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Examens franco-arabes : la communauté musulmane présente 2153 candidats
- Titre
- Examens franco-arabes : la communauté musulmane présente 2153 candidats
- Créateur
- Abdel Aziz Nabaloum
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 26 mai 2015
- Résumé
- Le ministre de l'Education nationale et de l'Alphabétisation, Samadou Coulibaly, a donné hier 26 mai 2015, le top de départ des épreuves écrites du CEP, BEPC et Baccalauréat, à la medersa centrale de Ouagadougou.
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0001283
- contenu
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Le ministre de l'Education nationale et de l'Alphabétisation, Samadou Coulibaly, a donné hier 26 mai 2015, le top de départ des épreuves écrites du CEP, BEPC et Baccalauréat, à la medersa centrale de Ouagadougou.
A la medersa centrale de Ouagadougou, il est 6h45 mn, le mardi 25 mai 2015. En compagnie de ses collaborateurs, le ministre de l'Education nationale et de l'Alphabétisation, Samadou Coulibaly, fait son entrée dans cet établissement d'enseignement islamique. Les candidats au CEP, BEPC et Bac rejoignent précipitamment leur salle de classe.
Avant l'ouverture de l'enveloppe contenant la première épreuve (histoire-géographie), M. Coulibaly confie être venu encourager les candidats et leur souhaiter bonne chance. Après ses mots d'encouragement, le ministre ouvre l'enveloppe.
Et sur toute l'étendue du territoire national, c'est parti pour la première épreuve. Pour la session 2014-2015, 1621 candidats sont en lice pour le CEP, 377 pour le BEPC et 153 pour le Baccalauréat dans les écoles franco-arabes de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF).
«Je suis venu faire comprendre aux enfants de cette école et à la communauté nationale, que ce soit les écoles franco-arabes,... tous sont des espaces d'apprentissage qui relèvent de la responsabilité de l'Etat », dit-il aux candidats.
Pour lui, l'Etat doit s'impliquer dans l'organisation des apprentissages dans ces établissements tout en suivant tout ce qui s'y mène afin que les produits qui en sortent répondent au profil des citoyens de demain.
« Les diplômes de ces écoles sont comme les autres diplômes. Ils sanctionnent des connaissances qui correspondent à des aptitudes professionnelles.
Au ministère de l'Education, une réforme profonde pour que ces écoles puissent être rénovées et les diplômés ne soient pas pénalisés sur le marché de l'emploi est en marche», indique le ministre en charge de l'Education nationale.
Le ministre Samadou Coulibaly a aussi confié que le programme d'appui aux écoles franco-arabes qui a démarré ce mois de mai pour une période de 5 ans va proposer des solutions consensuelles pour une prise en compte des diplômés de ces écoles.
«C'est le travail qui va imposer nos diplômes sur le marché de l'emploi. Nous n'allons pas présenter des médiocres et demander à l'Etat de les reconnaître», soutient le secrétaire général de la CMBF, Moussa Semdé.
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