Article
Interruption volontaire de grossesse au Burkina : des polémiques stériles pour fuir une cruelle réalité ?
- Titre
- Interruption volontaire de grossesse au Burkina : des polémiques stériles pour fuir une cruelle réalité ?
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Moussa Diallo
- Editeur
-
LeFaso.net
- Date
- 4 septembre 2018
- Résumé
- Le 22 août 2018, le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso recevait en audience Allen Greenberg, le président de la Fondation Susan Bufett. Il était accompagné du ministre burkinabè de la Santé dont les propos ne sont pas passés inaperçus. Ils continuent d’ailleurs d’alimenter les débats, surtout dans les milieux confessionnels. Car le ministre, Pr Nicolas Meda, a évoqué l’idée « d’adapter l’arsenal juridique pour permettre aux femmes et aux jeunes filles en détresse d’avoir accès à une interruption sécurisée de leur grossesse ». Depuis lors, lettres ouvertes, déclarations, conférences de presse se sont multipliées pour condamner les propos du ministre ou mettre en garde contre toute idée tendant vers la légalisation de l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) au Burkina.
- DescriptionAI
- Le ministre burkinabè de la Santé a déclenché une vive controverse en proposant d'adapter la législation pour permettre l'accès à une interruption sécurisée de grossesse pour les femmes en détresse. Cette déclaration, faite lors d'une audience avec la Fondation Susan Buffett, a suscité une forte opposition des organisations religieuses et du public, qui s'insurgent contre toute légalisation de l'IVG. Le texte rappelle que l'avortement est déjà autorisé au Burkina Faso dans des cas spécifiques et suggère de se concentrer sur la prévention des grossesses non désirées plutôt que sur la polémique.
- Langue
- Français
- Source
-
Wayback Machine
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0001642