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Lutte contre le terrorisme : un recruteur de djihadistes abattu
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- Titre
- Lutte contre le terrorisme : un recruteur de djihadistes abattu
- Créateur
- Mamady Zango
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 23 octobre 2016
- Résumé
- Les forces de l'ordre et de sécurité burkinabè ont abattu, dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 octobre 2016, un présumé recruteur de jeunes pour le compte des combattants djihadistes. La scène s'est déroulée à Kilwin, un quartier périphérique de la ville de Ouagadougou.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0001322
- contenu
-
Les forces de l'ordre et de sécurité burkinabè ont abattu, dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 octobre 2016, un présumé recruteur de jeunes pour le compte des combattants djihadistes. La scène s'est déroulée à Kilwin, un quartier périphérique de la ville de Ouagadougou.
La nuit du samedi 22 au dimanche 23 octobre 2016 a été des plus agitées pour les habitants du quartier Kilwin, situé à la périphérie Nord de la ville de Ouagadougou. Et pour cause, leur sommeil a été troublé par des coups de feu entre les forces de l'ordre et un individu, ayant abouti à la mort de ce dernier. Couché sur le ventre, une grenade dans une main et dans l'autre un pistolet, selon les sources sécuritaires, l'homme aurait été abattu vers 2 heures du matin, après des échanges de tirs avec les forces de sécurité. Selon le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, la course-poursuite avec ce dernier aurait débuté à Pazani, un quartier situé entre Kilwin et Yagma.
L'homme, de nationalité burkinabè aurait tenté de se réfugier dans des habitations à Kilwin, avant d'ouvrir le feu sur la police avec son pistolet automatique. C'est alors qu'il a été mortellement touché au moment où, il a tenté une échappée, a indiqué le ministre Compaoré. A en croire, le directeur général de la Police nationale, Lazare Tarpaga, ce sont les populations de Yagma qui ont alerté les forces de sécurité, pour « leur faire comprendre qu'il y'aurait une tentative de recrutement de jeunes pour aller les former au Nord, peut-être même, hors de notre pays ». En remontant les traces du présumé recruteur de djihadistes, a-t-il poursuivi, « la police a pu débusquer le lièvre et le résultat, c'est ce que nous voyons ».
Selon M. Tarpaga, les services de renseignements sont à pied d'œuvre pour ratisser large. Car, trois complices du présumé djihadiste sont en fuite et d'autres seraient partis à Bobo- Dioulasso pour la même cause. Dans leur fuite, a rappelé le ministre en charge de la sécurité intérieure, les recruteurs ont abandonné un véhicule qui a été retrouvé par les forces de sécurité. Quelques éléments, a ajouté M. Compaoré, ont été appréhendés, mais les enquêtes sont toujours en cours. De sources sécuritaires présentes sur les lieux, il s'agirait de six personnes dont quatre femmes. Le procureur du Faso, Maïza Sérémé, a annoncé que le présumé recruteur qui a été abattu, selon les premières analyses de la police scientifique, avait en sa possession, un sac contenant des portables et d'autres effets.
Ces différents objets, à l'en croire, seront exploités, pour essayer de retrouver tous ceux qui sont impliqués dans le recrutement. Leur acte, a-t-elle expliqué, est une infraction, un acte terroriste qui est puni par la loi burkinabè. Par ailleurs, le ministre de la Sécurité intérieure et le Directeur général de la police nationale ont salué la collaboration des populations avec les forces de sécurité. Ils ont invité ces derniers à persévérer dans ce sens afin de briser les actions des malfaiteurs.