Article
Lutte contre l'extrémisme violent : des jeunes musulmans optent pour la prévention du phénomène
- Titre
- Lutte contre l'extrémisme violent : des jeunes musulmans optent pour la prévention du phénomène
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 17 août 2016
- Résumé
- L'Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l'Ouest (OJEMAO) organise, du 16 au 18 août 2016, à Ouagadougou, un colloque sur sa contribution dans la prévention de l'extrémisme violent.
- Sujet
- Congrès OJEMAO (2016)
- Jeunesse musulmane
- Organisation de la Jeunesse Musulmane en Afrique de l'Ouest
- Pauvreté
- Pluralisme religieux
- Salif Diallo
- Simon Compaoré
- Terrorisme et radicalisation
- Sunnah
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Source
- Sidwaya
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0001321
- contenu
-
L'Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l'Ouest (OJEMAO) organise, du 16 au 18 août 2016, à Ouagadougou, un colloque sur sa contribution dans la prévention de l'extrémisme violent.
« La contribution de la jeunesse musulmane de l'Afrique de l'Ouest à la prévention de l'extrémisme violent ».
C'est sous ce thème que s'est ouvert, le mardi 16 août 2016, à Ouagadougou, le colloque international sur le renforcement des capacités des jeunes. L'initiative est de l'Organisation de la jeunesse de l'Afrique de l'Ouest (OJEMAO). « L'extrémisme violent n'est pas un vain mot.
Cela s'est, en effet, matérialisé dans notre pays à travers des attaques terroristes», a fait savoir le ministre de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, par ailleurs parrain du colloque. Le secrétaire exécutif de l'OJEMAO, Baba Sidikou, a expliqué l'ampleur du phénomène par la mauvaise interprétation des prescriptions islamiques.
« Ceux qui agissent contrairement aux textes religieux, le coran et les sunna, ont une interprétation erronée des textes.
Le plus souvent, les raisons invoquées sont d'ordre occulte et non religieux », a-t-il affirmé. Pour créer la confusion et sous le couvert de la religion, les auteurs des actes djihadistes se réclament d'être des musulmans.
« L'islam ne sert que de couverture. Il ne saurait se confondre avec le terrorisme », a souligné le secrétaire exécutif de l'OJEMAO. De l'avis du ministre d'Etat, Simon Compaoré, les agissements des mouvements terroristes donnent lieu à des amalgames, susceptibles d'attenter au vivre-ensemble.
Le président de l'Assemblée nationale, Salifou Diallo, patron du colloque international 2016, a abondé dans le même sens, tout en soulignant l'actualité du thème retenu.
« Il est inadmissible que des gens, au nom de la religion, nient le caractère sacré de la vie humaine, professent l'intolérance et le rejet de la diversité de culte et de croyance », a déploré Salifou Diallo.
Et de citer le Verset 256 de la Sourate 2 du saint Coran qui dit: « Point de contrainte en matière de religion ».
A en croire le président de l'Assemblée nationale, le terrorisme tire sa source de « l'extrême pauvreté et du chômage qui poussent les jeunes à accorder du crédit à ces terroristes, faiseurs d'illusion ».
Il a invité les jeunes à s'instruire, à s'organiser et à renforcer leurs capacités afin de participer au développement de leurs pays. Aussi, a ajouté M. Diallo, « la solution pour venir à bout de l'extrémisme violent réside dans l'éducation et l'emploi des jeunes ».
Le présent colloque marque également le VIIIe congrès de l'Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l'Ouest (OJEMAO).
A cette occasion, les 150 participants dresseront le bilan des réformes engagées depuis 2013 et renouvelleront l'instance dirigeante de l'OJEMAO.
Fait partie de Lutte contre l'extrémisme violent : des jeunes musulmans optent pour la prévention du phénomène