Article
Fête de l'Aïd el Fitr : communion fraternelle pour la paix
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- Fête de l'Aïd el Fitr : communion fraternelle pour la paix
- Créateur
- Abdel Aziz Nabaloum
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 4 juin 2019
- Résumé
- La communauté musulmane du Burkina Faso a célébré, ce mardi 4 juin 2019 la fête de l'Aïd el Fitr. A Ouagadougou, des fidèles ont prié à la Place de la Nation sous l'égide de l'imam, El Hadj Mohamadi Kiemtoré.
- Sujet
- Alassane Bala Sakandé
- Catholiques
- Pluralisme religieux
- Mohamadi Kiemtoré
- Philippe Ouédraogo
- Aïd el-Fitr
- Violence
- Terrorisme
- Radicalisation
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Source
- Sidwaya
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0001306
- contenu
-
La communauté musulmane du Burkina Faso a célébré, ce mardi 4 juin 2019 la fête de l'Aïd el Fitr. A Ouagadougou, des fidèles ont prié à la Place de la Nation sous l'égide de l'imam, El Hadj Mohamadi Kiemtoré.
La communauté musulmane du Burkina Faso est en fête. Après 29 jours de jeûne, des fidèles se sont donné rendez-vous à la Place de Nation de Ouagadougou, pour la grande prière marquant la fin du mois de Ramadan. Vêtus de beaux habites, certains chantaient tandis que d'autres récitaient de versets du Coran pour « dire merci à Allah » pour cette grâce de célébrer l'aïd el Fitr (la fête de la rupture). Pour cette prière spéciale marquant la fin d'un mois de privation, de prière, d'invocations, de partage… c'est l'imam El Hadj Mohamadi Kiemtoré qui a officié la prière. Après le cérémonial de la célébration (ndlr : deux rakats et de bénédictions), il a livré son sermon à la Oummah islamique de Ouagadougou. D'abord, l'imam a remercié Allah pour avoir permis aux musulmans de jeûner « dans sa paix et sa grâce). Il a souhaité que le jeûne de tous soient agrées par Allah et sa miséricorde s'étende sur tous les Burkinabè. Ensuite, il a rappelé à ses coreligionnaires la nécessité du vivre-ensemble. C'est pourquoi, il a remercié toutes les confessions religieuses qui ont effectué le déplacement de la Place de la Nation pour venir leur soutenir en cette journée de réjouissance. Selon l'imam, leur acte témoigne de la fraternité entre les fils et filles du Pays des Hommes intègres. Enfin, l'imam Kiemtoré a invité tous les Burkinabè à s'unir pour bâtir une nation de paix et de prospérité. « C'est main dans la main que nous allons surmonter les épreuves », a-t-il dit aux fidèles. Abondant dans le même sens, le Premier ministre, Christophe Dabiré a reconnu que la présence de d'autres communautés à la prière prouve que les Burkinabè sont en communion.
La fête l'Aïd el Fitr est très importante pour les musulmans que pour les catholiques, a affirmé le Cardinal Philippe Ouédraogo. « Leur joie est notre joie », a-t-il dit. Donc, en cette journée heureuse pour la communauté musulmane, a-t-il confié, le Saint Père, le Pape François a envoyé un message spécial aux musulmans : « musulmans et chrétiens : ensemble pour promouvoir la fraternité humaine universelle ». Le Cardinal a souhaité que les chrétiens et les musulmans, puissent abattre les murs de l'ignorance, de la haine, de la violence, des incompréhensions afin de bâtir des ponts d'amitié, de fraternité, de compréhension mutuelle et de tolérance…sous fond de dialogue.
« Nous devons nous unir »
Au Burkina Faso, les attaques terroristes visant les lieux de culte et des religieux ont « ébranlé » le vivre-ensemble. Pour Alassane Sakandé, ceux qui attaquent le Pays des Hommes intègres n'ont pas d'ethnie ni de religion, ce sont des ennemis du pays. Le Président de l'Assemblée nationale(PAN), Alassane Sakandé a insisté que les musulmans et les chrétiens sont des frères. « Que nous soyons mossi, dioula, gourmantché, peul…il faut qu'on puisse savoir ce qui nous réunit tous. Nous devons nous unir, toutes les confessions religieuses pour lutter contre le seul ennemi du Burkina Faso qu'est le terrorisme. Nous prions Allah pour qu'il bénisse notre pays », a déclaré le PAN. «Que notre pays retrouve le calme et la sérénité afin d'avancer vers le développement pour le bonheur des fils et filles du pays »,a souhaité Christophe Dabiré.
Abdel Aziz NABALOUM
Fait partie de Fête de l'Aïd el Fitr : communion fraternelle pour la paix