne participant pas à la vie démocratique.
rence il y a, elle doit opposer croyants et mécreants et non croyants entre
Cux.
Tristes séquences : au debut, on a insi-nué bien des choses sur les Musul-mans et leurs intelligences supposées Ensuite, on a parlé de la récepuvité de avec des puissances telle que la Libye. cette Communauté à des thèses iran-miennes. Aujourd'hui, on veut intimer l'ordre aux Musulmans de prendre
cette Communauté comme une masse molle). Vaines tentativeslà aussi. Tous ceux qui souhaitent voir les Musul-mans distribuer à tour de bras des " fatwas " seront déçus. Ceux-ci agis-leur impose. C'est cela la liberté. sent selon un calendrier que nul ne
à
Notre frère a été une parfaite illustration, de ce qu'un musulman peut apporter à Dieu et à sa Signal, sont paradoxalement les Communauté. Nous invitons les humbles servi-mêmes qui agitent le spectre de l'inte teurs d'Allah, à avoir un penchant pieux pour lui en ces jours anniversaires.
Les mêmes ressorts qui ont entrainé collectivement position (on perçoit les violences et les pogroms dans d'autres circonstances, sont certes rouillés, mais ils peuvent encore fone-tionner si l'on y prend garde. Dans la même veine, on recherche abusive ment un parallélisme entre l'Islam et le Christianisme. On veut les pousser dans une concurence qui n'est même pas de saison. Vaine tentative. Car, il ne faut jamais oublier que si concu-
grisme musulman. Les mêmes qui ont dénigré les expériences de certains clergés islamiques à la conquête du pouvoir.
Puissions-nous être à la hauteur de la lourde Veulent-il que le citoyen musulman
cesse d'agir comme un citoyen pour développer des reflexes de " talibé " docile, prêts à se faire tuer pour obéir ? Pourquoi cet empressement à voir émerger un clergé musulman, alos
mission du Seigneur-Amine
Ibrahim Sy Savané
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PLUME LIBRE / Mal Page
PLUME EN LIBERTÉ
LA CHARIA ENTRE CARICATURES
ET RÉALITÉS (suite et fin)
Par Bouka Tchienfola
E voile, on le sait constitue un point d'achoppement entre l'Islam et le monde occidental. Cependant, comme le souli-gnent si bien Cheikh Moha-med Saghir et Kouhmane Sul-tan dans l'Islam, la femme et l'intégrisme « < ce n'est pas pour mépriser la femme et la dénigrer que l'Islam lui pres-crit de cacher les charmes de son corps en dehors de son foyer conjugal ou familial mais c'est pour la protéger contre l'assaut des caprices, de la concupiscence, des mau-vaises langues, des privautés et des regards malsains. En Pro-tégeant la pudeur de la femme, c'est l'unité de la famille qu'on protège, c'est l'avenir moral et spirituel des enfants qu'on garantit, c'est la société tout entière qu'on bâtit sur des bases solides. » Si l'Islam interdit l'adultère il ne peut par la même occasion permettre à la racine du mal de se dévelop-per. Car on le sait aujourd'hui plus que jamais, l'origine de ce mal demeure l'atmosphère de " super excitation sexuelle " de la gent masculine créée par la présentation indécente des femmes. On ne peut demander à un chien de retenir ses ardeurs carnivores à la vision fréquente de viande fraîche sans propriétaire apparent, sur-tout qu'il n'a jamais été domp-té auparavant dans le sens de ne dévorer que de la chaire achetée et offerte par son maître.
Les interdits en Islam (adultè-re, alcool... ) ne souffrent en réalité d'aucune contestation d'ordre théorique. On s'entend lous sur la gravité du problème que constitue l'adultère. Un
mari, fusse-t-il du Groënland, du Kazakhstan, de la Suisse. ou de la Côte d'Ivoire aurait la même réaction de haine meur-trière devant l'amant de sa
L
à travers tous les pays pour lut ter contre les conséquences désastreuses de l'alcoolisme, du tabagisme et de la drogue. Le réel problème entre l'Islam et l'occident (en temps que courant de civilisation) est la rigueur avec laquelle cette reli-gion aborde ses interdictions. En effet en occident, l'on pré-fère planter les germes du mal en espérant tout simplement calmer ses retombées, ce qui
édifiant en la matière. La drogue génère des devises importantes et pourtant à tra-vers le monde entier, l'on a dit d'une seule voix, Non. Telle est la vision de la Charia islamique. Ne pas installer de débit de boisson alcoolique pour ne par créer des êtres à la conscience intermittente dans la société. Créer les conditions d'une spiritualité qui vaccine la société contre les faux appé-
temps dans une grande partic de l'orient. l'Islam était vécu en partie ou en totalité écono-miquement, socialement, poli-tiquement. Aucune révolution interne à ces pays n'a demandé le départ de l'Islam de la scène politique. Si nombre de ces pays ont par la suite adopté des législations inspirées d'ailleurs, cela s'est fait manu militari par la colonisation occidentale. Aujourd'hui cependant, force est de recon-naître que nulle part dans le ATSU monde. les législations ne font référence à une quelconque religion, à part l'Islam. L'Iran et l'Arabie Saoudite se réfèrent expressément au Coran comme base de leur législation. Bien-tôt en Afghanistan et dans les républiques Islamiques de la CEI. I'Islam sera la religion d'Etat. En Algérie, n'eût été Te " hold up démocratique " opéré par ceux qui voguent à contre courant de l'histoire. I'Islam serait à la base de la vie poli-tique. Dans de nombreux autres pays à population à majorité musulmane en orient, en Afrique noire comme au Maghreb, même si cela n'est pas écrit expressément, les législations se réfèrent pour l'essentiel aux valeurs isla-miques en attendant la consé-cration politique. La position de l'islam à propos de la poli-tique est donc claire et ne sau-rait souffrir d'aucune ambiguï-té. Le champ d'investigation de la politique est l'homme à travers sa vie sociale. La reli-gion ne s'intéresse pas à un personnage autre que l'homme aussi à travers sa vie sociale. Les deux champs s'entremê-
proies... "
Hélas ! aujourd'hui la popula-tion anormale telle que décrite semble être la plus nombreuse. Ce laxisme est malheureuse ment encouragé par certaines " religions " qui s'accommodent si bien avec ces nouveaux styles de vie de libertinage. On préfère celles-ci à l'Islam trop rigoureux ou " intégriste ". Mais on oublie que la rigueur mora-le est un signe distinctif de la
LE HIJAB EST MOTKE HONNEURI
Des femmes musulmanes descendent dans les rues à Paris pour défendre le port du voile (HIJAB) symbole du respect de leur dignité.
tits de la chair en couvrant la femme de vêtements décents qui inspirent le respect et découragent les diables. Ainsi l'on prévient le mal pour ne pas chercher à le guérir après.
vraie religion. Dieu qui est transcendant et omniscient ne peut à la fois interdire un mal et autoriser ce qui peut créer ce mal. On sait aussi que ce laxis-me sexplique par les retom-bées financières que les firmes produisant de l'alcool et leur cortège de bars ou autres pro-voquent notamment au niveau du fisc. Mais échanger l'équi-libre moral, physique et psy-chique d'une société contre des devises, est-ce là la solu-tion ? surtout quant on sait qu'en aval, l'on dépense enco-re plusieurs milliards pour la construction de centres de santé (hôpitaux, centres spé
est une erreur manifeste. Demander à quelqu'un de boire juste un verre d'alcool et de ne pas en rajouter relève de la méconnaissance de l'âme humaine qui est sujette à tous les excès possibles.
Faire confiance simplement à la force morale des individus pour éviter des comportements sexuels excessifs, c'est oublier la contexture même de la
société car comme le dit l'Imam Mohamed Saghir dans le livre précité (P 18) Le monde n'est pas peuplé que d'individus normaux. Il y a des malades forcenés, des névro-sés, des obsédés, des para
QUE DIRE ALORS DE L'INTRUSION DE L'ISLAM DANS LA POLITIQUE ?
S'il est un concept aujourd'hui le plus utilisé dans les diffé-rentes législations à travers le monde, c'est bien celui de la laïcité c'est-à dire la nom implication de la religion dans les affaires de l'Etat.
lant. politique et religion ne peuvent former qu'un seul bloc. En Islam il n'y a pas de scission entre religieux et laïcs. tout le monde est assujetti aux mêmes devoirs religieux. Un simple commerçant peut-être s'il remplit les conditions suf-fisantes de connaissance et de
femme, et vice versa. Tout noïaques, des vieux vicieux, cialisés pour alcooliques.... ) L'histoire de la laïcité est bien nommé Imam (chef religieux)
connue. Elle découle du déclin du monarchisme absolu entre
pour la lutte contre certaines maladies dont le SIDA...
des abrutis, des violeurs en puissance, des sadiques invété
père ou toute mère de famille digne ne laisserait volontiers
sa fille être la proie facile rés, des pervers, comme il y a Faire fi des sommes collectées le 17 ème et le 18 ème siècle foi. Il peut conserver son acti-
des orphelins, des veufs, des veuves, des adolescents frus-trés, des travestis, des profi-leurs, des proxénètes à la recherche de
au titre des impôts sur l'alcool, c'est investir pour la lutte contre la destruction de la société. L'exemple de la lutte contre la drogue est pourtant
en Europe. Le compromis qu'il y a eu entre les révolu-tionnaires et le clergé à cette époque a concerné une reli-gion, la chrétienté. pendant ce
vité de commerçant et vaquer à ses occupations habituelles hormis les moments où il doit
d'irresponsables individus. Quant à l'alcool, point n'est besoin d'épiloguer là-dessus cu égard aux campagnes de sensibilisation menées ça et là
nouvelles
PLUME LIBRE / Mai 1992 / Page 7
PLPLUME EN LIBERTÉ
dit la punition de la main coupée du voleur en période de famine, où il n'était pas possible au pouvoir de faire régner la justice sociale.
QUELLES RÉALITÉS SUR LE TERRAIN ?
pénale en dehors de tout le contexte coranique qui lui désigne une vision globale de la vie de notre comporte-ment, ce serait commencer par la fin. C'est à dire exiger des sanctions avant que ne soit réalisée la justice sociale, objectif d'abord recherché par Dieu à travers le saint Coran
La charia n'est pas un code mais un mode de vie. C'est une loi exigeante.
diriger les prières quotidiennes. L'ISLAM PEUT-IL GOUVERNER ? L'Islam a gouverné et continue de le faire. Contrairement aux autres pro-phètes de Dieu, le prophète Mohamed (PSL) a dirigé un État. Moïse (PSL) n'a pas atteint la terre promise. Le Christ (PSL) a été relevé vers Dieu à l'âge de 33 ans sans avoir été le chef d'une véri-table communauté réunie au sein d'un Etat.
Le prophète Mohamed (PSL) a eu une jeunesse, a mené une vie de chef de famille et a été un chef d'État au vrai sens du terme. Ainsi sa vie toute pleine peut servir et servira pour toujours d'exemple à l'humanité toute entière. Tout au long de son apostolat, il a établi les bases d'une société Islamique, inté-grant à la fois les dimensions cultu-relles, sociales, économiques, et poli-tiques. L'originalité est qu'aucun de ces aspects n'est détachable de l'autre. C'est l'occasion de dire que l'Islam possède un vrai projet de société qui tient compte des réalités humaines et se distingue ainsi des visions de ces pseu-do-religieux qui ont voulu bâtir à une époque de l'histoire des modèles qui relevaient plutôt de l'ordre du méta-physique. Ce projet est contenu dans ses fondements dans le Coran, dans sa pratique dans les enseignements du prophète Mohamed (PSL) et de ses ver-tueux compagnons ainsi que dans la jurisprudence (Fiqh). Qu'on ne s'inquiète pas. Dans un Etat Islamique. les droits des minorités religieuses sont garantis. « Pas de contrainte en reli-gion proclame le Coran à la sourate 2.
non plus vider la religion de toute son essence. Car cette même constitution garantit la liberté de culte en faisant référence à la déclaration universelle des droits de l'homme. Interdire la polygamie n'est elle pas une violation de ce principe quand on sait qu'il y a en Côte d'ivoire des millions de musul mans qui souhaiteraient se placer sous ce système matrimonial ?
Prenons un exemple bien simple : l'Arabie Saoudite où la charia est appli-cable et un quelconque pays européen ou américain à législation " laïque ". Le premier pays c'est à dire l'Arabie Saoudite aurait une législation " barba-re " selon les détracteurs parce qu'il couperait la main au voleur. Le deuxiè-me pays serait " civilisé " parce qu'il aurait une législation beaucoup plus souple se contentant de mettre en pri-son le voleur.
Cependant dans le premier cas, l'Islam étant appliqué dans sa globalité, l'injus-tice sociale disparait et avec elle toute forme de vol et de banditisme. Aujourd'hui en Arabie Saoudite l'on peut circuler en toute sécurité. Les cas de vol, meurtre, adultère... sont raris-simes. Les peines sont donc quasi inap-pliquées. La " barbarie " reste dans les textes et la paix s'installe dans la vie publique.
Dans le second cas le texte demeure " civilisé " mais la barbarie s'installe dans la vie sociale (grand banditisme. meurtres, enlèvements, viols... ). Cet exemple doit servir ceux qui ont la charge de notre sécurité. Le droit seul ne peut résoudre le problème de l'insé-curite. Il faut commencer par établir une harmonie entre les différentes couches sociales. Que conclure ? Que la raison retrouve son trône. Il est grand temps que l'on se débarrasse des aprio-rismes et des idées préconçues. L'Islam n'est pas une religion dogmatique. Il repose avant tout sur la raison. « Le Coran a été révélé pour les gens doués d'intelligence nous apprend le saint Coran.
(*) Sélection de chiffres réalisée par Roger Garaudy
Des combattants nudjahidines. Bientôt l'Afghanistan Republique islamique.
Où est la laïcité, quand on constate sans moyens de défense que toute la vie politique nationale est régentée par une religion ?
commandant tous les aspects intérieurs et extérieurs de la vie : Il est possible de tromper un partenaire dans une transac-tion, un pacte ou un contrat ; il est pos-
Y'a-t-il une religion d'Etat en Côte sible de tricher dans son travail ou ses d'Ivoire ?
relations avec autrui ; il est possible à un chef politique de mentir à un peuple ; mais il n'est pas possible d'être trompeur si l'on a conscience d'agir, en toute chose sous le regard de Dieu, " celui qui entend et qui sait tout ". (Coran S2, V127).
Le code pénal s'inscrit dans le contexte d'une justice sociale telle que les infractions qu'il sanctionne (vol, adul-tère... ) n'auraient plus de place et par conséquent la sanction plus d'objet. Cela est si vrai que l'un des plus proches compagnons du prophète. Omar, lorsqu'il devint Khalife, suspen-
Si oui, alors cette religion devrait être celle de la majorité.
Dans ce cas alors, consultons les statis-tiques. Elles ne sont pas pourtant
Verset 256.
cachées...
Durant tout l'apostolat du prophète Mohamed (PSL) ainsi que sous le régne des khalifes, les minorités Juives et chrétiennes ont été protégées et leurs droits préservés tant qu'ils ne menaçaient pas la foi et l'intérêt des musulmans. Jamais ils n'ont été assu-jettis aux mêmes devoirs civiques que les musulmans (exemple paiement de la zakat). Les litiges les opposant entre eux étaient tranchés selon leur législa-tion. Y a-t-il plus grande tolérance ? Pendant que les Juifs étaient persécutés de partout en occident. ceux-ci trou-vaient refuge dans les territoires musul-mans. Si l'Etat d'Israël existe aujourd'hui, c'est bien d'abord grâce à l'hospitalité des Arabes qui leur ont offert les premières terres en Palestine pendant qu'ils étaient renvoyés d'Alle-magne et d'ailleurs. On connait la suite de l'histoire. L'ingratitude des Juifs a été la monnaie de cette marque de fra-ternité.
CHARIA ET DROIT PÉNAL
S'il est enfin une critique acerbe lancée contre l'islam, c'est bien en son droit pénal. La charia est tout simplement assimilée au droit pénal. Lorsqu'on évoque en effet le terme de charia ou tout simplement du Coran dans certains milieux notamment occidentaux, c'est la vision immédiate de la main coupée du voleur, de la peine de mort. Certains chefs d'État aussi (Galfar El Nimeiry au Soudan) plus soucieux de préserver leur pouvoir que de faire la promotion de l'Islam ont commencé par appliquer ces peines en déclarant vouloir faire de leur pays des Etats Islamiques, Corro-borant ainsi les dires des détracteurs de l'Islam.
Est ce là la charia Islamique ?
Le Coran comporte 6236 versets. 228 seulement sont consacrés à des pres-criptions juridiques, parmi lesquels 70 le code civil des biens et des personnes. 13 la juridiction et la procédure. 10 le droit constitutionnel. 10 l'ordre écono-mique et financier, 25 les relations internationales, 30 le code pénal. Au total, 4 % du Coran pour le droit et 0, 7 % (*) pour le pénal. En somme la quasi-totalité du Coran traite de la foi et de la morale, de la " voie droite ". c'est à dire des fins à poursuivre pour accomplir la volonté de Dieu. vouloir donc appliquer la sanction
1er CONGRES DE L'AJMCI MOUSTAPHA SOUMAHORO À LA BARRE
Le premier congrès extraordinaire de l'AJMCI (Asssociation des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire) s'est tenu du 18 au 20 avril 1992, au lycée scientifique de Yamoussoukro. C'est le frère Moustapha Sou-mahoro qui a été porté à sa tête pour une durée de 2 ans.
Les participants à ce congrès ont eu à plancher sur le thème " quelle stratégie pour l'intégration du jeune musulman dans le système écono-mique ", à établir les statuts et règlements intérieurs et à définir la poli-tique économique et de financement de l'association.
L'équipe du nouveau président aura comme tâche principale, asseoir les bases de l'association et lui donner une audience plus large. Gageons qu'elle soit à la hauteur des espoirs placés en elle.
QUELLE POSITION ALORS POUR LES MUSULMANS DANS UN ETAT NON ISLAMIQUE ?
C'est le cas des musulmans en Europe aux Etats-unis, dans les pays africains et singulièrement en Côte d'Ivoire. La laïcité qui a été érigée en principe constitutionnel dans ces pays ne peut et ne doit signifier que la stricte égalité entre les religions. Cette laïcité ne peut
Doumbia Nouho
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230VPLUME POLITIQUETTEL
ONU
IL FAUT DEMOCRATISER “ LE GRAND MACHIN "
Par Dembélé Al Séni
ÉMOCRATIE par-ci, pouvait il permettre la réalisa-
démocratie par-là. Depuis la brèche ouverte dans le système communiste, brèche qui se transformera en un vent puissant qui balayera les dictatures populaires de l'ancien bloc de l'Est (et emportera au passage son initiateur le grand Gorby), ces quatre syllabes dé-mo-cra-tie semblent être deve-nues le sésame de cette fin de millénaire. Partout les peuples se soulèvent pour réclamer le droit à l'égalité, à plus de liberté et de justice. Cette volonté légi-time des populations quoique connaissant des fortunes diverses en fonction des pays est un signe positif de l'évolu-tion de l'humanité. Il faut souli-gner le rôle de premier plan joué par les grands pays occidentaux dans cette évolution. Rappelez-vous le fameux sommet de la Baule qui vit la France établir un lien direct entre l'aide aux Etats africains et l'évolution démocratique de ces pays.
Mais, ce qui ne manque pas de surprendre dans ce grand boule-versement actuel, c'est l'ONU. La plus grande et la plus impor-tante des organisations interna-tionales, qui symbolise l'aspira-tion à un monde d'égalité, à un nouvel ordre où les nations se parleront et discuteront d'égal à égal et cela pour le règne de la force du droit reste curieuse-ment indifférente à l'évolution du temps.
Le " grand machin " comme l'appelait le général De Gaulle refuse de faire sa " toilette " démocratique. Et pourtant...
UN INSTRUMENT NÉCES-
grades " de la communauté inter-nationale, c'est-à-dire de tous les pays n'appartenant pas au Conseil de Sécurité et ne pou-vant comme Israel, l'Allemagne ou le Japon lui faire accepter leur désir.
Le Secrétariat Général, c'est l'équivalent de la présidence des Républiques soviétiques avec un Andréi Gromyko, une espèce de super-concierge chargé de la
contre la Lybie. Cet embargo vraisemblablement va se géné-raliser et atteindre surtout le pétrole et se transformer en blo-cus... puis ce sera l'intervention militaire directe. Scénario deve-nu classique. Désormais en effet, tout pays sait qu'il a le choix les relations internatio-nales " made in USA " ou le bâton. On peut dès à présent donner les noms des prochains pays qui seront dans le collima-teur de l'oncle Sam : La Syrie et l'Iran, au moyen-orient, Cuba en Amérique latine.
Les Etats-Unis ont donc ajouté au " dollar diplomacy ", " I'ONU diplomacy " au demeurant plus civilisé et plus efficace.
DES RÉFORMES SONT NÉCESSAIRES
D
genre dans l'histoire des rela-tions internationales est à la base d'abus de toutes sortes. On l'a bien vu et on continue de le voir encore, c'est lui qui a per-mis aux Etats Unis de mener la guerre de Corée, à l'Union Soviétique d'envahir l'Afgha-nistan, à l'Angleterre de " recon-quérir " les Malouines. Ces pays peuvent se permettre de telles équipées parce que sûrs de leur impunité sur le plan internatio-nal. Peut-on en effet être juge et partie et se condamner ? Or la pratique du droit de véto fait des pays membres du Conseil de Sécurité les seuls juges de leurs actions intérieures comme inter-nationales.
tion d'un tel objectif ? On en doute surtout que les pays alliés (les vainqueurs de la guerre) étaient pour la plupart soucieux de se poser comme les sauveurs du monde et donc de s'arroger le rôle de super-gendarmes chargés de sa protection. Dès lors, au delà des discours rassu-rants et de l'appel au plus grand nombre possible de pays pour la
LE PLUS GRAVE EST À CRAINDRE
Pour sortir les nations-unies de leur rôle actuel de pendant inter-national du Congrès américain, il convient d'opérer des change-ments radicaux dans le système de fonctionnement de l'ONU. Le mieux serait de supprimer le Conseil de Sécurité et de remettre à l'Assemblée Généra-lé les prérogatives actuelles de cet organe. Ce faisant, l'ONU retrouvera une aura nouvelle et donnera l'exemple même de la démocratie au monde entier. A défaut de cela, on peut envisa-ger l'élargissement de ce tout puissant Conseil de Sécurité à d'autres pays, la suppression du droit de véto. Les sessions de l'Assemblée Générale éliront les membres du Conseil pour 3 ans. Le Conseil de Sécurité dans son fonctionnement nouveau prendrait ses décisions à la majorité de ses membres. Il reste entendu que par un systè-me de rotation bien compris. chaque pays aura son tour au Conseil de Sécurité. Bien sûr, au regard des réalités internatio-nales actuelles, on ne voit pas comment ces transformations pourraient voir le jour tant les Etats-Unis semblent maîtriser la
situation. Mais, l'histoire de l'Humanité a toujours démontré qu'elle a su sécréter le contre-poids nécessaire à tout pouvoir dominateur. La parenthèse amé-ricaine sera elle aussi tôt ou tard refermée.
Et puis, il y a moins de cinq ans règnait encore la toute puissante URSS confortablement assise
sur la forteresse communiste. Aujourd'hui, la CEI (Commu-nauté des Etats Indépendants) tente désespérément de se main-tenir sur les vestiges du géant déchu. Tout est donc possible. Alors, Wait and see.
Bien que anti-démocratique et inique, le Conseil de Sécurité, par le jeu de l'opposition bipo-laire Est-Ouest qu'entretenaient les Etats-Unis et l'Union Sovié-tique gardait un certain équi-libre. La volonté hégémonique des deux super-grands se neu-tralisait pour une grande part et la domination sur le plan inter-national était partagée. Les petits pays pouvaient s'appuyer sur tel ou tel bloc pour se faire entendre ou pour affirmer leur existence et leur présence en tant qu'Etats souverains. Mais, depuis la désagrégation de l'Union Soviétique, cet équi-libre est rompu. La Russie affa-mée est devenue un " mendiant " auprès des occidentaux ; la Chine pour ses besoins en capi-taux s'est départie de son rôle de porte-voix et de protecteur des Non-Alignés et s'est enfer-mée dans un mutisme total face aux événements internationaux. La France fière et orgueilleuse de son indépendance sous le général De Gaulle n'est avec Mitterand qu'un " béni oui-oui " des Etats-Unis, rejoignant en cela l'Angleterre qui depuis la fin de la 2e guerre mondiale a
accepté son statut " d'ex-grande puissance en voie de sous-déve-loppement " et s'est rangée sous la bannière américaine. C'est dire donc que de cinq membres de façon nominale, le Conseil de Sécurité n'en comprend aujourd'hui qu'un seul de façon effective. Il y a un seul pays qui décide aujourd'hui pour le monde entier les Etats-Unis d'Amérique.
Cette domination unilatérale de l'Amérique sur la scène interna-tionale s'est déjà soldée par la destruction de l'Irak et le vote d'un embargo aérien et militaire
CHINA
COLOMBIA
L'ONU dans ses actes, ou quand un seul pays décide pour l'humanité
mise sur pied de l'organisation des nations-unies, les dés étaient déjà pipés. La structuration de l'organisation sera la meilleure illustration de cette supercherie.
gestion du palais de verre et de la " nomination " de ses collabo-
rateurs.
Quant au Conseil de Sécurité. c'est le véritable maître des lieux. Figurez-vous que même le choix du Secrétaire Général ne devient effectif qu'avec son aval. L'alter ego du Secrétaire Général du Parti Communiste dans notre comparaison, le Conseil de Sécurité, symbolise plus que tout, l'injustice et l'échec du système des Nations-Unies.
UNE STRUCTURATION... À
LA COMMUNISTE
L'ONU par sa structuration n'a rien à envier à la machine sovié tique. Dans un pays comme l'ex URSS, le pouvoir se caractéri-sait par son extrême concentra-tion. Le soviet suprême prenait ou (feignait de prendre) les grandes décisions et décidait les grandes orientations, mais l'essentiel du pouvoir se retrou-vait aux mains du secrétaire général du Parti Communiste. De temps à autre un Président jouait le rôle de chef du proto-cole. A quelques nuances près. ce schéma est celui adopté par I'ONU.
L'Assemblée Générale de l'ONU, instance de l'organisa-tion où siègent tous les pays membres avec pour principe un pays une voix, est en réalité dépourvue de tout pouvoir. Elle adopte certes des résolutions mais dans la pratique, ces réso-lutions ne sont que des appels sans force exécutoire réelle. L'Assemblée Générale s'appa-rente donc au Soviet Suprême. Elle est devenue aujourd'hui le forum de défoulement des " sans
SAIRE
Au sortir de la folie de la 2e Guerre Mondiale, le monde entier avait besoin d'un instru-ment politique et juridique qui lui permette de garantir la paix et la sécurité collective. De ce point de vue, la naissance de IONU en 1945 sur les cendres de la SDN (Société Des Nations créée en 1919) était plus que louable. On s'était pris à rêver à un monde plus humain surtout avec les discours humanistes d'un Roosevelt qui ne finissait pas d'idéaliser le " nouveau monde " naissant dont l'ONU serait le meilleur garant. Mais. le contexte même de la naissan-ce de l'ONU : fin de guerre avec des pays vainqueurs et Triomphatcurs (USA, URSS, Angleterre et dans une moindre mesure la France) et des pays vaincus et humiliés principale-ment l'Allemagne et le Japon
CINQ PAYS POUR DÉCI-DER DU SORT DE L'HUMANITÉ
Le Conseil de Sécurité de l'ONU comprend des membres non permanents et des membres
permanents. Ces derniers sont dotés du droit de veto, véritable pouvoir dictatorial qui leur per-met d'orienter les décisions de l'ONU en leur faveur ou tout au moins de bloquer toute décision n'allant pas dans le sens de leurs intérêts ful-elle approuvée par les autres pays de l'organisation (plus de 150 actuellement). Ils sont au nombre de cinq. Ce sont les Etats-Unis, la Russie (en lieu et place de l'Union Soviétique). la France, la Chine et l'Angle-terre. A cinq donc, ils décident du sort de l'humanité. Ce systè-me inique et unique en son
PLUME LIBRE / Mai 1992 / Page 9
LITTERATURE ET SCIENCES
LE MIRACLE CORANIQUE
U nom de Dieu, le clément ; le tout miséricordieux. Dieu soit loué, que la paix et la bénédiction soient sur son envoyé Mohamed et tous ses compagnons.
A travers les temps, Dieu, tout puissant a envoyé une suite de messagers qui ont guidé l'humanité et révélé l'Ecriture. Ces mes-sagers s'appuyaient, a chaque fois, sur des miracles divins qui ont prouvé aux croyants qu'ils étaient réellement envoyés par Dieu
Moïse (PSL) se rendit chez le pharaon appuyé par des miracles tels que celui de transformer des objets en serpent. Jésus (PSL) était soutenu par des miracles tels que ressuciter des morts et guérir des aveugles de naissance.
Avant la venue de Mohamed (PSL), les miracles divins soutenant les envoyés de Dieu étaient localisés dans le temps et dans l'espace, c'est dire que seuls les gens qui étaient présents en un lieu donné et à une heure donnée étaient capables de témoigner de tels miracles. Personne d'entre nous, par exemple,
n'a vu Moïse quand il jetait son bâton et le transformait en serpent, personne d'entre nous n'a pu témoigner Jésus quand il transformait de l'argile en oiseau pour en faire ensuite, par la volonté de Dieu, un oiseau vivant. Puisque Mohamed (PSL) est le sceau des prophètes et le dernier envoyé (coran 33 40), il est logique que le miracle divin qui soutient sa mission soit éternel et per pétuel afin que les généra-tions puissent en témoigner. Il s'en suit aussi que le mes-sage qu'il a livré et le miracle qui en dérive soient parfaitement préservés et protégés de la moindre alté ration (voir Coran17 : 88). Quel est le miracle de Mohamed (PSL) ? Le divin message livré par le coran nous informe que le miracle qui soutient sa mission est le Coran lui même (29 : 49-50).
Les événements historiques des 1400 dernières années confirment clairement la divine vérité. Ainsi, chaque génération d'êtres humains suivant l'avènement de Mohamed a témoigné d'aspects indéniablement miraculeux dans le saint-coran. La lère génération
de l'Arabie post-islamique, reconnue pour son excellen-ce litteraire, à la fois en poésie et en prose était terri-blement charmée et boule-versée par la perfection lit-téraire et linguistique du coran revélé par un illetré. Les générations suivantes ont pu voir des miracles de plus en plus convaincants dans le coran. Au fur et à mesure que les mystères de l'univers étaient dévoilés par les progrès scientifiques technologiques, ceux qui étudient le coran ont noté que de nouvelles décou-vertes avaient déjà été men-tionnées dans le Coran. Par exemple, quand l'humanité se pâmait en découvrant que la terre tournait sur elle-même et autour du soleil, on pouvait noter que le Coran avait confirmé ce fait sans ambiguïté (27:88) " Tu verras les montagnes, que tu croyais immobiles, passer comme des nuages. C'est une œuvre de Dieu : Il fait bien toute chose. il est parfaitemment infor-mé de ce que vous faites
Et quand on a découvert que la forme de la terre était ronde, ceux qui étudient le glorieux Coran ont vu qu'il
est confirmé en termes clairs dans le verset 5 de la sourate 39. " Il enroule la nuit sur le jour ; et il enrou-le le jour sur la nuit " Les termes de ce verset-sacré ne laissent aucun doute que l'enroulement de la nuit sur le jour et l'enroulement du jour sur la nuit ne sont pos-sibles que parce que la terre est ronde. Dans le même sourate, au verset 24, nous voyons que le commande-ment viendra de nuit ou pendant le jour. " Le Dieu omniscient, évidemment sait exactement quand la vie sur terre s'achevera que ce soit pendant la nuit ou pen-dant le jour. Mais la vérité est que la terre est une moi-tié dans le jour et une moité dans la nuit à n'importe quel moment, eu égard à sa forme ronde et à l'incidence de la lumière sur l'un de ses côtés. D'où la déclaration divine dans le verset. 39-24 que la fin viendra " pendant la nuit ou pendant le jour ". La Science que la moitié de la terre est dans le jour et l'autre moitié dans la nuit à n'importe quel moment n'était pas accessible aux temps de la révélation du Coran.
Une autre génération d'êtres
humains a vu un autre miracle du Coran quand on a découvert que le soleil est une " source " de lumière tandis que la lune n'est qu'un simple réflecteur de la lumière solaire. Le Coran avait déjà confirmé cette " découverte dans les versets 10 : 5, 25 : 61, 71 : 16 où le soleil est appelé avec insistance " SIRAJ " lampe, tandis que la lune y est décrite comme lumière. Un autre exemple est la déclaration du Coran dans le verset selon laquelle la disponibilité d'oxygène diminue avec l'altitude. Cela prendrait beaucoup de volumes, s'il fallait mettre en évidence tous les traits miraculeux qui se sont manifestés dans le Coran pendant des générations passées. Cet article a pour objet, les miracles Cora-niques manifestés à notre propre génération et illustre la pérennité du miracle divin qui supporte le dernier message de Dieu.
Ace
RACHID Khalifa
" Analyse informatique des miracles du saint Coran
PROCHE ORIENT
LA PAIX INTROUVABLE
VERS LA COMPROMIS-paraître péremptoire, dans la SION PALESTINIENNE.
administrés différents traite-ments, de la part des Etats-Unies et ses accolytes Occi-dentaux. Et pourtant avec la obstentation et fracas, ils se devraient d'être dignes des choix faits, symbole véri-table de leur souveraineté. L'OLP alors taxée de com. plicité tacite avec l'Irak, voit décliner son pouvoir poli-tique au sein des instances internationales. La justice internationale voudrait que l'on pense comme les Amé-ricain, qui avec les mêmes arguments éculés, absolu-ment dépourvus d'originali té proposent, une conférence
onsidéré comme un foyer de tension inex-tinguible. Il n'est point besoin de décrier les horreurs, les crimes abomi-nables perpétrés dans cette région du monde, dévastée par une guerre qui ne dit pas Plus que les conflits sécu-laires entre nations Arabes et Juifs, il s'agit aujourd'hui de parvenir à une paix diffi-cilement négociable. Cela en raison des positions diver-gentes des parties.
si l'on veux parvenir à une paix juste et durable.
C
mesure ou l'on parle aujourd'hui de partage des eaux, de sécurité régionale. de désarmement, qui sont certes des questions impor-tantes, mais pas un préalable Les négociations actuelles aux discussions. Pour un debut de règlement de la
Nonobstant ses insuffisances et son caractère anachro-nique, le succès d'un telle démarche réside dans la
création de conditions saines de discussions.
On s'explique avec peine. que l'on n'ait pu associer la centrale Palestinienne aux négociations, tenir compte du droit du peuple palesti-nien à établir un pouvoir national indépendant sous la direction de l'OLP en sa qualité de seul et légitime représentant du peuple palestinien, sur chaque por-
LA MISE EN SCENE ISRAELIENNE
comportent à l'évidence. une voiente de l'administra
tion Shamir. de se livrer à des maneuvres dilatoires. pour enliser les débats, en se cantonnant dans des consi-dérations visant à éviter les
son nom.
brulante question des réfu-giés Palestiniens victimes de frustrations variées, l'on a trouvé mieux que l'inté-gration sur place.
Ce type de solution de natu-préoccupations fondamen-re à éluder les véritables tales.. Cela correspond bien problèmes, est comparable à l'un de ces cas où l'excès au soutien économique et d'ambition condamne à militaire quasi-incondition-l'absence de résultat. nel des Etats-Unis à l'Etat 5 Janvier 92, bannissement
Le processus qui a cours trouve son explication dans les prises de position pen-
dant la guerre du golf. Les de paix entre nations Arabes tion de territoire libéré, est hébreux dont il faut appeler de 12 activistes Palestiniens
une exigence particulière-ment impérieuses. Cela peut
une cessation totale, sont ici des conditions sous-jacentes
régimes Arabes se sont vus et Israël.
PLUME LIBRE / Mai 1992 / Page 10
STINFOS-PLUME
voire une Internationalisa-tion de Jérusalem.
AFGHANISTAN : Eddine. Riches et instruc-tifs, ces quelques moments passés en com-
LE TRIOMPHE DES KABOUL LA CITA-pagnie de Radio côte VERTUS MORALES
pieds le nom du Sacré (du prophète).
ne Italienne, qui est tom-La commerçante d'origi-bée des rues ignorait-elle gravées sur les chaus-le sens des enjolivures d'Italie et qui coûtent sures dorées importées environ 36 000 F CFA ?
ALGÉRIE :
LES ÉTUDIANTS POUR LA DÉFEN-SE DU CHOIX DU PEUPLE
des territoires occupés, tollé d'indignation de la déléga-
tion Palestinienne qui sur-seoit à sa participation au 2è round des négociations pré-
vues pour le 7 janvier 92. Outre cela, en dépit de la désapprobation de l'opinion Internationale, Israël pour-suit avec détermination l'implantation de colons Juifs dans les territoires occupés, point jugé non négociable par Tel-Aviv. 3è round des négociations multilatérales à Moscou entre Arabes et Israëliens les 28 et 29 Janvier 92. Deux faits marquants à relever, l'absence de la Syrie, du Liban, et les questions à l'ordre du jour évoquées plus haut.
L'absence Syrienne n'est pas à négliger, car elle dispose d'une voix prépondérante dans les relations inter-arabes.
LA Syrie est la créatrice de l'Arabisme, le premier pays qui ait inscrit à l'article I de sa constitution : « La Syrie est une partie de la Nation arabe ». Cette aspiration est si profonde et si ancienne chez elle, qu'elle fait partie
29
DELLE AUX MAINS DES
MOUDJAHIDINES
d'Ivoire ont épaté plus s'attendait-on à la pareille d'un auditeur. Aussi, l'émission Allahou Akbar à la télévision surtout que vient de subir une cure de jouvence. Là, l'attente ne fut pas totalement com-blée.
Les excès d'inconvenance. rappellent l'Israël, intrai-table, pourvu amplement de moyens de destruction face à des personnes sans défense. Sur la foi de déclarations parfois simulatrices, l'Etat Hébreux se livre à des raids contre des positions pro-palestiniennes. Pour peu qu'une instance ou un Etat souverain condamne Israël pour telle ou telle politique à l'égard des Arabes, il s'ensuit une série de repré-sailles et de contre-repré-sailles. Aujourd'hui c'est Israël qui constitue une menace pour la paix, pas les palestiniens et surtout pas l'intifada. L'humanité devrait avoir honte d'une telle conception de vertus
Les combattants isla-miques d'Afghanistan qui contrôlent la quasi-totalité du pays sont aux portes de la capitale. Le président Naji Bulah a pris la clé des champs et s'est réfu-gié à l'ambassade de l'Inde à Kaboul dont la chute n'est plus qu'une question de jours (inchal-BRETAGNE :
GRANDE
lah).
Les étudiants Algériens réunis au sein du M. U. D. C. P (mouvement
universitaire pour la
défense du choix du peuple entendent harce-
ler le pouvoir du groupe Boudiaf jusqu'à ce qu'il accepte le choix du peuple clairement expri-mé lors des dernières législatives. Pour cela. ils multiplient depuis quelques mois meetings.
manifestations et grèves de protestation. Malgré
la brutalité des actions de
répression à leur égard. ils entendent aller jusqu'au bout de leur action.
SI LE RIDICU-LE TUAIT...
Pour la première fois de l'histoire, l'Amérique a
armé et soutenu des com-battants qui se réclament de l'islam.
Mais attention ! Tout
comme l'arbre ne doit pas cacher la forêt, il faut remarquer que ce soutien entrait dans le cadre de la guerre froide. C'est main-tenant plus que jamais que les différentes frac tions afghanes doivent rester vigilantes. Déjà, l'Amérique leur demande de déposer les armes et de passer aux négociations. L'oncle Sam s'accommo-dera-t-il d'un pouvoir islamique pur à Kaboul ? Ce n'est pas sûr. Alors,
DES CHAUS-
SURES SATA-NIQUES
Après Salman Rushdie pour son livre, un autre de blasphématoire l'Islam sur le marché (encore Londonien Londres) : des chaussures sur lesquelles se trouve graver le plus célèbre verset du Coran (Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah).
Priée de retirer cette marchandise offensante de ses rayons, Mme Diana Lewis alleguant son ignorance a pour toute reponse refuser d'obtempérer et ce qui devrait arriver arriva le week-end Pascal. La boutique de Mme
Diana détruite par un incendie d'origine crimi-
aussi nobles que la justice l'égalité. Ne sommes-nous pas en train d'accréditer une certaine opinion, qui vou-drait croire que l'apartheid et ses accessoires sont des attri-buts normaux de l'existence. Ce n'est pas d'une intégra-tion qu'ont besoin les pales-tiniens des territoires occu-pés, mais d'une patrie. Cela est une vérité historique que ni les sympathies, ni les anti-pathies politiques ne sau-raient travestir. Il convient d'affirmer au plus haut point, le droit de chaque peuple à disposer d'une patrie et à l'autodétermina-
et
de son sang.
Elle est l'une des nations Arabes à payer cher le désastre militaire de Juin 1967 avec la perte du Golan. Rien ne peut se décider dans cette région sans la Syrie. Les questions évoquées à la table des négociations sont certes importantes pour les parties, mais face à l'intran-
sigeance de l'Etat Hebreux certaines questions majeures ne sont traitées qu'avec une approche superficielle. Pour couronner le tout, Israël cussions, si l'on associe la menace de boycotter les dis-
Diaspora Palestinienne. QUELLE ISSUE POUR JÉRUSALEM
vigilance.
tion.
Les écarts de conduite entre Israël et les Etats-Unis, ont souvent les allures d'une dure leçon de réalisme. Les incartades
de l'Etat-Hébreux a quand même sus-
cité des réactions, de la part
ANTIPODES
Le samedi 04 Avril 1992, jour de l'Aïd El Fitr,
Abdel Kader Hachani le dernier président du bureau provisoir du Fis est toujours maintenu en
de l'administration Bush, qui nombreux sont les musul-nelle, les auteurs de prison malgré le rejet par
l'attaque ont fracassé la vitrine du magasin avec
une voiture avant de
mans qui sont restés auprès de leurs postes radio pour suivre les rares
la chambre d'accusation du tribunal d'Alger des accusations retenues
de temps à autre s'efforce timidement de marquer sa distance à l'égard d'Israel.
On se garde d'aborder des Le refus des Etats-Unis de émissions consacrées à mettre le feu au véhicu-jusque là contre lui.
le.
cette fête. Ce samedi 04 dans la matinée, le métro-
. Naturellement, pour maintenir M. Hachani en
garantir les fonds nécessaires pour l'implantation de colons Juifs dans les terri-
Mme Diana qui craint boutiques " Valentina " à Nottinghan et Peterbo-rough est enfin revenue à des meilleurs senti-ments acceptant de se plier aux exigences de la
communauté Musul-
manes qui estime que C'est pire que Rushdie ; Rushdie a écrit un livre que l'on porte dans les mains. Là, on foule aux
questions telles que le statut de Jérusalem, que Israël considère bon gré mal gré
comme sa capitale. Et pour-toires occupés, en est une nome Kaba Taïfour a pour ses deux autres prison, le pouvoir n'a pas
cherché loin : " Ecrits et informations de toutes
te " tel est le nouveau
sortes incitant à la révol-chef d'accusation retenu
animé une émission d'une Ce recours au courage, ce très haute portée spirituel-durcissement de la volonté et le. Elle consistait en un du ton sont dignes d'admira-Tajwid et Tafsir (lecture tion. Souhaitons que cela psalmodiée et commentai-prenne le pas sur la complaire en Français du Saint sance et les ardeurs supra-Coran), le tout entrecoupé nationalistes. de cantiques. Il faut éga-lement noter l'émission Doumbia Nouho de Raphael kinambari avec la chorale de Salah
illustration.
tant des solutions " ad libi-tum " ont été rejetées par l'Etat Hébreux, en des moments indiqués. Même s'il apparait prématuré de poser des problèmes d'une telle acuité à ce stade des discussions, il ne faut pas se leurrer, Israël n'est guère prête à admettre Tel-aviv comme capitale, encore moins à envisager un partage
contre lui. Vraiment, si le ridicule tuait...
Une selection de D. H. L et Mohamed Anafof
PLUME LIBRE / Mai 1992 / Page 11
LIT SPORT & DETENTE
ATHLETISME
COUPES AFRICAINES DE FOOTBALL BON DEBUT DES EQUIPES IVOIRIENNES
GABRIEL TIACOH N'EST PLUS
coupe (rappelons qu'elle a élimination étriquée de l'année déjà enlevé a trois reprise la dernière face au gigantesque coupe UFOA) Iwanyawu du Nigéria. L'Asec a rencontré pour les La grande innovation est premiers tours des clubs cham-l'introduction de la coupe de la pions sa sœur jumelle du Bur-CAF et c'est le Sporting Club kina, L'EFO. (Elles ont le de Gagnoa qui a l'honneur, en même sponsor). tant que club ivoirien d'en faire la première exploration. Son adversaire s'appelle le Petroca,
Le championat africain des
clubs est reparti. Et comme chaque année la Côte d'Ivoire est représentée dans chacune des compétitions. En coupe des clubs, nous avons l'Asec Mimosas pour la deuxième fois consécutive, en coupe des coupes, l'Africa Sport Natio-
nal, en coupe de la CAF le
Sporting Club de Gagnoa et en coupe UFOA le Stade d'Abid-
A l'aller, les hommes de philip-pe Troussier ont réalisé une
belle performance en l'empor-
tant par 2 buts à 1. Au match retour, les Mimos confirment leur supériorité en battant cette fois-ci leurs adversaires par deux but à zéro (2-0). C'est
monde que l'Asec de Ben Badi donc le plus logiquement du se qualifie pour le second tour,
où elle devra rencontrer le Horoya de Conakry. Une autre manche qui promet. Car
comme on le sait, les guinéens tacle pour les Mimos : l'on se ont toujours constitué un obs-
1973, 1976 avec un certain souvient encore des années Asec-Hafia et non loin de nous un certain Asec-Kaloum Star. rien à voir avec l'Asec des Ben L'Asec des Pokou et autres n'a Badi, Gadji, Bassolé, qui en ont gros sur le cœur après leur
une équipe centrafricaine. Le
Match aller s'est joué en deux manches pour cause de pluie. A la première manche, Gagnoa menait 2-0 avant qu'une pluie ne
vienne gåcher la fête. A la
dive et bat son adversaire par seconde manche, Gagnoa réci-trois buts à zéro (3-0).
Le Stade quant à lui attend la fin du litige FIF / UFOA pour se lancer dans la bataille. Après
avoir enlevé le tout premier et Rouge sont revenus pour le trophée UFOA (1976), les Bleu
Souhaitons que ce litige trouve reconquerir mais sans succès. une issue favorable pour que l'équipe d'Aduo Luc s'exprime comme ses sœurs.
Gaby s'en est allé... pour toujours
jan.
Le ton a été donné cette année par l'Africa Sport National, en Méité Yaya a eu l'honneur et le coupe des coupes. L'équipe de privilège d'ouvrir les compéti-
tions africaine des clubs. A cette occasion, elle était oppo-
sée au PORT'S AUTHORITY de Sierra Léone. Cette équipe poulains d'Ibrahim Sunday qui ne fit pas le poids devant les après un nul (2-2) obtenu sur terrain adverse ont fait une bouchée de leurs adversaires au match retour sur le score sans appel de 4 buts à 0. Avec celle éclatante victoire l'Africa se qualifie pour les prochains
tours et se présente comme un K. S. sérieux prétendant pour Dame
Le premier ivoirien médaillé aux Jeux Olympiques s'est éteint le Jeudi 2 Avril à l'hôpital de l'Université d'Emory à Atlanta, Georgie (U. S. A) des suites d'une méningite.
Né le 10 Septembre 1963, Gabriel Tiacoh avait connu très tôt l'aventure avec ses parents. Sa brillante carrière débutée en France s'est donc brutalement achevée aux Etats-Unis d'Amérique après sa décision de se retirer des pistes en 1990.
A sa veuve et à toute sa famille, la rédaction de " Plume Libre " présente ses condoléances les plus attristées. Adieu, Tiacoh, et que vive le sport !
CAUNEY ISSAH
LE MOT CACHE N ° 1 : On le fait au nom de Dieu
TA KWON DO
Abus Adam-Afrique-Akbar-Allahou-Amer-Ami-Amour Arabe-Art-Balte-Bananes-Bébé-Bien-Bile-Bismillahi-Bit-Boa-Carême-Ciels-Cors-Dieu-Ebat-Egypte-Epouses-Femme-Foi-Imam-Impur-Islam-Joie-Justice-Kaaba-Loi-Luxe-Mal-Maroc-Mecque-Moha-med-Mosquée-Musulmane-Nattes-Oulema-Pan-Pélérins Pic-Près-Prière-Rive-Roi-Roue-Rouer-Saut-Sérieux-Sion-Sort-Star-Tacs-Vers-Vert-Vrai.
AKB
10 VRAI U PEUS ARRAST MSIBN I
MLOIDA
LA FEDERATION DEVANT LES TRIBUNAUX ?
OULEMA
UXEA QA
REPIHA
CCOLAOMKMAMERAC
AOUINPURA AARTTE RASFEMMEM RERTE
EDEDDIEUSOBOLEX
MUSULMANEUSACSU
ÉQUIPE de Me Tonga Jules serait actuellement en difficulté pour un problème d'assurance. Un véri-table scandale !
En effet, un athlète de l'Abidjan-Université-Club, blessé en juin 1991 au Palais des Sports de Treichville, et victime de l'irresponsabilité de la FITKD et de l'AUC, a décidé de les poursuivre en justice par l'intermédiaire de son avocat, Me Diallo, du cabinet Mariani. Selon une enquête menée auprès de certaines compagnies d'assurance, il semble qu'aucun pratiquant de Tae-Kwon-Do ne soit assuré. Et pourtant dans chaque club, il est exigé que tous-enfants ou adultes, débu-tants ou gradés s'acquittent de leurs primes d'assurance. Et là encore les tarifs les plus farfelus sont appliqués, générale-ment à la tête du client.
Plus grave, il semble que ce soit le cas pour tous les arts martiaux, et même pour la plupart des disciplines sportives. Quand on connait les risques qu'encourent les athlètes, sur-tout dans les sports de combat, un tel état de fait ne peut que révolter. D'autant plus que le championnat national inter-club de Tae Kwon Do, débuté le 15 Mars se poursuit et doit connaître son apothéose le 17 Mai prochain.
Vivement que le ministre Réné Diby, dont on connaît le dynamisme, assainisse ce secteur pourtant clé de son dépar-tement. Et dommage que le respect du grade ait jusqu'à pré-sent empêché de dénoncer ces responsables à qui il coûte tant de reverser aux compagnies d'assurances les cotisations des adhérents. On attend de voir en tous cas, ce que feront le Directeur des Sports, M. Namogo Silué Alfred et son Sous-Directeur des Sports Civils, M. Goméné, saisis de l'affaire.
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MOTS CROISES-N ° 2 Par KONÉ SEYDOU
HORIZONTALEMENT
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1-Feuilles de Pureté-Toit. Il-Richesse-Lan-gage très codé-III-Récipients-Dans la voix. IV-Lettres du premier-Le Clément, le Miséri-cordieux-V-Détester sans raison-Soumission à Dicu. VI-En état de pureté-Utilise-VII-Fin d'un jeu de société du nom d'un animal aux yeux rouges-Ainsi de suite. VIII-Test psycho-logique où le sujet invente une histoire com-plète-Rapidement. IX-Dans le gite-Imitation grossière de caractère cynique-X-Introduc-uon-lentille, fin de revers.
I
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III
IV
V
VI
VII
VIII
IX X
VERTICALEMENT
1-Fracture présentant de nombreux fragments-2-Ça brille et ça coûte cher-Dans une Fiat-Ragoût-3-Paragraphe numéroté d'un texte sacré-4-Président sans territoire, mont sacré-Entre 3 et 4-5-A nous Interjection-6-Le pélérin y séjourne Divinité Egyptienne-7-Sur un siège-Lettres de vote-8-Mi-enfant-Eclaircit-9-Sceptre des dieux Egyptiens-Shoot-10-Adverbe-Actions.
SOLUTION DES JEUX PRECEDENTS Le mot caché : Kaaba Mots croisés n ° 1 : HORIZONTALEMENT : I-Géné rosité-II-Détronés-III-No-Ici-Et-IV-Ivre-Ane-V-Anime-Nem-VI-Lit-Vérité-VII-Aimer-VIII-Bien-BD-IX-Bonheur-X-Nous-Saint. VERTICALEMENT : 1-Genial-Bon-2-OVNI-3-ND-Rit-Ebu-4-Ee-Em-Onos-5-RTI-Ev-6-Orca-Eabhs-7-Soin-Ridea-8-In-Enim-Ui-9-TEE-Etcurn-10-Estimer.
K. S.
PLUME LIBRE / Mai 1992 / Page 12